ateliers d'ecriture adultes

Publié le 19 Juillet 2024

Je voudrai avoir de l'assurance, de la confiance et du courage sans avoir peur d'aller parler avec des gens mais aussi pour avoir des amis que j'ai croisé en vacances, mais aussi faire une mise à jour pour en trouver de nouveaux.

Pendant mes vacances je me relaxe et je mange sans penser à la balance mais je sais qu'il ne faudrait pas seulement manger et dormir. Je n'aimerais pas du tout courir mais me faire bronzer, allongée sur le sable.

Moi je ne savais pas qu'était Guérande mais Martine m'a expliqué que les gens laisse l'eau s'évaporer pour récolter le sel.

J'aime moins l'été que le printemps parce qu'il fait trop chaud mais j'aime bien l'été seulement parce qu'il y a des mariages tranquilles sans orage et sans rock.

Je voudrai aller avec ma mère à la mer pour me baigner parce que je suis sa deuxième fille après mon frère et c'est mon coeur. 

Yasmine 

Chemin de vie

Mon amour,

J'ai trouvé l'Amour grâce à toi, mon troubadour.

Dans ton coeur, tout est joyeux, pour autant ne parlons pas mariage. Ce peut être un vrai naufrage.

Faisons simplement la fête, fais-moi encore tendrement la cour, que cet amour grandisse en nous.

Ma maman est confiante de ce lien qui nous unit maintenant.

La roue tourne, je vais bientôt rencontrer ta famille, tout comme tu as rencontré la mienne. Nous partageront le lait de l'amitié avec tes petits-enfants et leurs parents sous le toit de ta maison tout en bois. Puis prendrons un repos bien mérité.

Peut-être irons-nous en vacances à vélo ou en bateau à Strasbourg en Alsace, en France ou en Espagne. Nous voyagerons léger, emportant peu de bagages et peu importe la couleur du bronzage sur nos visages. 

Au cours de nos visites nous croiserons des groupes de filles aux têtes bien faites, mais un peu folles et nous serons heureux. 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 23 Juin 2024

Sous mon lit il y a

Beaucoup de poussière

que ma mère appelle des "moutons"

mais ils sont bien tranquilles 

et silencieux

 

Mais 

Sous mon lit il y a aussi

tout ce que je perd

mon marque-page

mon stylo

mon mouchoir

Mais que je retrouve quand je fais le ménage

 

  Sous mon lit il y a

tous les monstres et les cauchemars de mon enfance

Mais il y a aussi des rêves de joie

d'amour, de bonheur et

des rêves inatteignables

Martine

Sous mon lit

Dans ton coeur il y a

des livres lus

mais aussi tous les livres encore à lire

et à écrire ensemble

 

 Dans ton coeur il y a

de la musique classique

mais aussi des chansons

et toutes les musique jouées par Elisa

 

Dans ton coeur il y a

des voyages en train

mais aussi de belles balades à vélo.

Martine

 

Dans ton coeur il y a mon amour

mais aussi l'amitié que tu portes à tous tes amis

Dans ton coeur il y a l'océan qui respire au rythme des marées

mais aussi les marais salants et leurs paludiers

Dans ton coeur il y a tes enfants

mais aussi Maryse, ton grand amour de toujours

Dans ton coeur il y a une maison en bois

mais aussi un jardin, ses arbres et sa cabane à outils

Sous mon lit

Sous la terre il y a

des grottes et de l'eau

des monstres et des lutins

des légendes et de belles histoires

 

Sous la terre il y a

Tout un monde

Un monde vivant,

Le monde des morts

Un monde réel,

Un monde imaginaire

 

Sous la terre il y a

Des racines,

et des vers de terre

De l'humus,

et des scolopendres,

Des cailloux

et des trous

 

Sous la terre il y a

Des morts qui reposent en paix dans leur cercueil,

leur linceul

ou leur sarcophage

avec leurs os

ou leurs cendres 

Martine

Sous mon lit

Dans mon grenier il y a

des chauves-souris et un hibou

des souris et des araignées

 

Mais dans mon grenier il y a aussi

de vieilles choses

le carnet secret de ma grand-mère

et ses cahier d'écolière

Le casque de la dernière guerre de mon grand-père

et ses chemises de nuit

La trousse à couture de ma mère

et ses livres délaissés.

Mes jouets d'enfants

et mes cassettes VHS.

La chaise haute de ma petite soeur

et son pot de bébé.

Dans mon grenier dorment tous ces souvenirs

sous un voile de poussière. 

Martine

 

Sous mon lit

Dans nos coeurs

il y a la paix

il y a les guerres

Dans nos coeurs

il y l'espoir

il y a le désespoir

Dans nos coeurs

Il y a l'amour

il y a la haine

Dans nos coeurs

qui battent d'un même coeur

il y a toutes les émotions du moment

Martine

 

Sous mon lit

Au fond de ta poche

Il y a tous tes petits secrets

Le petit caillou ramassé dans le jardin de ton grand-père

La bille gagnée contre ton ami Pédro

Le bouton trouvé par terre et que tu donneras à ta grand-mère

La vis rouillée qui fera plaisir à ta soeur

La perle que tu as reçu comme un cadeau de ton amie Maria

Et par-dessus tous ces trésors, ton mouchoir sale !

Sous mon lit

Dans mon paquet cadeau

Il y a ... TOI !

et tous tes trésors d'imagination

ton sourire

nos balades à vélo

le soleil de tes yeux

 

Dans mon paquet cadeau

il y a un feu de cheminée

feu de joie qui pétille

de bons petits plats mitonnés

des desserts multicolores

 

Enfin dans mon paquet cadeau il y a tous ces petits bonheurs de la vie quotidienne.

Martine

 

Sous mon lit

Sous la terre il y a des racines, des vers de terre, beaucoup de terre mais aussi les gens morts et je crois aussei l'enfer au plus profond.

Yasmine

Au fond de ta poche, tu as quoi ?

Au fond de ma poche j'ai mon téléphone, mes clés, un rouge à lèvres, les clés de ma voiture, le porte-monnaie mais aussi des pièces.

Yasmine

Dans nos coeurs il y a des battements de coeur pour la personne qui est en vie mais quand le coeur s'arrête, on ne sent plus rien et on meurt.

Le coeur peut  aussi commencer à battre fort quand on a devant nous la personne qu'on aime 

Dans nos cœurs il peut y avoir aussi l'amour pour la famille, il y a plusieurs émotions dans nos cœurs, comme aussi la haine pour quelqu'un qui nous a blessé ou de la tristesse et d'autres émotions encore. 

Yasmine

Dans mon grenier il y a des choses vieilles que je n'utilise plus, comme des vieilles photos, chaussures, des boîtes, des livres, etc ... mais s'il est bien rangé, on peut faire une chambre avec une fenêtre. Yasmine

Sous mon lit

Dans mon téléphone il y a toutes mes photos souvenir queje sors avec la famille ou les potes

Si je perdais mon téléphone, je serai au bout de ma vie car sans mon téléphone je ne peut pas vivre, car en 2024, c'est la base enfin, bref ! 

Sur mon téléphone tout cassé j'y vois rien donc ça me saoule parce que la plupart de mes messages ne sont pas français.

Mon téléphone me sert beaucoup, j'y suis beaucoup dessus, j'aime pas de pas avoir de batterie donc je fais tout pour toujours en avoir.

Enfin, bref, c'bigo* c'est toute ma vie et ce téléphone je n'arriverai pas car il y a toute ma vie dedans.

Océane

Bigo : téléphone

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mai 2024

Un jour une personne fumait tellement que ses poumons, comme ceux d'un lion sont devenus noirs comme la personne et le lion avait des yeux noirs et verts, avec la gueule verte aussi.

Dans cette savane il y avait un oiseau, un paon aux plumes multicolores, des insectes aux yeux méchants, des moutons bleus et noirs, une grenouille qui sourit, un trouiss, une trompe de fallope  noire aussi un masque de Venise.
Je me réveille et je découvre que c'est toute une imagination.
Yasmine
Rorschach

Le visage d'un dinosaure inconnu, avec une crinière bleue

Non signé

Rorschach

Il était une araignée qui a trompé sa femme avec un insecte. L'araignée est constituée de sang. Les gens pensent que les insectes ont une queue. La souris est mon animal préféré. Grâce à une prise de sang, l'araignée s'est transformé en cheval qui rit 

Rorschach

Dans la cour un poulet picore une pierre marron un peu verte, tiens, qu'y a t-il de coincé dedans ? 

Oh ! L'épée d'Arthur, incroyable, il a retrouvé l'épée d'Arthur !

Tout à coup, deux mains se rapprochent du poulet, le saisissent, mais un avion passe ... surprises, les mains lâchent le volatile qui s'envole et se perche juste à côté d'une insecte aux mandibules roses, noires et menaçantes.

Il ne passera pas à la casserole aujourd'hui !

Martine

Rorschach

Allez, petit mignon monstre vert, viens te laver le visage ! Tes yeux, tes oreilles, ton nez sont tout sales.

Non, je ne veux pas !

Et dans une fumée noire et dense il s'envola de ses petites ailes, sa robe froufroutant derrière lui.

Mais tout à coup, surgit Bob l'éponge. Il était caché derrière les fleurs. Comme il avait vu trop de jeux vidéo avec des scènes de crimes couvertes de taches de sang, il tua froidement le petit monstre.

Martine 

Rorschach

Le monsieur Aigle a trouvé une boîte à musique. Il essait de la faire fonctionner. Après plusieurs tentative, il arrive enfin à le faire fonctionner. Il écoute la musique pendant quelques minutes, puis, lassé d'écouter la musique, il pousse l'instrument sur le canapé, se lève et va à la salle de sport.

Quentin B 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 26 Avril 2024

Le travail, pour moi, c’est d’être au CVS, ce qui veut dire : conseil de la vie sociale, à LADAPT, où je suis suppléante pour représenter l’Établissement d’Accueil Médicalisé (EAM). Pour moi, au début, je n’aime pas trop parce que c’est fatiguant mais avec le temps j’appris beaucoup de choses comme envoyer les questions à Monsieur Frédéric avant la réunion du CVS, comme ça il ramène ces questions à la réunion et d’autres questions, non. Pendant la réunion on passe deux heures de 14h à 16h en écoutant les gens parlant sur les questions que tout le monde a envoyé et après on écoute aussi s’ils ont accepté ou si c’est en travaux.

Yasmine  

Quel travail ! ?

J’étais en stage dans un magasin de carte de jeux. J’ai mis les cartes en vente en ligne et Et j’ai fait de l’étiquetage, c’est-à-dire mettre des prix sur les articles. Ça m’enthousiasme et j’ai adoré travailler et je m’entendais bien avec les collègues.

Quentin B

Quel travail ! ?

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 30 Mars 2024

Problème rencontré au ski

Un jour, des jeunes et moi sommes allés au ski avec notre éducatrice du foyer. En arrivant là-bas la vendeuse nous raconte qu’elle a dû oublier notre réservation, qu’il ne reste plus de ski.

Du coup, avec notre éduc on essaie de trouver d’autres solutions en essayant de prendre contact avec leurs partenaires. Nous sommes déçus.

Quelques-uns essaient de fabriquer des skis avec des branches d’arbre. Cela ne fonctionne pas.

Un moment plus tard notre éducatrice nous dit qu’il n’y a plus de ski et que l’on doit retourner au foyer. En marchant vers notre voiture la vendeuse avec sa voix haute : « Il y aune famille qui vient de terminer leur séjour !!! ».

À la fin on a pu profiter de notre séjour.

Océane

Textes libres

Aujourd’hui lundi 11 mars, pour nous les musulmans, commence le Ramadan.

Cette année le Ramadan est simple parce que l’on mange à 18h44. Il augmente chaque jour de quelques minutes et c’est bien car je passe toute la journée à LADAPT et ne sens ni faim ni soif. Le temps est court, il fait froid et donc ça va, on ne le sent pas.

Le Ramadan passe tellement vite qu’aujourd’hui on est déjà au 4° jour, on mange tôt, mais, à la fin, le 30 mars, il y aura le changement d’heure et donc on commencera à manger à 19h/20h. C’est bien parce qu’en rentrant à la maison même si je me sentirai fatiguée je récupèrerai les heures de prière que je n’ai pas pu faire dans la journée. Mais dès que j’aurai fini, je n’aurai même pas envie d’aider maman, je serai trop fatiguée et je n’aurai plus d’énergie. J’aurai seulement envie de dormir peut-être parce que je ne dors pas beaucoup, vu que l’on se réveille presqu’avant 5 heures pour manger. Même si j’arrive à me rendormir, après je me réveille à 7 heures. Je me prépare et j’attends le taxi, ensuite nous partons chercher quelqu’un d’autre. Ensuite nous arrivons à LADAPT et nous faisons les activités à l’EAM.

Yasmine

Textes libres

Un éternel recommencement

De mauvaise personne à quelqu’un de bien, quel a été le déclic ? Que s’est-il passé ?

Quand on veut réellement quelque chose on peut l’obtenir alors bats-toi et crois en toi et ne doute pas, j’y suis arrivé, alors pourquoi pas toi ? Pourquoi pas nous.

J’ai toujours voulu être ce que je suis devenu, c’est-à-dire être quelqu’un de bien qui fait le bien autour de lui et qui ne cesse jamais de s’améliorer et d’évoluer tout en faisant profiter les autres de mon expérience pour les aider à s’améliorer.

Un recommencement avec cette peur de retourner dans ces travers. J’ai constamment cette boule au ventre mais quand on veut, on peut et je vais y arriver.

C’est finalement moi la meilleure version de moi-même. Je reviens de loin et j’en suis fier.

Quentin G

 

Textes libres

La musique poussiéreuse apparaît

au-delà des murs immenses

Elle danse et jamais ne s’arrête

Elle lance ses trilles, joyeuses

La poussière alors s’envole

comme mille étoiles

Lueurs projetées, parois obscures

soudain illuminées

qui retombent, lourd rideau

de notes et de particules

Silence et obscurité

Textes libres

Le poisson écoute le vrombissement que font les rideaux de la maison agités par le vent

De joie il saute dans le cerceau

Les loupiots qui préfèrent le silence s’échappent par les escaliers

Ce bruit n’est pas leur univers

Ils sortent de leur maison pour aller chercher le trésor au pied de l’arc-en-ciel

Mais plus ils approchent des lueurs, plus l’arc recule

Puis disparait

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 30 Mars 2024

Cette coccinelle se fait-elle faire une piqûre

Bête à Bon Dieu

Petite mais utile

Attention danger

Elle passera par ici, elle repassera par là

Rouge et noire

Comme le chante si bien Natacha Atlas, une rose est belle mais sa beauté est éphémère. En se fanant elle nous laisse un goût du bonheur qui ne s’oublie pas. Elle est si fragile qu’une coccinelle qui se pose sur elle, la fait vaciller rudement et elle peut même tomber à terre.

Danièle.

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 29 Mars 2024

Métro

Quelle belle eau

Je me lance avec mon radeau

Direction la montagne

Me bras remplis de force et d’amour

Je croise des gens qui jouent du violon.

Kévin

Métro Bus Tramway

J’adore habiter dans une chambre à Champvert. Il y a un endroit spécial, super et calme où les forêts et les oiseaux chantent tous les matins et tous les soirs.

Destiny

Métro Bus Tramway

Madeleine, charmante enfant,

En tête à tête sous la charmille

Aimait tant sa mère et son frère.

Lumière de ses parents

Pas peu fier de leur frêle fille

Rose comme fraise,

L’enfance, comme une danse.

Martine

Métro Bus Tramway

Je sors de chez moi. Autour, il y a des champs à perte de vue quand soudain le cadre tombe, un esprit est-il là ? Je bois du champagne. Je me rappelle que j’étais au sein d’un groupe et Olivier est tombé d’une falaise. J’ai essayé de lui tenir la main mais c’était trop tard.

Une nuit je dormais quand soudain une voix parvint à mes oreilles, me toucha la nuque et m’étrangla. Je me réveille., une feuille à la main. Il y était écrit : « Va sur Lyon, tu trouveras ce que tu cherches ». Je trouve ce parc à cette adresse, quai de Saône.

Et je trouve un autre indice. Il y est écrit : « Va vers cette statue, tu trouveras ce que tu cherches. » Je passe à Bellecour. Il y a un souterrain et à Cuire je dois trouver un indice.

Mon temps est compté et je me rappelle que j’ai atterri dans ce jeu et mon ami Olivier est mort, donc je suis mort ; la mort c’est trop mal. Après tout je meurs à Gorge de Loup.

Lina

Métro Bus Tramway

Oups, j’ai cassé mes œufs, plus de yaourt pour faire mon gâteau au yaourt, plus d’outil, et hop, plein de soucis.

Ça me rappelle une anecdote : j’avais rencontré un ours à Bel Air Les Brosses et il s’appelait Bonnevay, il était brave, bon, beau, brute et un peu Balou et il a aimé mes gâteaux au yaourt.

Métro Bus Tramway

On me le disait souvent : « Regarde les gens ».

Mais je ne savais qu’observer l’ombre de mes pieds.

Mais un jour, dans le métro, une dame aux larmes abondantes s’appuya contre moi : « Ma fille ne m’aime plus » disait-elle. Le souffle de de ses paroles sentait l’ivresse et ces pleurs amers noyaient mes pauvres souliers.

« Maman, ne dit pas n’importe quoi ». Cette voix plus claire et plus rassurante ôta les mains de cette pauvre mère et mon regard se posa sur leurs doigts entremêlés. Des bouts de peau arrachée, laissant place à des traces rouges en vagues irrégulières et courtes. Cette peau grise de vieille mère était fripée et triste. Comment pouvait-elle serrer son opposé, peau blanche et brillante de crème, des ongles longs et charmants qui semblaient se révéler en un arc en ciel de couleur.

 

Je ne le savais pas encore mais j’avais appris à regarder les gens. Les jolies filles confiantes avaient des mains coquettes, les travailleurs, avaient la rudesse et la poussière, les stressés quant à eux, leurs mains semblaient disparaître et souffrir, les amoureux ont les mains liées ou ornées d’une fiançailles.

Je n’ai pas besoin de relever plus la tête.

Vous n’avez qu’à observer les mains d’autrui, elles ne mentent jamais.

Camila

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2024

Là où j’habite

J’habite à Villeurbanne à la sortie du métro Cusset. Vers chez moi, à côté de chez moi, il y a un Vival, une boulangerie. 69100 Villeurbanne.

De mon balcon/terrasse je vois la belle vue, surtout le soir les étoiles et le haut de la Part-Dieu.

La grande tour, c’est-à-dire le crayon.

De ma terrasse le soir on voit les nuages, plutôt la journée et fin de journée.

Le Vival est en bas de chez moi et la boulangerie aussi.

Dans ma chambre, j’ai un joli dressing.

Dans mon salon il y a une table avec des chaises.

Vue sur beaucoup de choses depuis ma terrasse.

Océane

Océane

Océane

 J’habite à Lentilly, j’ai une belle cour avec les fleurs de ma voisine, et je vois l’église depuis ma terrasse. Ma chambre avec ma télé où j’adore regarder des films. J’ai aussi une penderie où j’aime mettre mes vêtements et une étagère où je mets ma montre et mes chaussures.

Quentin G

 

Quentin G

Quentin G

Je porte des lunettes et je suis une personne originale et en même temps simple. Car, oui, j’aime la simplicité. Certains pensent que je suis modeste comme personne, bon. J’apprécie le fait de me poser un moment, juste comme ça, respirer un bon coup pour contempler le paysage de ma fenêtre. Il y a une maison à côté des arbres. Waouh qu’est-ce qu’il fait beau. Ohlala mais qu’est-ce que j’ai envie de me baigner, le soleil tape, y fait chaud.

Enfin près de chez moi il y a une plage, une maison avec une cheminée, des plantes sur le balcon du voisin, des arbres à côté de la maison voisine.

Un peu plus loin du côté de la ville il y a une boulangerie, des appartements et des nuages dus à la pollution de l’air et oui, vous l’avez compris, la ville dont je parle est Lyon.

Bienvenu dans le 69.

Iman

Iman

Iman

Endroit que je vais vous présenter : La Roue. C’est un endroit tranquille. C’est un espace ouvert où il y a une église où toutes les personnes vont.

A travers ma fenêtre je vois plusieurs garages, plusieurs voitures autour. Si vous faites le tour de l’allée, il y a une salle de sport et une salle de danse.

Devant les garages il y a des champs à perte de vue. Il y a un talus.

Il samedi il y a le marché. J’ai un arrêt de bus qui se nomme Paul Chevalier.

Lina

Lina

Lina

Je ne viens pas de New York car dans les immeubles et dans les immeubles vers chez moi il y a du trafic de drogue. Je ne vis pas dans un château.

Quentin B    

Quentin B.

Quentin B.

Martine

Martine

Oui, ici à Saint-Priest, j’habite dans un appartement et à côté j’ai beaucoup d’immeubles et à côté de chez moi j’ai un arrêt de bus et si on regarde par la fenêtre et sur le balcon du salon on peut voir la route. Et à côté un magasin Aldi et Carrefour mais aussi des marchés mardi, vendredi et dimanche. Des fois quand j’ai envie je sors à 7even et au marché aussi et il y a aussi beaucoup de restaurants.

Yasmine

Yasmine

Yasmine

Vienne, mon amour

 

Je ne suis pas arrivée à Vienne par hasard. C‘est par hasard que j’ai choisi l’immeuble où j’habite aujourd’hui mais ce n’est par hasard que j’ai décidé d’habiter cet appartement.

Creo reconocer este lugar, como si hubiera vivido siempre aquí.

Immédiatement l’environnement m’a tapé dans l’œil. Un balcon où cultiver mon petit jardin : azalées, primevères, thym et persil, plus tard coriandre et ciboulette quand viendrait le printemps. Je grandis, je croîs. Je crois en moi. J’élargis mon horizon, galvanisée par tant de beauté.

Vue du ciel ma ville est belle. Le Rhône coule à flot comme le bonheur. Quelques tourbillons m’entrainent parfois vers le passé que je n’ai pas oublié.

Le festival de jazz, connu ci, là, plus loin encore. Une musique vivante comme je le suis.

La nature est proche, dans cette ville, face à mes fenêtres, la colline boisée, habitée et peuplée d’êtres que, d’ici, je ne vois pas.

Prendre soin de moi. Béatitude, nouvelle attitude et gratitude envers cette vie qui me procure tant de joie. Douceur de vivre. Zénitude, loin des zèbres et du zef. 

Martine

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2024

Consigne de l'atelier VOYAGE

Chaque personne écrit deux mots sur le thème du voyage sur deux petits papiers différents. Elle les plie en 4 et le pose dans un chapeau.

La  première personne pioche un papier, le lit à haute voix et tout le monde commence à écrire en incluant ce mot dans son texte. 

Puis, après un temps d'écriture, à tour de rôle chacun pioche un papier, le lit et tous poursuivent l'écriture de son texte.

Bien sûr, à la fin tout le monde partage son texte en le lisant à haute voix. 

  

Voyage

La relaxation : lors d’un voyage les personnes sont à la recherche de changement en commençant par changer le lieu d’abord pour pouvoir y découvrir de nouvelles choses pour s’y relaxer à travers des loisirs pour se divertir. Ils y retrouvent différents divertissements qu’ils ne trouvent pas souvent chez eux … C’est le plaisir que procure le voyage.

Allez, partons à l’aventure, souvent à plusieurs afin de partager ces moments uniques avec ses proches, amis, famille mais si l’on veut on peut se prendre de petites vacances, seul à la plage sur le sable blanc à bronzer tranquillement sur un transat et siroter sa pina colada, loin de la pression du travail et de la routine.

Oh ! que c’est un plaisir, rien que d’y penser. Tiens, c’est bientôt l’été, vous pouvez aussi penser à offrir un voyage pour les vacances d’été avec un de vos proches s’il ou elle est née en mai, juin, juillet. Vous pouvez même passer du temps à faire du jet ski dans le sud. Les voyages permettent aussi de faire de nouvelles rencontres, vu que l’on sort du rythme du quotidien qui, lui, ne laisse pas le temps, malheureusement, d’en faire.

On peut découvrir des lieux magnifiques selon la destination que l’on choisit avec toutes les belles vues panoramiques qu’offre cette terre, chez nous, ma terre, dont, malheureusement, aujourd’hui, nous, humains ne prenons même pas le temps d’en prendre soin et par-dessus tout ça … nous détruisons …

C’est triste mais c’est comme ça, l’être humain est égoïste et ne pense même pas à demain. Certains d’entre eux rêvent d’un monde meilleur. Personnellement je pense que ces gens-là vivent dans une utopie. Parce que le temps passe plus vite que le sable qui coule dans un sablier. Toutefois, l’on peut tout de même s’évader dans un moment de détente, loin de tous les travaux de la vie parce qu’on est humain aussi, finalement.

Iman

Voyage

Pour moi, grâce aux vacances je peux me relaxer de la routine, me divertir avec les gens de ma famille en sortant ensemble et aller aussi à la plage en voyant les enfants jouer sur le sable. On va à la mer, on découvre de nouveaux lieux, où l’on prend des photos pour les partager avec des amis sur les réseaux sociaux, on prend aussi le soleil, allongés sur les transats.

Quand on part en vacances, on prend aussi du plaisir en s’achetant de nouveaux habits. Moi, pendant les vacances, je ne fais pas de nouvelles rencontres mais quand je sors, je rencontre de nouvelles personnes, même sans leur parler. C’est magnifique quand je vois ma famille que je ne vois pas tout le temps. Mon rêve c’est d’aller un jour en Espagne ou en Amérique parce que je n’y suis jamais allée et j’aimerai bien y aller un jour.

J’aimerai bien m’évader d’ici pour partir en vacances en me relaxant et me reposer de la routine de tous les jours

Yasmine

Voyage

En vacances en croisière on peut voir des vagues géantes mais il ne faut pas avoir le mal de mer.

En avion on peut voir au-dessus des nuages mais gare au vertigineux décollage.

La météo change à chaque voyage mais encore faut-il ne pas avoir peur des orages.

Les souvenirs s’accumuleront. Ils sont synonymes de peur et de trahison, ils te hanteront.

Le soleil, quant à lui, pointera le bout de son nez pour mieux te consumer.

Sur cette plage, de nombreuses personnes s’y trouveront pour te faire sentir en cage.

Et quand bien même tu observeras cette splendide tour de Pise, tu ne pourras t’empêcher d’avoir envie d’y faire ta valise.

Prend garde lorsque tu croiseras cette oasis non loin, elle ne voudra que tu te plonges dans le vice.

Crois-tu pouvoir vraiment t’échapper de ce four par l’hiver ? Découvrir la glace amère et y avoir gagné la guerre.           

Et lorsque tu lèveras les yeux vers le ciel, tu te demanderas « partir loin, est-ce vraiment un rêve du commun des mortels ? ».

Recherche l’horizon, une solution pourrait peut-être, enfin te tendre sa perche ?

Un semblant de gastronomie tentante et différente éveillera ta gourmandise lorsque ce plateau de nourriture se présentera sous ton nez.

Mais la randonnée t’appellera et abîmera tes pieds.

Tu marcheras alors jusqu’à chez toi car on ne se sent jamais mieux ailleurs que sous son toit.

Camila

Voyage

 

J’aime les vacances, synonyme pour moi de liberté, de grand air, de renouveau, de bonheur.

De repos aussi, mais pas toujours car j’aime beaucoup bouger.

J’aime aussi lire, mais à l’ombre, pas au soleil.

Parfois je pars en avion, même si ce n’est pas bon pour mon bilan carbone, ni très écologique. Selon la météo, il y a des trous d’air. Il faut attacher sa ceinture. J’ai parfois le mal de l’air. Mais si la météo est clémente, le ciel est bleu et nous voyageons sur une mer de nuages.

Quand je pars en voyage, je déteste les magasins de souvenirs, souvent de mauvais goût et fabriqués en Chine, quelque soit l’endroit de l’hexagone ou de la planète sur lequel on se trouve. Je préfère ramener des bonnes choses à manger. J’aime aussi rapporter des souvenirs visuels, m’en mettre plein les mirettes. Souvenirs gratuits et bien plus beaux.

Souvenirs aussi de rencontres ensoleillées. Car voyager c’est partager, un sourire, un mot, un moment, un repas. Voyager c’est aller vers l’autre, différent.

Pour beaucoup, voyage, vacances et plage sont synonymes. Moi, ce que j’aime ce sont les cours d’eau, sources de vie, ils se jettent les uns dans les autres. De la source au ru, du ru au ruisseau ou au torrent, du ruisseau à la rivière, de la rivière au fleuve, du fleuve à la mer. À la plage du littorale, bien trop fréquentée, moi, ce que je préfère, c’est la plage de rivière. L’Ardèche, le Tarn ont ma préférence. Et ce n’est pas avec une valise que je débarque mais avec les sacoches de mon vélo. Planter ma tente dans cette oasis de fraîcheur est un vrai bonheur. La satisfaction d’être arrivée est puissante. Après m’être installée, assister au coucher du soleil, un délice. Pas de bruit, seul le clapotis de l’eau et la chouette qui hulule. Loin de tout, tranquille.

Et quand l’hiver sera arrivé, je me souviendrai de tous ces moments de bonheur. J’écrirai mon journal de voyage, je l’illustrerai de photos et de petits sacs de sable récoltés ça et là.  Il me permettra de me souvenir, des années après de cette lessive faite sur les rochers de la petite rivière de la Drôme, et rincée à l’eau vive et scintillante, ou encore de ces poissons fuyant à notre approche. Ou de ce lac dans lequel se mirait la lune, tel un gros ballon et les arbres, doublés de leur reflet, l’admiraient.

Je recherchais alors comment, la nature si belle ici pouvait être si horriblement détruite ailleurs. Alors qu’il est si facile de cultiver un potager et de partir en randonnée avec ses légumes.

Martine            

Voyage

 

J’aime partir à l’aventure pour la découverte de nouveaux mondes, de nouveaux lieux, de nouvelles personnes.

Oh, parfois pas bien loin, de l’autre côté de la rue. Pour cela la marche est le mode de locomotion le plus simple et le plus économique aussi. Aller à son rythme, à son pas, mettre un pied devant l’autre et s’arrêter dès qu’une chose intéressante est en vue.

Cette itinérance me conduit parfois loin de chez moi, mais pas toujours. Pendant le confinement, à moins de deux kilomètres (j’aime transgresser les règles), j’ai découvert des sentes inconnues et fait des rencontres fortuites. Mais jamais ne suis tombée nez à nez avec les pandores. Non. Mais chaque fois que je tournais dans un chemin, là, toujours dans le même angle de ce champ, je guettais la fuite de ce lièvre effrayé par mon arrivée. Et tout à coup le paysage s’animait. Sur le sol, ce lièvre, dans les airs, de nombreux oiseaux. Parfois aussi des voisins ou de parfaits inconnus. Quelle langue parlent-ils ? Quelle langue étrangère à mon oreille ? Nous nous saluons et je m’aperçois qu’ils parlent français, parfois avec un petit accent. Arabe ou turc, espagnol ou portugais, qui sait.

Mais pour un dépaysement plus puissant, il me faut laisser mon environnement familier et partir plus loin. À pied ou à vélo.

Martine

Voyage

Partir en voyage, ce n’est pas toujours relaxant, ce peut être très fatigant ou divertissant.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours partir très loin, ce peut être partir à pied sur le chemin qui passe devant chez moi.

Partir en voyage, ce n’est pas bien difficile, ce peut être partir à l’aventure à quelques kilomètres de chez moi et y poser ma tente.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours partir seule, ce peut être partager la route avec un compagnon ou une compagne et converser

Partir en voyage, ce n’est pas toujours rester affalé sur un transat, ce peut être monter sur un transatlantique en partance pour les Amériques.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours du plaisir, ce peut être beaucoup d’emmerdements, de vols ratés, voire de vols planés dans une douche, face à la mer, tête fracassée.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours des vacances, ce peut être extrêmement fatigant, surtout s’il faut s’occuper des enfants.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours se prélasser sur une plage, ce peut être nager dans la mer ou lire dans un hamac.

Partir en voyage, ce ne sont pas toujours de belles rencontres, ce peut être de sales types qui vous parlent mal.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours une idée magnifique, ce peut être ne pas partir et rester chez soi, tranquille, se reposer, ne rien faire.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours faire d’incroyable découverte, ce peut être trouver un joli petit caillou, une branche tortueuse et belle.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours partir en famille, ce peut être marcher ou rouler enfin seule avec ses pensées calmes et sereines.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours rêver, ce peut être extrêmement concret : lire les cartes, préparer les sacs, acheter les billets.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours rapporter un sac de sable à une amie collectionneuse, ce peut être lui envoyer une carte postale pour son autre collection.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours une évasion réelle, ce peut être une évasion dans l’imaginaire grâce à la lecture.

Martine

Voyage

Découverte

J’aime partir à l’aventure pour la découverte de nouveaux mondes, de nouveaux lieux, de nouvelles personnes.

Oh, parfois pas bien loin, de l’autre côté de la rue. Pour cela la marche est le mode de locomotion le plus simple et le plus économique aussi. Aller à son rythme, à son pas, mettre un pied devant l’autre et s’arrêter dès qu’une chose intéressante est en vue.

Cette itinérance me conduit parfois loin de chez moi, mais pas toujours. Pendant le confinement, à moins de deux kilomètres (j’aime transgresser les règles), j’ai découvert des sentes inconnues et fait des rencontres fortuites. Mais jamais ne suis tombée nez à nez avec les pandores. Non. Mais chaque fois que je tournais dans un chemin, là, toujours dans le même angle de ce champ, je guettais la fuite de ce lièvre effrayé par mon arrivée. Et tout à coup le paysage s’animait. Sur le sol, ce lièvre, dans les airs, de nombreux oiseaux. Parfois aussi des voisins ou de parfaits inconnus. Quelle langue parlent-ils ? Quelle langue étrangère à mon oreille ? Nous nous saluons et je m’aperçois qu’ils parlent français, parfois avec un petit accent. Arabe ou turc, espagnol ou portugais, qui sait.

Mais pour un dépaysement plus puissant, il me faut laisser mon environnement familier et partir plus loin. À pied ou à vélo.       

Martine

Voyage

Relaxation dans l’avion avant d’atterrir en regardant les nuages et en musique.


Divertissement à l’autre bout du monde sur la plage en train de bronzer sur le transat accompagné d’un cocktail. L’aventure dans la forêt amazonienne en randonnée sous le soleil. Tou en partageant des souvenirs inoubliables. C’est toujours un plaisir de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture et des nouveaux paysages. Les vacances sont un moyen de se ressourcer et se reposer au bord de plage devant ce beau coucher de soleil. Ça permet de faire de nouvelles rencontres. Quel magnifique paysage. J’ai pu découvrir de nouvelles spécialités . C’est le rêve de voyager à travers le monde.

Quentin 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 6 Mars 2024

Auto louange, écrire un texte en « je ».

Il s’agit d’écrire sur soi en toute liberté, de se célébrer (pour une fois !), au-delà d’un quelconque narcissisme, de contacter « sa grandeur », sa beauté, son inconscient afin de mieux se connaître et se réaliser. L’idée est de louer toutes nos facettes, d’éclairer autant la noirceur que la lumière, nos pleins et nos vides, notre masculin et notre féminin (animus/anima), l’esprit et la matière. C’est une écriture de l’intime qui se met en parole, se partage. Une invitation au lâcher-prise, à la voix du cœur, à la découverte de notre élan vital. Il permet de changer notre discours intérieur et notre regard sur nous-mêmes. « L’autolouange invite à donner voix à ce bouillonnement de talents lové en chacun de nous » explique Marie Milis, la « papesse » de l’autolouange.

Exemples de textes :

Parentalité/parent alité

Je suis terreur de l’épouvantable absence, j’interroge la figure magistrale,

Je libère les références parentales sclérosantes, je rassure délicatement des bribes d’enfant.

Je lis l’inquiétude dans les traces des ans.

Je suis vieillesse impudique. Je me ressource dans l’éternelle sagesse, dans la plénitude générationnelle.

Immense, j’enlace la solitude, je réchauffe les blessures béantes.

Unique, multiple, changeante, j’accepte les émouvantes fragilités, j’interroge les certitudes.

Du haut de mes racines, je suis force consolante.

 

Saison

Je suis ferment.

Je suis silence du verbe.

Furtive, j’épie les clameurs mortifères.

Magicienne, je me retire un instant pour savourer l’humeur du monde.

Je calligraphie mes énigmatiques peines, mes déceptions souterraines.

J’écoute mon absurde douleur.

Je suis humilité passagère.

Je me mélange avec volupté au souffle du vent, j’épouse l’automne flamboyant.

 

Nous pouvons écrire aussi un louange sur l’autre, « le kasàlà de l’autre » pour exprimer notre admiration, notre reconnaissance, notre gratitude.

« Kasàlà » est, à l’origine, un mot de la langue cilubà, parlée par le peuple lubà en RDC. Le kasàlà traditionnel est une poésie panégyrique orale propre à ce peuple. Il se caractérise par la présence d’un grand nombre de noms propres et de structures dites makùmbù, qui sont des devises, généralement élogieuses.

Poésie à caractère rituel, le kasàlà traditionnel a pour fonction de faire l’éloge de personnages publics ou d’individus, en diverses circonstances telles que l’intronisation, le mariage, l’accueil, les funérailles. Deux thèses de doctorat y ont été consacrées, respectivement par P. Mufuta (1968) et C. Faïk-Nzuji (1986).

Dans l’enseignement de kasàlà, élaboré au fil des ans à travers une pratique intense, le mot kasàlà est utilisé dans un sens générique pour désigner toute poésie panégyrique en Afrique, adressée à soi-même ou à l’altérité. Plus spécifiquement, l’expression kasàlà contemporain désigne la poésie panégyrique inspirée certes du kasàlà dans ce sens générique, mais fondée sur le concept d’ubuntu, sur l’amour de l’autre et de soi, associée à l’écriture et enrichie d’une dimension transculturelle.

Fait remarquable, ce type de littérature existe pratiquement dans toute l’Afrique subsaharienne, avec quelques variantes et sous diverses dénominations (izibongo en Afrique australe, amazina y’inka au Rwanda et au Burundi, oriki au Nigéria, akö au Bénin, etc.). La thèse de doctorat de Jean Kabuta (1995) est justement une étude comparative du panégyrique africain, en particulier l’éloge de soi (ou auto panégyrique), qui implique d’ailleurs généralement l’éloge de l’autre.

Art de célébrer la vie dans ses multiples expressions et de défendre la dignité humaine, le kasàlà aborde une variété de thématiques touchant à la philosophie, la science, la politique, l’histoire, la géographie, la sociologie, la psychologie, le corps…

Si un kasàlà peut être consacré entièrement à la célébration de l’autre ou à la célébration de soi, la forme canonique est cependant constituée de deux parties essentielles, l’une consacrée à la célébration de l’altérité et l’autre, à la célébration de soi, cette dernière se réduisant souvent à une signature élogieuse.

Le kasàlà apparaît comme, à la fois, un pont entre différentes cultures, communautés ou générations, une voie de connaissance mutuelle et de réparation, et un outil de prévention. Dans tous les cas, il prend soin de la dignité, de l’estime de soi de l’individu et de la communauté, tout en répondant notamment au besoin de connexion, de cohésion. Dans ce sens, il contribue à l’amélioration de la santé globale de la société et favorise le vivre-ensemble. En particulier le kasàlà de l’autre au Je s’avère un puissant vecteur d’empathie et les kasàlàs écrits sous cette forme sont particulièrement émouvants.

Il reste fidèle à l’esprit de célébration, de gratitude, de connexion et à l’oralité, le destin de tout kasàlà étant d’être dit et entendu par d’autres.

L'Ubuntu

Sur l’aire bantou, qui s’étend du sud du Cameroun à l’Afrique du sud, une valeur fondamentale est ce qu’on appelle umuntu (ou une variante de cette forme), et qui signifie « être humain, personne ». Une autre valeur, qui découle de celle-ci, est l’ubuntu (terme qui présente aussi des variantes). Nous pouvons traduire ce mot par « sagesse », « humanité » ou, plus exactement, « l’art d’être humain ». L’ubuntu se pose comme idéal, horizon vers lequel toute personne digne de ce nom est invitée à marcher.
Si ces valeurs sont transmises à l’enfant dans la vie de tous les jours, elles le sont aussi, plus intensément, à travers les écoles d’initiation, à travers une littérature constituée de structures formulaires sous forme orale, graphique ou plastique, qui accompagne la personne tout au long de sa vie. Elles le sont aussi à travers cette poésie de célébration appelée génériquement kasàlà, dans le sens où celle-ci appelle constamment la personne à se rappeler et à défendre cette valeur fondamentale qui fait d’elle un être humain, autrement dit sa dignité. Singulièrement le kasàlà contemporain se présente comme un véhicule de l’ubuntu.

L’Ubuntu comme art d’être humain, définit le rôle fondamental des relations interpersonnelles, à travers un ensemble de valeurs qui, promouvant la relation, permettent à la personne de contribuer au déploiement de la collectivité et, par conséquent, à son propre déploiement. On peut le résumer avec Laurien Ntezimana comme une invitation à être Bon à l’intérieur, et don à l’extérieur. Cela signifie que Mon bien-être personnel est une condition qui me permet d’être un don pour les autres. C’est la raison pour laquelle je dois m’efforcer d’être en bonne santé sur le plan physique, émotionnel et spirituel. Être un don signifie apporter une contribution positive sur les plans politique, culturel, économique social. Ainsi compris, l’ubuntu devient l’horizon vers lequel l’Umuntu (la personne) doit marcher, pour devenir chaque jour une meilleure personne. Le kasàlà présente les valeurs qui constituent l’ubuntu :

 

 

JE SUIS UBUNTU

Je suis
Générosité Gratitude et Respect
Hospitalité Fraternité et Humanité
Bienveillance Sollicitude et Accueil
Présence Pardon et Réconciliation
Patience Écoute et Attention
Bref suis Sagesse

 

Historique

Voici quelques éléments de l’histoire du kasàlà contemporain. C’est d’abord l’histoire de Jean Kabuta qui a introduit cet art en Occident

Il enseigne encore à l’école secondaire en Belgique lorsque, en juillet 1980, il se rend au deuil de son oncle à Kinshasa. Le retour d’une personne après une longue absence constitue une des occasions où l’on récite le kasàlà.


Sa famille invite à cette fin un spécialiste du kasàlà. Sa mère lui explique qu’ayant passé beaucoup de temps à l’étranger, il est comme quelqu’un qui s’est égaré en brousse et qui est devenu sauvage. À ce titre, il avait besoin d’être ramené dans la communauté, en le rappelant ses noms, en le reliant à ses ancêtres, à son histoire, à son territoire et à lui-même.


La famille, des amis et des voisins sont présents à la séance, qui est en réalité un rituel d’accueil. Jean Kabuta enregistre le texte intégral, dont la récitation dure quatre heures. Cette séance le bouleverse profondément. Le kasàlà reçu le fascine par la richesse de son contenu et la complexité de sa forme. Une dizaine d’années plus tard, il en fera un objet de recherches comparatives à l’échelle de l’Afrique subsaharienne.
En 1995, alors qu’il est chargé de cours à l’Université de Gand, Jean Kabuta soutient une thèse de doctorat à l’Université Libre de Bruxelles sur l’auto panégyrique dans les traditions orales africaines. À partir de ce moment-là, il fait du panégyrique africain un texte transculturel, traduisible dans différentes langues. Il y associe aussi l’écriture. Vivant en Europe et prenant conscience de la valeur de sa culture africaine, il se perçoit comme la personne tout indiquée pour transmettre celle-ci en Occident en appréciant son rôle de passeur de culture.

 

 

Atelier d’écriture Autolouange ou kasàlà

1° Prendre autant de feuillets que de participants, écrire leur prénom dessus. Recenser sur chaque feuillet adjectifs positifs et les qualités que l’on attribue à chacun des participants de l’atelier. Ne pas leur donner tout de suite.

2° Recenser tous les adjectifs positifs et les qualités que l’on s’attribue à soi. 

3° Quand chacun a fini d’écrire, pour les autres et pour soi, prendre un temps, une pause, les yeux fermés ou ouverts. Visualiser le plus bel endroit qui soit au monde, votre plus bel endroit. Celui où vous vous sentez bien, où vous pouvez être vous-même. 

Puis chacun distribue les feuillets aux participants à qui ils ont pensé.

Je rappelle ce que j’ai dit au début : louer toutes nos facettes, d’éclairer autant la noirceur que la lumière, nos pleins et nos vides.

Laisser-vous complètement aller à être vous-même.

Les consignes sont très simples :

  • Écrivez un texte en « je ». Parler à la première personne permet de prendre la responsabilité de votre autolouange. Pour vous aider, vous pouvez prendre un « déclencheur », comme une image, sur laquelle vous vous projetterez.
  • Amplifiez votre propos, tout en étant authentique, sincère. Voyez grand ! Soyez attentif à ce qui se passe en vous et exprimez-vous avec panache.
  • Lâchez le contrôle ! Privilégiez l’émotion au lieu d’élaborer un texte littéraire ou philosophique, à la syntaxe parfaite.
  • Déclamez-le ! Incarnez-le, osez offrir cet autolouange aux autres, au monde. Vous pouvez aussi le danser.

 

Autolouange

Moi, je suis très gentille, disponible, généreuse, souriante avec tout le monde, attentive, à l'écoute. J'aime les enfants, je suis solaire.

Je suis très fiable, je suis aussi agréable, sympathique, timide, curieuse des fois, douce.

J'aime ma famille, délicate et sensible. Tout ça, ça me représente et je suis heureuse de l'être et je ne dis jamais non aux autres.

Yasmine

Autolouange

Je suis curieux car je pose beaucoup de questions intéressantes.

Les gens me trouvent sérieux, respectueux et joyeux.

Aussi, je suis très sensible, sympa et à l'écoute.

Je suis stylé dans les yeux de certaines personnes.

Raphaël

Autolouange

Mon histoire

Une jeunesse chaotique, remplie d'échecs et de mal.

Un jeune totalement perdu sans repère maternel, et sans espoirs, ni patience. Qui a tendance à exprimer son mal-être par la violence et la haine.

Il a tendance à perdre son calme. 

Il garde espoir d'avoir une meilleure vie en étant épanoui et heureux. 

Texte 2 : autolouange

Je suis bienveillant et très à l'écoute et je suis aussi très serviable envers les gens. Je n'hésite pas à donner de ma personne et je n'hésite pas à prendre la défense des gens que j'aime car je suis quelqu'un de bien et je suis sûr de moi et j'ai beaucoup d'assurance et de confiance en moi. 

On peut compter sur moi car j'aime aider et faire du bien autour de moi et avant tout je suis très reconnaissant de ce que j'ai et de qui je suis devenu. Je suis quelqu'un qui a un grand coeur et qui aime à coeur blanc. Et je suis très humble. Je suis attentionné.

J'ai un gros caractère malgré.

Quentin   

Autolouange

Je suis discrète comme un hibou mais je suis intelligente comme Albert Einstein.

Je suis aimable comme une tomate.

Je suis souriante comme ma mère

Je suis attentive à ce que disent les gens autour de moi. Autour de moi les gens disent que je suis bienveillante.

J'ai de l'imagination dans ce que j'entreprends.

Comme ma mère je suis charismatique mais je suis vigilante comme un corbeau. 

J'aime aider les autres autour de moi, on dit de moi que je suis serviable, on dit de moi que je suis drôle mais on dit de moi que je suis trop émotive.

Je suis attentionnée.

Je suis née comme ça, et je suis moi.

Lina 

 

Autolouange

Le matin, quand je me lève, je ne me regarde pas dans le miroir mais je me sens belle dans les yeux de mon aimé.

Souriante au point qu'à tout jamais les rides marquent mon visage. Des rides, mon corps n'en souffre pas, je suis sportive et gourmande. Mon âme, elle, souffre de ces rides, souvenirs tristes marquant mon esprit.


Je suis souvent surprise de constater à quel point les personnes que je rencontre et que, parfois, j'ai oubliées, se souviennent de moi et louent mes qualités :  joyeuse, gentille, souriante, sympa. Je dois sans doute dégager de bonnes ondes. J'aime être solidaire, à l'écoute, venir en aide à chacun, ne serait-ce que par un sourire, une remarque, une question. Sociable, jamais indifférente au malheur des autres, j'accueille chez moi des personnes en détresse, ou des cyclotouristes qui ont besoin d'un toit pour une nuit, des réfugiés. Je suis bordélique et organisée. On me dit que je suis une bonne oratrice, que je m'exprime bien. Je sais beaucoup de choses mais je ne le sais pas toujours, on me dit intelligente, mais qu'est-ce que l'intelligence ? Oui si c'est la compréhension de l'autre et la soif de connaissance utilisée à bon escient.

Martine

Autolouange

Autolouange

J’aime les vêtements non pas originaux, mais très colorés, un manteau noir, bleu marine ou marron, alors que l’hiver est déjà si sombre ? Ah non ! Rouge, bleu, beige, parme… et deschapeaux, ça oui, les chapeaux, j’aime ça !

Boute-en-train ? Je suis drôle, ou plutôt j’aime rire, non de mon prochain, mais rire à la vie qui s’ouvre devant moi, qui ne m’a pas toujours souri. Je n’ai pas tout le temps été joyeuse, mais peu à peu les choses changent.

Pourtant, souvent, l’on me dit que l’on se souvient de moi, plutôt en bien, parfois très longtemps après la rencontre. Pourquoi ? Je suis empathique. Sociable, j’aide souvent les autres. Parfois rien qu’un sourire, qui ne coûte rien, au SDF assis par terre. Généreuse, j’héberge parfois des cyclotouristes, des réfugiés, c’est une habitude et un vrai plaisir pour moi. Bénévole aux Potagers de Grigny, à Handivienne ou ailleurs, je l’ai toujours été, par ci, par là.

Leader ? Oui, peut-être, mais je dois me réfréner pour ne pas prendre la parole la première et de manière parfois intempestive. Je dois me méfier de ma spontanéité, me dit-on et de mes mots qui fusent parfois trop vite.

Apprendre, oui, j’ai toujours apprécié découvrir ce ou ceux que je ne connais pas. La reprise de mes études est une découverte rafraîchissante.

Sportive, tout le monde dit que je le suis, pourtant je ne le suis pas tant que ça ! Le vélo en grande quantité, c’est l’été, deux ou trois randonnées de 3 à 15 jours maximum. Je fais peu de sport en dehors de cela. Une heure de qi gong par semaine, n’est pas très sportif. Quelques courses à vélo une fois par semaine, ou monter trois étages à pied une ou deux fois par jour, marcher plutôt que prendre le métro pour une ou deux stations non plus … je n’appelle pas cela du sport. C’est plutôt l’allure que je dégage qui peut faire penser que je suis sportive. Mince et vive, on peut croire que je le reste grâce à une intense activité physique. Que nenni !

Entreprenante, oui, sans doute, mais à mon rythme, désormais plus sage. J’ai créé Callipalabra, j’ai un bon C.V maintenant qui me permets, si l’occasion se présente de postuler pour des ateliers d’écriture ou des accompagnements de biographie. Mais souvent le travail vient à moi, davantage que le contraire, grâce à un réseau et aux relations que je sais entretenir, mais on ne peut pas dire que je cherche vraiment du travail ! 

J’aime lire, écrire, et si j’aime être avec les autres, j’aime aussi être seule, chez moi ou dans la nature, à pied ou à vélo. Il arrive alors que je parle seule ! Mais quand j’écris, c’est quand j’ai le moral dans les chaussettes, rarement quand je vais bien pour, comme l’on dit, vider mon sac. Quand je vais bien, ce qui est le cas maintenant, je n’écris qu’en atelier d’écriture, comme ce soir, avec vous.  Autant les textes écrits en ateliers peuvent être drôle et imaginatifs, autant ceux écrits seules, donc, ne le sont pas. Donnez-moi un mot, deux mots, trois mots, je vous écrit une texte !

Imaginaire ? Non, je suis plutôt réelle mais souvent je plane, je me trompe, je délire, je suis ailleurs, dans mon monde.

Martine

Autolouange

Acrostiche

Intelligente, inarrêtable

Majestueuse

Authentique

Nostalgique

Sensible

Amour

Irrésistible

Iman

Autolouange

Coque du bateau craquante

Abordage près de cette fente

Mer agitée domptée par cet équipage

Île préméditée tracée sur cette carte

Large destiné à l’arrivée de ces marins

Amiral toujours prêt pour l’expédition.

Camila

Autolouange

 

Manie d’écrire

Arrêter de penser

Rouler sans cesse

Tout dire

Inventer la vie

Nettoyer son cerveau

Et rire !

Martine

Autolouange

À présent lorsque je signe un chèque, je n’hésite pas à écrire Vernaison à la place d’Annecy. Au début c’était dur.

Il y a une association ADMR et des personnes, qui, par exemple les lundis après-midi, viennent faire le ménage. Le mercredi matin (le jour où se tient le marché), j’ai quelqu’un qui m’accompagne pour acheter ce dont j’ai besoin. D’ailleurs j’ai des échos comme « être gentille ». Préparer leur travail. Lorsqu’elles arrivent, on ne travaille pas tout de suite. Il y a une collation, boire et manger quelque chose. En ce moment, c’est bire un café s’il fait froid.   

Puis pendant une heure et demi les langues se délient. Sur le temps.

 

Danièle.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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