Publié le 30 Juin 2023
Voyage, biographie et écriture
Publié le 30 Juin 2023
Publié le 29 Juin 2023
26 juillet 2022
Puits sacré. Visite guidée ... en italien, sans traduction. Mais le symbole féminin est clair. Ce puits était dédié au culte de l'eau. La longueur des escaliers s'amenuise au fur et à mesure de la descente formant un triangle. Puis l'on arrive, tout en bas, sous une voûte ronde surplombant le puits. Elle est constituée de petites marches, en symétrie des marches qui permettent d'accéder au puits dont l'ouverture se situe au sud-est. Ainsi, au solstice, la lumière entre à flot.
Je trouve ce lieu magique, au sens premier du mot, envoûtant. Avec le sentiment que cette population, ces hommes, étaient très puissants, intelligents, croyant et habiles alors qu’ils ont vécu il y a tant de temps ! Ils étaient si éloignés de nous …
Le plus représentatif, le mieux conservé, évocateur, ainsi que mystérieux temple à puits nuragique, se dresse près d'un village de la Sardaigne du centre-ouest
https://www.sardegnaturismo.it/fr/explorer/sanctuaire-de-santa-cristina
Dans cet enclos se trouvent aussi des nuraghes et un village chrétien avec son "église rurale" qui s'anime neuf jours par an lors de la fête. Les maisons sont alors temporairement habitées.
Musée Gramsci, philosophe marxiste. Visite express en 30 minutes + 15 mn de rab' avant sa fermeture.
Restaurant sur la presqu'île de Sinis.
Le vent est puissant, on se croirait à l'océan.
Village de Fordongianus. Nous l’avons sillonné un grand nombre de fois pour trouver les thermes. Chercher la voie romaine, monter au-dessus, voici une église.
Partir à la recherche d’un amphithéâtre, redescendre, remonter sans trouver, regarder sur le GPS, s’arrêter au centre culturel Samoëns (les villes sont jumelées). Dans la bibliothèque, demander à l’employée. Roland avait tellement envie de le voir … que, finalement, il a été déçu. Il est si petit ! Si peu intéressant et photogénique …
Comme beaucoup de villes et villages sardes, l’occupation espagnole a laissé ses traces. Une ancienne maison est transformée en musée espagnol.
Par contre, nous avons découvert une jolie église, juste au-dessus. Il a fallu franchir un grillage car le portail était fermé. Il l’a photographiée en long, en large et en travers. Pendant son « expédition » je me suis littéralement « baquée » dans la fontaine située le long du mur d’enceinte de l’église. Très profond, robe relevée jusqu’au nombril, mouillée par l’eau, bien fraiche.
Nous avons mangé des sandwichs au snack à côté des thermes qui n’ouvrent pas tout de suite. Des livres en français dans un boîte à livre, bonheur : deux livres latino-américains traduits en français. Un d’un Uruguayen, Horacio Quinoga : « Contes d’amour, de folie et de mort ». L’autre d’un Argentin, Osvaldo Soriano, « l’œil de la patrie ». Tous les deux dédicacés pour un anniversaire. Et j’ai aussi trouvé, ailleurs, un livre destiné à des lycéens allemands, « Le temps des miracles », d’Anne-Laure Bondoux, l’histoire d’un enfant qui immigre, caché dans un camion ? Très beau et très triste. Le deuxième, un enfant, « débile » mental et son frère qui arrivent à se faire accepter dans une colocation. Drôle et touchant.
En revanche, l’eau des bassins situés devant les thermes, accessibles au public est bouillante (54°C) ! Anecdote intéressante : jusqu’il y a peu, les femmes venaient y laver leur linge. Quoi de plus logique ! Le reste, au-dessus, payant, ce ne sont que des ruines, pas trop étendues.
https://duckduckgo.com/?q=fordongianus+thermes&atb=v275-1&ia=web
Puis, avec Roland nous avons décidé d’aller prendre un bain aux thermes, pour une somme relativement modique. L’équipement de rigueur : maillot de bain (normal !) mais aussi claquettes (vendues si dépourvu) ou chaussures antidérapantes et … charlotte mais comme Roland a les cheveux coupés extra court, pas besoin. Les claquettes, il les achète pour faire plaisir à la dame mais il ne s’en sert pas. En revanche, avec toutes ces précautions, inutile de se laver avant … bizarre … Petite cabine pour se déshabiller, puis bassin ovoïde particulier, rien que pour nous (il y en a trois au total) dont le fond est couvert de petits cailloux blancs. 54°C, dur dur de s’y mettre ! Pas pour Roland qui s’y plonge tout entier, moi, pas plus que les jambes. Une chaînette permet d’ouvrir l’aération. Mince, c’est une alarme ! Inquiétude du personnel. Des mûriers, en sortant, bien tentant.
Catastrophe ! La branche de ma lunette est cassée ! Irréparable. Pas de marque Lynx en Corse.
Caddie de supermarché pour propriétaire de chien. impensable en France où les chiens sont interditsn
Deuxième nuit dans la chambre de l‘agroturismo. Étrange, au fond du chemin, juste avant de tourner à gauche : les hauts murs d’un centre pénitentiaire. Chambre fraîche, lieu calme.
Un matin, Roland est parti plonger, et moi pédaler (44 km). J’ai vu un petit (un jeune ?) renard, aux oreilles longues comme celles d’un fennec. Et une sauterelle d’un jaune citron éclatant. Et aussi un drôle d’animal : un vélo suivant une voiture à une allure incroyablement élevée. Champion, mais ça ne me donne pas envie. Partie de l’hôtel, je l’ai rejoint à la plongée. Petit incident entre plongeurs : la voiture de Roland a dérapé quand il se garait, endommageant très légèrement l’autre véhicule.
Resto en bord de plage, mosquitos plutôt pénible, mais la crème est fournie. Pâtes aux coques, recouvertes de la spécialité : la poutargue, œufs de poisson réduits en poudre. Produit de luxe, en faible quantité. Salé, goût assez puissant, très particulier.
Petit conflit : mon vélo est encombrant (mais pas très lourd). Les affaires de plongée le sont aussi, non ?
Catastrophe ! La branche de ma lunette est cassée ! Irréparable. Pas de marque Lynx en Corse.
Retour en Corse, d’une île à l’autre. Dans le bateau, un chat pokémon, yeux bleus, tout nu, sans poil. Très étrange animal.
Publié le 29 Juin 2023
Publié le 29 Juin 2023
Loin, à l'horizon
Vol lent, envoûtant
Couple de milans
Publié le 28 Juin 2023
Haïkus dont il manque la fin
Je suis comme l’oiseau
Sur la branche de cerisier
Cerisier en fleurs,
Comme la neige perd ses pétales
Comme les papillons
Les robes de femmes au printemps
Éternuer, snif
L’allergie au pollen, snif
Lorsque je jardine
Je tonds, je sème, j’arrose
Cheveux longs, j’ai chaud
Les relever en chignon
Vent, soleil, marée
Où est la pluie de Bretagne ?
Les embouteillages
Qui sentent déjà les vacances
Après le marché
Les confettis des tilleuls
Petits pois tout frais
La jardinière de légumes
Le vent souffle fort
Dans le local à poubelle
J’ai failli sortir
Finalement je dors encore
Haïkus avec la fin
Je suis comme l’oiseau
Sur la branche de cerisier
Prête à m’envoler
Cerisier en fleurs
Comme la neige perd ses pétales
Joli mois de mai
Comme les papillons
Les robes de femmes au printemps
Sont multicolores
Éternuer, snif
L’allergie au pollen, snif
Pique-niquer chez soi
Lorsque je jardine
Je tonds, je sème, j’arrose
Et la pluie arrive
Cheveux longs, j’ai chaud
Les relever en chignon
Fraîcheur sur ma nuque
Vent, soleil, marée
Où est la pluie de Bretagne ?
Pourtant réputée
Les embouteillages
Qui sentent déjà les vacances
Des cris dans l’auto
Après le marché
Les confettis des tilleuls
Sur le goudron noir
Petits pois tout frais
La jardinière de légumes
L’as-tu bien aimée ?
Le vent souffle fort
Dans le local à poubelle
Symphonie souterraine
J’ai failli sortir
Finalement je dors encore
Neige verglacée
Tout schuss le skieur
Descend la pente verglacée
Fracture du bras droit
Publié le 23 Juin 2023
Paroles de la chanson Il s'est passé quelque chose par Juliette
Le nez collé au carreau
Dans ce train quotidien
Il fait trop chaud et je ne pense à rien
Le nez collé au carreau
Tiens, pourquoi cet homme-là
Court comme s´il avait la frousse
Et dans le sens opposé ?
Tout a l´air calme et je ne vois
Pas de diable à ses trousses
Qu´il fuie comme un dératé,
C´est à peine si je suppose
Qu´il s´est passé quelque chose
Un deuxième, c´est amusant,
Sur la route un peu plus loin
Fuit de la même façon,
On dirait que c´est urgent
Il crie mais je n´entends rien
Et s´en va à reculons,
Peu à peu l´idée s´impose
Qu´il s´est passé quelque chose
Le nez collé au carreau
Dans ce train impassible
Il fait si chaud et tout est si paisible
Le nez collé au carreau
Bientôt, en voilà plusieurs
Qui vont vers là d´où je viens
En petits groupes affolés
De quoi peuvent-ils avoir peur?
Vers quoi m´emmène ce train?
Qu´y a-t-il à l´arrivée
Qui provoque cette psychose ?
Il s´est passé quelque chose ?
Maintenant c´est une foule
Qui décampe sans raison
Et fuit quoi ? Je n´en sais rien
Et toujours ce train qui roule
En dévorant l´horizon
Vers un probable destin,
Vers l´effet et vers la cause
Il s´est passé quelque chose
Le nez collé au carreau
Dans ce train maléfique
D´autres voyageurs ont vu la panique
Le nez collé au carreau
On approche de la ville
Il fait de plus en plus chaud
Et maintenant, c´est désert
Tout pourrait sembler tranquille
S´il n´y avait ce halo
De fumée et de poussière
Ces lueurs d´apothéose,
Il s´est passé quelque chose
Quelque chose, oui, mais quoi ?
Est-ce une bombe perdue ?
L´apocalypse maintenant ?
Est-ce un Dieu vengeur et froid
Qui nous fait un coup tordu ?
Un attentat fulgurant ?
Une usine qui explose ?
Il s´est passé quelque chose!
En voyant le ciel brûlant
Sur les tours et les banlieues
Les voitures abandonnées,
On dit que c´est inquiétant
On espère encore un peu
On voudrait savoir prier
On n´est sûr que d´une chose
Il s´est passé quelque chose !
{Voix d´annonce, parlé :}
Mesdames et messieurs
Dans quelques instants notre train
Arrivera à son terminus
Terminus, tout le monde descend
Assurez-vous de n´avoir rien oublié à bord
Nous vous remercions d´avoir voyagé
En notre compagnie, et nous vous souhaitons
Une agréable journée
Le nez collé au carreau
Consigne d'écriture
Ecrivez la suite
Une fois arrivé au terminus nous entendons des coups de feu, je pris panique et décidais de m'enfuir tout seul vers la mer. Une fois arrivé, je trouve un bateau, je décide donc de suivre l'horizon. Ce fut un long voyage de deux jours.
Une fois arrivé sur la terre ferme, j'étais affamé. Par la suite, j'ai trouvé un village et des personnes m'ont recueilli. Ils m'ont demandé comment j'étais arrivé là. Je leur ai expliqué donc que j'étais dans un train et, qu'au terminus j'avais entendu des tirs. Je leur dis vers quel secteur j'étais et, de suite, ils surent ce qu'il s'était passé.
Ils me disent qu'il y avait une guerre entre les Titans et les Humains depuis maintenant cent ans, puis je leur dis:
- Mais qu'est-ce qu'un Titan ?
- Ce sont des monstres de dix mètres qui dévorent les Humains.
- Mais comment les combattre ? Et les éliminer ?
- Il faut trancher leur nuque.
Ils me disent qu'ils sont des soldats qui combattent les Titans. Je leur demande de m'enseigner le combat. Ils acceptent. Pendant deux ans je m'entraîne d'arrache-pied jusqu'à maîtriser les armes.
Ensuite je suis parti au front avec une arme pour combattre ces monstres. La bataille fut rude et intense pendant trois ans. Nous arrivons à gagner la guerre et à battre les Titans.
J'ai pu rentrer chez moi et retrouver ma famille.
Waël
Elle arriva et descendit du train. Elle regarda autour d'elle et vit la gare déserte, elle sortit de la gare et vit dehors des voitures en feu. Des immeubles détruits. Elle commença à courir pour chercher des explications. Sur la route elle vit des cadavres. Mais ils n'avaient pas l'air humain du tout. Elle s'approcha et vit que le cadavre avait une taille disproportionnée par rapport à l'être humain. En plus de cela, ce cadabre avait du sang noir, les yeux noirs couverts de sang, une dentition qui ressemblait à celle d'un animal, des oreilles pointues et son corps était musclé comme celui d'un athlète de haut niveau.
Elle se releva et regarda autour d'elle, se posant des questions sur cet étrange spécimen. Tout d'un coup, un vent violent s'abattit sur elle, puis un homme et une femme se poèrent sur terre. Elle ouvrit les yeux et vit un homme immense ressemblant étrangement aux cadavres qu'elle venait de voir. Sauf que cet homme avait des ailes et des cornes. Il avait le même regard noir et menaçant. Elle se tétanisa à sa vue et l'homme s'approcha et se mit à genoux devant elle. Il la regarda et se mit à faire une grimace puis à rire aux éclats :
- Il reste des humains et humaines en vie ! Attrapez-les tous.
La fille à côté de lui s'envola et partit.
L'homme attrapa la fille (Juliette) et la mit à terre, puis il lui ouvrit la bouche et l'embrassa. Juliette se laissa faire et senti que son ventre commençait à la brûler. Puis son corps changea. Des cornes poussèrent sur sa tête, ses yeux devinrent noirs, des ailes poussèrent sur son dos et l'homme s'inclina devant elle.
Juliette demanda des explications et elle finit par comprendre que les démons avaient envahi la ville et qu'elle était devenue reine des démons.
Alessya
Il s'est passé quelque chose ...
et c'est étrange.
J'ai eu la peur de ma vie.
ATTENTAT SUICIDE !!!
C'est une tragédie.
Eh, attendez ... fausse alerte.
C'est un court métrage, pas la réalité.
Ouf !! C'est une fake.
Bouchra
J'y vais.
On la nomme sagesse.
Après ce que je qualifierai d'une vie en effervescence, bien remplie, je décide de m'orienter vers le calme, le repos. Et sur le chemin je croise des personnes faisant le chemin retour. Déçus, surpris, mal préparés à ce terminus que l'on nomme paradis, trop calme pour certains, trop ordonné, sans imprévu ni excitant.
Du coup, certains le fuient, regrettant de ne pas être rassasiés de vice ou de perversion, alors que tout simplement ils n'ont pas rencontré la foi, l'équilibre, une main tendue.
Hocine
La dame arrive à destination et elle est heureuse parce que le trajet était long et fatigant. Mais quand elle arrive elle trouve son mari qui l'attend avec les bras ouverts et elle lui dit qu'elle est arrivée en retard à l'anniversaire de leur fille parce que le train est arrivé avec cinq heures de retard parce qu'il y a eu un tremblement de terre et donc elle a attendu cinq heures dans le froid. C'est pour ça que quand elle est arrivée à la maison elle était contente et elle a pris sa douche, mangé quelque chose et après elle est partie dormir pour se reposer de cette aventure.
Yasmine
Le nez collé au carreau
Dans ce train quotidien
Il fait trop chaud et je ne pense à rien
Le nez collé au carreau
Tiens, pourquoi cet homme-là
Court comme s´il avait la frousse
Et dans le sens opposé ?
Tout a l´air calme et je ne vois
Pas de diable à ses trousses
Qu´il fuie comme un dératé,
C´est à peine si je suppose
Qu´il s´est passé quelque chose
Un deuxième, c´est amusant,
Sur la route un peu plus loin
Fuit de la même façon,
On dirait que c´est urgent
Il crie mais je n´entends rien
Et s´en va à reculons,
Peu à peu l´idée s´impose
Qu´il s´est passé quelque chose
Le nez collé au carreau
Dans ce train impassible
Il fait si chaud et tout est si paisible
Le nez collé au carreau
Bientôt, en voilà plusieurs
Qui vont vers là d´où je viens
En petits groupes affolés
De quoi peuvent-ils avoir peur ?
Vers quoi m´emmène ce train ?
Qu´y a-t-il à l´arrivée
Qui provoque cette psychose ?
Il s´est passé quelque chose ?
Maintenant c´est une foule
Qui décampe sans raison
Et fuit quoi ? Je n´en sais rien
Et toujours ce train qui roule
En dévorant l´horizon
Vers un probable destin,
Vers l´effet et vers la cause
Il s´est passé quelque chose
Le nez collé au carreau
Dans ce train maléfique
D´autres voyageurs ont vu la panique
Le nez collé au carreau
On approche de la ville
Il fait de plus en plus chaud
Et maintenant, c´est désert
Tout pourrait sembler tranquille
S´il n´y avait ce halo
De fumée et de poussière
Ces lueurs d´apothéose,
Il s´est passé quelque chose
Quelque chose, oui, mais quoi ?
Est-ce une bombe perdue ?
L´apocalypse maintenant ?
Est-ce un Dieu vengeur et froid
Qui nous fait un coup tordu ?
Un attentat fulgurant ?
Une usine qui explose ?
Il s´est passé quelque chose!
En voyant le ciel brûlant
Sur les tours et les banlieues
Les voitures abandonnées,
On dit que c´est inquiétant
On espère encore un peu
On voudrait savoir prier
On n´est sûr que d´une chose
Il s´est passé quelque chose !
{Voix d´annonce, parlé :}
Mesdames et messieurs
Dans quelques instants notre train
Arrivera à son terminus
Terminus, tout le monde descend
Assurez-vous de n´avoir rien oublié à bord
Nous vous remercions d´avoir voyagé
En notre compagnie, et nous vous souhaitons
Une agréable journée
Le nez collé au carreau
Je sors de ce train quotidien
Un peu inquiète de ce que je vais trouver
Que vais-je découvrir dans cette cité ?
J'entends du bruit au loin
Je m'aperçois que j'ai faim
Des cavalcades, des bruits de courses
J'ai une de ces frousses
Non, ce n'est pas un chien
Il se passe quelque chose,
Oui mais quoi ?
J'avance dans les rues de la ville
Je vois de la fumée sur les toits
Mais que vais-je devenir, moi ?
Je les vois maintenant, ils sont plus de mille
Je les vois s'avancer vers moi
Manifestants cagoulés, torches à la main
Ils disent qu'ils ont faim
C'est donc ça que j'entends, c'est leurs voix.
J'ai compris la cause
Ils veulent qu'il se passe quelque chose !
Martine
Il s'est passé quelque chose, oui mais quoi ?
Notre train arrive à la gare, j'ai peur.
Que fuient ces gens qui courent d'où nous venons ?
Le train ne roule plus. Le quai est là, désert. Personne n'attend les voyageurs. Pas d'amoureux, pas de père, pas de mère, pas d'enfant non plus, pas de porteur ni d'employé du chemin de fer.
Les portes s'ouvrent. Une chaleur d'enfer envahit le compartiment, contrastant terriblement avec la fraîcheur climatisée du wagon.
Faut-il descendre ? Mes compagnes et compagnons sont comme moi, hésitants, silencieux. En attente.
Je descends, ma valise à la main.
Tout à coup, un grondement sourd résonne. Le sol vibre et résonne. Les poils se dressent sur sur mes bras.
Est-ce un tremblement de terre ? Les vibrations se font rythme lent et sourd. Puis j'entends des sons graves au loin. Puis de plus en plus proches encore.
La température de l'atmosphère augmente de quelques degrés.
Soudain des cris aigüs parviennent à mes oreilles. Une femme ? Un enfant ? Cris déchirants, cris angoissants. Suivis d'une sorte de rugisssement affreux, non, pas une vocifération mais bien deux, trois ou peut-être quatre.
Et il fait toujours de plus en plus chaud.
Je quitte cependant la gare. Nul taxi ou autobus. Enfuis avec leur pilote. Aucun moyen de locomotion, vélo, trottinette, voiture ou tram.
Je marche, longeant la rue qui s'en va vers l'ouest de la ville. J'habite assez loin, mais que faire ? Les rues sont, elles aussi, désertes. Que faire ? Repartir vers la gare ? A présent je suis seule. Où sont passé les voyageurs ?
Tout à coup, j'en voit un. Immense, dressé sur ses pattes arrières. Haut comme trois étages d'un immeuble hausmannien. Gueule ouverte, langue rouge, énorme. Je suis perdue.
Un porche, la porte vitrée s'ouvre sans code. Je vois passer ses jambes plus assive que des platanes centenaires. Mais voilà qu'une gerbe de feu jaillit de ses narines, incendiant toutes les maison alignées en face. Elles brûlent comme une grange pleine de foin.
Derrième moi, une chance, je vois une traboule. Je passe d'une rue à l'autre en passant à travers les maisons. Mais, horreur, enfer et damnation, le même ... dragon ? passe devant moi, planquée derrière les poubelles.
Une seule solution, les caves ...
Martine
Traboules à Lyon : Carte des passages secrets au Vieux Lyon et à Croix Rousse - Vanupied
Les traboules lyonnaises sont des passages aménagés entre deux rues à travers des cours d'immeubles. Elles ont rendu de grands services à la population pendant la 2ème guerre mondiale et lors ...
https://www.vanupied.com/lyon/monument-lyon/traboules-a-lyon-passage-pratique-secret-et-typique.html
Vers quoi m'emmène ce train ?
Ce train nous emmène vers un lieu insolite, dans un coin perdu. A l'arriver les passagers sont terrifiés et se demande où ils sont, l'endroit est sombre, c'est la tombée de la nuit. Il y a des maisons abandonnées et une forêt à l'horizon.
Adam
Publié le 22 Juin 2023
Le juge-ment.
On ne se moque pas de qui rit de lui-même.
Il est difficile de s'attaquer à celui qui s'aime.
La mouche a peur de mes gouttes de sueur.
La chaleur et le stress des romains se traduisaient sur leur bouche
Les divinités du haut de leur pilier regardent les autres.
Ah si tu savais tout ce que tes yeux ne disent pas.
La peur, le stress, la sueur de sentir le regard des autres sur soi. Le juge ment. On ne se moque pas de qui rit de lui-même. Il est difficile de s'attaquer à celui qui s'aime. Ces piliers romains m'invitent à regarder dans la bonne direction. A faire fi de toutes leurs petites opinions.
Nicolas
L'hiver c'est ce que le temps nous l'y paraître.
La neige est de la même couleur que ma cigarette.
La dépendance des arbres au vent donne naissance à une routine très tentante.
Le décor pourrait donner naissance au meilleur des mangas.
En ce moment dans la neige la rétine des arbres nous fixe, et nous les humains la résine des arbres nous fixons.
Mauvaise habitude # routine saine
Ah si tu savais tout ce que le temps peut nous faire transparaître. L'image mobile de cet immobile éternité, laissant les branches des arbres dépendantes de la trajectoire des arbres au vent et nous donnant naissance à une routine très tentante pour les nouveaux venus qui veulent goûter à la neige plutôt qu'aux pavillons des rues, sache que tous ceux qui s'y sont mis très grands sont devenus.
Non signé
Le temps fleuri du printemps
Plus jamais je n'avais besoin de partir
Les conflits des mauvaises mentalités
Jalousie quel vilain défaut
Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe
Sangria
Parmi tous mes amis, ceux que je préfère sont les amoureux de la vie. On va manger des tapas et boire une sangria et peu importeles hypocrites et les jaloux, nous, on s'amuse comme lorsqu'on sort de la ville dans les bois fleuris avec cette belle saison qu'est le printemps.
Isabelle
Le manque de motivation est une habitude
La solitude est une invitation du poisson
Le soleil en flamme est fatigué
Les petits cailloux dans la rivière coulent
Ivres d'êtres tout feu tout flamme
Quel est ce bruit que j'entends au loin, ne serait-ce pas la rivière qui ruisselle et les petits poissons qui nagent de manière insouciante ?
Les petites bulles remontent tandis que les petits cailloux coulent.
Chloé
L'heure est venue de se promener dans les montagnes de sel
Les larmes de ton visage sont tels une piscine sous les rayons du soleil
Relevez-vous, dansez, riez, je ne pourrai jamais envoyer l'argent par la fenêtre
L'empreinte de ton corps ne doit pas embrumer ton esprit
En manque d'argent, la vie est moins facile
J'ai tant de raison de continuer à me promener dans les montagnes de sel, tout en lisant des poèmes d'Arthur Rimbaud. Ma compagne en pleure de beauté. Le soleil fait briller notre amour, de même que ses larmes. Nous continuons notre promenade, en communion avec la nature. La joie et le bonheur sont fondement des choses simples.
Alexandre
Cadavre exquis à découvert
Je veut sentir la chaleur,
j'ai si froid.
J'ai peur du regard des autres,
il ne faut pas.
Il faut passer son chemin, ignore-les.
Crois en toi, aime toi !
Et tu verras, la chaleur reviendra.
Et tu t'habilleras comme tu veux.
Parce que ton corps, c'est le tiens.
Et je m'accepte enfin grâce à toi.
Collectif
Publié le 22 Juin 2023
Je peux dire, maintenant, que je suis bijoutière !
Karine, artisane bijoutière - Salers août 2022
https://pourquoiseleverlematin.org/2023/06/02/je-peux-dire-maintenant-que-je-suis-bijoutiere/
Un conseil : l'abonnement au blog de la Compagnie est gratuit !
Publié le 22 Juin 2023
" Le matin, à 9 h 30, je dis bonjour à mes fleurs "
Cécile, créatrice de fleurs en porcelaine froide - Salers août 2023
Il est possible de s'abonner au blog de la compagnie pour recevoir tous les articles !
Publié le 22 Juin 2023
" Le bois c'est besogneux, c’est dur, c’est lourd "
Thierry, tabletier en bois rares - Salers août 2022
https://pourquoiseleverlematin.org/2023/06/16/le-bois-cest-besogneux-cest-dur-cest-lourd/
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