Avec l'oiseau à ressort (Haruki Murakami)

Publié le 5 Avril 2024

Chroniques de l’oiseau à ressort

Haruki Murakami est un auteur japonais que j’aime beaucoup lire. On y découvre un monde étrange. Des mondes parallèles. Une civilisation, une culture et une mentalité surprenante. J’ai un ami japonais, artiste, Nobuaki Takekawa à qui j’ai posé cette question : « Tous les Japonais sont-ils comme Haruki Murakami ? ». Il m’a répondu « Non, pas du tout ! ». Comme quoi…

Atelier d’écriture

Voici ce que j’attends de vous : avec les titres, tout ou partie de titres, inventez une histoire qui sera très certainement très mystérieuse, fantastique, bizarre, voire bizarroïde mais qui sera peut-être tout aussi bien très réaliste, autobiographique, collant à l’actualité ou à l’histoire ou à l’Histoire avec un grand H !  

Faites comme d’habitude, pour tous les ateliers que vous commencez maintenant à apprivoiser, vous interprétez, vous adaptez, vous suivez ou ne suivez pas mes consignes. Un seul principe : écrire ! Amusez-vous bien !

Auteur : Haruki Murakami

Titre du livre : Chroniques de l’oiseau à ressort

 

Table des matières

Première Partie : La pie voleuse

 

Le mardi de l’oiseau à ressort ; six doigts et quatre seins

Pleine lune et éclipse solaire ; les chevaux meurent dans les granges

Le chapeau de Malta Kano ; tons sorbet ; Allen Ginsberg et les croisés

La tour haute et le puits profond

Intoxiqué aux pastilles au citron ; l’oiseau incapable de voler et le puits à sec

Le pressing du bonheur 

Réflexion sur la souffrance

Conduits souterrains et manque d’électricité ; les théories de May Kasahara sur les perruques

Magic Touch ; mort dans une baignoire ; le distributeur de souvenirs

Ce qui émergea de la boue tiède ; l’eau de toilette

 

Deuxième partie : L’oiseau prophète

 

L’histoire des singes de l’île banale

Perte de la grâce divine

Paysages de villes lointaines ; la demi-lune éternelle ; l’échelle en place

Transmission de patrimoine ; réflexion sur les méduses

La racine du désir ; à travers le mur de la chambre 208

Le puits et les étoiles ; comment l’échelle disparut

Douloureuse sensation de faim ; l’oiseau prophète

Ce que j’ai découvert en me rasant ; et à mon réveil

Le nom adéquat ; brûlée à l’huile de salade un matin d’été

Le plus simple ; la chose dans un étui à guitare

Les bonnes nouvelles sont annoncées à mi-voix

 

Troisième Partie : L’oiseleur

L’énigme de la demeure des pendus

L’hiver de l’oiseau à ressort

Réveil d’hibernation ; encore une carte de visite ; l’anonymat de l’argent

Péripéties dans la nuit

Les chaussures neuves ; retour à la maison

L’endroit que l’on peut trouver en réfléchissant bien

Cannelle et muscade

L’attaque du zoo ou un massacre maladroit

Cette pelle est-elle réelle ? Incident au cœur de la nuit

L’homme qui attendait ; l’oisiveté est la mère de tous les vices

L’étrange langage des signes de Cannelle ; offrande de musique

C’est peut-être ici que tout s’arrête

L’épuisement et le fardeau du monde ; la lampe magique

Le salon d’essayage ; le successeur

La fille des crapauds sans cervelle

Labyrinthe souterrain ; les deux portes de Cannelle

Les méduses du monde entier ; la métamorphose

Compter les moutons ; ce qu’il y a au centre du cercle

Alerte rouge ; une longue main tentaculaire

Celui qui nuit ; le fruit mûr

Des oreilles triangulaires ; les clochettes du traineau

On ne peut pas faire confiance dans une maison

Naissance d’une maison vide ; changement de monture

La batte disparaît ; le retour de la pie voleuse

Faire travailler l’imagination d’autrui

Un endroit dangereux ; les téléspectateurs ; l’homme vide

La lueur d’une luciole ; rompre le sortilège

Le monde des réveils qui sonnent le matin

Rien qu’un couteau réel ; la fameuse prophétie

La famille canard ; l’ombre des larmes

Au revoir

 

 

 

 

 

:

 

 

Le fardeau du monde sonne l’alerte rouge

La pollution, la misère et voici la confiance en l’homme qui s’amenuise.

La longue main tentaculaire du pouvoir de l’argent s’étend sur Terre.

Il faut faire travailler notre imagination pour remédier à tout cela. Mais l’imagination ne suffit pas. La volonté massive des hommes est vitale. Mais cette volonté n’est que le désir de quelques-uns, impuissants à combattre cette fameuse prophétie d’Armageddon. La fin du monde est proche, mais quand ? 100, 1 000, 10 000 ans ?

L’ombre des larmes passe devant mes yeux. La Terre est devenue un endroit dangereux. Elle va devenir une maison vide. Vide ? Pas si sûr … elle en a vu d’autres ! La grande dernière période glacière n’était pas une mince affaire ! Des animaux simples, comme les méduses, ou encore les amibes ou les unicellulaires survivront.

L’Homme n’est pas le centre du cercle. La Terre entrera en hibernation, elle l’a déjà fait, elle sait faire. Elle se réveillera sans nous et elle s’en fout.

L’homme sans cervelle court à sa perte, certes, et la fameuse prophétie, un jour surviendra. Les bonnes nouvelles sont annoncées à mi-voix. Alors, en attendant, vivons, aimons, soyons heureux, accumulons les souvenirs, nos désirs de vie sont plus que nos pulsions et la faim est vite rassasiée.    

Martine

C’est peut-être ici que tout s’arrête … ou que tout recommence

Dans ce souterrain-là, justement.

Je m‘étais réveillée et j’avais observé le cercle que forme la pleine lune ; la fameuse prophétie avait déclenché son enchantement.

J’avais d’abord dû grimper tout en haut de la tour et c’est alors que j’ai compris ce qui m’attendait : trouver l’oiseau à ressort au bout du labyrinthe. J’y entrais, à regret, mais comme il le fallait …

Ses cris, comme celui du réveil qui sonne le matin, ses cris me guidaient. Je suivais à tâtons les murs suintant d’humidité. J’avais, je l’avoue, un peu peur de ce qui m’attendait au-delà de ce labyrinthe. Et pourquoi moi ? Qui m’avait choisie ? Comme si je ne pouvais faire autrement, j’avançais, poussée par je ne sais quoi.

Peu à peu la lumière se faisait en moi, mais aussi devant mes yeux. Comme une aube qui naît, je renaissais à moi-même.

J’avais décidé d’être heureuse.  

Martine

Avec l'oiseau à ressort (Haruki Murakami)

Aujourd’hui c’est jeudi et j’entends mon réveil sonner, donc je l’éteins et je me réveille pour me préparer pour attendre le chauffeur et partir pour venir à LADAPT, je me prépare même si je n’ai pas envie de venir comme d’autres fois aussi mais je me lève et je me prépare et tout et je l’attends et comme c’est encore le ramadan, je ne mange pas et donc je range mon lit comme d’habitude et un peu le salon pour aider maman  et après je fais une petite sieste jusqu’à ce que j’entende le chauffeur m’appeler et alors je lui dis que j’arrive.

Oh, s’il y avait un monde où le réveil ne sonnait pas, ce serait beau et que l’on ne vienne seulement qu’après que l’on se soit bien reposé, mais c’est impossible et c’est la vie.

Yasmine

Avec l'oiseau à ressort (Haruki Murakami)

Réflexion sur les méduses : j’étais à la plage pour me baigner un peu.

Je croise une méduse, elle est flasque, toute transparente et si belle, luisante, elle ne fait qu’attiser ma curiosité !

Je décide d’aller voir de plus près. Je la regarde. J’ai l’impression qu’elle fait de même et pourtant une voix intérieure me dit de prendre garde pace que juste avant j’avais vu un panneau de signalisation marquant bien en rouge :

«  !  Endroit dangereux"

Allez, je prends mon courage en main, je fonce, je n’arrive pas à suivre ma raison ; je me sens appelée par elle.

Je la touche, SHLURP ! Je perds connaissance, elle m’a aspirée vers une autre dimension.

Je me réveille dans une maison vide, je suis seule, je me sens seule au monde, plus rien n’a de sens, je perçois à peine une lueur de vie, sauf une, une luciole transformée en une fée, elle s’annonce à moi avec ses oreilles triangulaires. Bienvenue au paradis des élus. Tu as accompli la prophétie de la famille des canards du lac des lampes magiques.   

Mon réveil sonne ! c’était un rêve.

Iman

Avec l'oiseau à ressort (Haruki Murakami)

Il était une fois, un mardi, tout s’arrêta soudainement, remplie de souffrance, il se fait la réflexion : « Est-ce que j’ai bien fait les choses correctement, ou ais-je fais quelque chose de mal sans le vouloir ? »

Bon, allez, je vais bouger un peu cet après-midi je pense aller à la ferme ou alors voi rles chevaux, histoire de me changer les idées.

Au fil de l’après-midi, après un moment passé avec les chevaux, il décide d’aller faire les magasins, le salon d’essayage étant rempli, il décide de rentrer ; sur la route il aperçoit une fille qu’il pensait ne pas connaître, arrivé presque au même niveau qu’elle, il reconnait sa tête.

Le jeune dit : « Eh ! mais nous étions dans la même classe ! ». La fille ne se souvient pas alors la fille dit « Excusez-moi, vous vous trompez ». De là, le garçon dit : « tu ne te souviens pas de tout le monde, dans la classe, pour rigoler, tout le monde t’appelait La fille des crapauds sans cervelle ».

Plus personne ne parle pendant 5 à 10 secondes, puis la fille dit « Ah mais si, c’est bon, je sais qui tu es ».

Puis la fille et le garçon se séparent, pour rentrer chacun de leur côté.

Le jeune homme rentra chez lui, il ne se sentait pas bien, il décide d’aller dormir, il se dit « Demain sera meilleur ».

Fin de l’histoire

Océane

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :