Publié le 29 Mars 2022

Un papillon qui aime l'art

Plusieurs rochers

Une couronne

Un doigt d'honneur dans un champ de bataille

Dans un champ il y a plusieurs papillons. Chaque papillon entoure une personnalité différente comme un papillon qui aime l'art. Le roi des papillons déclenche la guerre.

En couleur

C'était l'histoire d'un chat 

Mais pas n'importe quel chat. Ce chat avait une particularité c'est qu'il était astronaute spécialisé dans les comètes. Son métier c'est de dériver les comètes pour éviter qu'elles percutent la terre. 

Pour ça il utilise ses taches pour les localiser et ensuite il se dirige vers elles pour les anéantir avec un rayon à vomi. 

Grâce à lui, la terre continue son chemin dans le temps.

Clément

En couleur

Un papillon et des lunettes, un sous-vêtement pendu, fils, un bocal avec des poumons dedans, arbre, papillon passant par l'entrée d’un temple.

C'est l'histoire d'une fille qui se promène dans une forêt, et qui regarde les arbres.

Elle met ses lunettes de vue pour mieux voir les papillons sur les fleurs. Quand, tout à coup, elle voit un jardin avec un portail avec un temple tout au fond. Elle s'approche, pousse le portail et voit un bocal avec des poumons dedans. Elle décide de l'ouvrir et se salit. En rentrant elle se changea et pend ses vêtements su un fil pour qu'ils sèchent.

Mimouna

 

En couleur

Chauve-souris Batman insecte carte d'Afrique grand papillon

Batman vivait au Luxembourg avec son ami Luc chauve dans le corps d'une souris et d'un coup il est appelé en mission pour tuer l'insecte géant. Se précipite et sort le grand papillon du garage prendre les cartes d'Afrique pour se repérer et arriva sur les lieux. 

Le combat commença après de longues heures d'échanges de coups.

Batman finit par l'achever.  

Tony

 

En couleur

Montagne rivière le faucon millenium deux grosses mains qui ouvrent un portail un masque un bassin coccyx

Les humains ont ouvert le portail du cosmos.

Un faucon traverse la rivière,

qui en profite, rupture des eaux,

pour répandre les morts sur Terre

Désormais, les humains doivent porter les masques

Claudia

 

En couleur

Écriture arabe lettre d'amour cœur brisé prénom pensée noir marron calligraphie 

Une déclaration d'amour avec un cœur ou plusieurs

C’est l’histoire d'une lettre d'amour, avec de l'écriture arabe et quelque calligraphie

Une   pensée a été créé avec 2 couleurs différentes le noir ainsi que le marron

Un prénom a été écrit en écriture arabe et ajouté aux cœurs brisés

Pour laisser des traces la feuille a pliée, il s'agit donc d'une histoire triste car toute histoire a toujours une fin.

Nawel

En couleur

Haïkus écrits pendant cet atelier d'écriture

Dans un grand silence

Inspirés par les taches d'encre

Les stagiaires écrivent

 

Du bleu et du rose

Chercher des mots, des idées

Créer une histoire

 

Etre lent, rapide

Même s'ils sont tous différents

Ecrivent une histoire

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2022

Ma mamie, que j’appelais « Mamie de Nice », tout simplement parce qu’elle habitait Nice est pour moi une figure très importante pour un tas de raisons.

La première, dans un premier temps, parce qu’elle a signé mon autonomie d’enfant de douze ans. Mes parents m’ont déposé dans un wagon, seule (on ne ferait plus ça maintenant !), et elle est venue me chercher avec pépé Gaby, son mari, et Micheline, ma tante, sa fille, sœur ainée de mon père.

La seconde raison c’est que j’admirai le cadre dans lequel elle vivait. Moi, avec ma famille j’habitais dans un appartement, en Hlm, à Gennevilliers, dans la banlieue ouvrière. Elle, avait un bel appartement sur la corniche, marbre au sol, lustre en cristal, baies vitrées ouvrant sur la mer.

Mais en fait, tout ceci est peu important, ce n’est que du matériel. Ce que j’aimais chez elle, c’est l’amour inconditionnel qu’elle me donnait. Chez elle j’étais l’unique, la seule, celle que l’on gâtait. J’avais droit à tous les câlins, à toute sa tendresse. Chez elle je dormais dans un grand lit. Avec elle, j’allais à la mer, au restaurant, j’allais me promener à Èze. Elle me racontait sa vie. Elle et pépé Gaby chantaient, jouaient de la musique. Nous sommes allés dans la maison de retraite rendre visite à ma grand-mère, sa mère et ils ont donné un petit concert.

Et finalement, j’ai découvert un jour, une fois adulte que cette grand-mère si parfaite ne l’était pas, loin de là ! Des personnes (mon cousin Patrick, mon oncle m’ont parlé d’elle. J’ai lu des lettres de sa main ou de celle de ses destinataires et là, c’était une autre femme. Exclusive, égoïste, rejetetant l’un, détestant l’autre.

Sa mère, mon arrière-grand-mère a été l’une des personnes qui a fait les frais de son indifférence. Elle était ballotée entre Germaine, son autre fille et Renée, autrement appelée Maïtele, ma mamie. Elle se la « refilaient ». Germaine n’avait pas envie de l’’accueillir parce que ses moyens étaient modestes, ma grand-mère parce qu’elle ne pensait qu’à voyager à travers le monde.  Son nouveau mari, Gaby, était bien plus riche qu’elle ne l’avait jamais été depuis la crise de 29.   

Son premier mari était orfèvre à Paris avant la deuxième guerre mondiale. Puis, la crise de 29 arrivant, avait commencé la dégringolade financière, renforcée par la guerre. Juive, ma grand-mère a résisté pendant la deuxième guerre mondiale, elle est allée se cacher dans les Alpes avec ses enfants. 

Elle a aussi résisté contre la violence de son mari, allant jusqu'à divorcer, ce qui n'était pas "à la mode" dans ces années.

Elle a aussi résisté en adhérant au Parti Communiste, s'est battue pour ses idées, pour la Paix, donnant un sens à sa vie.

Puis elle s'est mariée une seconde fois avec un homme que, cette fois elle avait choisi et qu'elle aimait vraiment.

Il lui poussait des ailes, elle savait désormais que le bonheur existe et que la vie qui avait précédé était une rature.

Mais comment lui donner raison ? Pour se défense, je concède que durant son premier mariage elle avait été extrêmement malheureuse. Son premier mari l'agressait verbalement et même physiquement. Elle se rattrapait avec sa nouvelle vie. 

Mais comment lui donner raison à cette nouvelle mamie que j’avais découvert à travers ces témoignages ? Quelle image garder d’elle ? La belle et bonne mamie ou l’affreuse égoïste ?

Mon cœur valse.

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 8 Mars 2022

Elle entre dans l’ascenseur et les portes se referment. Elle revient de chez la blanchisseuse où elle avait apporté son joli short noir. Elle l’avait taché l’autre soir dans un bar à cause d’un fêtard qui tentait maladroitement de danser la danse des canards. Il était tard, il n’avait plus les yeux en face des trous, car il avait trop bu. Un cocktail à la mode appelé le têtard.

Elle avait hâte de quitter la capitale et de retrouver Nyons, son village natal. Seule la terrasse de cet immeuble, avec son jardin, même minable, trouvait grâce à ses yeux. Un petit coin de nature. Mais rien à voir avec sa petite ville de province, si verte, si vivante. Une petite ville sans métropolitain, mais malheureusement beaucoup trop de voitures. Mais quel bonheur quand la bande de canards du père Alfonse traversait la route pour rejoindre la mare de l’autre côté ! A Paris, les chauffards les auraient tous écrasés, du premier jusqu’au dernier ! Eh bien non, pas à Nyons. Chez elle, les automobilistes les laissaient passer. Eh oui ! là-bas, les canards ne dansent pas, ils nagent, madame, oui, ils nagent. Et nul ne s’avise à les imiter bêtement.

Alfonse, lui, pour s’envoyer en l’air jusqu’au 7è ciel ou pour pousser la chansonnette n’a nul besoin d’une petite mousse. Il lui suffit d’un bol de cidre et d’un kouignamann pour être heureux. Mais pas question de partager avec qui que ce soit, sauf peut-être avec la jolie petite qui revient régulièrement de Paris, belle comme un bijou. Il sent qu’elle n’est pas bien heureuse à la capitale et lui proposerait bien volontiers de reprendre sa ferme, ses canards, ses lapins et ses moutons. Il a travaillé toute sa vie et il est temps pour lui de prendre sa retraite. Il irait bien faire un tour à Paris, voir le spectacle du moulin rouge, rendre visite à la grande dame de fer, et balader sur un bateau mouche. Mais il sait qu’il reviendra bien vite à Nyons, pays qui l’a vu naître.  

Martine

Elle entre dans l’ascenseur et les portes se referment.

 

Elle entre  dans l'ascenseur et les portes se referment. Tout à coup, accrochée la tête en bas, que voit-elle une chauve-souris ! Pas d'inquiétude elle est vétérinaire, qu'elle reste donc là si ça lui chante. Par contre où est la porte par laquelle elle vient d'entrer ? Comme dans ses cauchemars enfantins, elle se retrouve dans le noir et tout à coup sa girafe et ses chiens se mettent à se déplacer de droite de gauche faisant tanguer l'engin telle une arche de nouée sur la grande bleue. Le ruban de son chapeau s'est détaché il se retrouve par terre, piétiné par la girafe qui s'emmêle et se retrouve les quatre fers en l'air. Quel joyeux bazar ! La lumière se rallume, toujours pas de porte. L'odeur animale commence à la suffoquer et pas de ventilateur pour la disperser. Il fait chaud comme dans le désert et cet ascenseur qui n'arrive toujours pas. Elle a tellement hâte d'arriver, de retrouver sa famille, de jouer avec ses enfants. Elle a soif aussi et boirais bien un verre de potion. Voilà son bébé qui s'agite dans son ventre. Elle est de plus en plus fatiguée. Ouf, enfin elle arrive. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, elle expose de joie. Mais où sont ses clés ? Elle a dû les oublier à Firminy, chez le cordonnier. Elle sonne, son fils lui ouvre, elle dépose chiens, girafe et chauve-souris à la maison et repart les chercher.

Les portes de l'ascenseur se referment, on ne la revit plus jamais…

Martine

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 1 Mars 2022

Il avait plu durant la nuit, et le soleil levant, encore tâtonnant faisait fumer les vergers.

Avec mon père je pris la route. Je regrettais mon lit douillet, tiède. J'avais tout à la fois envie de rire et de pleurer. 

Qu'allais-je trouver dans cette école militaire ? Je craignais surtout la discipline. Aurais-je encore le temps de rêver ? De lire dans mon lit, le soir à la lueur de la lune et des étoiles ? Le visage sombre et le regard noir de mon père me faisait craindre le pire. E si, à cause de mon amour du théâtre et de la littérature je me faisais virer ?

Je frissonnais dans mon pull fin. Un paysan traçait ses sillons, bien droits dans cette terre si riche de mon pays. Des rives de la mer proche j'entendais le ressac.
 

Martine

Avec les romans de Yasmina Khadra

Je m'appelle Turambo et, à l'aube, on viendra me chercher. 

"Tu ne sentiras rien", m'a rassuré chef Borelli.

A la tendresse, toi tu es jolie beauté du ciel

Ma merveilleuse du coeur tu me manques

Tu es en moi, je t'aime. Quand tu es parti

En revoir lointaine, tu es là auprès de moi

dans ma vie, mon coeur qui t'aime 

près de moi. Je t'aime

Abdelhakim 

Avec les romans de Yasmina Khadra

C'est un matin splendide, qui n'existe que pour lui-même, comme un rossignol qui chante dans un monde de sourds; Nul besoin de réveil aujourd"hui.

Après avoir pris son petit-déjeuner, Nora Bilal s'habille. Elle entend à peine le chant de l'oiseau, préoccupée par le travail d'enquête qui l'attend.

Hier soir un crime horrible a été commis, tout près de chez elle.

Une femme merveilleusement maquillée ... telle une offrande sacrificielle.

Nora se rend sur le site rejoindre les hommes de son équipe.

C'est un spectacle terrible qui se présente à elle. Cela fait prèsz de vingt ans qu'elle travaille à la Crime mais jamais elle ne eput s'habituer à de telles horreurs. 

Cette jeune étudiante déouverte assassinée dans la forêt de Baïem est entièrement dénudée.  Une épée la traverse de part en part au niveau du sexe. Horrible vision.

Nora se baisse et, gantée, ramasse une feuille de papier posé sur la poitrine de la jeune femme. Un texte écrit en anglais commence ainsi : "Les hirondelles reviennent au printemps". Nora est bouleversée. Des larmes montent à ses yeux, coulent sur son visage. Cet individu pervers écrit si bien. Comment tant de beauté peut-elle émaner d'un âtre si abject ? 

Martine 

Avec les romans de Yasmina Khadra

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 1 Mars 2022

Ton regard juste sur le siècle était lumière.

Manque d'unicité, l'humanité est devenue comme un petit oiseau perdu dans l'immensité des ciels. A travers les âges à la recherche de lumière dans son errance. Elle s'est emparée de culturen civilisation, elle en a fait sienne. 

Religions ont été béquilles.

Au bout du compte, elle a trouvé la lumière au travers de justice et injustice.

Claudia 

Un siècle prend la porte de service, viré comme un malpropre

Il avait plu durant la nuit, et le soleil levant, encore tâtonnant faisait fumer les vergers.

Avec mon père je pris la route. Je regrettais mon lit douillet, tiède. J'avais tout à la fois envie de rire et de pleurer. 
 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 1 Mars 2022

L'Unicum

Qui sont les trois têtes ?

Ludmila est plutôt gaie, elle aime rire et faire des blagues, ce qui n’est pas toujours du goût des deux autres. Elle se positionne toujours un peu au-dessus des deux autres, non pas pour les dominer mais parce qu’elle aime voir au loin. Elle est orange. Elle a un toupet de poils orange qui lui tombe parfois un peu sur les yeux, qu’elle a verts et bordés de grands cils.  

Aïcha quant à elle est toujours un peu ronchon, les autres têtes l’appellent La râleuse, et ce n’est pas pour rien. Elle porte la tête plutôt basse, le regard tourné vers le sol, elle craint que toujours que, tous ensemble ils butent contre un obstacle et ne tombe. Elle est de couleur gris foncé et ses yeux sont noirs. Elle est imberbe et sa peau est diaphane.   

Marco, lui est le garçon de la bande. Il est très gentil, mais il s’ennuie et voudrait toujours aller de l’avant, courir de nouvelles aventures, ce qui n’est pas toujours du goût des deux autres.  Il est rouge aux yeux immenses, comme pour tout voir, et aux yeux bleu pâle. Il se situe au milieu, entre Ludmila et Aïcha.

L'Unicum

Dialogue

Ludmila Oh, vous savez ce dont j’ai rêvé, cette nuit ?

Aïcha Non, encore un de tes rêves bizarres, où tu piques des fous rires en voyant un habitant du Moulin à vent courir après son chien qui coure après son chat, ou un autre tomber de son vélo, renversé par un vent à décorner un bœuf !

Marco Moi, je pencherai pour une nouvelle aventure qui entraînerait les enfants à la recherche du chapeau de Ludmila !

Ludmila Mais oui, Marco, c’est un peu ça ! Je ne l’ai encore pas retrouvé, et j’ai froid aux oreilles. J’ai rêvé que les enfants, en allant à la bibliothèque, le cherchaient à travers les nouveaux livres que les dames recevaient et enregistraient.

Aïcha Et naturellement, ils n’ont rien trouvé, ces gosses ! Vous savez qu’ici on les appelle les gones ? Gone, drôle de nom, ça sonne mal !  

Ludmila Et bien détrompe toi Aïcha, les enfants ont bien cherché et ce n’est pas à la bibliothèque qu’ils l’ont trouvé, mais dans la cour de la MJC. Il s’était envolé sur le toit du garage à vélo.

Aïcha Et … ?  

Marco, Et je propose qu’on aille le chercher !

Aïcha Je te rappelle, Marco, que ce n’est qu’un rêve !

Ludmila Moi, je veux aller voir s’il y est.

Aïcha Et s’il n’y est pas ?

Marco, on pourra toujours aller voir les enfants, c’est l’heure de la récré !

Ludmila Allez, en route !

L'Unicum

L’Unicum a disparu !

Toutes les cinq, Annick, Tania, Brigitte, Martine et Corinne se sont aperçu que, voilà bien une semaine l’Unicum ne parcoure plus le quartier. Serait-il parti à la recherche du chapeau de Ludmila ?

Martine La dernière fois nous l’avons vu ici même à la MJC. Vous souvenez-vous de la déception de Ludmila ? Elle qui croyait que son chapeau serait sur le toit du garage à vélo, elle n’a trouvé qu’un vieux ballon tout raplapla.

Brigitte Oui, ben, franchement, cela ne me dérange pas plus que ce bestiau bizarre ne circule plus dans le quartier, surtout quand l’autre ouvrait sa bouche pleine de vers blancs !

Corinne Non, moi je trouve que c’est dommage, je l’aimais bien, je m’y suis attachée, ça faisait de l’animation dans le quartier.

Tania, Il est si bizarre, et si la brigade de police l’avait emmené à Saint-Jean de Dieu ?

Les quatre autres Saint-Jean de Dieu !!!!!

Tania, Oui, pourquoi pas ?!

Martine Alors, allons-y !

Brigitte S’il y est, qu’il y reste, et qu’on le garde le plus longtemps possible

Martine Pauvres malades, déjà si perturbés, la présence de l’Unicum ne va pas les aider à aller mieux. Si tu ne veux pas venir, Brigitte, reste là. Moi, j’y vais ! Qui vient avec moi ?

Les trois autres en cœur Bof, pour moi, entrer à l’hôpital ne me dit rien qui vaille.

Martine Et si on téléphonait ?

Les cinq Écrivons une lettre au directeur !

L'Unicum

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 1 Mars 2022

Et qu'est-ce qui reste pour moi.

Il reste de la nourriture. Pour moi c'est des croissant et un caprisun multifruits.

Sephora

La langue est hospitalière

J'ai passé un brin de bonheur éphémère dans ma cabane où j'ai joué à la sarbacane mais quand j'ai vu ce rat manger ma betterave, c'est comme si je voyais la peste, le choléra envahir l'espace.

J'ai pensé à ces bateaux transportant hommes et femmes africains. Ces hommes libres enchaînés au milieu des rats et des vomissures, vendus comme esclaves en Amérique, ils étaient moins que du bétail aux yeux de l'homme blanc. 

Fini pour eux la vision des zèbres galopant dans la savane.

Martine  

Musée Tomi Ungerer

Musée Tomi Ungerer

Trop Trop Trop

 

Tu es la plus drôle des créatures

J'ai vu une totote grise

J'ai trouvé un grigri dans une bazar nature

Je suis allée dans la remise

 

Tu es la plus drôle des créatures

Tu es allée cueillir dans la verdure

Une plante de topinanbour

Je n'en n'ai pas parlé à ton retour

 

Tu es la plus drôle des créatures

Si ! Je te le jure

It's kit for a shool kitch for new rule

J'epère que tu t'amuse bien, qu tout roule

 

Un coeur pour un fantôme

C'est que tu ne manques pas d'atomes

 

Adélaïde  

 

 

 

La langue est hospitalière

Cafard, le canard, et Kaï, la caille, accompagnés de Carambar, la cane et son chéri, Chéribibi, tout ébahi par cette grosse chaleur s'en vont à la chasse aux charançons cachés à Düsseldorf.

Puis, toute cette petite société, loin de la Méditerrannée et de son tintamarre, une fois arrivée, fatiguée, s'en va boire un café sans sucre ni caséïne.

Mais une mémé sur son fauteuil mécanique, méduséee par cette petite société décide de les farcer. Avec une cage et sa canne à pêche s'en va faire un joli charivari.

 

Martine 

 

La langue est hospitalière

Les élèves ont créé un projet, écrire pour vivre

Cela faisait partie de la séquence "Aimer au-delà du handicap". Ils avaient utilisé la presse au collège et au lycée. Ils avaient décrété : "May the force be with you un peu plus fort qu'un bain à remous".

Ils avaient créé une recette : des cornichons au chocolat plein la tête 

Handicap et recette en tout pour faire la fête.

Adélaïde

Fleischschnacka

Fleischschnacka

Ce n'est pas la fin du monde

J'ai quelque chose à dire de limpide et d'inconcevable en ces temps d'orage où des corps au tombeau sont tombés par milliers dans les cris et dans l'horreur. 

Oyez, oyez pauvres gens. Ni tonnerre du canon, non. Pas plus que de morts de faim. Ni de guerre des tranchées ou de rictus d'horreur d'un SS.

La raison est simple : un virus domine le monde et colonise les poumons, plombant le moral des troupes. Du plomb, beaucoup de plomb, du plomb dans les ailes.  Des milliers d'innocents meurent dans l'horreur. Pieds et poings liés, ils se défendent becs et ongles, plumes et becs. 

Mais un jour viendra l'oiseau lyre sur un rayon de soleil, rayon de miel doux à nos gosiers. Une éclaircie sur la terre ronde et bleue comme une orange. La vie sera plus forte que la mort. J'apperçois déjà l'espérance courir dans le pré sous les ciel bleu. Loin du silence de mort, j'entends la musique claironnante de la résilience.

Martine

Harmonium, Altkirch

Harmonium, Altkirch

Les grandes vacances

"Voici l'été !" qu'importe le reste, le bonheur est notre fierté" écrivait Albert Camus dans son livre "L'état de siège" en 1948. Comment ne pas être d'accord avecl'auteur de La peste et de L'étranger. Qui n'a pas expérimenté la fin du printemps arrivé, le fourmillement de notre peau au contact de la chaleur gorgée de soleil et de sueur du début de l'été. Tout notre corps se nourrit le moiteur ambiante dans un bonheur languissant. Notre cerveau se met au diapason en ralentissant son activité, délaissant les pesanteurs du quotidien et les gerçures des soucis. Un amolissement général gourmand et régénérant gagne tout notre être, lequel est entièrement tourné vers le futile, l'oisiveté, la contemplation des paysages ou des corps exposés et dénudés. Le bitume se fait sable, les murs se font haies ombragées, les tours deviennent des cabines de plage, les nuages de pollution se transforment en brumisateurs. Plus rien ne compte que le temps qui s'écoule paresseusement.

"Voici l'été !" qu'importe le reste, le bonheur est notre fierté"

Christian

 

La langue est hospitalière

Tous les matins, je n'ai qu'une envie : me recoucher !

Je me lève du pied gauche, en colère.

Il est vrai que j'ai tout pour être heureuse mais, pas de pot, je suis entourée de mauvaises gens et chaque jour qui passe est une mauvise journée. 

Ces malveillants sont malades, et, pas propres, ne font jamais le ménage.

Une nuit j'arrêterai d'être passive, je prendrai ma revanche, pour sauver ma peau j'arrêterai d'être malheureuse, je stopperai cet enchaînement infernal. 

Martine 

Maison des têtes, Colmar

Maison des têtes, Colmar

Vivre ivre

Ce qui arrive et ce qui n'arrive pas. Le hasard fait bien les choses mais il arrive aussi qu'il entraîne le malheur. Mais pourquoi y penser ou s'en soucier de manière à faire d'un petit malheur une catastrophe mondiale ? Sans souci et ivre d'être je vis, de cette manière le plus grand des malheurs m'affleure à peine.

Je n'en fais plus des scènes et l'ignorance m'entrâine dans des sphères autre que celle connue de la terre martelées depuis des millions d'années par un marteau de fer.

Je suis ivre d'être et j'en suis fier, ne pensez-vous pas que c'est la meilleure manière de faire de sa vie un enfer ?

Lorsque je bois un verre, je n'en bois pas un mais deux. Lorsque je vais en station je prends la journée complète pour profiter au maximum de ma journée. Quand je travaille, je fais ce que je peux et sans pression j'évite d'outrepasser mon bonheur. Au restaurant et dans la vie je suis un bon vivant. 

J'aime la vie et je suis ivre d'être !

Raphaël

Brasserie des Vosges, d'après Botero; Strasbourg

Brasserie des Vosges, d'après Botero; Strasbourg

L'amour : le maître de la vie du troisème type

Un être vous manque et tout est dépeuplé : cette phrase veut tout dire. Le pouvoir de l'amur est tellement puissant qu'on veut tous trouver une part d'ombre dans la lumière.
Ne jamais juger un livre à sa couverture car les apparence sont trompeuses. Il permet assi d'être enfin qui on est avec l'aide de la personne aimée et de trouver son chemin. On peu chercher cette personne pendant des années voire des décennies ou même encore ne jamais la trouver, mais si on finit par la trouver, on sait immédiatement que c'est elle, notre raison d'exister.

Malgré les peurs qui peuvent nous faire devenir les pires des monstres, si on choisit l'amour sous toutes ses formes, la paix pourra enfin régner en maître sur le monde.

E.C     

Brasserie des Vosges; Strasbourg

Brasserie des Vosges; Strasbourg

Un petit garçon en pyjama en forme d'étoile marche dans le noir avec une bougie dans les mains pour réparer l'ampoule cassée. Le garçon se coupe avec un bout de l'ampoule cassée et il ne ressent aucune émotion à cause de sa maladie.

Bradley  

La langue est hospitalière

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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