Publié le 30 Mars 2020
Publié le 30 Mars 2020
Consignes pour un centon et cent autres raisons d’espérer
(Un centon est un poème fait de fragment(s) emprunté(s) à un autre texte)
Parfois un mot nous en fait penser à un autre,
par le sens (ex : bleu= mer, yeux, ciel, les tableaux d’Yves Klein, un peintre),
ou par les sonorités (bleu= EU jeu/ cheveu ; BL blanc/blond), ou en mélangeant les lettres
ou encore par le souvenir personnel…
C’est ce que l’on appelle la pensée associative ; et c’est un mode de réflexion très utile pour chercher des idées.
Le mot « jardin » peut faire naître d’autres mots :
fleur gentil joli courir herbe barrière arbre jardinière oiseau vert crier arrosoir joyeux tomate jeune tortue
Voici des mots :
Bonheur Ensemble Tissus Amour Ecole
Courage Livre Fierté Maison Pays
Cerveau Boite Misère Matin Amitié
Nom Injustice Ville Espérance Fête
Gentillesse Force Racisme Beauté
Enfant
Honte Violence Manger Liberté Ciel
Miroir Rivière Malheur Ordinateur Solitude
Choisir 3 de ces mots – ceux qui vous inspirent le plus - et chercher au moins 3 autres mots pour chacun en suivant l’exemple du mot jardin ou du mot bleu : sonorité, sens et souvenir.
Ensuite, écrire un texte, une histoire ou une poésie (comme un centon, par exemple) avec les mots que vous avez trouvés.
Vous pouvez illustrer votre texte par une image.
L’art du jardin
La taupe,
agent mystérieux
Des services secrets
Creuse des souterrains
Dans le jardin d’un militaire
Michel Bret
La fourmi
Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Eh ! Pourquoi pas ?
Robert Desnos
Le faon
Si je touche cette boîte
En bois de haute futaie
Un faon s’arrête et regarde
Au plus fort de la forêt
Ton silence et tes beaux yeux
Sont clairières dans le monde
Et tes fins petits sabots
Pudeur de la terre ronde
Jules Supervielle
Le printemps
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s’est vêtu de broderie
De soleil luisant, clair et beau
Charles d’Orléans
Le bonheur
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite, saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Paul Fort
Qu’est-ce qu’ils bouffent
Les noiseaux
Mangent des noisettes
Les crapauds des pâquerettes
Les chats des chalumettes
Quand il fait frais
Des chalumeaux
Quand il fait chaud
Paul Vicensini
Histoire salée
La douce rivière
Sortant de son lit
S’est jetée ma chère
Dans les bras mais oui
Du beau fleuve
L’eau coule sous les ponts
Et puis les flots s’émeuvent
- N’êtes-vous pas au courant ?
Il paraît que la rivière
Va devenir mer ! ...
Roland Bacri
Leçon de français
Il y avait dans la rivière
Un gros brochet
Qui savait se taire
En français.
Les canards
Si bavards,
Les hochequeues
Si curieux
Lui demandaient :
« Cher ami, cher brochet,
Taisez-vous un peu en français. »
Et le brochet se taisait,
Se taisait tout le temps
En pur français.
Roman Sef
La vie aux champs
Dès que je suis assis, les voilà tous qui viennent.
C’est qu’ils savent que j’ai leurs goûts ; ils se souviennent
Que j’aime comme eux l’air, les fleurs, les papillons,
Et les bêtes qu’on voit courir dans les sillons
Victor Hugo
Un merle quelque part claque du bec.
Comme des os qu’on casse d’un bruit sec.
Un soleil blanc. Des ronds dans l’eau. Abeille,
Mouches dans le tulle. Visage de ma mère
Alain Guillard
Sur mon vélocross
Sur mon vélocross
Au petit matin,
Je vais au hasard,
Le long des chemins.
J’effraie les lézards,
J’avale les bosses,
Sur mon vélocross !
Salut les ornières !
Salut les rivières… !
Seul un hérisson
Me fait la leçon :
Je m’immobilise,
Et laisse passer
Cet oursin à quatre pattes,
Qui murmure please
A voix délicate.
Sur mon vélocross,
Je suis à la noce :
C’est la liberté !
Georges Jean
Matin chagrin maternité malin main clair sommeil. Gentillesse délicatesse génial douceur liesse gêne sel Rivière eau courant rizière virer vert rive
Un agent mystérieux tout en délicatesse
Sortant de la rivière où il avait fait son lit
Par un clair matin s’arrête.
Je l’aperçois et m’immobilise.
Son silence et ses beaux yeux verts,
Sa douceur et sa terre ronde
Dans sa maternité féconde,
Ses mains de douce rizière,
Son soleil blanc de chagrin,
Sa gêne couverte de sel,
Sa voix délicate
Contrastent avec ma liesse
Et mon air malin.
Moi, courant comme l’eau,
Me trouvant génial,
Sachant rarement me taire,
Ma parfaite gentillesse.
Moi, sur la rive,
Lui naviguant.
J’aimerai tant, comme lui
Virer de bord en liberté
Trouver le bonheur
Qui, peut-être n’existe pas
Et me souvenir de l’air
Qui nous entoure.
Martine Silberstein
Courage - fierté
J'ai ajouté 4 mots en plus : patriote - Solidarité - Racine - Convictions
Force
Avenir - Enfance - Souvenirs
Ensemble - Amour
Essentiel - Harmonie - Douceur - Les siens.
Mes grands parents ont vécu la guerre, sous FRANCO.
Et ils ont souvent évoqué leur souffrance…
Parfois, certains de leurs souvenirs étaient traumatisants
Mais il en ressortait toujours l’union !
Mon grand-père, alors âgé de 11 ans ne pouvait pas, déjà à l’époque, aller à l’encontre de ses convictions bien ancrées en lui.
Patriote et fier, c’est avec courage ou avec l’innocence et l’inconscience d’un enfant, que chaque jour il apportait de la nourriture aux soldats cachés dans les grottes de notre village.
Chaque jour il passait les Checkpoints gardé par les gardes de Franco.
Chaque jour il prenait ce risque pour aider ces hommes.
Chaque jour qu’il l’a pu, il a fait preuve d’une solidarité exemplaire et sans faille.
Puis mes arrière-grands-parents ont été emprisonnés…
S’échappant et traversant la frontière Espagne-France sous les tirs des militaires, il réussit à franchir la frontière, en courant. Alors que sous ses yeux, certains de ses camarades, eux, sont tombés sous les balles.
Il prit alors un train, au gré du hasard.
Sur les quais, les familles françaises désireuses d’aider, attendaient. Et c’était coutume !
Mon grand-père eut la chance d’être recueilli dans une famille aimante et chaleureuse.
Il y était depuis un an lorsque les prisonniers de guerre furent relâchés.
Il était temps pour lui de retrouver les siens et de rentrer au pays.
Mais il promit qu’il reviendrait voir sa famille française. Ce qu’il fit, accompagné de sa femme et de ses deux jeunes enfants, ma mère ainsi que mon oncle, bien des années plus tard.
Je pourrais en écrire long sur Mon HÉROS, mon Yayo (papi en espagnol).
Ce dont j’ai hérité c’est de cette force !
Mon enfance fut riche de deux cultures, de deux langues maternelles, de deux pays. Et l’un est indissociable de l’autre !
Enfant je m’imaginais un avenir si différent …
L’humain n’apprend pas toujours de ses erreurs. De son passé… De son histoire…
J’ai toujours eu, au fond de moi, cette peur de connaître, peut-être un jour, la guerre… La famine… La déchéance d’un pays, du monde…
J’ai aussi hérité de cette lucidité familiale…
J’ai eu l’extrême chance d’être éveillée au monde par une famille remplie d’amour, de convictions, de solidarité.
Les essentiels intellectuels, émotionnels et surtout affectifs nous ont nourri.
Il nous a été inculqué l’entraide, l’empathie, le respect et par-dessus tout, L’AMOUR.
L’harmonie face à nos convictions et nos ressentis personnels aura tissé un lien sans nom, sans frontière, sans génération. TOUS étions liés par ces mêmes sentiments.
Même la mort ne nous éloigne pas.
Car aujourd’hui, avec douceur, amour, compréhension et compassion, l’éducation que j’ai reçu des miens est TRANSMISE.
En transmettant ce que je suis au travers de mes souvenirs et de mes convictions, mes grands parents adorés sont toujours là, présents avec moi.
Je suis ce qu’ils m’ont transmis, ce que ma mère m’a transmis et aujourd’hui c’est à mon tour d’avoir ce rôle-là.
Ce sont mes racines et chez nous, toutes les générations confondues se sont apportées, aimées, enrichies du passé.
Rien ne compte plus, pour moi, que la transmission.
Je suis fière et honorée de porter en moi, ce patrimoine génétique, cette force, ce courage, cet amour des autres. Et ma fille porte le même !
Avec le COVID19, j’avoue être soulagée qu’ils ne soient plus parmi nous…
Qu’auraient-ils compris de cette guerre face à un adversaire invisible et qui pourtant, décime ?
Comment auraient-ils vécu d’être ici, en France alors que toute la famille est en Espagne ?
Et qu’auraient-ils compris de notre gouvernement actuel ? De notre monde actuel ?
Soulagée OUI mais terriblement inquiète de l’avenir qui nous attend, à nous tous.
Inquiète pour l’humanité…
Pour la planète…
Alors je profite du confinement pour en revenir à l’essentiel :
L’AMOUR DES MIENS
Gwenaëlle Robert
Maître Papillon
Portait sur ses ailes des ballons.
Il faisait une fête d’anniversaire,
Et la liste des invités ressemblait à un inventaire.
Il était élégant,
Ses couleurs lui allaient comme un gant.
Tous ceux invités au château,
Apportaient gâteaux et cadeaux.
Son amour
De toujours
Lui fit peur
Et d’un seul coup, bondit son cœur.
Son précédent livre
L’a rendu ivre.
Quand il tourna la page,
Ce fût la fin de cet ouvrage.
Son anniversaire
Se finit en un éclair.
Son amour
De toujours,
Était sans doute la dernière feuille,
Et cette histoire se finit en deuil.
Lucie Maurice
Atelier écriture du 06 Mars 2020.
ENSEMBLE : Personnes, interaction, pays
FORCE : Citoyenneté, ensemble, projet
TISSUS : Social, Economique, Chaîne
Ensemble, c’est-à-dire, un groupe de personne, nous formons une chaîne.
Cette chaîne, qui se croise sans cesse nous permets de nous rencontrer, d’échanger, de construire des projets communs.
C’est ce que l’on appelle de l’interaction.
Ensemble, nous construisons un tissus économique et social ! Sans quoi ! Notre pays serait dans un état végétatif.
Pour conclure, chacun d’entre nous forme un ensemble avec ses devoirs et ses obligations, c’est-à-dire faire preuve de citoyenneté, ce qui fait la force de chaque pays.
FIN !
Rachel Mermoz
Ce matin dans la ville, c’est comme si la nuit avait avalé le bruit des activités humaines.
L’aube à pris possession de la fourmilière agitée et le nouveau jour projette ses rayons sur le silence urbain.
Dans la rue déserte, elle marche, la tête pleine de réflexions qui tournent en boucle.
Elle entend des chants d’oiseaux qui qui répondent pour certains à ces émotions. Un merle chante sa mélancolie.
Doit- elle partir ou rester ?
Jusqu'où son esprit va t-il la conduire aujourd’hui ?
Peut-elle supporter encore longtemps la solitude et le manque de liberté ?
Elle sait que la folie guette si son cerveau devient servile.
Plus que 15 minutes arbitraires de sortie, elle se met à courir, puis fonce aussi vite qu’elle le peut et crie pour se libérer.
L'injustice, la colère et la tristesse sont enfin en dehors d’elle.
Vidée, elle retourne chez elle, télé-travailler sur sa vieille bécane pourrie dans un confinement dont certaines règles frôle l'absurde et rêve d'être un oiseaux.
Evelyne Salomon.
Libère moi
Je suis cet oiseau
Au couleur d'une journée ensoleillée
Un oiseau en cage
Qui ne rêve que de liberté
Laissez-moi voler, prendre l’air
Laissez-moi respirer, j’ai l’impression d'étouffer
Laissez-moi regarder les nuits étoilées
En dehors de cette cage argentée
Donnez-moi une perle de cette pureté
Et promis je reviendrai à vos côtés
Dans cette cage, dans cette prison
Même si ma vie serait de voler
Au côté de cette boule dorée
Qui dans le ciel ne fait que briller
Manon Hubrecht
Une journée tranquille
C’était une journée tranquille dans une ville, elle était réputée pour être tranquille. Un jeune homme vivait dans sa maison bordée d’un somptueux jardin, le garçon lisait à l’ombre d’un arbre, de temps en temps il levait la tête de son livre, pour surveiller son Corgi qui se roulait sur l’herbe fraîche. Le voyant faire, le jeune adulte ne put s’empêcher de sourire. Le garçon ferma son bouquin et alla au côté de son animal de compagnie. Il s’accroupit à ses côtés et le caressa, tandis que ce dernier lui léchait la main.
Le garçon leva la tête pour contempler le paysage où quelques nuages laissaient des traces d’ombres sur les bâtiments environnants.
OP
O Belle Beauté ! O Époustouflante Beauté ! O Divine Beauté !
Ainsi s’émeut l’Homme, de tout son être, frappé par ta lumière !
Tes rayons charmeurs, Tes traits foudroyants, Ta douce bonté !
Fige à jamais ton reflet tentateur dans leurs yeux miroirs,
hébétés !
Telle une Reine sur un piédestal, les Clés du Monde courent
vers toi !
A peine un geste, et Admiration se rue, affole tous les cœurs !
Mais où se terrent les Fissures sous tes sublimes Projecteurs ?
Chanceuse par Nature mais quelles Epines sous ton « Toi » ?
Beauté ! Mère de bien d’injustice ! Le Banal, le Laid n’est que
supplice !
A tous ces monstres évincés, A tous ces transparents qui se
saignent !
Pour ces Condamnés au dur labeur Intérieur ! Espérant un
soupçon de règne !
Avoue-le leurre Beauté ! Aussi abîmés et inégaux soient-ils !
Apaise leur cruelle Envie ! Cet injuste goût ! Dis-leur que tu n’es
pas que Propice !
MP
Les 3 mots choisis avec leurs termes associés :
-Bonheur : amour, amitié, liberté
-Courage : force, espérance, solitude
-Honte : racisme, injustice, misère, malheur
Texte (avec tous les termes dedans) :
RESILIENCE
Le bonheur de ma vie,
Passe sans vilenie
Par le courage,
Cette substantifique force,
Qui nourrit mon écorce.
Bercé d’espérance,
D’amour et d’amitié,
Parfumé d'une douce flagrance,
Souffle en moi,
Un vent de liberté,
Qui estompe ma honte d'un monde,
Où racisme et injustice
Me mène dans une fronde,
Où misère et malheur n'en sont que des gageures.
Mais ce chemin du bonheur,
Me donne la plénitude,
D’effacer mes peurs de solitude.
Emmanuel Leymarie
-Bonheur
-Maison
-Force
la maison
Quel bonheur de rester à la maison , avec les personnes que j'aime
en ces temps de crise,
la famille qui donne la force et le bonheur de rester à la maison
par cette période difficile.
Il peut être joyeux d’être dans la même pièce que les gens qui nous
apportent de la joie !
Qui nous donne la puissance de rester ensembles durant ces moments
durs.
Jean-Baptiste Perrin
UN COUPLE
Amour éternel,
Une force ensemble,
Un groupe de deux,
Une union unique,
Une famille, un enfant ?
L’innocence de parent,
L’amour maternel et paternel,
L’éternel amour……….
Mots choisis :
- Enfant : innocence, famille, parent.
- Ensemble : force, groupe, union.
- Amour : couple, maternel, éternel.
Émilie Charra
Publié le 4 Mars 2020
La nature, demain, il faut la préserver, la sauver pour protéger nos forêts, laisser notre esprit se balader pendant nos promenades.
Regarder avec nos yeux les animaux, voir passer les arbres atteindre leur grandeur géante de demain.
C’est à ce rendez-vous qu’il ne faut pas oublier de rendre à la terre, sinon c’est un trou béant qu’on laissera à nos enfants.
Emile
Carie emmène les chiens en pleine nature. Elle aime se mettre au vert et prendre l’air dans une forêt. Elle a attaché ses cheveux avec un ruban en tulle qu’elle a trouvé dans la rue. Elle a perdu ses lunettes et voit donc double, même si sa vue est floue, elle mangerait bien un petit truc avec du goût, pas forcément naturel. Elle laisse courir ses chiens qui décident de se mettre en boule dans une mare de boue. Pendant que les boules de poils s’amusent, elle se dit que c’est maintenant qu’elle mangerait une petite cochonnerie pleine de sucre. Elle attrape la bonbonnière qui se trouve dans son sac, histoire de se donner une petite récompense pour sa dure journée.
Avec ses problèmes de vue, seule son ouïe est réellement aiguisée. Elle marche sans savoir où elle va. Les chiens ont trouvé une niche remplie de friandises dont l’odeur était intense. Carie entend de drôle de grognements, et un bruit de scie. Un homme complètement fou, en tenue de dentiste, était en train de découper un des deux chiens qu’il avait attaché à un arbre. Cet homme était tellement fort, que tous ses gestes étaient très précis et puissants. Elle jette la bonbonnière en plein dans les dents de ce dentiste fou afin de défendre les siens.
Lucie
Ce mois, j’ai réservé mes vacances. Elles se passeront à la mer et en famille. Je les imagine déjà. Nous irons faire un peu de shopping en Espagne pour faire le plein de turròn au chocolat et aux amandes ainsi que du Serrano. Sur les plages espagnoles nous nous ferons bronzer, ou plutôt rougir, pour ma pomme. Nous piqueniquerons avec mon zébulon, nous décorerons de beaux châteaux de sable avec de beaux coquillages. Je ferai peut-être cette année la photo que je souhaite de ma famille pour faire un mix en couleur et noir et blanc que j’accrocherai à la maison, pour nous rappeler tout au long de l’année cet instant de bonheur, ce merveilleux souvenir rempli d’amour. Le luxe ce serait que ces vacances ne passent pas en un éclair. Si pendant ces vacances les enfants ne se chamaillent pas ce serait l’excellence. Le soir on irait manger des glaces, au kinder pour les enfants, et nous rhum raisin… Vivement le mois d’août que nous passions quelques moments de calme et de silence où nous profiterons des bruits de la mer.
Delphine
Quand les enfants font une pause, ils aiment que je leur raconte une histoire. Nous écoutons aussi de la musique. Très tôt, j’ai commencé à leur lire un récit de pirate cherchant un trésor sur une île déserte. Une aventure humaine puisqu’ils rencontrent un peuple de monstres très cultivés vivant sous un dôme. Cela les fait beaucoup rire les enfants qui n’y croient pas une seconde. Ce monde tourne selon un mouvement inverse de celui de la terre.
Bien sûr, tout finit, dans ce monde, ici comme ailleurs, dans le néant, comme sur la planète mars dans le futur, le présent, comme dans le passé par une histoire d’amour.
Et après nous allons faire des gâteaux, ils adorent ça, mes petits trésors de monstres !
Martine
Pour le jeûne je vais à la salle de sport trois fois pas jour. Je vais faire du basket, de lboxe, de la gym, c’est bien plus qu’une passion.
Alexia
Bonjour, Je m’appelle Jenny. J’aime beaucoup le voyage, les îles paradisiaques. Je suis une personne qui change beaucoup d’émotions, qui adore avoir des sensations, j’aime beaucoup mes potes, le confort et surtout je suis passionnée par la mode : Chanel, Louis Vuitton et surtout faire du shopping.
Jenny
Je travaille dans le monde de la mode, je suis responsable de plusieurs marques comme Gucci, Givenchy/ Notre objectif c’est d’improviser les nouvelles collections, de donner envie aux clients d’acheter. Le monde de la mode, c’est beaucoup de stress ! Il faut savoir être ambitieux. C’est une qualité qu’il faut absolument avoir pour travailler dans ce milieu. Nous avons sorti de nouvelles boucles d’oreilles en or jaune. Elles sont extrêmement fashion pour la rentrée 2032 et je pense qu’elles feront fureur ! Moi et mes collègues nous sommes également en train de créer une robe pour une silhouette plutôt mince, elle est somptueuse. Nous avons eu le plaisir de collaborer avec Christian Dior pour cette robe qui a énormément de succès !
M.
Mon stage est de taguer des tracteurs. Je taguais des motos avec plein de personnes que j’ai découvert.
Kaïss
Aux confins de la nature, dans le pays de la planète Happiness, là où l’alégresse était présente, il y avait la reine qui brillait de mille feux. Avec sa couronne et ses diamants. Son peuple avait créé des lieux particuliers avec elle car elle faisait en sorte que chaque sujet soit heureux et elle faisait passer ses sujets avant tout le reste.
Du temps de la loi Rio, chaque sujet avait une confiance en eux et étaient sûrs d’eux.
Grâce à la méditation quotidienne et le massage quotidien les habitants de la planète Happiness prenaient soin de leur corp et de leur mental.
Quel bel exemple. Il n’y avait ni stress ni conflit dans ce pays. Aucune personne malade.
Ce pays est une utopie auquel chaque être humain devrait aspirer.
Anonyme
En juillet pour les vacances, j’irai faire un voyage. Je prendrai l’avion, j’ai réservé le billet pour le Canada. Faire des randonnées en forêt. Malgré le froid j’espère que je vais passer un bon séjour. Je mangerai des glaces à la fraise, je ferai du ski et si possible de la patinoire. C’est la destination de mes rêves.
Marie-Chantal
Lorsque je pars en avion en voyage, je fais des rencontres et des découvertes. La valeur des êtres humains, l’aventure d’esprit des habitants du pays et leur autonomie. Je m’intéresse au décor, à la grandeur de la nature. Le temps passe très vite quand nous sommes en vacances.
Anonyme
A Cannes au sud de la France on trouve de la bonne. A Saint-Malo en Bretagne avec l’océan, qui est carrément à l’opposé de la plage il y a des grandes marées. Tom, jeune marié avec Julie, hésite où aller cet été. Tom veut aller dans le sud mais Julie veut l’idée de la Bretagne. Leur chat ronronne. Tom dit c’est le sud, c’est mieux, car il y a la plage et un festival. Julie aime la Bretagne car elle est né dans le Pré. Tom lui dit que c’est le premier arrivé dans la BMW qui chosit.
Anschelo
Publié le 3 Mars 2020
Mélancolique, jamais
Amoureuse des mots
Réaliste, mais pas trop
Terriblement j'écrivais
Incroyablement j'aimais
Naturellement ce qui est beau
Enfin, c'est l'amour qu'il nous faut !
Martine
Publié le 1 Mars 2020
Que vous connaissez ou pas les ateliers d'écriture, si vous aimez écrire et vos enfants inventer des histoires, si la plume, le stylo, le clavier vous démangent, venez jouer et bricoler avec vos mots le mercredi 18 mars à Grigny de 18h à 19h30 sur le thème du portrait.
Tarif entre 10 et 15€ selon votre bourse. Sur inscription en répondant à mon mail.
Peu importe votre orthographe, la « beauté » de votre écriture, grâce aux consignes, vous réussirez à écrire un texte !
Contactez-moi par mail martine.silberstein@callipalabra.fr