Publié le 25 Février 2021
Dans mon cœur et dans mon souvenir il y a ma grand-mère j'ai mangé avec mon grand-père des madeleines. Dehors ça sentait bon, on avait tous un sentiment « heureux » dans la maison du bonheur devant le beau jardin de mamie. Papi adorait faire le jardin. Mamie avait son jardin de fleurs et Papi avait son jardin où il faisait pousser des fruits et légumes de saison. Mon grand-père aimait la nature.
Camille
Leurre et gémissements
C’est l'été. Les abeilles bourdonnent autour de la treille et des raisins gorgés de sucre. Des tréteaux sont installés. Une nappe blanche jetée dessus. Un sentiment de paix flotte dans l'air. Le parfum des fleurs des champs, pissenlits jaune d’or, lavande bleue, rouges coquelicots monte de la terre.
Tout à coup, le voilà épais, lourd, ce crétin qui veut à tout prix me donner un baiser. Il atteint le summum de la bêtise. Son odeur et mon flair délicat me le rendent répugnant et gâche tout mon plaisir de ce jour.
Si ce n'était folie, je le haïrai presque. Ce n'est ni possible, ni nécessaire. Aujourd'hui est un bon jour la représentation théâtrale a commencé. Tout n'est que leurre. Ce beau crétin me plaît. Il joue bien son rôle d'imbécile heureux il ment magnifiquement bien et se donne à fond, la pièce coule sans heurt, c'est un succès, l’or des applaudissements ruisselle, coule à flot sur les acteurs.
Je m'épanouis.
Martine
Par ce temps ensoleillé, en cet été, nombre de fleurs nous laissent humer leurs senteurs. Les animaux sont de sortie, les perdrix chantent des stries. Ce ne sont pas les seuls qui profitent de cette saison. Les chats et les chiens prennent un bain de soleil, tout en s'allongeant dans l'herbe. L'humain vient alors frotter leur place si doux et chauffé par la température. Pendant que ceux-ci sont dehors, ils sont protégés par les arbres qui leur fournissent de l'ombre et de la fraîcheur.
Fabrice
Le grand lit trône au milieu de la chambre. Couvert d'un épais édredon de plumes. Quelques trilles matinaux s'échappent de la fenêtre entrouverte où volettent les rideaux de dentelle immaculés. Les draps ont cette bonne odeur de lavande, ma madeleine à moi. Tu sens le propre, ma grand-mère et sa robe de velours, gilet de laine. Elle part nourrir sa Basse-cour poule oie canard elle distribue les graines à la volée prises par poignée dans son grand seau. Puis elle part retourner la terre, cueille ses salades et va les vendre.
Jamais elle ne reste immobile à ne rien faire. Ce n'est pas une oisive.
Et tous ces livres, alignés sur les étagères, rangés au cordeau, comme ses rangs de choux et de carottes ? Ah ça ! ma petite c'est une autre histoire ! celle de ton arrière-grand-père colporteur et qui vendait des livres.
Le grand lit trône au milieu de la chambre. Couvert d'un épais édredon de plumes. Quelques trilles matinaux s'échappent de la fenêtre entrouverte où volettent les rideaux de dentelle immaculés. Les draps ont cette bonne odeur de lavande, ma madeleine à moi. Tu sens le propre, ma grand-mère et sa robe de velours, gilet de laine. Elle part nourrir sa Basse-cour poule oie canard elle distribue les graines à la volée prises par poignée dans son grand seau. Puis elle part retourner la terre, cueille ses salades et va les vendre.
Jamais elle ne reste immobile à ne rien faire. Ce n'est pas une oisive.
Et tous ces livres, alignés sur les étagères, rangés au cordeau, comme ses rangs de choux et de carottes ? Ah ça ! ma petite c'est une autre histoire ! celle de ton arrière-grand-père colporteur et qui vendait des livres.
Martine
Par ce temps ensoleillé, en cet été, nombre de fleurs nous laissent humer leurs senteurs. Les animaux sont de sortie, les perdrix chantent des stries. Ce ne sont pas les seuls qui profitent de cette saison. Les chats et les chiens prennent un bain de soleil, tout en s'allongeant dans l'herbe. L'humain vient alors frotter leur place si doux et chauffé par la température. Pendant que ceux-ci sont dehors, ils sont protégés par les arbres qui leur fournissent de l'ombre et de la fraîcheur.
Fabrice
Leurre et gémissements
C’est l'été. Les abeilles bourdonnent autour de la treille et des raisins gorgés de sucre. Des tréteaux sont installés. Une nappe blanche jetée dessus. Un sentiment de paix flotte dans l'air. Le parfum des fleurs des champs, pissenlits jaune d’or, lavande bleue, rouges coquelicots monte de la terre.
Tout à coup, le voilà épais, lourd, ce crétin qui veut à tout prix me donner un baiser. Il atteint le summum de la bêtise. Son odeur et mon flair délicat me le rendent répugnant et gâche tout mon plaisir de ce jour.
Si ce n'était folie, je le haïrai presque. Ce n'est ni possible, ni nécessaire. Aujourd'hui est un bon jour la représentation théâtrale a commencé. Tout n'est que leurre. Ce beau crétin me plaît. Il joue bien son rôle d'imbécile heureux il ment magnifiquement bien et se donne à fond, la pièce coule sans heurt, c'est un succès, l’or des applaudissements ruisselle, coule à flot sur les acteurs.
Je m'épanouis.
Martine