Publié le 1 Mars 2019

Voyage en train.

Je suis abonnée aux voyages en train depuis maintenant 20 mois.

Tous les week-ends, je monte dans un train, les destinations sont  différentes. Le budget est très important. J’ai le plaisir de monter dans les trains. Peu importe la destination que je prends. Si je monte dans le train pour Montélimar, je vais rejoindre mon compagnon et le week-end s’annonce agréable car je vais retrouver la Drôme provençale et les balades en plein air ainsi que les chèvres de mon compagnon.

Ou si je prends le train pour la destination d’Orléans, c’est tout d’abord la TGV et la paysage qui défile à grande vitesse. Il y a les vaches qui regardent le train, eh oui, ce n’est pas une légende.     

Puis j’arrive à Paris, gare de Lyon et le mouvement de foule. Puis je traverse la Seine sur le pont de l’Alma et ensuite, deuxième gare, Paris Austerlitz, destination, Orléans.

Encore 1 heure de train, souvent le temps est gris, couvert, mais c’est l’habitude. Les personnes dans ce train sont tristes et sombres.

Puis j’arrive à Orléans dans mon appartement qui est au bord de la Loire. Je m’y sens bien. Ensuite le week-end marathon commence, ce sont les retrouvailles : mes amies, ma maman, et puis mes filles et enfin mes petits-enfants, mes amours.

Nathalie

Voyages en train

Le jour où je partais avec mon amie prendre le train, je suis passé prendre les titres de transport puis nous sommes partis prendre le train pour aller à Toulouse.

Je me sentais si bien dans  ce train, les odeurs étaient si agréables, et que dire sur la vue de ma  fenêtre !? Un champ immense de roses comme les roses que je donne à ma maman. Les gens sont si gentils et je me sentais si bien, je voudrai tellement trouver un lieu où vivre comme dans ce train, heureux de voir que les gens peuvent être aussi gentils que ça.

Nous sommes arrivés à Toulouse avec mon amie, elle voulait dormir à l’hôtel.

Tony

Voyages en train

Le train

Il y a plusieurs  années, étant encore étudiant à Bordeaux, je me rendais à Paris prendre des cours de violon avec un grand professeur.

Le TGV Atlantique n’existait pas, non, loin de là : il fallait voyager en « Corail » de Bordeaux à la gare d’Austerlitz et cela durait 5 heures, me souvient-il !

Non loin de l’arrivée, vers Orléans/Saint-Pierre-des-Corps, une étrange construction en béton dans le paysage m’intriguait… J’appris par la suite qu’il s’agissait d’un prototype de rail pour l’aérotrain ! A cette époque on pouvait encore rêver à un avenir futuristique ce à quoi les enfants d'aujourd’hui sont dépourvus. Un ingénieur génial, Jean Bertin, avait développé la technique du coussin d’air en l’adaptant au bateau (aéroglisseur) et au train (aérotrain). Ce système avait plusieurs avantages pour l’aérotrain avec, notamment, plus aucun contact entre les rails et les roues. Les rails en acier étaient remplacés par un rail unique en béton en forme de T inversé, donc très facile et très bon marché à entretenir et à réparer !

Malheureusement des décisions prises au début des années 70 mis fin au rêve futuriste pour privilégier le TGV d’Alstom … et le génial Jean Bertin ne se  remit jamais de ce coup de poignard entre les omoplates.  

Evidemment nous circulons en TGV, les Japonais possèdent le Shinkansen et le Maglev à lévitation magnétique ! Nous vivons dans le futur et Internet nous offre la possibilité de nous renseigner via sa bibliothèque inouïe !

Quel dommage pour l’Aérotrain !

Frédéric

Ma valise prête me voilà à la gare de la Part-Dieu devant le tableau d’affichage, en attente de savoir quel quai je devais prendre. Je suis si heureuse de pouvoir m’évader de Lyon. Cela faisait si longtemps que je n’étais pas retournée chez moi, à Vannes.


Ce trajet, je l’ai fait tellement de fois

Dans ce TGV, il y a beaucoup de retraités qui sont ravis, et sur le départ de vacances. Je les entends discuter de la Bretagne, comme s’ils allaient découvrir un pays sauvage.

Et puis autour de moi, quelques personnes, surtout des hommes costume-cravate, penchés sur leurs ordinateurs, sans doute des commerciaux, qui partent pour le travail.

Je m’amuse à  regarder à la fenêtre, les paysages pour voir s’il y a un changement, une maison en construction que j’ai vue se monter, et oui, le temps a passé ! A présent des enfants jouent dans la piscine.

Avec ce voyage je me rends compte combien la vie défile comme le train.

Christine

 

 

 

Poitiers. Notre dame la grande

Poitiers. Notre dame la grande

Voyage mouvementé

Train intercités Poitiers-Paris. Poitiers où se déroule le Festival du film de travail. J’y présente les ouvrages de ma coopérative, Dire Le Travail.

Comme d’habitude, j’arrive en avance à la gare. Il fait beau, Pas une once d’air, le soleil brille sur le quai.

Je lis un livre acheté la veille chez un bouquiniste : Zola, Travail, Quatre évangiles. Pour rester dans le thème du travail !

Le train arrive. Je monte. Il part. Tout se déroule à merveille. Le livre est prenant. Arrivée au milieu de nulle part, Massy TGV, une gare dans la banlieue parisienne, changement. Je descends. Un bon chocolat chaud me réconforte, je suis fatiguée.

Le TGV est à l’heure. Je m’installe. Boisson = besoin d’évacuer, je me rends aux toilettes du haut. D’en bas, des cris de joie d’un groupe d’enfants montent. Devant les toilettes une accompagnatrice SNCF et deux enfants qui passent chacun leur tour. « Ne fermez pas la porte à clé ! ». A mon tour. L’affaire terminée, je me lave les mains et déverrouille l’espagnolette. Tire la porte coulissante... qui ne s’ouvre pas. Je réitère la manœuvre, sans plus de succès !

Je suis depuis environ 30 minutes dans le train. Bon, philosophe, je me dis que j’ai encore 1H30 avant l’arrêt à Lyon Part-Dieu, là où j’ai prévu de descendre. J’essaye trois ou quatre fois, rien n’y fait ! Inutile de crier, le fond sonore d’un TGV est si important que nul ne m’entendra. Alors je commence à  tambouriner régulièrement. Et si je faisais le 18 ? Inutile, les pompiers ne peuvent intervenir dans un train en marche !

Ah ! Enfin ! Au bout de dix minutes, un jeune homme me délivre ! Mon sauveur ! Visiblement il n’a pas du tout compris mon problème. Il semble se dire « Pas douée, cette vieille ! ».

Retour, soulagée, à ma place. Passent deux contrôleurs. Je les interpelle et leur raconte ma mésaventure. Ils compatissent. Je les accompagne et brutalement, je comprends ! Un morceau de la poignée, cassée, est sur l’évier ! Je n’aurai jamais pu sortir seule… Ils condamnent le sanitaire.

Un peu plus et je me retrouvais à Marseille !

Martine

  

 

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 21 Février 2019

Un papillon représente la printemps et la nature avec de superbes couleurs.

Des fleurs

Un vase 

 

A voler l'ombre où elle était enfermée,

Des papillons qui ont été enfoncés

Dans cette terre pleine de couleurs et de chants

Fût transformée en une nature pleine d'enfants et de planètes

Remplie de cosmos et d'étoiles

Un homme qui s'appelle Wilson

Et qui avait un regard rempli de photos

Et ses rides du temps remplissaient son visage d'humain

Il a complètement plané sur la beauté de cette nature

Dont il ignorait l'existence

Il prenait des photos pour se souvenir de ces moments de grâce

Dès le lendemain il retournât voir

Mais cette fois à la nuit tombée pour tenter de voir planètes et étoiles

qui éclairent son visage tué par le temps

Cela lui donna une idée

Il élabora un plan de la nature avec des enfants

Et de cette terre pleine de couleurs

Et pleine de chants de sirène rempli ses phares adorés

Myriam

Taches d'encre et tâcherons

Qu'il soit si bleu

Le super printemps

La terre le soleil et moi

En cet instant, pas question de gamberger

Je me suis adossé au mur blanc

Je contemple les fleurs, les papillons, les couleurs

Rien en ce monde n'est plus beau qu'eux-même

 

Deuxième texte 

Quand il fit soleil les chiens recherchèrent les coquilles qui brillent pour la première fois aujourd'hui soulage un stress une vitesse folle entraîne le monde et le prend dans un tourbillon 

Brahim

Taches d'encre et tâcherons

Le début des jeux olympiques

C'était en 1998, la  France était très bien représentée. La flamme venait de s'allumer. Les épreuves purent commencer. Un mois après, la France ramenait dix-sept médailles. Bravo aux France !

Cassandra 

Taches d'encre et tâcherons

Le lieu de rendez-vous, une maison avec de grands murs blancs et un jardin avec  des pierres. 

Ce papillon qui s'envole dans ce ciel bleu et le soleil qui brille dans mes pupilles

Je lui propose un petit abri en absence d'autres papillons

Je me suis adossée au mur blanc de cette maison

Je suis vivante avec des papillons dans les yeux

Rien en ce moment de tout ce que j'ai pu voir et entendre n'est plus beau qu'eux-mêmes

De tout ce que j'ai pu boire et manger

De tout ce que j'ai pu voir et entendre

De tout ce qui se passe autour de moi

Cela restera à jamais gravé dans mon esprit

Nathalie

Taches d'encre et tâcherons
Taches d'encre et tâcherons

Un homme marche à travers champs, le soir

Pour la première fois aujourd'hui un papillon se pose sur le ballon de football américain

J'aurai voulu les voir, comme le déluge

En cet instant, ni combat, ni liberté

Il tourne à présent au-dessus du casque de l'apiculteur

Christine

Taches d'encre et tâcherons

Revivre...

Si l'on accepte tout, on est perdu. On doit savoir peser ses capacités.

Une vitesse folle entraîne le monde et le prend dans un tourbillon.

Quand il fait soleil, elle brille

Tout cela s'enchaîne rigoureusement mais on s'y retrouve toujours.

Des ombres d'hommes grouillent autour de nous

On a compris la beauté des objets en eux-mêmes

Offrons le globe aux enfants

Après m'avoir dit grand merci

Frédéric

Taches d'encre et tâcherons

Aujourd'hui c'est dimanche, j'ai regardé le ciel sans bouger.

Voir sans arrêt tomber la pluie sur le toit de mon parapluie

Voilà quarante jours, quarante nuits, que je vois sans arrêt tomber la pluie

Mais bêtement, même en orage, ils m'ont laissé sortir au soleil

Le désordre de ses reflets ne montre rien.

Et je l'ai vue toute petite, chemin faisant, que ce fut tendre, un petit coin de paradis...

Etcetera Etcetera et patati et patata

Corinne

 

Taches d'encre et tâcherons

Un jour, j'ai invité ma copine à venir me rejoindre sur la plage. Il faisait chaud mais doux. Moi, j'étais stressé, je voulais lui proposer quelque chose. Lorsqu'elle arriva, aune parole ne fut échangée. Je décidait alors de me lancer. « Veux-tu devenir ma femme ? ». Et là, d'une voix douce et belle, elle m'a dit oui. J'étais heureux, elle aussi et nous nous sommes embrassés devant le soleil couchant.

William

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 24 Janvier 2019

Photo N° 19

Photo N° 19

Photo N° 19

Zorro est tantôt curieux, tantôt artiste dans sa tête. Ce jour-là il est habillé avec un tee-shirt bleu. Il se promène dans la rue. Le soleil brille de pleins feux, sauf un moment, un tout petit nuage blanc plein de gouttes de pluie.

Il commence à avancer lentement, tourne la tête et s’aperçoit qu'il y a sur un mur de tôle... dessiné... la  scène qu'il est en train de vivre à cet instant même. 

Corinne

Photo N° 13

Tony est dans l'espoir de réinsertion pour sa future vie active. Il s'exprime par le dessin. Le bonheur se dessine. Il parle à travers les couleurs et son expression suit les mouvements de ses "poscas" (crayons spécifiques).

Gentiment ses couleurs carillonnent sur le tableau. Le facteur vient de lui porter un courrier : oui, le courrier qu'il attendait. Il est sélectionné pour partager son œuvre avec les enfants. La joie se dessine sur son visage. 

L'avenir se dessine et Tony dessine son avenir futur.

Tony a une vie très atypique. Il est un descendant de Benjamin Britten, grand compositeur anglais. Il a fait des études musicales, cependant, son nom illustre ne l’a pas aidé du tout, contrairement à ce qu’on pourrait penser !

Sa musique : ces tableaux qu’il peint sur les murs.

Les nuances de ses émotions : les couleurs de ses « bombes » de peinture !

Un soleil énorme et radieux trône en haut, au centre de son tableau, juste au-dessus de la De Lorean du « Retour vers le futur »… quel vaste programme, l’image du père et le voyage dans le temps réunis sur l’église du plateau !

Souhaitons que son activité artistique puisse prendre suffisamment d’essor… Tony a tant à partager  avec nous !

Nathalie et Frédéric

La Duchère, mode d'emploi

Du temps  où Facebook n’existait pas, le marché se déroulait chaque jeudi matin au pied des immeubles, réunissant tout le quartier. On y rencontrait de vrais gens, son voisin, les parents des amis de nos enfants, les joueurs de boule…

Niglo vendait de tout. Des ceintures, des chaussons, des portefeuilles. Rares étaient les gamins de la Duchère qui partaient  en vacances. En septembre, la rentrée était le 15, et c’est à Niglo qu’ils réservaient l’achat de leurs fournitures scolaires. Cartables, crayons, et trousse flambants neufs.

Après le marché ou une partie de pétanque acharnée, les adultes allaient ensuite boire un coup au bistrot avec leurs amis.

Bistrot, où, plus tard, se dérouleraient des ateliers d’écriture. Mais ceci est une autre histoire… 

Après un petit tour sur le marché, je rejoignis inconsciemment Niglo dans le troquet du quartier et, autour d'un café, nous refîmes le monde ! Cette discussion eut l'avantage, outre le  café, de nous permettre de faire plus ample connaissance.

Il avait dix ans de plus que moi et venait  d'Europe centrale. Son style vestimentaire datait d'un autre temps: pantalon assorti à sa veste, chemise et chapeau, rien à voir avec le mien, décontracté.

Sa vision de notre continent était bien plus sombre que la mienne, n'étant sorti de notre pays que dans l'objectif de voyager en Angleterre, de par mon travail de prof d'anglais.

Notre point commun : le combat de la solitude ! Il avait chez lui, à Villeurbanne, un chien à poils ras... mon fidèle confident, un chat qui perd ses longs poils partout dans mon appartement de Vaise est un compagnon inégalable ! Il raffole de thon et le simple bruit de l'ouverture d'une boîte de conserve : "Boîte de thon !!!"

Bref, une bonne manière de commencer joyeusement cette journée monotone de milieu de semaine !

Le lendemain nous nous retrouvions au même bar. Nous continuions la suite de la conversation. Nous nous rappelions les moments les plus merveilleux de notre jeunesse. Je me souviens du jour où j'ai volé un chapeau sur le marché, j'étais avec mon meilleur ami.

Aujourd'hui on en rigole encore. Quel bon moment ! Comme lui j'aime dire nos plus belles conneries qui sont aussi nos meilleurs souvenirs. Alcool, drogue, vol, on a tout fait. La prison et la police on connaît bien. 

On continuait à parler des autres grosses bêtises en buvant des canons. Et on a fini la journée en disant : « Et si on faisait un dernier grop coup ? ». « A 100% d'accord, Bachir ! ».

Le lendemain, vers les coups de quinze heures, je décide d’aller voir Niglo pour lui dire bonjour. Arrivé en bas de chez lui, je le vois devant le pas de la porte en train de boire une bière et fumer une cigarette, ou un joint, vue l’odeur.

Il ne m’a pas vu. Au moment où j’allais l’interpeller, un homme vêtu d’un marcel blanc que j’avais déjà vu sur le marché de La Duchère arriva en courant, arme au poing. Avant même de pouvoir dire quoique ce soit, trois détonations retentirent. Deux pour Niglo, une pour cet homme. Il s’était donné la mort après avoir ôté la vie de mon ami. Cinq minutes après cet événement le quartier était bouclé par les forces de l’ordre. Une dizaine de voitures bloquaient les issues du quartier.

Le soir, aux infos, ils ont fait passer ça pour un trafic de drogue qui aurait mal tourné. Comment font les médias pour mentir aussi facilement ? Tout ça m’écœure.

Aujourd’hui je me suis  installé en Angleterre avec mon chat. Au fait, il s’appelle Fredo.

William, Martine, Frédéric et Paul

La Duchère, mode d'emploi

Hier j'ai vu Yami et Yugi courir. Ils semblaient heureux de se promener sur les terres de  leur domaine malgré la météo hivernale ! Les voir ainsi, inséparables, après beaucoup d'années m'a rendu joyeux, je les ai pris avec nostalgie en photo en pensant à mon ex-femme.  Heureusement, nos enfant que j'aime tant sont là pour nous rappeler que nous n'avons pas tout raté durant notre bref mariage !

Frédéric

Yugi Yahong : 31 ans. Habite une grande maison. Il est militaire.

Yami Yahong: 20 ans. Habite une grande maison. Elle est tatoueuse.

Shank Yahong : 44 ans. Habite une grande maison. Il est architecte.

Yugi: (Après dix ans je rentre à la maison. je devrais envoyer un message à mon père: Papa, Yami ne doit pas savoir que je rentre. Je veux la surprendre pour son anniversaire)

Shank : D'accord, fiston, j'ai parlé à ta sœur, elle  était triste d'apprendre que tu ne serais pas là pour son anniversaire.

Yugi: Où se trouve Yami ?

Shank : Nous sommes dans le salon avec ses copines.

Yugi: D'accord, j'arrive dans quinze minutes. 

Shank : Ok, fiston, je t'attends.

Yugi: Merci, papa, ouvre la porte de derrière.

Shank : Oui. Je vais chercher les bougies en passant par la cuisine. 

Yugi: C'est bon, je peux venir.

Shank : Oui, le moment est venu.

Yami : (Je voudrais tellement que Yugi soit là, avec moi !)

Yugi rentra discrètement par la porte de la pièce à vivre. Il se tapa la tête sur le haut de la fenêtre. Le bruit alerta son père.

Shank : Ah ! C’est toi, Dit-il en chuchotant. Ils s’enlacèrent sans un mot.

Yugi : Où est-elle ?

Shank : Encore dans le salon avec ses amies. Attends-moi ici, je vais chercher les bougies.

Yugi resta dans la pièce à vivre. Il faisait noir, la seule source de lumière qui venait de la cuisine éclairait à peine le couloir. Shank revint avec les bougies. (Oh là, là, quel  stress, faut pas que je fasse tomber le gâteau, ce serait ballot).

Yugi : je  reste ici.

Son père entra dans le salon tout en chantant "Joyeux anniversaire !" Pendant le tohu-bohu, Yugi se glissa dans le salon et fixa sa  sœur qui ne l’avait pas encore vu. 

Shank : Ma grande, j'ai un joli cadeau pour toi. Assieds-toi, ça risque de te secouer pas mal.

Yami : Hein !! Quelle mauvaise blague m'as-tu encore faite, vieux !? Bon, je suis prête. Même Milou est tout joyeux.

Yami : Non, non, c'est pas possible, Yugi, c'est toi !? J'en crois pas mes yeux, mon frérounet d'amour, anata ga imatute samishitata. Regardes-toi, tu as tellement grandi,  de magnifique yeux, ta petite bouille...

Yugi : Pleure pas, frangine, tu vas faire couler ton maquillage. Déjà que t'es moche, hihihi...

Shank : Yugi, sois moins drôle avec ta sœur. Où est le gâteau ?

Yugi : Il est là, vieux ! Wesh ! Comment t'es devenue une belle jeune femme. Je suis fier de toi. 

Shank :  J'aime mes enfants mais comment leur annoncer cette maladie qui me ronge...

Frédéric, Yves, ZaGaz et Sophian

 

 

 

 

 

 

 

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 25

Le temps passe, le monde change

J'étais un simple coursier avant la construction  du fort puis je me suis installé au fort. L'Allemagne est arrivée et a rasé totalement le fort. J'ai pris  peur avant que les Allemands n'arrivent alors j'ai fuit mon chez-moi. Je ressens de la tristesse et de la lâcheté. Je ne pourrais plus vivre comme ça.

Je commençais une nouvelle vie en France, j'avais un petit chez-moi au cœur de Paris. L'Allemagne ne me manquait plus, je suis passé désormais à autre chose. Je ressentais à nouveau de la joie en repensant à mon passé de coursier.

Le soleil se leva en plein cœur de Paris, je me baladais dans ses ruelles avec ma petite famille. Je voulais raconter à Simon, mon fils,  cette construction du fort où j'habitais autrefois avec mes parents aujourd'hui décédés.

Je suis reparti voir ce fort que j'admirais tant dans mon fort intérieur et qui est devenu désormais une ruine. J'avais quelques regrets de mon ancienne vie de coursier qui me manquait tant. 

Aujourd'hui le temps a passé, je suis devenu pompier et un père exemplaire, je veux donner un monde à mes enfants et offrir la possibilité de raconter leurs ancêtres et la chance de voir le visage de ces enfants admiratifs quand je leur parle de ces grands-parents inconnus.

Nous commençons une nouvelle vie à Sibiu, en Roumanie, avec ma famille. Mon enfant a maintenant douze ans, ma femme trente-trois et moi trente-sept.

Je travaille là-bas. Le job c’est le nettoyage d’immeubles. Je balaye tous les immeubles, mais je range aussi tous les papiers du premier ministre. En tout cas il faut que je travaille pour donner à manger à mon enfant, j’aime entretenir ma famille. Et en dehors de mon travail je fais des activités avec ma famille, surtout avec Simon, je sors en ville.

ZaGaz, Mimi et Le Roumain

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 1

Demain, c'est la fête de la musique. Dans toutes les rues de la Duchère, les sons de tous les instruments vont égailler ce quartier. J'espère vraiment retrouver cet homme qui nous a fait danser l'an passé.

Il était installé près du parking en bas de la tour panoramique où le son de sa trompette apportait de la joie, une ambiance formidable où, quand la nuit vient à tomber, tous les néons s'illuminent avec une foule qui danse au son incessant des notes.

Lors de la fête de la musique, Alex, un jeune guitariste âgé de 22 ans et moi allons faire la fête et boire avec nos amis accompagnés de son ami trompettiste. Le guitariste était aussi postier à ses heures perdues pour payer son loyer et les médicaments de sa mère malade.  

Christine et Théo

La Duchère, mode d'emploi

C'était un soir d'hiver. Il faisait nuit noire. Jérémy avait décidé d'organiser un jeu de rôle. Il y avait aussi Mario et Franck. Impossible de reconnaître ce dernier, il avait enfilé un masque de souris et, avec son large imperméable, les pans volant au vent, il ressemblait à une chauve-souris aux ailes luisantes et déployées.

Moi, je n'étais qu'un enfant et ce jeu, dans cette partie sombre de la Duchère, me faisait assurément peur. Chacun avait un gros cube, dé ou polygone et sur chaque face portait un signe mystérieux. La règle du jeu ? Je ne m'en souviens pas. Ne reste que le sentiment de peur et d'angoisse au creux de l'hiver.

Martine

Jérémy: 17 ans. yeux bleus, cheveux bruns, assez forte corpulence. Porte un chapeau bleu. Habite à la Duchère. 

Mario: 19 ans. Visage caché par un masque de souris. Assez grand. Large imperméable. Habite à la Duchère.

Franck: 20 ans. yeux sombres. Visage ténébreux. Vêtu d'un manteau avec une capuche. Habite à la Duchère.

Par une nuit d'hiver, trois jeunes jouaient à un jeu mystérieux.

- Jérémy : Bonsoir, les gars, comment allez-vous ?

- Franck : Ça va bien.

- Mario : On fait un jeu. Voici les règles: vous aurez chacun soit un gros cube, un dé ou un polygone, et sur la face de ces différents objets il y aura un signe mystérieux.

- Jérémy : Ok, moi je prends le dé et le polygone. 

- Franck : Je prends le cube. Et  toi, Mario ?

- Mario : Je ne joue pas à ce jeu, j'ai peur du noir et il fait froid.

- Jérémy : Je lance le dé. Oh ! La face du dé a deux points mystérieux ! Un rond jaune et un rond vert.

- Mario : Qu'est-ce que signifie ce genre de signes ?

- Franck : Je lance le cube. Oh non ! Face blanche avec un signe encore, un signe avec un petit dé et une phrase : Attention, ne rejouez pas. 

- Jérémy : Arrête, Franck ! Ce jeu ne porte pas chance !

Et d'un seul coup, Mario enleva son masque.

- Jérémy : Mais... Mario, tes yeux sont rouges et saignent !  

- Franck : Oui, Jérémy, c'est vrai.

Et Mario répondit : la malédiction m'a touché, partez vite !

Jérémy était, lui, comme immunisé: une mine radieuse, le regard pétillant et un large sourire. Ce jeun l'amusait assurément. Je décidait de rester auprès de Jérémy. 

Au loin Balthazar jouait du violon malgré le froid. Il avait choisi, comme morceau, la célèbre "Danse macabre" de Camille Saint-Saëns, ce qui rajoutait encore du mystère à notre soirée !

L'état de Mario se dégradait de plus en plus. Nous décidâmes de nous mettre en quête de mouchoirs en papier pour essuyer ses yeux sanguinolents et, au bout de longues minutes, ce fut chose faite. 

Du coup, notre étrange et mystérieuse partie prit fin et nous pûmes rejoindre nos pénates ! Quel bonheur de rentrer chez soi pour se reposer un peu, à l'abri du froid ! Hâte d'être à nouveau en été, ma saison favorite, quand les jours s'allongent, et de profiter tranquillement de la douceur de vivre...

Je soigne cependant Mario afin qu’il ne saigne plus et je fais une compresse. Je lui donne un médicament pour faire en sorte que les effets s’estompent mais il est possédé. On ne peut rien faire. C’est le Diable en personne. Je fais appel à un prêtre pour qu’il puisse faire sortir l’entité maléfique qui possède le corps de cet homme.

Le prêtre arrive et il lit la bible, il l’asperge d’eau bénite et récite des prières en latin. Puis ça ne fait qu’empirer. Les yeux du Démon virent au vert-jaune. Sa gorge se met à gonfler, son comportement devient agressif, violent et il ne se contrôle plus. Sa voix commence à devenir grave et rauque, il se met à tenir des propos injurieux puis le prêtre fini par achever le démon en lui faisant sauter la tête avec un fusil.

Martine, Katya, Frédéric et Calvin

 

 

La Duchère, mode d'emploi

Une belle journée commença sous la belle saison du printemps. Je me baladais dans la forêt, moi et mon chien Médor. La forêt était claire et calme; je fis un petit saut dans l'eau de la rivière et me détendais près de l'arbre. Dans cette forêt il y avait un petit ravin, pas très caillouteux et je descendis, avec de la peur...

Personnages:

Giovanni. 42 ans. Marié depuis qu'il a 16 ans. Né en Italie, à Livourne, en Toscane. Lieu de vie : Palerme. Il travaille dans le vin depuis une quinzaine d'années. Il est plutôt grand, pas musclé, peu sportif, cheveux mi-longs souvent attachés. Il porte un type de vêtements plutôt modernes, jean troué, tee shirt, pull Lacoste®, sweat de la Fuentes®, il adore les bonnets et les chapeaux.

Il a une chienne, qui a récemment eu une portée d'une douzaine de chiots qui grandissent bien

- Il fait froid, allez mon gros toutou, on y va, en plus je n'aime pas trop rester dans cet endroit.

-(Oh ! Là là, il me fatigue ! Ce gars me fatigue ! Je vais le faire trainer... Pourquoi c'est toujours nous, les chiens, qui sommes pressés ?)

- Bon, allez, ça me fait peur tous ces bruits, on y va !!

- Wouf ! Wouf ! (Non, sinon je te fais courir jusqu'à la rivière, Giovanni. Estime toi heureux de ne pas avoir à sortir mes petits garnements).

- D'accord, mais j'ai l'impression qu'on nous observe depuis un moment. N'entends tu pas ce bruit étrange. Je ne suis pas habillé pour courir avec ces mocassins, mon jean et mon veston.

- (Arrête, ne me frustre pas, je suis un chien, n'abuse pas, je peux t'abandonner à tout moment.)

- Arrête, Médor, tu es le chien le plus flemmard et bedonnant que je connaisse. A peine 5 mètres et tu t'essouffles !

Cette peur venait de ce cri strident provenant de la forêt, il paraissait lointain mais n’en était pas moins effrayant. Je me décidais enfin à aller voir d’où venait ce bruit.

Toujours accompagné de mon fidèle compagnon, Médor, un chien plutôt petit, beige et plein de petites taches blanches qui recouvraient son corps rondouillet. Moi, c’était l’inverse. J’étais grand et élancé. J’avais les cheveux très courts et m’habillais toujours en noir par soucis de simplicité. Mes yeux bleus rubis rappelaient le regard e Médor. Ses yeux vairons attiraient souvent l’attention des gens et a même effrayé ma petite sœur la première fois qu’elle l’a aperçu.   

Cette pensé me ramena immédiatement à la réalité. Quelle heure est –il ? 10 heures ! J’avais le temps de profiter de la fraîcheur des bois avant de rentrer à la maison pour lui faire à manger.

Après plusieurs minutes de marche j’arrivais enfin à la source des hurlements.

Katia, Yves et Camille

 

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 14

Ça faisait déjà quelques année que je prenais ce chemin pluvieux et asséné de débris. En quelques années j'y ai vu la misère et la joie. Eugène, 14 ans... je m'en souviens, est mort jeune, devant moi. Il y a encore le trou de cette balle dans le mur. Quelle tristesse ! Le chagrin l'a tué.

Eugène: 14 ans. AVANT SA MORT : Collégien. Petit et maigrichon. Lunettes.  Porte les vêtements rapiécés de son grand frère. Il a un rat (en cage à la maison, sur son épaule quand il se promenait). Grand frère brutal. Mère trop tôt disparu. Père qui travaille du matin au soir.

Narratrice : Astrid, 18 ans. Grand et jolie . Amie du frère d'Eugène. Etudiante aux beaux-arts. Invitait Eugène chez elle et l'aidait à faire ses devoirs.

Yves et Martine

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 3

Un immeuble de la Duchère qui se trouvait près de la gare a, un jour, eu le privilège d'assister qu'un homme soit venu à sa rencontre. Il s'est passé quelque chose ce jour-là. Il était vêtu d'une longue capuche blanche et portait un costume de super-héros. L'homme a discuté avec le concierge, mais on ne sait pas de quoi. C'était la surprise.

Homme : 40 ans. Grand, maigre, blond, Vêtu de blanc. Il habite à Lyon, Jean Macé. Il a une femme, deux enfants.

Concierge : 50 ans. Vieux, gros, brun.  Il habite à la Duchère. Il a trois enfants et cinq petits enfants.

William et Cassandra

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 6

Hier un cambrioleur qui s'appelait Souf, bien évidemment un homme respectable, avec beaucoup de cœur, allait prendre chez des habitants des bijoux et de l'or pour faire une collection car il aimait beaucoup le bling bling. Sa vie ne fut pas si facile que cela avec 5 enfants et 15 petits-enfants et il ne touchait que très peu d'argent.

Souf est reparti, mallette à la main pensant faire un autre cambriolage. Ce grand homme respecté dans la cité s’habillait toujours en noir, sûrement ses habits préférés pour rester discret et sûrement pour ne pas être reconnu par sa famille. Souf Amérigo était grand, costaud, toujours à la pointe de la mode. Avant d’être un grand cambrioleur, il était dans la Marine avec laquelle il avait été sous contrat pendant six ans. Fort de ce caractère, insouciant, il n’avait pas peur du danger.

Il n’a qu’une idée en tête depuis son enfance : obtenir toute la bijouterie et l’horlogerie des plus grandes stars du XXIe siècle. Souf, en effet, avait décidé de voler pour ses enfants. Enfant, baigné dans une grande et modeste famille, aimé de tout le monde dans la cité. Ses petits-enfants, quinze, comme son chiffre fétiche, ont toujours eu des cadeaux de leur grand-père.

Souf a volé pendant plus de dix ans et s’est fait serrer par la police, ses enfants et petits-enfants ont rendu les bijoux pour libérer leur paternel, payant plus de 25 000 euros.

Libre, il mène à nouveau une vie propre.  

Mimi et un auteur anonyme.

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 8

Joli immeuble. sa forme le rend particulier, contrairement aux immeubles que l'on voit tous les jours, ça change. On n'a pas l'habitude d'apercevoir ce genre de bâtisse, ça rendrait notre ville plus belle s'il y avait plus d'immeubles de la sorte.

Un oiseau fatigué se pose au sommet de cet immeuble. Cet immeuble pas comme les autres a quelque chose de particulier, sa forme en forme de nid lui est familière. Depuis son plus jeune âge il vient faire  ses pauses ici.   Ça lui rappelle de bons souvenirs.

Angel

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 2

« Je m'appelle Fabio. Il y a longtemps, j'étais maçon. C'était dans une grande entreprise qui voulait construire la PLUS grande tour qui n'ait jamais existé. 

Un jour, je fus contrarié, mon patron voulait me virer car je passais mon temps à admirer mon magnifique corps dans le miroir au lieu de bosser.

Par un coup du sort, j'avais entendu l'horrible secret de mon patron. Je tenais entre mes mains la possibilité de me venger.

J'ai trouvé mieux que de me venger, j'ai monté ma propre entreprise après avoir été viré. Je vis dans une grande maison  près de l'océan. J'ai des magasins dans le monde entier, des affaires importantes pour créer des médicaments à prix abordables pour tout le monde parce que les personnes pauvres ne peuvent pas se permettre de les acheter. » 

Fabio est brun avec une barbe mal rasée, mais c’est volontaire. Il est marié depuis son licenciement… Il a même un enfant, un petit garçon. La famille habite toujours la grande maison au bord de l’océan.

Voilà maintenant une paire d’année qu’il récolte beaucoup d’argent afin d’aider les plus démunis. Fabio a même acheté un vieil immeuble pour y loger des gens exclus. Il faut qu’il commence à penser à sa succession, la  retraite est pour bientôt…

Sa famille est à l’abri de cette pauvreté qu’il a côtoyée de près. Le rêve va s’achever, il faut que lui et sa famille voyagent et pensent enfin à eux.

Alexandre, ZaGaz et Corinne

La Duchère, mode d'emploi

Les fillettes sont regroupées, assises dans l'herbe. Elles sont  émerveillées devant le spectacle de clown. Les fillettes se sont toutes mises à éternuer pendant cinq minutes.

Nom de scène : Flowby le clown. Vrai nom : John Wayne Gacy. Né le 17 mars 1979 à Chicago, âge 35 ans. Il est  venu en Floride pour un spectacle mais c'est un tueur en série.

Isabelle Marice, née en 2004, âgée de 10 ans.

Thérèse Richemont, née le 3 juillet 2003 en Floride, âge de 9 ans. La meilleure amie d'Isabelle.

Les fillettes se nommaient Isabelle et Thérèse, elles regardaient le spectacle du clown. Et, d'un coup, elles éternuèrent ensemble. Elles étaient allergiques au maquillage du clown.  Isabelle et Thérèse se levèrent en même temps pour courir autour du clown. Isabelle avait peur du clown et Thérèse rigolait tout le temps. 

Le clown s'appelait Flowby, il était accompagné de son chat.

Isabelle, Thérèse et le clown se promenaient main dans la main. Et, soudainement, un coup de feu retentit.  Le soit-disant clown Flowby était en vérité un tueur en série.

Les parents de Thérèse et les parents d'Isabelle partirent pour échapper au tueur en série qui s'appelait en vérité John Wayne Gacy. C'était un criminel qui était rechercher pour meurtres en série.

Les deux fillettes se  retrouvèrent toutes seules face au tueur en série. Il pointa son arme sur les deux fillettes et frôla délicatement la gâchette de son arme.

Et d'un seul coup un autre coup de feu retentit et les deux fillettes tombèrent à cause du choc. Et en fin de compte le tueur en série était mort grâce au père d'Isabelle. Les deux fillettes se réveillèrent et se relevèrent et coururent. Les parents discutèrent entre eux. Les parents de Thérèse dirent aux parents d’Isabelle : « Allons à la recherche de nos enfants ! ».

Qui répondirent « Oui, bien sûr, mais comment ? Allons d’abord à la recherche d’un poste de secours ! ».

« D’accord, allons-y ! ».

Deux heures plus tard, ils entraient dans la forêt avec une telle peur et un tel stress qu’ils se tenaient les mains sans se la lâcher. D’un  coup, ils entendirent une respiration. Ils se retournèrent et vient un dinosaure. Sans dire le moindre mot ou faire le moindre bruit ils le regardaient et là, ils se mirent tous à courir. Le dinosaure les poursuivît en criant. Et là, ils entrèrent tous dans une maison abandonnée et se regroupèrent tous en s’asseyant au sol, stressés, et plein de peur. Le dinosaure marchait autour de la maison en criant fort. Il commença à entrer dans la maison en cassant les fenêtres et la porte d’entrée. Avec une belle peur les parents s’enfuirent le plus rapidement possible. Ils tombèrent dans un trou en criant « Au secours ! Au secours ! A l’aide ! ». Ils allumèrent un feu avec un bâton et commencèrent  à visiter la grotte avec une belle peur en se disant « On est perdu »

Lolo, Alexandre, Katya et Fay

 

La Duchère, mode d'emploi

La guerre des ruches

Il était une fois deux ruches qui ne pouvaient pas se voir en photo.

Les reines étaient sœurs. L'une des sœurs était bleue au lieu d'être jaune, ce qui était étrange, très étrange. La sœur jaune avait sous ses ordres plus de 20 000 abeilles.

La deuxième  sœur en avait 10 000 à ses ordres. Un jour, la reine bleue décida d'engager les abeilles pour aller tuer les abeilles jaunes. Elle dit "Mes soldats, habillez-vous et allez-y, tuez la reine jaune, ma sœur conne". Mais la reine jaune n'était pas là.

Mais où était passée la reine jaune ?

Les abeilles bleues reviennent dans leur ruche et disent : "Ma reine ! La reine jaune a disparue !".  La reine bleue dit: "Vous vous moquez de moi ! Dites que vous ne l'avez pas tuée ! ". La reine bleue est en colère. "Demain je dois allez butiner dans le jardin d'à côté. Je passerai la voir".

Le lendemain matin la reine bleue alla chez sa sœur. Elle vit que sa la reine jaune n'était pas là!! Elle vit une lettre et la lue.

"Bonjour ma sœur. Je voulais te dire que je me suis en allée dans un autre pays. Je ne veux plus et ne peux plus supporter cette guerre des ruches. Je te laisse ma ruche. Je te donne mon adresse : avenue du chemin de la guerre des ruches. 1000 FRANCE" (Suite écrite le 31 janvier 2019). Je ne sais pas si tu le sais, mais maman est morte !! 

J'ai lu le testament chez le notaire, monsieur Bourdon. Il vous attend le 11 janvier 1088. Bonne chance. Au revoir."

La reine rentra chez elle. Ses abeilles lui dirent :

"Ma reine, ma reine, que vous arrive t-il ?"

La reine jaune leur dit 

"Préparez vos bagages, nous partons en France, et n'oubliez pas ma robe noire. Nous partons demain à l'aube."

Le lendemain matin, la reine jaune partit voir sa sœur en France. Son voyage dura dix heures.

La reine jaune toqua à la porte de sa sœur bleu qui ouvrit et dit : "Je ne t'attendais pas de si tôt, entre". 

La reine jaune dit : " On voit le notaire demain après-midi. Je crois qu'il faut qu'on parle de ça. ".

"Je ne sais pas, on ne connaît pas les dernières volontés de maman" dit la reine bleue.

"Ok, on attend demain" Dit la sœur jaune. 

Le lendemain après- midi, dans le bureau de Maître Bourdon. "Je vais vous lire le testament de votre mère. Elle dit :"Je veux que vous vous partagiez l'héritage, dont j'ai fait la liste. Je vous lègue ma ruche, mes abeilles, mes champs et la rivière que j'aimais tant. Je veux que mes cendres soient répandues dans la rivière".

Maître Bourdon dit : "Est-ce que ce testament vous convient ?". Les sœurs disent "oui, nous sommes toutes les  deux d'accord".

"Je vous laisse signer".

"Très bien au revoir, monsieur Bourdon".

Elles rentrèrent chez elles. Le lendemain elles allèrent jeter les cendres de leur mère. Je me souviens de la peine, des larmes et des  cris de douleur déchirant dans le matin. Je me souviens aussi de silence qui me prit les tripes et l’appréhension guette le visage des abeilles. Assise au bord du lac je les vois butiner et bourdonner. Je ne comprends pas ce qu’elles disent mais leur bourdonnement est lent et bizarre. Je m’en souviendrais toute ma vie.

Cassandra

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 18

Demain je souhaiterais tendrement partir en vacances avec ma femme dans un lieu où construction ne rimerait pas avec destruction, où l'équilibre de la nature ne serait pas compatible avec l'urbanisation; un lieu où le triste béton ne s’avérerait pas l'unique solution au développement de l'Homme et à son malheur. Se balader entre la beauté d'un coucher de soleil rougissant sur les flots de Méditerranée et une magnifique barre H.L.M de 250 logements, curieusement, mon cœur balance.

Mathieu

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 21

Frédéric Mitterrand explique en conférence que, demain, la vie sera différente car le pêcheur sautera fortement, sans stress, pour récupérer le gros thon qui menace l'humanité.

Hajer

Dessin de Dylan
Dessin de Dylan

Dessin de Dylan

Photo N° 7

La carte au trésor du jardin secret de la Duchère

Les légumes diamants sont cultivés par les artPenteurs, les enfants d'Alice A...

L'on devine les sites sur l'île où les différents fruits ou plantes ont été oubliés pour s'épanouir sous les étoiles de la mer astrale. L'on devine les nains récoltant les rêves des plantes au petit matin avant qu'ils ne s'évaporent pour finir en poudre de diamant, qui fera des plages de la Duchère une des destinations la plus prisée des pires pirates et forbans de l'univers.

Mais, mystérieusement ils arrivent au coucher du levant et disparaissent comme la nourriture des poissons dans un aquarium au solstice de la nuit d'Aphrodite.

Benoît

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 28

Hier, je suis sortie à Lyon et je suis tombée sur un défilé car c'était carnaval. Il y avait plein de jolis costumes, de maquillage et de joie de vivre.

Anonyme

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 17

Il était une fois dans un quartier, à la ZUP où les voitures allaient vite.

Puis un échafaudage s’est effondré sur un bâtiment et un enfant était sous le choc en le regardant.

Calvin

Photo N° 26

Pendant la guerre, Simone de Beauvoir était dans la résistance et a sûrement vu la mort  de près. Et, très vite, après la guerre, elle a eu rapidement le don de l’écriture. Ensuite, dans son esprit, elle a eu l’idée d’écrire le livre  « Mémoire d’une jeune fille rangée ».

A 34 ans, Simone était une femme brune, aux cheveux courts. Elle essaya de recréer sa vie après la seconde guerre en racontant ce qu’elle avait vécu. Elle voyait ses parents se faire tuer sous ses yeux, elle entendit des bombardements à côté  d’elle et vit des corps démembrés.

Suite à ça, elle essaya quelques années plus tard de refaire sa vie. Elle écrivit cette seconde guerre dans son livre.

Hélène et Wissem

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 11

Fatima raconte une histoire aux enfants et tout à coup, un chat entre dans la salle. Rapidement les enfants lui tournent autour, pour jouer avec lui.

Dia

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 23

Il faut être Zen pour cette personne qui a inventé cette oeuvre  qui a déjà plusieurs décennies.  Cette image ressemble à un pont en construction. Je n'ai jamais compris à quoi servent les châteaux d'eau. J'aimerai en comprendre le fonctionnement.

Il faut être Zen pour cette personne qui a inventé cette œuvre  qui a déjà plusieurs décennies.  Cette image ressemble à un pont en construction. Je n'ai jamais compris à quoi servent les châteaux d'eau. J'aimerai en comprendre le fonctionnement.

Je suis un château d’eau, qui ressemble à une soucoupe volante. Du haut de mon toit je domine la forêt qui m’entoure chaque matin. Le gardien de ma tour vient observer mon fonctionnement car j’alimente ma ville en eaux. Depuis peu, on m’a décoré d’antennes de relais. Sans prendre de la hauteur, mon statut a changé et je deviens important aux yeux de mes citoyens.

Brahim et Christine

 

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 9

Demain a lieu l'inauguration du centre commercial de La Duchère. Il y aura un superbe défilé avec des personnages portant des tenues des années 40.

C'est un défilé passionnant, très beau à regarder. Ces costumes me rappellent Charles Baudelaire.

La rue devant le centre commercial sera bondée de monde. Homme, femmes, enfants, suivi d'un discours du maire, un peu soûlant le discours du maire !

Le discours du maire est terminé, enfin. Le défilé reprend son chemin, la musique retentit à nouveau et les festivités reprennent. Joie et bonheur se mêlent dans les rues.

Je regarde tous ces personnages qui défilent devant moi. Les costumes de l’époque des années 40 ne correspondent plus à notre temps.

Je suis avec mon chéri et aujourd’hui c’est la Saint-Valentin. Nous prenons la décision de quitter ce lieu. On s’installe sur une terrasse. Nous regardons tous ces gens qui passent et nous  nous posons la question. Où vont-ils ? Que font-ils ? Et la journée se termine tranquillement. La soirée nous appartient.

Fatima et Nathalie

Dessin de ZaGaz
Dessin de ZaGaz

Dessin de ZaGaz

Photo N° 16

L’inconnu me stresse… pour éviter cet état anxiogène, j’aime aller me libérer l’esprit en pleine nature, humer l’air de la  flore. J’aime me balader pieds nus sur une pelouse fraîchement coupée.

Par ailleurs, pour contrer certains état d’âme, mon côté jovial et festif m’amène souvent dans des lieux inimaginables. Quelques années auparavant,… par exemple, une gay pride. J’aime ce côté où on ne se prend pas au sérieux … La musique et d’autres effets désinhibent. Les gens se travestissent, chantent et dansent.Suite au plan merdique de mon amie, je suis parti en boîte. J’ai rencontré des personnes et j’ai commencé à me foutre dans le mal avec eux. Mon amie est arrivée. Quand je lui ai proposé de venir, y avais tellement de gens, ici, que mon amie a proposé de partir de la boîte de nuit. Nous sommes partis dans un bar. En sortant du bar, il était 04h00 du matin, mon amie a été  écrasée par une voiture, prise par surprise. J’ai pris des selfies de son cadavre, direct avec un smiley. Je suis donc rentré dans le bar pour boire jusqu’au coma. Les personnes que j’avais rencontrées commencent à se battre avec d’autres gens (raconter la suite).

Elisabeth et ZaGaz  

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 10 Janvier 2019

VUE : imitation peau de léopard

ODORAT : odeur musquée d’animal, de terre, de foin, de sable, de nourriture brute et de sang

TOUCHER : doux, qui évoque l’évasion,  une animal qu’on a envie de caresser, une peluche qu’on a gardé de son enfance, on retrouve son innocence

L’OUIE : bruit de la cavalcade, la course vers sa proie, de l’herbe qu’on frôle, de la fraicheur des plantes vertes quand on est tapi à l’ombre pour se reposer, miaulement du félin, cris des petits, bruit de la respiration haletante, feulement inaudible

GOÛT : goût de la chair qu’on déchiquète, du sang, des légumes digérés par les proies

Cavalcade : cavaler, avaler, râle, colère,

Légumes : léger, légos, légende, agrumes,

 

En touchant cette peau soyeuse imitation léopard, je me souviens des reportages animaliers qui me passionnaient, de l’odeur des bêtes qui marquent leurs territoires, des odeurs de la campagne chez mes grands-parents, du fumier des vaches. Je mesure les bienfaits de mes séjours chez eux, avec leurs regards aimants.

Je glisse tout doucement vers mes rêves : approcher les animaux sauvages et mettre en pratique mes connaissances dans ce domaine.

Je m’endors avec cette peluche léopard dans les bras. Mes rêves sont teintés d’innocence et de douceur. L’univers douillet de l’enfance, de son cocon et les souvenirs qui affluent ne sont pas un tissu de mensonges. Si les souvenirs communs ne me raccommodent pas avec  ma famille, ils ont au moins le méritent d’être accessibles. Pour savoir où je vais, mais surtout d’où je viens, je me souviens.

Le fil rouge de ce rêve se perçoit là, maintenant, dans mes mots, dans ma sérénité.

Quand je file du mauvais coton, je me souviens de mon grand-père. Abracadabra ! je reviens sur le droit chemin comme par enchantement. Même si le rêve est un rébus, il est accessible pour chacun d’entre nous. En s’enfermant dans sa coquille, mais sans s’isoler, je m’envole avec pour toile de fond une arabesque.

Je me réveille et le reportage continue. Le léopard déchiquette furieusement sa proie avec ses petits qui poussent des cris inaudibles. Ils se reposeront à l’ombre au milieu de la savane.

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

C'est un signe que m'a fait ce tigre, derrière les barreaux du parc de la Tête d'Or. Ses feulements à fendre l'âme me firent prendre conscience que la place d'un animal n'est pas dans un zoo !

Ma décision était prise. Je m'engageais auprès du WWF. j'achetais un billet d'avion et en route pour le Cameroun ! Ce lointain pays...

L'hôtesse nous distribua quelques douceurs, des bonbons au chocolat, bien trop sucrés pour mon palais.

A ma sortie, la chaleur me suffoqua.

Entre temps une guerre tribal avait été déclarée, juste sur le territoire que le WWF couvrait ! Adieu arbres, travail ! Bonjour la peur au quotidien. 

Martine

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Cette histoire s'est passée en France. Il y avait une personne qui habitait dans une maison. Il faisait du feu. Puis une autre personne a ouvert une bouteille de gaz, il s'appelait Harry. Mais la police est arrivée et ils ont arrêté le voleur. Les policiers l'ont interrogé puis Harry a repris sa voiture. Il roulait à 200km/h sur l'autoroute. Il a à nouveau été arrêté.

Quentin

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Je suis une matière noble, transparente...

Je suis en relief avec de beaux motifs parfois brodée d'or.

J'inspire la sensualité chez certains hommes et une sensualité chez les femmes qui me portent sur leur peau douce et parfumée.

Je suis sur la table où une belle rose rouge dans un vase est posée sur moi.

Je suis la dentelle.


Corinne

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Un fruit fruité, avec une odeur et une passion attirante.

La passions est une sensation assez agressive, avec plusieurs mouvements, frétillants, avec de temps en temps une légère agressivité.  

La passion est pétillante et fruité comme des ressentiments.

La passion est l'exaltation ou  le sentiment d'un état affectif. 

La passion est parfumée comme un délicieux cocktail, fruité et savoureux.

La passion est une signification de mouvements, de sensualité, et une agréable sensibilité et de réconfort agréable.

La passion est l'attirance du moment présent, comme une évasion colorée dans un pays coloré et tropical.

Katya

 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Aujourd'hui le rouge m'agresse qui d'ordinaire m'apaise.

Ce tissus rouge agressif mais une tendresse se dégage par ses petits cœurs.

Le parfum que je perçois est le bonheur d'être dans la nature et de découvrir ses petites fraises des bois qui dégage ce subtil arôme.

Je les trouve là, dans les sous-bois, le soleil qui perce dans les branches des arbres. Le vent qui me pique le bout des doigts.

Oui, je me trouve là, je ne sais où et que fais-je ? La question reste sans réponse.

Nathalie. 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Avec le vent violent, j'aime entendre les feuilles de chêne de couleur marron qui tombent en tourbillonnant et le gland qui tombe sur les feuilles et les framboises, leur couleur rouge et bonnes à manger. Malheureusement le vent violent couche les tiges, puis les iris se couchent aussi dans le jardin et je ramasse les côtes de bette et je bois un oasis et écoute les oiseaux qui chantent.

Jean-Yves 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Premier jour de guerre. Nous sommes le 29 août 2025. Je trouve la Russie si belle que je voudrais acheter une maison en Russie. Je suis un grand patron d'une entreprise de tissus.

Tony

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Lors de mes vacances à la montagne enneigée je rencontrais des personnes qui faisaient du thé avec des épices. Très curieuse de cela, ma curiosité fût attirée par le café et le jasmin attira aussi mon attention. J'ai découvert que la saleté n'étaient que de vulgaires taches de l'animal qui était en fait un tableau installé dans la cuisine.  Croyant que c'était du sucre, je me rendais dehors pour m'installer quand, soudain, je découvris un magnifique cheval et de très beaux nuages qui recouvraient le ciel de l'hiver.

Myriam

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Par une froidure hivernale, l'eau gelait immédiatement. Avec le gel intense, les rampes extérieurs étaient râpeuses, rêches au toucher. La neige tombant par bourrasque, ressemblant à des vagues déferlantes, faisant penser à une tempête de sable blanc. En entrant chez moi je mis mes mains dans de l'eau iodée afin de réchauffer mes doigts gelés. 

Pascal

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Le printemps vient d'arriver, le vent se mêle à la pluie. La douceur du soleil se pose sur les arbres garnis de bourgeons. Quelques cerises au goût sucré font la joie des oiseaux qui nourrissent leurs petits qui sont bien blottis au creux de leur nid si doux, protégé par la verdure.

Christine

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Il était blanc comme un linge depuis qu'il filait du mauvais coton à part son nez,  qu'il gardait rouge. Le froid,  sans doute. Ses mains, rugueuses, bûcheronnes n'aidaient pas beaucoup ! De plus, il ne sentait pas la rose, même si, chaque matin, il se passait un peu d'eau de Cologne à la lavande sur les joues.

Les oiseaux ne l'aimaient pas beaucoup, et pour cause ! Couper les branches sur lesquelles ils chantaient. ça le rendait triste.

Et en plus il s'était fâché avec sa tantine Martine. Elle avait levé le voile sur un tissus de mensonges qu'il lui avait débité à toute allure ! En guise d'excuse il lui avait présenté un vague gribouillis sur un vieux papier tout chiffonné. 

Depuis, entre eux, le chiffon brûle.

La trame était simple. Vieux garçon, sa tantine l'hébergeait depuis que, tout petit, il avait perdu ses parents. Elle avait jeté un voile pudique sur les circonstances de leur mort. Il s'était forgé une armure et, derrière un aspect piquant, il était doux comme de la soie, moelleux comme du velours.

Mais là, la tantine avait explosé de colère.  

Martine

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

L'oeuvre d'art

Ce tissu m'a fait pensé à une oeuvre d'art aux motifs très puissants.

Peint avec beaucoup de précisions, en les observant je suis projetée dans un décor sauvage, attractif où se mêlent : royauté, curiosité, crainte et ruse.

Amenane

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Voyage en continent africain

Le voyage que j'aimerai effectuer à la retraite c'est l'Afrique. C'est un continent magnifique, coloré avec ses tissus doux, en daim et velours.

Les habitants, c'est à dire les Africains sont accueillants et chaleureux, leur nourriture délicieuse et pleine de saveurs.

L'animal que j'aimerai croiser c'est le guépard. Son pelage rappelle le tissus que portent les femmes africaines, le soleil sur leur peau et la couleur de l'herbe sèche. Le guépard, cet animal carnivore à la course très rapide. On peut le trouver en savane. Il est très rusé et s'enfuit au moindre bruit.

Fatima

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Je suis un marin sur la mer depuis que j'ai pris le large de ma bien aimée.

Traverse mes mille pensées

Je la recevais avec sa petite tenue douce et râpeuse comme un coucher de soleil

Sa douce peau sentaient les fruits sucrés du matin

et sensuelle comme le plaisir et le désir du vin

Il me presse de vous recevoir ma bien-aimée

Maxime 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

 

Photo N° 20

La guerre des ruches

Il était une fois deux ruches qui ne pouvaient pas se voir en photo.

Les reines étaient sœurs. L'une des sœurs était bleue au lieu d'être jaune, ce qui était étrange, très étrange. La sœur jaune avait sous ses ordres plus de 20 000 abeilles.

La deuxième  sœur en avait 10 000 à ses ordres. Un jour, la reine bleue décida d'engager les abeilles pour aller tuer les abeilles jaunes. Elle dit "Mes soldats, habillez-vous et allez-y, tuez la reine jaune, ma sœur conne". Mais la reine jaune n'était pas là.

Mais où était passée la reine jaune ?

 

Suite écrite le 24 janvier 2019

Les abeilles bleues reviennent dans leur ruche et disent : "Ma reine ! La reine jaune a disparue !".  La reine bleue dit: "Vous vous moquez de moi ! Dites que vous ne l'avez pas tuée ! ". La reine bleue est en colère. "Demain je dois allez butiner dans le jardin d'à côté. Je passerai la voir".

Le lendemain matin la reine bleue alla chez sa sœur. Elle vit que sa la reine jaune n'était pas là!! Elle vit une lettre et la lue.

"Bonjour ma sœur. Je voulais te dire que je me suis en allée dans un autre pays. Je ne veux plus et ne peux plus supporter cette guerre des ruches. Je te laisse ma ruche. Je te donne mon adresse : avenue du chemin de la guerre des ruches. 1000 FRANCE" (Suite écrite le 31 janvier 2019). Je ne sais pas si tu le sais, mais maman est morte !! 

J'ai lu le testament chez le notaire, monsieur Moucheron. Il vous attend le 11 janvier 1088. Bonne chance. Au revoir."

La reine rentra chez elle. Ses abeilles lui dirent :

"Ma reine, ma reine, que vous arrive t-il ?"

La reine jaune leur dit 

"Préparez vos bagages, nous partons en France, et n'oubliez pas ma robe noire. Nous partons demain à l'aube."

Le lendemain matin, la reine jaune partit voir sa sœur en France. Son voyage dira dix heures.

 Cassandra

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Tout ce qui sort de sa bouche n’est qu’un tissu de mensonge

Et est cousu de fil blanc.

Le torchon brûle entre nous.

Il voulait qu’on se raccommode alors je lui ai filé du mauvais coton.

Il était blanc comme un linge mais quoi qu’il arrive je reste sur mon fil rouge.

Alexandre

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 6 Janvier 2019

-          Mme Fourchette, vous êtes si jeune et élégante, profitez de votre brillance, moi je suis déjà rouillé et en fin de vie.

-          Mr Couteau, vous êtes peut-être en fin de vie, mais votre robustesse est incroyable.

William

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

- Bonjour ! Quel drôle d'endroit, ici ! On est où ?

- Oh, toi, tu viens d'arriver dans cette maison !

- Oui, j'ai quitté la chaîne de fabrication depuis deux semaines. Et vous, vous semblez un habitué des lieux ! 

- Eh ! Moi, cela fait si longtemps que je suis là, que cet endroit, comme tu dis, n'existait même pas!

- On est enfermés, je n'aime pas ça. Aïe : Mais que se passe t-il ?

- Oui, dans un lave-vaisselle ! Ce qui nous tombe dessus, qui est si chaud, c'est de l'eau, et cois-moi, mélangé à cette poudre blanche, bien corrosive, tu ne vas pas faire de vieux os, tu seras comme moi, usée avant l'heure. Ah! c'est pas comme dans le bon vieux temps, quand on nous coucounait avec une douce éponge et un peu de savon! Mais tu t'y feras, jeunette !    

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

Le vieux couteau avise la fourchette neuve qu'elle va rencontrer le palais et la langue de plusieurs bouches. Qu'elle sera léchée, délectée avec envie des aliments portés en bouche et que de fait elle sera souvent lavé à ses côtés dans le lave-vaisselle.

Babeth

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

La fourchette se plaignait de perdre sa brillance et sa couleur. Le vieux couteau lui dit :

- "Regarde moi, ça fait soixante ans que je suis là !".

_ "Je n'ai pas votre âge et je suis servie dans des chambre et des salons privés"  dis la fourchette.

L'assiette arrête la dispute et dit:

-"Chut ! Le lavage va commencer !"

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

Cette fourchette dit au couteau

- Oh ! le vieux, qu'est-ce que tu fous là ?

Et lz couteau lui répondit

- Bah, comme tu peux le voir, je suis comme toi, coincé dans le pétrin 

Et c'est à ce moment-là que le lave-vaisselle se met en marche et ça  fait un gros bordel, les couteaux se  rayent contre les fourchettes. Les couverts sont tout rouillés, abîmés. 

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

Hello ! Dit le vieux couteau à la fourchette. T'es une nouvelle ? Tu as quel âge ? Tu es toute fraîche et neuve. Dans quelques année tu prendras le même chemin moi. Ils te mettront à tourner au lave-vaisselle dans une chaleur avoisinant les 180°C avec une pastille pleine de produits chimiques et le liquide de rinçage qui t'agresse la peau. La fourchette prise de panique voulut sortir du lave-vaisselle.

Fatima 

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

- Bonsoir mademoiselle

- Bonsoir monsieur

- Dis moi, tu es nouvelle, parce que je ne t'ai jamais vue pas ici !

- Oui, je suis nouvelle, je suis en argent massif.

- Oh ! ça alors et ben moi je suis en acier inoxydable. Normalement tu ne devrais pas être dans cette machine.

- Ah Oui ? Et pourquoi ?

- Si ma mémoire est encore bonne, j'ai entendu plusieurs fois la maîtresse de maison répéter à ses enfants : "Ne mettez jamais les couverts en argent dans le lave-vaisselle!

- Mais je n'ai pas peur, tout va bien se passer.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 6 Janvier 2019

Je vivais à la campagne, mes parents avaient une ferme et ce jour-là je m'ennuyais.

Il faisait très beau, je pris mon vélo et parti faire un tour pour m'occuper.

Il y avait une route de campagne et cette route traversait une autoroute, donc, il y avait un pont. Je pris la décision de monter et descendre le pont. Une première fois je descends en me lâchant une main. Puis une deuxième fois les deux mains. Et cette descente était assez forte, donc je m'amusais beaucoup. Puis tout à coup je descends sans les pieds sur les pédales et badaboum ! Je me retrouve sur la route et complètement sonnée.

Le voisin qui passe à ce moment-là et qui a vu la chute me ramasse avec le vélo me ramène chez mes parents.

Nathalie

Ma pire bêtise

J'étais au foyer. Dans ma chambre j'ai écrit sur les murs avec un marqueur et j'ai coupé les draps.

Cassandra

Quand mon éducatrice a vu ça elle est entrée dans une colère folle et j'ai été punie de cinéma !

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

La mère de ma copine Frédérique était directrice d'une S.E.S (ancienne S.E.G.P.A). Elle habitait donc un immeuble dans l'enceinte du collège.

Avec ma copine nous sommes allées dans le vide sanitaire, sous l'escalier, avec une casserole, du sucre, des allumettes. Nous y avons trouvé du petit bois, des brindilles, des morceaux de papier. Le tout, bien sec.

Nous avons fait un petit feu, mis la casserole dessus avec un peu d'eau, le sucre pour faire du caramel.

Martine

Je pense que vous avez été punie d'invitation d'amies ainsi que de sortie. 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Quand j’étais enfant c’était un jour vers midi j’ avais une dizaine d’années j'avais faim. Vu que j'étais seul, je me suis dit que j'allais me préparer à manger.

Donc que je vais vers le congèle, pris des poissons panés mais je ne savais pas comment les faire cuire. J’ai donc regardé le four le micro-onde. ça a duré une bonne vingtaine de minutes. Je savais donc pas comment allumer la plaque du réchaud. Je me suis donc dit que j'allais les mettre dans le micro-ondes le poisson était froid, ça me gelait les mains. J'en ai vite mis 2 ou 3 dans le micro-onde pendant 3 ou 4 mn mais au bout d'un moment les poissons commençaient à exploser dans le micro-onde. Il y avait des étincelles et puis en 10 seconde ça a cramé le micro-onde, une l’explosion. J’ai pris peur, ça cramait de partout, ç'avait même commencé même à  monter sur le mur. Je  choppais le premier truc que je voyais, ma serviette,  un torchon. J’ai failli me brûler les mains car j’y jetait sur le micro-onde, je prenais des bouteilles d'eau et jetais l'eau et j’y refaisais plusieurs fois. Au bout de 2 ou 3 mn ça a commencé à marcher et à s’éteindre facilement surtout que mon père est arrivé.

Mon père était très en colère car tout était cassé, je me suis fait punir et je n’étais pas fier de ma grosse bêtise. J’avais faim je voulais manger et je me suis retrouvé dans ma chambre avec rien dans le ventre et une bonne fessée. Il a fallu que je nettoie la cuisine. Je n’ai donc plus jamais voulu essayé de refaire cuire quelque chose pour manger…   

Yves

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Quand je voyais mon grand-père et mon oncle jouer au Rami et qu’ils avaient tous les deux posés leurs cartes je passais devant et je jetais toutes leurs cartes par terre. Du coup, ils ne savaient plus quelles cartes étaient à qui.

Mon grand-père m’aimait énormément et ne considérait pas cela comme une bêtise, mais pas mon oncle, qui était plus sévère.

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Lilou était montée sur la table pour récupérer le pot d'eau. Elle voulait faire le jardin dans le salon. Alors elle a  basculé ma plante verte, étalé le terreau, puis elle a arrosé, dans l'espoir que d'autres plantes vertes poussent. Bien sûr, après l'arrosage, pour que ça pousse mieux, elle a étalé la boue de terreau, ça n'a pas duré bien longtemps mais elle était aussi boueuse que le sol.

Quand j'ai vu toute cette boue étalée dans ma salle de séjour, que faire ? Rire ? Crier ? Ni l'un, ni l'autre ! D'abord je lui ai dit : "Ma chérie, tu sais quoi ? D'abord on va tout ramasser, tu vas m'aider un peu". Tant bien que mal nous avons ramassé. Pelle, balayette, seau. Puis, la serpillière, de l'eau. Elle a trouvé cela très drôle ! A quatre ans... 

Ensuite nous sommes allées à la jardinerie, nous avons acheté des plants de fleurs, des graines, un large bac et, avec Lilou je suis allée  dans le bois à côté de la maison pour remplir le bac de terre. Je lui ai dit: "Tu vois, ce bac, c'est TON jardin rien qu'à toi. Tu y fais ce que tu veux, je  vais t'apprendre".

Laurence et Martine 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Lorsque j'étais petite, j'ai fait quelques bêtises, mais une particulièrement m'a le plus marquée.

En effet, mes parents avaient un immense jardin avec un grand clapier  et un très grand poulailler avec poules, coq, canards, dindes...

Un jour, je me trouvais avec le plus jeune de mes frères aînés, et ce dernier a eut l'idée saugrenue de faire pondre des œufs aux poules en leur jetant des pierres dessus... et ça marchait ! Cela nous a beaucoup fait rire jusqu'au moment où notre père nous a surpris ... et là on ne rigolait plus... Il nous a couru après et une fois qu'il nous a eut attrapé, il nous a asséné des coups de pieds aux miches et une fois lui avoir échappé nous nous sommes mis à rire à n'en plus pouvoir ! Aujourd'hui on en rit encore.

Je regarde s'il n'y a pas de casse et si les animaux n'ont rien. Je cherche le coupable qui a fait la bêtise et le prive de sortie et de repas. Je lui fait manger tous les œufs crus qui sont gâchés et je le mets au coin.

Babeth

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Chez les parents de mon oncle, j'ai joué au ballon et j'ai jeté le ballon dans un pot de fleurs.

Le pot qui contenait les fleurs était des roses rouges. 

Le pot de fleurs était complètement cassé, mon oncle me courut après et je tombais dans les cactus. Mon oncle, me gronda et me mis une fessée, ce que je ressentis après la fessée, beaucoup de peur, beaucoup de peine par rapport à la bêtise que j'avais faite. Mon oncle me pris d'un seul coup par la ceinture et m'emmena dans un boxe vide et me jeta dans la paille blanche et je continuais à pleurer. Soudainement j'aperçus mon petit lapin coco. Il venait vers moi et me calma avec sa tendre petite tendresse. 

Quentin et Katya 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

J'ai 10 ans et je suis en CM2. Nous sommes une petite bande de garçons et de filles et, à la récréation nous jouons à la marelle, à cache-cache.

Un jour, Pascal arrive avec un paquet de cigarettes chopé à son père, qu'il dit. Nous décidons de faire les grands. Nous sommes 4 (deux filles et deux garçons) et nous voilà au fond de la cour aux toilettes turques de l'école. Nous nous demandons comme il faut prendre cette cigarette car il y a ni endroit, ni envers. Une des garçons décide de l'allumer, il tousse, nous essayons chacun son tour et à chacun une gorge qui gratte, pique, et nous fait tousser. La cloche retentit, c'est finit.

J'ai 11 ans, je entrée en 6ème au collège, je me sens grande. Un jour, on me propose une cigarette. oui, j'ai déjà essayé "He, je suis grande !"... je l'allume et je tousse... décidément... Puis encore une, puis une autre, on m'explique qu'il faut avaler la fumée, quelle drôle d'idée. Bon, j'essaye mais que c'est dégueulasse... Mais voilà, je suis grande, et j'accepte encore une fois cette chose qui fait tousser. 

Je suis vraiment grande maintenant, j'avale la fumée... et c'est un début d'adolescence.

Suite à ce qu'il s'est passé, le directeur m'a punie de récréation puis quand je suis rentrée mon père m'a pris mon téléphone et m'a privée de sortie pendant deux semaines.

ça m'a rendue triste que mon père me prive de sortie pour une chose que lui-même fait. 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Un beau samedi ensoleillé de juillet, comme tous les samedis, à 14h nous partions voir notre grand-mère avec ma sœur et mes parents qui vivaient chez ma tante à Soucieux-en-Jarez à côté de l'église.

Comme il faisait chaud, mes parents nous obligeaient, moi et ma sœur à aller prendre l'air dehors sur les escaliers de leur maison. 

Ce jour il y avait un mariage et les voitures se garaient juste devant l'habitation de ma tante. C'est une toute petite rue à sens unique. 

Une jolie voiture se gare et des personnes joliment habillées nous regardent et nous font une réflexion. 

Dès qu'ils sont rentrés à l'église, ma sœur a eu une idée de badigeonner leur jolie  voiture de caca de chien. A la recherche de caca avec des bâtons, nous avons badigeonné toute la voiture, des poignées jusqu'au toit et on a bien attendu les propriétaires de la voiture pour voir leur réaction. 

Nous étions deux innocentes assises sur les marches d'escalier. 

Quand ces jolies personnes ont vu les dégâts. Horreur !

Et quand ils nous vues, si mignonnes, si innocentes sur les marches de l'escalier, ils ont foncé sur nous.

Petits saligauds ! Et nous, avec nos petites jambes, on est partis en courant bien vite, plus vite qu'eux, empêtrés dans leurs belles robes et chaussés de leurs souliers neufs qui font si mal aux pieds.   

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Je voulais faire une torche avec du désodorisant et j'ai fait cramer les rideaux. 

C'était dans la chambre, un matin, j'avais vu à la télé un homme faire une torche avec de l'alcool. J'ai voulu faire pareil.

Ma maman m'a sermonné en disant que j'aurai pu brûler la maison et mourir. Elle m'a envoyé dans ma,chambre immédiatement. 

Quand je suis entré à la maison et que j'ai senti l'odeur de brûlé, j'étais sûre que Rachid avait fait une bêtise et quand je suis rentrée dans sa chambre et vu l'état de mes rideaux, la colère et la peur me prirent.

Je me suis effondrée en pensant à la dangerosité de se bêtise. J'ai appelé Rachid et lui ait expliqué que c'était très grave, ce qu'il avait fait. Je l'ai envoyé dans sa chambre réfléchir à ses bêtises. Et lui ai donné deux semaines de corvée de vaisselle et de courses pour rembourser les rideaux.

Rachid et sa maman de substitution

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Atelier Ecriture du 03 janvier 2019 (texte reçu par mail)

 

Bêtises d’enfants

 

Il y a plein de bêtises d’enfants et c’est difficile de choisir. En tout cas, je le dis comme je le pense : je ne peux pas imaginer une punition à la place d’un parent. Il est donc hors de question pour moi d’imaginer quoi que ce soit. Rien que ça me donne les larmes aux yeux.

Je faisais souvent du vélo avec ma sœur les mercredis après-midi. A midi, ma mère nous demandait où nous allions pour savoir où on était, même si elle était au travail.

Un jour, en tombant de vélo, me suis ouvert le menton, ai eu des bleus partout mais n’ai pas dit à ma mère que la roue de mon vélo était voilée. Je l’ai caché jusqu’au moment où on a voulu faire une sortie toutes les trois un dimanche. Elle était en colère, non pas à cause du vélo à réparer mais parce que je lui ai caché les réparations à faire dessus.

Ma punition : ne pas pouvoir vivre cette sortie en famille. La punition ne sert à rien parce que selon elle c’est le sens des responsabilités qui comptent, expliquer encore et toujours.

Pour conclure, cet atelier d’écriture que j’ai manqué fait remonter plein de souvenirs et toute cette éducation que ma chère maman a eu du mal à me donner.

Rebelle le plus souvent, avec une mèche blonde dans les cheveux, n’hésitant pas à exprimer mes sentiments par la révolte, les devoirs que je n’ai pas fait, les tâches ménagères pas réalisées, les émissions sur Daniel Balavoine regardées très tard. Pour moi, seul mon chanteur préféré compte dans ma vie. Passage obligé dans la construction de ma personnalité, Daniel Balavoine n’est pas seulement un porte-parole de la jeunesse mais d’abord et avant tout un homme qui a su exprimer ce que les autres pensaient tout bas en le mettant en musique.

 

Merci, Maman !

 

                                                                                         

                                                                                          Claudie

 

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Il y a de nombreuses années de cela, j'ai fait une énorme bêtise. Ma mère était dans la cuisine en train de préparer le repas. 

J'étais dans la salle à manger et, ayant toujours été attiré par le feu, j'ai pris idée de faire un feu sur le parquet de la salle à manger, à proximité du double rideau. Pour cela j'avais récupéré des vieux journaux ainsi qu'un briquet. Sentant une odeur de brûlé, ma mère est arrivée en hurlant, a récupéré une serpillière humide pour étouffer le feu. Elle m'a averti des conséquences que cela aurait pu avoir et m'a prévenu qu'elle allait en parler à mon père dès qu'il serait rentré du travail. Pas bon pour moi.

Dès le retour de mon père, ma mère s'est empressée de raconter ma bêtise en me demandant, pour me punir, de frotter le parquet afin qu'il n'y ait plus de tache. Les allumettes ont été mises de côté afin que je ne puisse plus y toucher.

Pascal et Christine  

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Dans mon passé de jeune, je ne voulais pas être comme eux, donc j'ai trouvé une activité de graffitis. J'ai donc commencé sur des planches puis des lieux abandonnés. Un jour je voulu voir mes compétences, j'ai donc pratiqué une plus grande fresque.

Quand papa arrive, j'ai la bombe de peinture encore dans la main. Papa me hurle dessus en m'expliquant que cela ne se fait pas et que c'est pas bien etc... J'écoute à moitié. Et là, papa réfléchit. "Puisque tu es très artistique, je décide de t'inscrire au sein d'un groupe d'arts graphiques avec des supports variés. 

Je suis hyper content. Je crois qu'il m'a enfin compris. Je l'embrasse.

Tony et Corinne

Souvenirs d'enfances, les bêtises

A l'âge de quatre ans et demi, j'ai grimpé dans un arbre, un cerisier. J'étais assise sur une branche, vêtue d'une petite robe avec des fleurs blanches, avec mes cheveux bouclés. C'était pendant une belle journée de printemps, les fleurs étaient fleuries, l'herbe sentait la fraîcheur du printemps, mes cousins jouaient au foot et ne voyaient pas que j'étais assise sur une branche d'arbre.  Personne ne s'inquiétait de mon absence. Mon petit labrador était endormi au pied de l'arbre. Il ne sentait pas ma présence dans l'arbre.

Je ne veux plus jamais que tu montes dans un arbre.

Katia et Quentin

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Le courrier venait d'arriver, mon amie venait de perdre sa mère. 

Triste pour elle et ses sœurs, elles avaient été placées à la DASS d'Avignon et m'implorait de venir la chercher.

Au matin, sans rien dire à me parents, j'étais prête à affronter le monde pour libérer mon amie. 

Je pris le train pour Avignon, d'ailleurs sans argent pour le voyage, de mes 12 ans, je n'avais aucune idée où ça allait me mener. Quelques heures plus tard j'étais devant une bâtisse immense où se trouvait à l'intérieur une grande cour. J'étais heureuse de de pouvoir apercevoir mon amie. De suite, je me suis mise à crier  pour lui parler toujours avec le rêve de la sauver. Une grande femme me dit sur un ton méchant que je ne pouvais pas rentrer et surtout lui parler et je vis le groupe de filles rentrer dans cet immense immeuble. Au bout d'un certain temps je l'aperçue à une fenêtre en train de pleurer et malheureusement je ne pouvais rien faire. Le soleil commençait à tomber et il fallait que je trouve un endroit où loger. Dans l'avenue Centrale, se trouvait un petit bar qui, au-dessus louait quelques chambres. Le patron, sans rien me demander, malgré mon âge et ma situation me loua une chambre. Toute la nuit des bruits venaient du bar, m'empêchaient de dormir. Le lendemain je compris, de mes 12 ans, que je ne pouvais rien faire pour mon amie mais j'étais contente d'avoir essayé mon périple. 

Mes parents avaient été inquiets de ma disparition, ont été très en colère mais, en ayant raconté le pourquoi de ma disparition, ils m'ont pris tous les deux dans  leurs bras et m'ont dit que c'était un geste très fort vis à vis de mon amie. Ils me firent jurer qu'à l'avenir je devrais les prévenir avant toute chose. 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

J'avais 10 ans. J'ai pris le briquet de mon père. Il y avait un furon (petite fenêtre). J'étais à côté de ma maison. Chez les voisins, la voisine m'avait disputé la veille et moi, le lendemain, avec le briquet vers la fenêtre, il y avait du foin et j'ai mis le feu à la maison et celle d'un autre voisin. 

Je lui ai mis une bonne torgnole, ensuite j'ai envoyé ce petit saligaud sans boire et sans manger, allez, ouste, dans sa chambre ! 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

J'adorais escalader, grimper. Les rochers, les arbres.

Un jour, à Abbeville, c'était la fête, un pique-nique  auquel de nombreuse personnes participaient. 

Et toute une bande de gamins.

Dans le pré, les adultes jacassaient. 

Dans le bois jouaient les enfants.

Y a une cabane, là, dans cet arbre couché, je l'ai vue ! Dit l'un d'entre eux.

Ni une ni deux, je grimpe. Mais là, catastrophe ! Je glisse. J'étais déjà à plus d'un mètre cinquante, voire deux. Et je tombe sur le dos ? Le ventre ? Je ne sais plus. Je perds connaissance.

Madame, madame, votre fille, elle est là bas, dans le bois ! Elle est tombée d'un arbre ! Elle bouge plus !

Ma mère accort.

Entre temps je me suis relevée.

T'es qu'un menteur ! Même pas vrai ! Même pas tombée !

Je suppose que votre maman vous a disputée et une punition et vous a emmenée vers le médecin en sachant que vous avez perdu connaissance puis à l'hôpital pour faire des radios.

Martine et Yves. 

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

La fois où j'ai brûlé une poubelle. 

La fois où j'ai involontairement jeté une pierre sur un voiture.

La fous où j'ai brisé une bouteille de verre sur mon parking et que je m'étais entaillé le doigt.

La fois où j'ai volé un jeu vidéo et que je me suis retrouvé au poste.

Je pense qu'il a été puni de sortie.

Calvin

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Quand j'étais petit je voulais me faire un chocolat chaud avec le gobelet de macDo. J'ai fait un chocolat et je l'ai mis dans le micro-one et je suis parti regardé la télé et je l'ai oublié dans le micro-onde. Et quand je suis allé le chercher, il a explosé dans le four. Le gobelet complètement fondu et le micro-onde en feu.

 

En tant que maman, dans un premier temps, j'aurai crié mais surtout plus pour le vue du feu... Dans un deuxième temps, j'aurai expliqué à Maxime qu'il ne fau pas mettre de plastique, aluminium... dans un four à micro-onde et une fois passé cet épisode, j'en aurais certainement rit.

Maxime

Dessin de Maxime

Dessin de Maxime

Une bêtise de ma nièce Zélie

C'était Noël 2017, en Belgique.

Lola, ma belle-sœur, venait de terminer la préparation d'une chantilly pour le gâteau au chocolat.

Pour que la crème soit bien ferme, Lola, la maman, a déposé le bol sur un lit de glaçons dans l'évier de la cuisine !

C'est alors que Zélie a eu une idée selon elle, géniale !

Elle s'est précipitée et a ouvert le  robinet qui a inondé toute la chantilly...

Eh bien ! Malgré la bêtise, elle est quand même très amusante. On ne peut pas la disputer. Et puis c'est Noël, tout est pardonné.

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Avec un ami, un jour d'été on a voulu monter un tipi dans le pré qu'il y avait en face de notre immeuble. Une fois le montage terminé, on a voulu allumer un feu pour fumer le calumet de la paix. Malheureusement le pré s'est embrasé. Il a  fallut l'intervention des pompiers pour venir à bout des flammes. J'ai été puni une semaine de sortie ! Et une bonne correction!

David

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 25 Décembre 2018

Eden

Dans un coude de la rivière Fraîche, bordé de falaises abruptes, dominé par de hauts plateaux boisés s’étend Eden, le village qui, après avoir été longuement rêvé a enfin vu le jour.

Là, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, hommes mûrs et femmes épanouis, vieillards chenus et vieilles dames ridées vivent à l’écart du monde.

Ils ont eux-mêmes construit leur unique maison sur pilotis, ne contrariant ainsi pas les colères soudaines de la Fraîche quand, en été son cours se gorge de l’eau bouillonnante des orages ou de l’eau boueuse de la fonte des neiges de printemps.

Une terrasse fait le tour de cette longue bâtisse, protégeant ses habitants des intempéries ou du trop fort soleil perçant la canopée, leur permettant ainsi de continuer à vaquer à leurs occupations ou à paresser.

Préparer le repas avec les petits enfants, ce qu’aiment les vieilles personnes, transmettant ainsi leur savoir. Tourner un pot avec l’argile recueillie au fond de la grotte proche.  Observer une chenille grignotant une feuille ou une libellule aux ailes bleutées et aux gros yeux dorés. Les bébés mêlés aux adolescents apprennent à ramper. Les hommes cousent des vêtements tissés par les jeunes garçons et les fillettes. Une femme part en canoë se promener. Un petit garçon commence à travailler le bois sous l’œil attentif d’un autre, plus jeune qui sait déjà.

Un vieillard explique à un auditoire aux âges mêlés comment l’on pourrait utiliser la force de l’eau pour construire un nouveau moulin sur la Fraîche. Et tous, une fois ses schémas compris, les mesures assimilées, partent en bateau de l’autre côté à la quête de matériaux.

Ici, pas d’école. Ce que sait l’un, est enseigné aux autres.

Celui qui aime travailler la terre est relayée par celle qui préfère semer. Ce ne sont pas toujours les mêmes.

Ni cri, ni bataille, pas plus que de contrainte caractérise Eden.

Dans la bâtisse des unités de sommeil que chacun rejoint le soir, chacun sa couche qu’il déplace s’il veut raconter ou écouter des histoires. Les bébés dans les hamacs ou au sein de leur mère rampent parfois jusqu’à une vieille qui le berce.

Ils partent souvent à la recherche de nourriture ou de matériau, plus haut, sur le plateau. Restent alors ceux qui n’aiment pas marcher, les plus petits qui n’ont pas trouvé de bras pour les porter ou les plus vieux que tout cela ennuie.

Nul besoin d’argent.

La nourriture est fabriquée, cultivée. Pas de salle de sport, l’activité physique naturelle est quotidienne. Pas de musée ni de bibliothèque, la nature est un réservoir de découvertes et d’apprentissage. L’été, aucun vêtement, encombrant. L’hiver ou le soir, un poncho fait de plumes et de laine, un pantalon font l’affaire. La nuit, un duvet couvre chacun. 

   

Eden

Dans un monde entre ciel et terre, entre ciel et mer était une terre au milieu du désert.

Un désert de rocaille chaud et silencieux. 

Là, un groupe d'une centaine d'hommes, de femmes et d'enfants a élu domicile, fuyant les chasseurs de primes. Ils ont construit leurs maisons en pierre à l'épreuve de tous et de tous, elles se fondent dans le paysage.

Une oasis alimentée par une source magique. Pour qui boit de cette eau guérit de tous les maux. Elle se déverse dans de nombreux canaux, puisée par les norias, alimentant les champs où tout ce qui pousse est cultivé par tous, et donc gratuit. Chaque maison est orientée plein sud et est  naturellement chauffée par le soleil. Les pierre emmagasinant la chaleur la journée et la restituant la nuit. 

Les enfants sont libres, pas d'école, et apprennent des adultes. Les vieillards sont source de savoir et respectés. 

Quelques moutons, poules sont mangés les jours de fête. Des papillons bleus butinent les fleurs de lin qui les habillent.

L'après-midi chacun somnole à l'ombre des maisons confortablement installés sur des möelleuses nattes faites des joncs de l'oasis garnies des plus fins duvets. 

Eden

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 23 Décembre 2018

Dans la cour du château, se trouvait un labyrinthe démoniaque. Des ombres s’y baladaient souvent, surtout la nuit. Encore plus effrayant, certaines fois à Minuit, l’on entendait des battements de cœur qui résonnaient à l’intérieur du labyrinthe. Les sujets du Roi n’osaient pas entrer dans cette partie du jardin, de peur de se retrouver face à ce qu’ils avaient prénommé : la bête obscure. Un soir, alors que l’orage éclatait au-dessus de la bâtisse royale, un bruit fracassant se fît entendre dans la chambre du monarque !

 

Stupeur, frayeur et peur étaient les principaux sentiments qu’avait la famille et les amis du roi. Mais le valet décida de prendre son courage à deux mains et d’entrer dans la pièce, sans savoir ce qu’il y trouverait.

 

A son arrivé, il ne vit qu’une chose : la main du Roi derrière la fenêtre qui sombrait petit à petit, dans cette noirceur extérieure, aucun doute ! C’était la bête obscure et il l’emmenait dans le labyrinthe. Il fallait le sauver, mais il avait peur d’y aller seul. Il décida donc de prévenir les autres résidents du château afin que certains se dévouent et viennent avec lui pour aller sauver le bon souverain. Rien à faire, personne n’osa : alors il n’avait pas le choix, il devait y aller seul.

 

Sorti de la demeure, il avança à pas de loup dans la cour jusqu’au fond où se trouvait le fameux labyrinthe démoniaque. La panique monta d’un coup lorsque sa lampe s’éteignit à seulement 10 mètres de l’Antre de la Bête.

 

L’heure de l’affrontement allait sonner et bientôt, un seul être triomphera. J’ai beaucoup de rancœur et de colère envers le roi et plusieurs fois j’aurais voulu voir sa tête tombé, il m’a quand même pris ma femme ! J’hésitais encore mais je ne reculais pas, je devais prouver ma loyauté envers lui et qui sait, j’aurais peut-être enfin la reconnaissance que je mérite.

 

Je ne voyais pas encore la bête, mais j’entendais ces hurlements terrifiants se rapprocher, je continuais à marcher à tâtons, sans lumière. Je l’entendais, tantôt à droite, tantôt à gauche… Puis plus rien. La peur me paralysa et c’est là que j’avais compris, il était juste derrière moi. J’ai commencé à lui parler en lui disant que j’abandonnais, que je ne pouvais faire face à cette bête démoniaque, il m’a donc emmené vers le Roi. Mon plan avait marché, maintenant je n’avais plus qu’à libérer le monarque de la prison de la bête.

 

Au moment où le démon ouvrait la porte de la cage, le Roi se précipita vers l’ouverture et planta mortellement la bête. C’était fini, il était sauvé et le monstre fût tué. Sur le chemin du retour, je lui expliquai tout mon périple pour lui venir en aide, du début à la fin, tout en lui expliquant bien que personne n’a voulu venir avec moi pour le libérer.

 

De retour au château, le Roi décida de faire une offrande au valet qui l’avait sauvé. Il lui offrit un repas de prestige en tête à tête avec lui, mais pour les autres, ce sera le châtiment. En entendant ses paroles, le valet demanda au monarque de ne pas les tuer parce-que le Roi comptait malgré tout beaucoup pour tous les résidents du château. Après une minute de réflexion, sa majesté accepta sa requête. Les fidèles sont sauvés, le valet est devenu un ami proche du monarque, la bête est morte et le Roi est devenu plus humain.

William

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 22 Décembre 2018

A : altruisme

B : bienfaisance

C : calme

D : défenseur

E : élégant

F : fort

G : garant

H : hybride

I : information

J : joyeux

K : kilomètre

L : loyale

M : miséricorde

N : nénuphar  

O : optimiste

P : paradis

Q : questionnement

R : réaliste

S : séant

T : transfert

U : unité

V : visionnaire

W : walkyrie

X : xylophone

Y : Yémen

Z : zone

 

 

 

 

 

Cher père noël !

On m’a toujours dit que tu étais quelqu’un de très altruiste, de bienfaisant, défenseur des enfants enfin bref je n’ai toujours entendu que des superlatifs à votre encontre.

Mais voilà, j’ai un petit souci avec vous. Apparemment vous n’êtes pas ce que prétende les hommes.

Je vous explique quand j’étais, petit avec mes yeux d’enfant et mon petit cœur, j’attendais avec impatience les cadeaux que j’aurais dans le sapin que je n’avais pas.

Rachid

Alphabet de nos envies

Arbre généalogique. Anglais

Bûche de Noël

Cinéma

Danette

Entreprendre

Fourme d'Ambert (fromage)

Galette des rois

Hibou

Inde. Imagination

Joli 

Kiwi 

Loto

Maman

Nougat au caramel et au sel

Opéra.

Popcorn. Papa

Quinoa. Quiz

Ratatouille. Retraite

Sardine à l'huile

Trouver

Utile

Vernis à ongle

Week-end

Yann

Zélie. Zen

Cher papa Noël,

Cette année, ma famille et moi-même, vous invitons à partager notre repas. 

Nous profiterons pour vous présenter notre arbre généalogique, papa-maman et les autres. 

Au menu il y aura du : quinoa, de la ratatouille, des sardines à l'huile, de la fourme d'Ambert, des nougats au caramel et au sel, la galette des rois et une bûche au chocolat faite par maman.

Ensuite Yann vous présentera son joli hibou qui adore les kiwi.
Zélie à préparer des  pop corns pour vous remercier d'avoir accepté notre invitation car nous partons ce week-end en Inde.

Amenane

Alphabet de nos envies

Aimé

Bonheur

Courage

Bodo

Eternel

Fenêtre

Humour

Imagination

Joie

Kabuki

Limite

Magnifique

Nature

Orthodoxe

Passion

Quatre

Roi

Sage

Trident

Volonté

Watt

XXè Siècle

Yoan

Zébré

Aimé c'est le bonheur

Bien dormir tu seras courageux

Ta fenêtre sera éternellement grande

Ton humour vient de ton imagination

Ton kabuki sera joli

Tu sera limité car tu es trop magnifique

Ta nature sera orthodoxe

Tu auras quatre passion dans ta vie

Tu seras un roi très sage

Par ta volonté tu brandiras le trident

Watt c'est déjà le XXè siècle

Yoan, tu seras zébré

Monne

 

 

 

Alphabet de nos envies

Amitié

Bonbon

Chocolat

Danser

Energie

Fête

Groupe

Hilare

Investie

Joie

Koala

Lumineux

Méticuleux

Nouveauté

Ordonne

Paix

Question

Résistant

Sociable

Travail

Unité

Voyage

Wagon

Xérès

You tube

Zen

Cette année je souhaiterais garder l'amitié qui nous lie dans le groupe, et faire la fête que nous puissions danser dans la joie et la paix.

On donne du chocolat chaud pour ceux qui ne boivent pas d'alcool et pour les autres du xérès, en espérant que tout le monde reste zen ! Qu'on soit plein d'énergie. Qu'on ait tous un travail qui nous plaise et nous épanouisse !

David

 

 

Alphabet de nos envies

Argent

Bonheur

Charmante

Divertissement

Electrique

Fidèle

Géniale

Honnête

Innovatrice

Joviale

Karaté

Lumineuse

Minutieuse

Nostalgique

Ordonnée

Pétillante

Qiblas

Radieuse

Stratégique

Tumultueuse

Uni

Voyage

Week-end

Zoo

Je souhaiterais avoir beaucoup d'argent pour l'année 2019 et être rempli de bonheur. Que je sois le divertissement de mon enfant et qu'il soit aussi charmant que moi et son papa. Que la fidélité règne dans notre couple, qu'il n'y ait pas de tension électrique, que l'honnêteté reste tout au long de notre vie. Si je trouve un travail adapté ce serait innovant et pour moi génial, loin est le karaté des années de mon époque, hélas, oui, je suis nostalgique. Ce nouveau travail me permettra de prouver à quel point je suis minutieuse et ordonnée dans tout ce que je fais et surtout que je suis lumineuse et radieuse, et que je peux être stratégique dans ce domaine. Cela nous permettra de rester unis.

Le week-end arrive et je suis très pressée de voyager, ce sera tumultueux comme sortie.
Hager  

 

Alphabet de nos envies

Antilles

Bowling

Caca

Douille

Electricité

Fumigène

Gâteau

Hélicoptère

Idée

Joie

Kitkat

Lot

Monstre

Nouille

Occulte

Poulet

Quantité de Redbull

Rouler

Surfer

Tuning

Utopie

Vue sur la mer

Week-end

Xérès

Yaourt

Zoo

Calvin

Alphabet de nos envies

Aventure en

Ballon

Car

Désormais,

Enfin, j'ai

Fini de

Gérer sans 

Harmonie une

Infinité de

Jolis

Kasse pieds

Long et

Maintenant

Naître 

Ou

Paraître

Quand la 

Retraite

Survient, fini le

Travail 

Utile

Vive les

Watt, le

Xérès, le 

Yassa et

Zoé !

Cher 

Martine

Cher petit papa Noël,

Même si je suis grande j'aime encore à croire que tu existes. 

J'aimerais bien que tu m'apportes un joli voyage en ballon. J'ai toujours rêvé de faire de la montgolfière. Je partirai loin dans le ciel, en harmonie avec la nature, survolant de beaux paysages, d'époustouflantes montagnes.  J'imagine  que le temps y passe lentement, cela tombe bien puisque je rêve de prendre enfin ma retraite ! 

Renaître à la joie, loin des casse-pieds et de la recherche à tout va. Vivre de peu, vivre bien, en paix avec moi-même, avec les autres, loin des contraintes deu réveil, du travail alimentaire. 

Boire un verre de xérès, en Epaña comiendo paëlla, en mangeant une portion de yassa au Sénégal, une vraie pizza en Italie, en buvant un mojito à Cuba, des nems en Chine. 

Se laisser porter par le vent. Voilà ce dont je rêve pour 2019. 

Que la paix et la sérénité soit sur le monde. 

Martine

 

 

Alphabet de nos envies

Noël approche à grande vitesse, j'ai demandé au père Noël que la paix règne  dans le monde, que la famine ne soit plus présente dans cette vie. Il faudrait que le monde entier soit uni, sincère, heureux. Il y a un proverbe qui dit "L'argent ne fait pas le bonheur". Certes, mais il y contribue.

J'ai demandé au père Noël qu'il n'y ait plus de différence entre les nationalité et que cette guerre cesse. 

Fatima

Alphabet de nos envies

L'amour produit du bien-être, deviner la couleur des yeux de sa promise. Vivre ensemble permet de deviner la personne et de développer une certaine force qu'il va falloir gérer. 

Ensuite, il faut trouver une habitation, puis inventer la décoration intérieur, tout ça en restant joyeux, et déguster un kiwi pour prendre des vitamines qui nous donneront un teint lumineux.

En vivant avec sa moitié, cela nous rend plus mature.

Un nouveau jour se lève qui nous permet d'oublier certains souvenirs, sans nous perdre. 

Sans se plier en quatre on peut se réunir, savoir écouter les techniques, sans user les personnes.

Mon vœu c'est que Witney revienne à moi, sans que cela soit pollué par du xénon, et que ses yeux soient zébrés d'étoiles.

Pascal

Alphabet de nos envies

Ma chère mère Noël, ma chère Zézette, 

Mon imagination m'amène à vous écrire pour vous soumettre une lettre avec un peu de fantaisie. 

Tout d'abord, je voudrais une bonne soirée fait de joie. 

Au pied du sapin il y a des nains qui parlent avec les koalas. Dehors c'est l'hiver, il faut bien mettre ses gants et pas de Chantelle qui est trop fine.

Votre mari va arriver par la cheminée avec sa frontale xénon. Je lui ai préparé ses rillettes dans une belle vaisselle.

Cette année c'est bien de la TUNES qu'il me dépose en quantité suffisante jusqu'à l'année prochaine.

Je vous fais de grosses bises. 

Corinne

Alphabet de nos envies

Mon cher papa Noël,

Cette lettre est pour moi un rêve ...

Me faire kidnapper par amour, découvrir une histoire explosive de plaisir.

Un week-end sur un yacht, nous fêterons notre mariage rempli de rires, de sourires. Découvrir cette histoire pleine de joie où nous aurons le loisir d'inscrire la gaieté originale. 

Cette fête de Noël est un trésor.

Bisous papa Noël,

Nathalie

 

 

 

Alphabet de nos envies

Animation

Bande dessinée

Courir

DVD

Épée

Films

Imagination

Nature

Scott Pilgrim

Téléscope

Cher père Noël,

Chaque année, en ton nom, nous célébrons fêtes et repas copieux et finissons souvent malades et bourrés.

Donc, pourrais-tu, pour une fois te bouger un peu et  m'apporter des cadeaux dignes de ce nom.

Du genre, de l'imagination pour finir mon scénar de bande dessinée et qu'elle puisse être connue, voire même sur grand écran (en film d'animation ou en film, tout court).

En attendant je vais regarder les étoiles avec mon télescope et tout simplement rêver que je suis comme Scott Pilgrim, j'ai des pouvoirs. 

Gérald

 

 

Père Noël,

Je souhaiterai pour cette année, partir à New-York en yacht avec beaucoup d'argent et être accompagné de ma copine.

Romain

Alphabet de nos envies

PAPA NOEL

Je veux retrouver l'amour et la joie avec une femme et lui faire un joli cadeau sous un superbe sapin qui saura illuminer. Et ma maman nous regardera de là-haut, vers un ciel bien bleu. Quand on sera à table avec un verre de cerdon et un petit vin blanc avec le poisson, ce serais le plus riche cadeau de ma vie.

Joyeux Noël !

Jean-Yves

Alphabet de nos envies

Mon cher père Noël,

Le soleil brille en ce jour de Noël.

Une journée idéale pour effectuer ta tournée. Pour faire le tour de l'univers je t'ai trouvé plusieurs moyens de transport. Les wagons des trains sont prêts à la gare. Tu peux aussi utiliser l'hélicoptère. A quai il y a un yacht en bord de mer, mes parents l'ont garni de zinnias, d'un panier repas constitué d'olives et de gâteaux. Comme ça, tu pourras faire le tour de la terre. 

Chez moi, nous allons faire, mes parents et moi un karaoké en attendant ton arrivée en chantant l'amour et la joie. Les enfants attendent  leurs cadeaux.

Christine

Mon cher père Noël, 

Pour Noël je voudrai avoir beaucoup d'amour.

J'aime énormément les bagues, c'est pour ça que je souhaiterais avoir une bague comme cadeau de Noël. 

Et en reconnaissance je souhaiterai avec un drapeau car je suis fière d'être Française.

Avec le temps qu'il fait dehors je souhaiterais avoir une écharpe rouge et bleue en laine.

J'adore la neige et ses flocons, c'est pour ça que je souhaiterais avoir une boule en plastique avec un flocon à l'intérieur. 

J'adore les histoires de contes animés, c'est pour ça que je souhaiterais avoir un grimoire avec des recettes magiques à l'intérieur.

Et comme j'adore les animaux  je souhaiterais avoir un hibou en forme de peluche.

J'adore inventer, je suis joyeuse avec ma famille, dans ma famille la joie nous réunit tout le temps. 

Il pleut vers chez moi, je souhaiterais avoir un Kway comme cadeau, idéal par ces temps-là.

Et comme j'adore aller à la piscine,  je souhaiterais avoir des lunettes de plongée.

Et pour voir mieux l'heure  je souhaiterais avoir une montre en argent et aussi j'aime le chocolat, je voudrais avoir un gâteau en forme de nœud. 

Et comme j'adore dormir dans mon lit,  je souhaiterais avoir un bel oreiller avec des étoiles et des fleurs dessus.

Je voudrai avoir un nouveau peignoir bleu et violet.

Quand Noël sera là, déjà, ça passe si vite !

Il y a beaucoup de  rires avec mes amis et ma famille. Je voudrais avoir un nouveau sweat  pour la Noël avec des bonbons dessus et des petits cookies au chocolat.

J'adore les fleurs et en particulier les tulipes. Ramènes-en moi une.

Je suis une bonne utilité pour mes parents.

Je souhaiterais avoir un verre avec des dessins de Noël. Et comme j'adore les trains je voudrais avoir en miniature, un wagon rouge et noir et comme  j'adore la musique, je voudrais avoir un xylophone et pour les vacances je voudrais avoir un yacht pour partir en mer.

Je suis d'humeur zen.

Katya

Alphabet de nos envies

Argent

Besoin

Chute

Décisif

Été

Froid

Grandeur

Hésitation

Istanbul

Jeannette

Karote

Lanterne

Maman

Naissance

Obélisque/Obélix

Père

Quand

Roter

Ubiquité 

Vélocité

Western

Yves

Zézette

 

Mon bon vieux barbu de père Noël,

Je suis Yves. J'ai été gentil. J'ai besoin que tu m'excuses, mes vœux j'ai rêvé du flamboyant de Venise, cette belle lagune sur ciel bleuté. Pouvoir être riche et jouer dans des films de western.

Mon plus beau souhait : être auprès de ma maman  et pouvoir regarder son joli sourire et voyager le plus possible en oubliant le reste. 

Yves  

 

Alphabet de nos envies

Cher papa Noël,

Est-ce une utopie ou un désir réfléchit ? 

Vouloir passer du surréalisme lunaire à l'hypothèse Gaïa, qui me mène à ma réalité à moi.

Je souhaite, s'il te plaît, ne plus être farouche, éblouis-moi des tes yeux pour mieux enlever mon masque et atteindre mes objectifs.

Marlène

 

Alphabet de nos envies

Aventure Alsace 

Biographie Bonbon

Contrats Chocolat Cinéma

Divertissement

Enthousiasme Ecriture

Espoir

Force

Gentillesse

Humour

Imagination

Joie

Kid

Livre

Maman

Notoriété Nature 

Opéra Oisiveté

Partir Passion Paix

Quantité Qi Qong

Rire Retraite Réussite

Sous Selma

Tortue

Utopie

Vélo Vancances

Week-end Wagon

Xérès 

Yassa (plat de viande avec du citron)

Zoé

Cher petit papa Noël,

Pour l'année 2019, j'aimerai beaucoup partir en Alsace à vélo, à l'aventure sur les traces de mes ancêtres, poursuivant la biographie familiale. C'est avec joie et enthousiasme que j'appuierais sur les pédales.

La retraite n'est pas pour 2019, elle reste encore une utopie mais il n'est pas interdit de rêver !

Des rêves plus raisonnables ? Goûter du yassa au poulet, au printemps revoir Fleur, ma tortue d'Hermann, voir souvent Zoé et Selma, mes deux adorables petites-filles et peut-être, pourquoi pas, un troisième kid dans la famille ?

Avec un peu d'imagination et d'humour, j'aimerais plein de bonbons et de chocolat. Aller au cinéma une fois par semaine avec ma maman. J'aime aussi les divertissement comme l'opéra, la nature mais l'oisiveté n'est pas mal non plus.

Partir en vacances en wagon première classe, un bon livre à la main est un espoir facile à atteindre.

Le plus difficile, la paix dans le monde, la gentillesse de chacun avec tous, le rire de tous les enfants, des sous pour les gens, où qu'ils soient.

Martine 

 

 

Alphabet de nos envies

Argent

Beau temps

Chaleur

Demain

Écharpe

Femme

Gentillesse

Habits

Intelligence

Jeux vidéo

Kart

Lait

Mangas

Nourriture

Orange

Passer sans son composé

Qualité

Radiateur

Stop

Tablette

Utopie

Vacances

Wifi

Xiii

Youtube

Zénitude

 

Mon gros cul posé sur le canapé, je regarde la télé. Les pubs de Noël passent. Alors je décide de faire ma liste au père Noël. Wesh, papa Noël, donne moi plein de cadeaux, de l'argent évidemment, des femmes pour me vider le poireau, pendant que j'y suis, ce serait possible que tu me prête la mère Noël pour une journée, elle est trop bonne.

Bref, j'espère que tu recevras cette lettre. A bientôt, Poto.

Signé le gros lard dans le canapé.

Alexandre 

 

Alphabet de nos envies

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 15 Décembre 2018

 

L’année 3 000 a été une année de progrès. En effet, c’est l’année où la première Ville Utopique a été créé. Aujourd’hui en l’an 4 200, cette ville existe toujours et la Terre entière est recouverte de villes utopiques. La planète est devenu un havre de paix et de bienveillance, parfois même, nous recevons des êtres d’un autre monde venu profiter de leurs retraites éternelles.

Il n’y a pas de magasins ici, il n’y a pas non plus d’argent. Il fait bon toute l’année, les nuits sont agréables, les Utopistes se respectent. Il n’y a pas non plus de guerre et nous partageons tous le même dirigeant qui ne se sent pas supérieur à son peuple et qui est là pour maintenir le bonheur sur Terre.

Si les habitants des années 2000 voyait ce monde, ils en resteraient bouche-bée. A l’époque, il s’imaginait ce monde en pensant qu’il n’existerait jamais ou seulement dans leurs rêves et il le retranscrivait en écrivant. Je le sais puisque dans le musée de la lumière, nous retrouvons un texte où il est inscrit : La Ville Utopique – William 

La Ville Utopique 

Andora

Ce que j'avais vécu était si beau ! Nous étions trois, nous sommes aujourd'hui des millions, je vais vous expliquer.

L'idée était celle d'un monde en paix où tout le monde s'aime, rigole et j'en passe m'était devenu vitale.

Avec mes deux compères nous est venue l'idée d'aller sous l'eau. J'étais tellement enthousiasmé par cette idée que j'y plongeais la tête la première. Nous bâtissons brique par brique. Les plans s'entremêlaient. C'était beau. Les dauphins et autres espèces appréciaient fortement notre venue. 

En l'an 2000 ma femme apprenait le tissage à des dizaines de jeunes filles tandis que les garçons aidaient les hommes à bâtir des éoliennes aquatiques.

Il n'y avait ni guerre ni vol. Des voitures volantes à laser d'eau. Il faut avouer que cet havre de paix est incroyable. Les enfants apprenaient la nature et les adultes s'entraidaient. 

Les fleurs, il y poussaient même des fruits découverts sous terre et c'était un délice.

On avait même pensé à faire des coins où l'amour était de mise. C'était bruyant, chantant, on se serait cru dans une symphonie de dauphins.

On voyage, nous y avons même construit des chemins de fer, des trains, des bus.

Andora nous l'avons choisie de par cette féeriquisité.

Il ne faut pas mentir. Il y a eu bien sûr plusieurs drames comme la mort de plusieurs habitants et amis proches. La maladie fit rage car il n'y avait aucun remède. On dû regarder ces centaines de personnes. Les larmes coulaient, ce qui avait pu alimenter des champs.

Je ne cessais de pleurer mais bon, les années passèrent. Des personnages tous plus parfaits les uns que les autres ont vu l'arrivée d'innovations magnifiques. Aujourd'hui la nature fut Mère. Entre mammifère et être humain la cohabitation était harmonieuse. Je vous invite à y croire et à construire votre propre terre d'amour.

Yves     

La Ville Utopique 

Demain

Le nouveau départ est pour demain. Finie cette routine d'aujourd'hui. Demain je m'envole pour la savane. Pour moi une nouvelle vie commence. Je suis seul au milieu de cette forêt tropicale. 

Toute cette étendue est impressionnante. Je m'avance dans ce espace et découvre au fur et à mesure cette civilisation qui pour moi est inconnue mais qui me semble déjà vécue. Je vais me confronter à tous ces animaux sauvages, mais qui seront mes nouveaux compagnons. La cabane qui se trouve au loin le servira de logis. Je vais m'épanouir au fil du temps, par tous les temps.

Oui, une nouvelle vie s'annonce : plus d'horaire, plus de contrainte, plus de conflit, plus de galère, l'essentiel est là, devant moi...

La vraie vie sera simple et sans contrainte: le suite je ne la connais pas, mais je vous la laisse l'imaginer. 

Nathalie

La Ville Utopique 

Océa, voilà la ville dans le monde sous l'océan. Cette ville s'est construite après le déluge, de la pollution sur terre où tout a été détruit, par l'acharnement de l'humanité à souiller ce monde. 

Seule une partie au milieu du Pacifique reste pure. Les hommes y ont installé un immense globe qui permet d'y vivre, en grande tranquillité, de pouvoir y cultiver des légumes et toute chose qui reste nécessaire à la vie. Les paysages y sont fantastiques, le monde sous-marin apporte un apaisement et les hommes y travaillent en paix et sérénité.  

Christine

La Ville Utopique 

Il était une fois

Le ciel est bleu lagon, la température est constante toute l'année avec de temps à autres des pluies pour ne pas tarir la terre.

Nous sommes beaucoup sur ce lopin de terre cultivé par nos soins avec nos mains rugueuses mais que c'est bon... de pouvoir se nourrir avec tous nos produits ramassés fraîchement du jour.

Les jours passent mais pas un seul qui se ressemble. Nous avons de l'eau qui provient du ruisseau.

Tous ces êtres humains sont sans mauvais propos puisqu'il n'y a ni argent, ni religion, ni politique;  chacun croit en lui, chacun se dirige selon ses savoirs faire et ses savoirs être. Nos habitations sont faites avec des matériaux recyclé et recyclables. 

Nous possédons diverses faunes et flores.

Chacun se réfère à son humeur pour effectuer les tâches du quotidien.

Tout être humain est heureux, petits, grands, vieillards, animaux en tous genres... Mais oui, on est bien là

dans ce rêve... DRING dring DRING dring ! Je dois ouvrir les yeux, le réveil sonne.

Corinne 

 

La Ville Utopique 

Bullotopie

A pôle Nord, sous la banquise ou ce qu'il en reste, flotte entre deux eaux une bulle entièrement transparente. Aujourd'hui ici, dans six mois ailleurs, elle suit  les courants marins. Un système électronique la stabilise afin que cette bullotopie ne tournoie pas sans fin comme une toupie. Les habitants n'ont plus le mal de mer, cela fait bientôt mille ans que cette nouvelle civilisation s'est immergée du fait de la montée des eaux. L'eau de mer est dessalée grâce à l'énergie produite par le déplacement de la bulle, actionnant de nombreux moteurs hydroliens.   

Pas d'alternance de nuit ni de jour, à moins mille mètres tout est obscurité. Une lumière artificielle, seul inconvénient de ce monde, vient éclairer cette bullotopie.

Les êtres humains qui la peuple sont immortels, ne se reproduisant plus. Seuls quelques bébés viennent au monde quand l'en des êtres qui la peuple décide de partir ailleurs, sur la terre, la lune ou dans un autre monde. 

L'on se nourrit de ce que l'on pêche et de ce que l'on cultive hors sol, en humidité constante, la culture des fruits et des légumes est entièrement automatisé grâce à l'hygoponie.

La Ville Utopique 

(suite)

Chaque matin tout un chacun se lève et reste seul dans sa chambre s'il le souhaite et déjeune. Ou rejoint l'une des multiples cuisines pour partager le repas du matin. 

Lire, écrire, dessiner, travailler, chacun fait selon son bon vouloir. Personne ne dirige, une assemblée communautaire se réunit quand c'est nécessaire, et pour ainsi dire jamais.

Martine

La Ville Utopique 

Nous avions décidé de bannir de e monde toutes les créations de l'homme qui avaient amenées à la destruction de notre terre. 

Bous vivions toujours avec un peu de technologie. Nous ne nous sommes pas contenté de  redescendre à l'âge de pierre, mais nous avions gardé des postes où chacun pouvait vaquer à ses occupations.

Tout n'était plus que change, échange, troc ou gratuité. Plus de conspiration, plus de jugement, plus de jalousie, tout était si calme et si parfait.

Alexandre

La Ville Utopique 

Il était une fois, un bon soir de Noël. J'étais couchée dans mon lit, dans ma maison magnifique. J'attendais patiemment le bruit du grelot du Père Noël. Les touts premier flocons commençaient à tomber dans la rue où j'habitais.

Soudainement,je suis sortie de ma chambre et je commençais à descendre les escaliers. J'observais avec attention mon beau sapin de Noël, et d'un seul coup j'ai vu un étrange bonhomme vêtu d'un grand costume rouge et avec une barbe blanche, c'était le Père Noël. Il m'apportait les cadeaux que j'avais commandé dans ma ma lettre.

Puis je retournais dans mon lit, je commençais à fermer les yeux avec délicatesse, le matin était déjà là. Je me précipitais pour aller ouvrir tous mes cadeaux, mes parents et ma sœur me rejoignaient. J'ai vu sous mon sapin une petite enveloppe brillante. Je l'ouvris et il y avait un petit mot du Père Noël. Il était écrit : "Crois en tes rêve, et n'arrête jamais de croire, les rêves sont quelquefois réalisables".

Ce monde est imaginaire. Sur la mer ma maison est flottante, nous sommes en 2019. Je regarde le ciel étoilé et je vois une étoile filante et là, mon rêve se réalise. Je fais une plongeon dans la mer étoilée et brillante.

Katya

La Ville Utopique 

La ville s'appelle Précieuse, elle se trouve dans une île. C'est une ville où le soleil est présent 365 jours par an. Une belle année 2050 où tout le monde est égaux, où la nourriture est gratuite et offerte par des robots qui font tout pour nous sans qu'on se fatigue. Les voitures volent et les mots aussi. Toutes les personnes se ressemblent, tout le monde invite à des fêtes improvisées où tout le monde s'amuse en harmonie.

Bilel

La Ville Utopique 

   Si je devais habiter sur une île déserte, je m'imaginerais errer dans la flore sauvage, humer les différentes senteurs dégagées par celles-ci, écouter les bruissement des feuilles, admirer l'éclosion des nouvelles pousses d'arbres, de fleurs... absorber les énergies naturelles de la terre.

   Et à la fois j'observerais le comportement de cette faune sauvage qui sans doute me montrerait les diktats d'une vie simple et naturelle.  Je m’imprégnerais des cris, des chants, des animaux.

   Je me verrais bien vivre dans une cabane très succincte en bord de plage et nager parmi les cétacés. La nuit venant je me calerais au coin d'un feu de bois et j'observerais le défilement des astres; je m'imaginerais une vie après la vie qui, je l'espère, ne serait faite d'aucune superficialité...

Elisabeth

 

La Ville Utopique 

Journal de bord 1

En cette chaleur aride je chercher à survivre comme je peux après cette utopie. Tout est devenu poussière comme la savane. J'ai réussi à me lier à un smilodon. Il et devenu mon camarade et ma famille. Par dépit je suis devenu chasseur de têtes. Cela fait  quelques siècles que je traque  sur la piste une créature qui a tué les miens.

Je suis bientôt arrivé à mon but. 

Quand je le retrouverais je le dépècerais pour l'amener sur la tombe de ma femme qui est morte de ses crocs. A ma femme bien aimée, moi, Kraven, je tuerais cette bête pour toit, je t'aime et t'aimerais à jamais.

Maxime 

Crâne de smilodon 

Crâne de smilodon 

Journal N° 4

Cela fait déjà une semaine que je suis à Raptvre. Je n'aurai jamais imaginé qu'une ville pareil se trouve au beau milieu de l'océan Pacifique. Une ville où les artistes ne seraient pas atteints par la censure, une ville où les hommes seraient tous égaux, une ville où tout est possible. Voilà ce que Androw Rajon a promis.

Journal N° 32

Cela fait 6 mois que je suis là. La vue des milliers de poissons me fascine toujours autant. Tout est gratuit je n'aurais jamais imaginé qu'une ville puisse marcher sur ce type d'économie.

Journal N° 71

Thebenbaume, la chef du département scientifique a présenté au public l'adon. Une substance étrange extraite d'une sorte des limace qu'ils ont trouvé au fond des abysses. 

Je ne sais pas trop comment ça marche mais il paraît que si on se l'injecte directement dans le corps on acquière des pouvoirs. J'ai un mauvais pressentiment. 

Journal N° 79

L'adon est incroyable. En claquant des doigts on peut créer des flammes, avec des mots on contrôle l'esprit des gens, on crée de la glace avec les pieds, et PLUS encore mais j'ai l'impression que quelque chose commence à clocher en ville. 

Journal N° 99

Elaine m'a invité pour le bal de la nouvelle année. On arrive en 1940. J'ai hâte.

Journal N° 100

Tout a dégénéré à la fête. Une explosion a eu lieu, les détracteurs de Raison ont commencé à saccager la ville.

Journal N° 110

Les forces d'auto-défense ont perdu.La ville est devenue un véritable enfe. Je savais que l'adon était une mauvaise idée.

Journal N° 152

Trois jours qu'Elaine est morte. Les gens s’entre-tuent pour récupérer l'adon.

Journal N° 201

Je perds la tête. Je suis au bout de ma vie. Si vous lisez ces journaux, sachez que l'UTOPIE ne peut exister.

Alexandre.

L'adon. Une substance étrange extraite d'une sorte des limace qu'ils ont trouvé au fond des abysses

L'adon. Une substance étrange extraite d'une sorte des limace qu'ils ont trouvé au fond des abysses

Dans un monde entre ciel et terre, entre ciel et mer, était un terre au milieu du désert. Un chaud désert de rocailles où règne le silence. 

Là, un groupe d'une centaine d'hommes, de femmes et d'enfants a élu domicile, fuyant les chasseurs de primes. Ils ont construit leur maison, en pierres à l'épreuve de tous et de tout. Elles se fondent dans le paysage. 

Au cœur de ce village, une oasis, une étendue d'eau alimentée par une source magique. Pour qui boit de cette eau guérit de tous les maux. Elle se déverse dans de nombreux canaux, est puisée par les norias, abreuvant les champs où tout ce qui pousse est cultivé par tous, et donc gratuit.

Quelques moutons, poules, sont mangés les jours de fête. Plumes et laine sont employés par les hommes. Des papillons bleus butinent les fleurs de lin, utiles. 

Chaque maison est orientée plein sud et est naturellement chauffée par le soleil. Les pierres emmagasinent la chaleur la journée et la restitue la nuit. 

Les enfants sont libres, il n'y a pas d'école, ils apprennent des adultes. Les vieillards, respectés, sont source de savoir.

L'après-midi, chacun somnole à l'ombre des maisons. Confortablement installés sur de moelleuses nattes faites des joncs de l'oasis et garnies des plus fins duvets.

Martine

La Ville Utopique 

Je suis chez moi. Je regarde la TV, j'écoute de la musique, je regarde des films, je mange, je bois.

Je suis à Dubaï avec de belles filles, sublimes, je fume, je sirote une vodka pomme, je fais une partie de poker, je joue au billard, je vais à la chicha, je suis à la plage, je regarde le coucher de soleil, je fais un barbecue.

Calvin

La Ville Utopique 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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