1er texte: J'avais froid et j'ai voulu me préparer un peu de thé. Pour me chauffer j'ai allumé un feu. Je mis la théière sur le feu mais le vent qui soufflait fort a mis le feu à ma théière.

2è texe: Dans ma ville on peut visiter une exposition de bijoux en forme de spirale. Des pièces anciennes et des collections d'écussons.

3è texte: Pour commémorer la douzième guerre mondiale la ville a organisé un spectacle accompagné par un orchestre composé de plusieurs instruments.

Véronier

Ne dors pasle matiN

Ou tu seras en retard mon TitO

Une médaille pour toi mon choU

Reste près de moi tu seras premieR

Djamila

Demander quoi et à qui, et surtout dans quel but , là est la question. Le défi était pour Albert de trouver une oreille attentive. Pas de celle qui sert simplement d'écouvillon pour décibel, mais une qui soit attentive aux moindres vibrations de la pensée. Une sorte de filtre à particule du mouvement intellectuel très rare chez le commun des mortels qui a valeur de clefs que posséderait une élite qui malheureusement vivrait en autarcie.

L'éléphant, lui, est muni d'une de ces paires, je parle des oreilles, comme vous l'aviez compris. Revoir toujours revoir son chemin. Là est le secret.

Thierry

En vacances de Jojo et moi, sous la chaleur de l'été j'écris au bord de la mer.

Mon ami Jojo, malin et rigolo s'amuse à faite des châteaux de sable sous le regard étonné des ânes gris et du canari jaune.

Moi, allongée sur le sable chaud, je repasse toutes les couleurs pour colorier le monde et ouvrir le cercle autour de moi.

Djamila

J'ai mal au dos de la cuillère, quel enfer !

Ou je rêve, peut-être.

Je bois du cacao en dosettes.

Je joue aux jeux de société.

Je cueille des iris dans un bois, loin de chez moi.

Guillaume

Maman prend le traM

Attention le voilA

Tout à coup le toiT

Inversé s'est transformé en tipI

Non ce vaurieN

Est parti avec le tsunamI

Martine

Zaz a eu un bébé. Elle jeûnait. Elle est née en juin. Zaz va partir courir, marcher avec un vieux.

Sa fille est nue.

Guillaume

Annie aime les sucettes

Les sucettes à l'anis

Les sucettes à l'anis d'Annie... !

Mince, voilà que cette chanson remonte à la surface.

C'est un signe. Chaque fois que je bois un peu trop de pastis, elle se relance. Ce goût d'anis sur la langue me rappelle quand je travaillais en Angleterre, à Barnstaple sur un loader.

Un jour, alors que j'étais très fatiguée j'ai cru voir la neige tomber. Mais non, c'était les cendres de l'usine d'à côté qui se déposait dans la cour de l'atelier ou bien j'étais ivre, une fois de plus, l'abus de pastis à l'anis.

Martine

Ma tante est directrice d'école. Chaque matin elle prend le train en mangeant des dragées. Un jour sur la street elle a trouvé un pauvre hère errant sous la pluie. Il avait avec lui un joli chat enragé. Elle a partagé ses dragées avec lui. Il n'en mange pas car les bonbons sont chers. Il préfère le miel, c'est moins enfantin. La jolie maîtresse rassemble les enfants dans la cour et détourne le visage en voyant la directrice et le pauvre hère discuter ensemble.

Martine

Je voudrais changer les couleurs du temps

Inverser le cours des ans

Mon cœur, tu as brisé

Mes yeux se sont fermés.

Je voudrais changer les couleurs du temps

Et partir en courant

J'ai enfermé notre mystère dans une cage

Et depuis, j'enrage.

Je voudrais changer les couleurs du temps

Je ne sers à rien, je mens

Partir loin, loin dans le ciel

Fuir ce poison, ce fiel

Je voudrais changer les couleurs du temps

m'enfuir en un vol lent

trouer la couche d'ozone

sans demander d'aumône.

Martine