Publié le 30 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Lino

La symphonie de ma vie ne cesse de m'ennuyer

oublier mon passé est une priorité pour moi mais l'oublier sera difficile car il y a trop d'événements qui me reviennent en tête

reconstruire sa vie est une priorité mais il faudrait s'y atteler 

le temps passe et rien ne se fait.

C'est une vie de tristesse que je vis et qui devrait cesser mais voilà il faudrait bousculer les choses pour les faire évoluer

se souvenir comment j'ai rencontré Sylvie et rencontrer celle qui la remplacera

croire en l'avenir et garder espoir

La symphonie de ma vie

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 30 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Amélie

Inventaire des choses qui sont éloignées bien que proches

Ma famille qui habite dans l’Isère

L’heure d’aller se coucher

L’heure de retrouver mon appareil photo

L’heure de voir Jean-Claude

L’heure du café après le repas

 Inventaire des choses désolantes

D’être en retard

Toujours avoir envie de dire quelque chose

Chercher sans trouver

Avoir des envies irréalisables

Des cambriolages

La guerre

La violence

Les fous

Les étourderies

Inventaire des choses que l’on a grandes hâte de voir ou d’entendre

Mes cadeaux de Noël

Ma possibilité d’aller au CAJ de la Richardière

Des bonnes nouvelles

Mon appareil photo

Une admission quelque part

Mon chat

Mon corps se réchauffer : Mon corps se réchauffera quand l’été reviendra, ce sera plus facile. Pour l’instant, dans les endroits où le chauffage nous chauffe ou devant la cheminée. C’est aussi en achetant des habits chauds comme une grosse polaire ou des chaussettes de laine.  Il se réchauffe aussi quand j’enfile mes gants ou mes mitaines. Les aliments chauds aussi.

Dame Amélie

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Jean-Claude

Sur Madrid, les véhicules hybrides brident l'évolution de la pile à hydrogène, pourtant d'égale puissance. Ces luisantes et rassurantes demoiselles de vives couleurs épouvantent les dinosaures à moteur à explosion.

Un coup de canif au contrat à l'industrie pétrolière qui pensait tenir le monde comme le caniche à sa mémère, car à la fin du bal le divorce sera prononcé.

Le cannibale restera sur sa faim.

Caniche à sa mémère
Caniche à sa mémère

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 28 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Nourdine

Dans le tunnel de Fourvière les accès en direction de Lyon sont gérés par une équipe de confiance jeune et par un délégué très compétent. Ces jeunes sont très content de travailler dans un groupe avec une gaieté toute brésilienne

Gaieté brésilienne

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 26 Décembre 2017

Je n'aime pas les gens froids

je n'aime pas les orties

je n'aime pas l'acide

je n'aime pas me cogner la nuit contre les meubles

je n'aime pas écrire au tableau noir et à la craie

je n'aime pas le gluant ni le visqueux

J'aime marcher pieds nus 

j'aime prendre les gens dans les bras

j'aime palper de douces étoffes

j'aime déchirer de grands morceaux de tissus, de papier

j'aime palper les fruits et les légumes

j'aime le matin, me passer de la crème sur le visage

***

Marcher dans le sable sec et sentir qu'il glisse entre mes doigts de pieds. Marcher pieds nus dans la boue froide du chemin. Sur le sable mouillé et cette sensation, quand la vague arrive, que le sol s'effondre sous ma plante de pieds. 

***

Je suis tactile. mais je n'aime pas les gens froids, je ne les prends pas dans les bras, je n'ai pas envie de les envelopper de ma chaleur animale, amicale. J'aime toucher les gens avec qui je parle, pour appuyer une idée, poser ma main sur la leur, les réconforter en leur tapotant légèrement l'épaule. Là, là, tout va bien, rassure toi. Je n'aime pas être heurtée par les passants pressés qui ne disent même pas "pardon !". J'aime caresser la joue de l'enfant triste, de ma mère quand un voile de souci passe devant ses yeux. J'aime serrer fort ma petite-fille quand elle arrive à la maison, un bouquet de fleurs de champs à la main. J'aime et à la fois je n'aime pas essuyer la larme qui coule sur sa joue , désarmée devant sa peine. J'aimerai prendre tous les gens dans mes bras mais certains se cabrent, craintifs, rétifs, apeurés par tant de familiarité.  

***

Le charnu des plantes grasses. Bassine mouillée. toile émeri. trou rugueux du béton. froid désagréable du chiffon mouillé. fleurs sèches crissant sous les doigts. toile rude. lamelles du store, du radiateur. tuyau rouge de l'extincteur. douceur des poiles de pinceau. enfoncer ses doigts dans le lourd chrysanthème. piquante brosse à reluire. bon prise en main de ce dodu tournevis. caoutchouc rugueux des tapis. papier collant, papier d'argent. graviers dans un sac. lentilles et graines dans un autre.

***

 Enfin seule ! Agathe était enfin seule dans l'immense médiathèque ! Contre tout ce que lui avaient dit et redit ses parents, elle se déchaussa, et se mis pieds nus. Dans la profonde moquette à bouclette elle écarté ses doigts de pieds. Le Pied !  En ces temps de froidure, comme elle était chaude ! Chaude comme le sable de cet été qui fuyait grain à grain sur sa peau.

Elle s'approcha des plante grasses et charnues et éprouva leur épaisseur, leur poids, l'humidité ou plutôt la sécheresse de la terre qui les entourait. Elle préleva un peu de cette terre mi noire, mi sableuse et s'en enduisit les mains humides. Toute différente de cette boue du chemin longeant le torrent, ce limon, crayeux dans lequel elle n'aimait pas gassouiller des pieds et des mains. Maintenant qu'elle était bien sale, il était temps de réaliser son rêve: laisser des traces de doigts sur les murs et surtout sur les pages immaculées des livres interdits, les livres de grands.

"Sauve toi la vie t'appelle" mais qui la prendra tendrement dans les bras ?

"Créature fatale", ce tuyau rouge de l'extincteur est dur, contrairement à ce qu'elle avait imaginé.

"Idées noires, nuits blanches" et vlan ! Ses cinq doigts bien noirs sur la 3è pages.

"Le sexe pour les nuls", les fleurs sèches crisaient dans sa main.

"Le pacte du menteur" et ses cinq petits marrons ramassés dans la cour de l'école.

"Crime", enfoncer ses doigts dans le lourd chrysanthème puant.

"Un cœur sombre" et son trou rugueux de béton.

Agathe la douce, la rebelle, la tendre, la rugueuse, la lisse laissait son empreinte et ses mots dans chaque livre.

Fatiguée, elle se coucha et s'enveloppa dans la douce couverture de "L'interprétation des rêves" de Freud.

   

J'aime/j'aime pas : le toucher

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 26 Décembre 2017

J’avais trop chaud.
 

J’étais moite.

 

Je me sentais déjà fondre aux entournures.

 

Toutes ces heures à attendre une délivrance prochaine me pesaient soudainement.

 

Pourtant, mon histoire n’avait rien d’exceptionnel : me révéler, vivre pleinement le bonheur d’un développement juste, accomplir mon destin qui s’annonçait brillant. La routine pour nous toutes. Sait-on jamais pourtant de quoi l’avenir est fait ?

 

Le feu qui crépitait au salon projetait mille étincelles sur ma robe soyeuse au scintillement d’aluminium.Le doux brouhaha des conversation remplaçait maintenant la polyphonie géniale du traditionnel quartet de Noël. J’agitai doucement ma frange dorée pour attirer l’attention.

 

Pour ce soir de fête, j’avais choisi le suave parfum de la vanille de Madagascar, que j’harmonisai discrètement avec l’amertume légère d’une noisette savoyarde, d’origine, s’il vous plaît. Un zeste de fleur d’oranger me donnait cette note orientale que j’alanguissais à loisir en m’étirant vers le rebord de la table basse. Moelleusement, j’explorai ces savantes saveurs élaborées, m’imaginant donner le meilleur de moi-même à la prochaine occasion.

 

Tout à coup, je remarquai mine de rien le regard gourmand d’une joyeuse invitée vêtue toute en satin rouge. Emballée, je frémis. Elle fit un geste vers moi, poursuivant sa discussion avec un homme qu’elle dévorait des yeux. Je lui lançai mon clin d’œil le plus lumineux. Se détournant enfin, elle me choisit en une seconde, s’empara de moi des deux mains. Je tourbillonnai dans ma robe de papier or-argent soudain défroissée. Elle me croqua à moitié avec délice et m’offrit ensuit à son chéri, sous le charme.

 

Avec joie, je goûtai aux deux palais.

 

C’était royal. J’accomplissais en beauté mon destin de papillote.

 

J’en oubliai même la phrase qui m’entourait la taille que les amants liront peut-être en pensant à leur vie. Riche d’un bonheur partagé, je goûta enfin la liberté de devenir souvenir d’amour, de bonheur et de paix.

 

Texte de Céline, Atelier du 20 décembre 2017 animé par Martine Silberstein.
Papilles 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 26 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Franck

En ce mois de décembre 2017, notre pays, la France, a connu la plus grande catastrophe climatique de son histoire.

Suite à un réchauffement terrestre sans précédent, une grande sécheresse torride, suivi d'un tremblement de terre maritime a déclenché un tsunami gigantesque qui provoqua un immense chaos. 

Aujourd'hui encore les quartiers s'affrontent dans une lutte constante pour leur survie sur une piste de danse, cloaque verdâtre et puant.

D'après les dernières statistiques la majorité des enfants de notre pays a disparu. La géolocalisation des personnes est quasiment impossible. 

Catastrophe

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 25 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Fernando

L'amour quand on est outillé pour ça sent la gaieté. Ou se nourrir en toute franchise, honnêtement. Moins on cours, plus on rit. Bon, en lisant ça je m'aperçois que je rame dans mon kayak quand je vois que je suis à l'Est d'Eden, mon instinct me dit que vous me pardonnerez ce dont je winer. C'est de vouloir jouer du xylophone, qui était mon but ultime, tenir bon et se souvenir que le ying et le yang c'est zen.

Cher père Noël

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 24 Décembre 2017

Texte écrit en atelier par Marie

10 août 1915 Havana club

Mon amour interdit

Sens tu d'où tu es les sable fin sous tes pieds

Moi je le sens

Nos mains vite entrelacées

Un baiser volé et le goût de tes lèvres sur les miennes m'enivre

Elles sentent bon le soleil, la mer, le sel

J'y retrouve cette plage

Cachée sous ce tonnes de rochers

Nos corps ne font qu'un

Ta peau lisse et ton teint hâlé me font perdre la tête

A cette vue mon corps frissonne

J'en oublie cette plage magnifique où je nous imagine

Le soleil chaud à tout heure

Chaleur suffocante, mer déchaînée, sable fin

Tout est réuni

Pour que nos chemins soient parfaits

Ta bien aimée

Sofia qui t'aime de cet amour interdit qu'il m'est interdit de l'écrire, d'y penser ou même rêver

Amour un jour, amour toujours

Cacher sans jamais révéler

A jamais à toi

Marie

 

 

Havane

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 22 Décembre 2017

Nick Houmouk le 1 messidor 1789

Bonjour mes camarades

Je vous écris cette lettre depuis notre repère en cette joyeuse année pleine de surprises et d'émerveillement. 

Si vous parvenez à lire ce message c'est que vous êtes en vie.

Je vous remémore où se situe notre repère en étant sur notre plage et fixant le nord on voit la lune. Notre plage au sable blanc et fin sera toujours notre terre promise.

A bientôt équipage

Votre capitaine Nick Houmouck

 

 

Nick Houmouk

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Rédigé par Martine Silberstein

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