Publié le 24 Janvier 2019

Photo N° 19

Photo N° 19

Photo N° 19

Zorro est tantôt curieux, tantôt artiste dans sa tête. Ce jour-là il est habillé avec un tee-shirt bleu. Il se promène dans la rue. Le soleil brille de pleins feux, sauf un moment, un tout petit nuage blanc plein de gouttes de pluie.

Il commence à avancer lentement, tourne la tête et s’aperçoit qu'il y a sur un mur de tôle... dessiné... la  scène qu'il est en train de vivre à cet instant même. 

Corinne

Photo N° 13

Tony est dans l'espoir de réinsertion pour sa future vie active. Il s'exprime par le dessin. Le bonheur se dessine. Il parle à travers les couleurs et son expression suit les mouvements de ses "poscas" (crayons spécifiques).

Gentiment ses couleurs carillonnent sur le tableau. Le facteur vient de lui porter un courrier : oui, le courrier qu'il attendait. Il est sélectionné pour partager son œuvre avec les enfants. La joie se dessine sur son visage. 

L'avenir se dessine et Tony dessine son avenir futur.

Tony a une vie très atypique. Il est un descendant de Benjamin Britten, grand compositeur anglais. Il a fait des études musicales, cependant, son nom illustre ne l’a pas aidé du tout, contrairement à ce qu’on pourrait penser !

Sa musique : ces tableaux qu’il peint sur les murs.

Les nuances de ses émotions : les couleurs de ses « bombes » de peinture !

Un soleil énorme et radieux trône en haut, au centre de son tableau, juste au-dessus de la De Lorean du « Retour vers le futur »… quel vaste programme, l’image du père et le voyage dans le temps réunis sur l’église du plateau !

Souhaitons que son activité artistique puisse prendre suffisamment d’essor… Tony a tant à partager  avec nous !

Nathalie et Frédéric

La Duchère, mode d'emploi

Du temps  où Facebook n’existait pas, le marché se déroulait chaque jeudi matin au pied des immeubles, réunissant tout le quartier. On y rencontrait de vrais gens, son voisin, les parents des amis de nos enfants, les joueurs de boule…

Niglo vendait de tout. Des ceintures, des chaussons, des portefeuilles. Rares étaient les gamins de la Duchère qui partaient  en vacances. En septembre, la rentrée était le 15, et c’est à Niglo qu’ils réservaient l’achat de leurs fournitures scolaires. Cartables, crayons, et trousse flambants neufs.

Après le marché ou une partie de pétanque acharnée, les adultes allaient ensuite boire un coup au bistrot avec leurs amis.

Bistrot, où, plus tard, se dérouleraient des ateliers d’écriture. Mais ceci est une autre histoire… 

Après un petit tour sur le marché, je rejoignis inconsciemment Niglo dans le troquet du quartier et, autour d'un café, nous refîmes le monde ! Cette discussion eut l'avantage, outre le  café, de nous permettre de faire plus ample connaissance.

Il avait dix ans de plus que moi et venait  d'Europe centrale. Son style vestimentaire datait d'un autre temps: pantalon assorti à sa veste, chemise et chapeau, rien à voir avec le mien, décontracté.

Sa vision de notre continent était bien plus sombre que la mienne, n'étant sorti de notre pays que dans l'objectif de voyager en Angleterre, de par mon travail de prof d'anglais.

Notre point commun : le combat de la solitude ! Il avait chez lui, à Villeurbanne, un chien à poils ras... mon fidèle confident, un chat qui perd ses longs poils partout dans mon appartement de Vaise est un compagnon inégalable ! Il raffole de thon et le simple bruit de l'ouverture d'une boîte de conserve : "Boîte de thon !!!"

Bref, une bonne manière de commencer joyeusement cette journée monotone de milieu de semaine !

Le lendemain nous nous retrouvions au même bar. Nous continuions la suite de la conversation. Nous nous rappelions les moments les plus merveilleux de notre jeunesse. Je me souviens du jour où j'ai volé un chapeau sur le marché, j'étais avec mon meilleur ami.

Aujourd'hui on en rigole encore. Quel bon moment ! Comme lui j'aime dire nos plus belles conneries qui sont aussi nos meilleurs souvenirs. Alcool, drogue, vol, on a tout fait. La prison et la police on connaît bien. 

On continuait à parler des autres grosses bêtises en buvant des canons. Et on a fini la journée en disant : « Et si on faisait un dernier grop coup ? ». « A 100% d'accord, Bachir ! ».

Le lendemain, vers les coups de quinze heures, je décide d’aller voir Niglo pour lui dire bonjour. Arrivé en bas de chez lui, je le vois devant le pas de la porte en train de boire une bière et fumer une cigarette, ou un joint, vue l’odeur.

Il ne m’a pas vu. Au moment où j’allais l’interpeller, un homme vêtu d’un marcel blanc que j’avais déjà vu sur le marché de La Duchère arriva en courant, arme au poing. Avant même de pouvoir dire quoique ce soit, trois détonations retentirent. Deux pour Niglo, une pour cet homme. Il s’était donné la mort après avoir ôté la vie de mon ami. Cinq minutes après cet événement le quartier était bouclé par les forces de l’ordre. Une dizaine de voitures bloquaient les issues du quartier.

Le soir, aux infos, ils ont fait passer ça pour un trafic de drogue qui aurait mal tourné. Comment font les médias pour mentir aussi facilement ? Tout ça m’écœure.

Aujourd’hui je me suis  installé en Angleterre avec mon chat. Au fait, il s’appelle Fredo.

William, Martine, Frédéric et Paul

La Duchère, mode d'emploi

Hier j'ai vu Yami et Yugi courir. Ils semblaient heureux de se promener sur les terres de  leur domaine malgré la météo hivernale ! Les voir ainsi, inséparables, après beaucoup d'années m'a rendu joyeux, je les ai pris avec nostalgie en photo en pensant à mon ex-femme.  Heureusement, nos enfant que j'aime tant sont là pour nous rappeler que nous n'avons pas tout raté durant notre bref mariage !

Frédéric

Yugi Yahong : 31 ans. Habite une grande maison. Il est militaire.

Yami Yahong: 20 ans. Habite une grande maison. Elle est tatoueuse.

Shank Yahong : 44 ans. Habite une grande maison. Il est architecte.

Yugi: (Après dix ans je rentre à la maison. je devrais envoyer un message à mon père: Papa, Yami ne doit pas savoir que je rentre. Je veux la surprendre pour son anniversaire)

Shank : D'accord, fiston, j'ai parlé à ta sœur, elle  était triste d'apprendre que tu ne serais pas là pour son anniversaire.

Yugi: Où se trouve Yami ?

Shank : Nous sommes dans le salon avec ses copines.

Yugi: D'accord, j'arrive dans quinze minutes. 

Shank : Ok, fiston, je t'attends.

Yugi: Merci, papa, ouvre la porte de derrière.

Shank : Oui. Je vais chercher les bougies en passant par la cuisine. 

Yugi: C'est bon, je peux venir.

Shank : Oui, le moment est venu.

Yami : (Je voudrais tellement que Yugi soit là, avec moi !)

Yugi rentra discrètement par la porte de la pièce à vivre. Il se tapa la tête sur le haut de la fenêtre. Le bruit alerta son père.

Shank : Ah ! C’est toi, Dit-il en chuchotant. Ils s’enlacèrent sans un mot.

Yugi : Où est-elle ?

Shank : Encore dans le salon avec ses amies. Attends-moi ici, je vais chercher les bougies.

Yugi resta dans la pièce à vivre. Il faisait noir, la seule source de lumière qui venait de la cuisine éclairait à peine le couloir. Shank revint avec les bougies. (Oh là, là, quel  stress, faut pas que je fasse tomber le gâteau, ce serait ballot).

Yugi : je  reste ici.

Son père entra dans le salon tout en chantant "Joyeux anniversaire !" Pendant le tohu-bohu, Yugi se glissa dans le salon et fixa sa  sœur qui ne l’avait pas encore vu. 

Shank : Ma grande, j'ai un joli cadeau pour toi. Assieds-toi, ça risque de te secouer pas mal.

Yami : Hein !! Quelle mauvaise blague m'as-tu encore faite, vieux !? Bon, je suis prête. Même Milou est tout joyeux.

Yami : Non, non, c'est pas possible, Yugi, c'est toi !? J'en crois pas mes yeux, mon frérounet d'amour, anata ga imatute samishitata. Regardes-toi, tu as tellement grandi,  de magnifique yeux, ta petite bouille...

Yugi : Pleure pas, frangine, tu vas faire couler ton maquillage. Déjà que t'es moche, hihihi...

Shank : Yugi, sois moins drôle avec ta sœur. Où est le gâteau ?

Yugi : Il est là, vieux ! Wesh ! Comment t'es devenue une belle jeune femme. Je suis fier de toi. 

Shank :  J'aime mes enfants mais comment leur annoncer cette maladie qui me ronge...

Frédéric, Yves, ZaGaz et Sophian

 

 

 

 

 

 

 

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 25

Le temps passe, le monde change

J'étais un simple coursier avant la construction  du fort puis je me suis installé au fort. L'Allemagne est arrivée et a rasé totalement le fort. J'ai pris  peur avant que les Allemands n'arrivent alors j'ai fuit mon chez-moi. Je ressens de la tristesse et de la lâcheté. Je ne pourrais plus vivre comme ça.

Je commençais une nouvelle vie en France, j'avais un petit chez-moi au cœur de Paris. L'Allemagne ne me manquait plus, je suis passé désormais à autre chose. Je ressentais à nouveau de la joie en repensant à mon passé de coursier.

Le soleil se leva en plein cœur de Paris, je me baladais dans ses ruelles avec ma petite famille. Je voulais raconter à Simon, mon fils,  cette construction du fort où j'habitais autrefois avec mes parents aujourd'hui décédés.

Je suis reparti voir ce fort que j'admirais tant dans mon fort intérieur et qui est devenu désormais une ruine. J'avais quelques regrets de mon ancienne vie de coursier qui me manquait tant. 

Aujourd'hui le temps a passé, je suis devenu pompier et un père exemplaire, je veux donner un monde à mes enfants et offrir la possibilité de raconter leurs ancêtres et la chance de voir le visage de ces enfants admiratifs quand je leur parle de ces grands-parents inconnus.

Nous commençons une nouvelle vie à Sibiu, en Roumanie, avec ma famille. Mon enfant a maintenant douze ans, ma femme trente-trois et moi trente-sept.

Je travaille là-bas. Le job c’est le nettoyage d’immeubles. Je balaye tous les immeubles, mais je range aussi tous les papiers du premier ministre. En tout cas il faut que je travaille pour donner à manger à mon enfant, j’aime entretenir ma famille. Et en dehors de mon travail je fais des activités avec ma famille, surtout avec Simon, je sors en ville.

ZaGaz, Mimi et Le Roumain

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 1

Demain, c'est la fête de la musique. Dans toutes les rues de la Duchère, les sons de tous les instruments vont égailler ce quartier. J'espère vraiment retrouver cet homme qui nous a fait danser l'an passé.

Il était installé près du parking en bas de la tour panoramique où le son de sa trompette apportait de la joie, une ambiance formidable où, quand la nuit vient à tomber, tous les néons s'illuminent avec une foule qui danse au son incessant des notes.

Lors de la fête de la musique, Alex, un jeune guitariste âgé de 22 ans et moi allons faire la fête et boire avec nos amis accompagnés de son ami trompettiste. Le guitariste était aussi postier à ses heures perdues pour payer son loyer et les médicaments de sa mère malade.  

Christine et Théo

La Duchère, mode d'emploi

C'était un soir d'hiver. Il faisait nuit noire. Jérémy avait décidé d'organiser un jeu de rôle. Il y avait aussi Mario et Franck. Impossible de reconnaître ce dernier, il avait enfilé un masque de souris et, avec son large imperméable, les pans volant au vent, il ressemblait à une chauve-souris aux ailes luisantes et déployées.

Moi, je n'étais qu'un enfant et ce jeu, dans cette partie sombre de la Duchère, me faisait assurément peur. Chacun avait un gros cube, dé ou polygone et sur chaque face portait un signe mystérieux. La règle du jeu ? Je ne m'en souviens pas. Ne reste que le sentiment de peur et d'angoisse au creux de l'hiver.

Martine

Jérémy: 17 ans. yeux bleus, cheveux bruns, assez forte corpulence. Porte un chapeau bleu. Habite à la Duchère. 

Mario: 19 ans. Visage caché par un masque de souris. Assez grand. Large imperméable. Habite à la Duchère.

Franck: 20 ans. yeux sombres. Visage ténébreux. Vêtu d'un manteau avec une capuche. Habite à la Duchère.

Par une nuit d'hiver, trois jeunes jouaient à un jeu mystérieux.

- Jérémy : Bonsoir, les gars, comment allez-vous ?

- Franck : Ça va bien.

- Mario : On fait un jeu. Voici les règles: vous aurez chacun soit un gros cube, un dé ou un polygone, et sur la face de ces différents objets il y aura un signe mystérieux.

- Jérémy : Ok, moi je prends le dé et le polygone. 

- Franck : Je prends le cube. Et  toi, Mario ?

- Mario : Je ne joue pas à ce jeu, j'ai peur du noir et il fait froid.

- Jérémy : Je lance le dé. Oh ! La face du dé a deux points mystérieux ! Un rond jaune et un rond vert.

- Mario : Qu'est-ce que signifie ce genre de signes ?

- Franck : Je lance le cube. Oh non ! Face blanche avec un signe encore, un signe avec un petit dé et une phrase : Attention, ne rejouez pas. 

- Jérémy : Arrête, Franck ! Ce jeu ne porte pas chance !

Et d'un seul coup, Mario enleva son masque.

- Jérémy : Mais... Mario, tes yeux sont rouges et saignent !  

- Franck : Oui, Jérémy, c'est vrai.

Et Mario répondit : la malédiction m'a touché, partez vite !

Jérémy était, lui, comme immunisé: une mine radieuse, le regard pétillant et un large sourire. Ce jeun l'amusait assurément. Je décidait de rester auprès de Jérémy. 

Au loin Balthazar jouait du violon malgré le froid. Il avait choisi, comme morceau, la célèbre "Danse macabre" de Camille Saint-Saëns, ce qui rajoutait encore du mystère à notre soirée !

L'état de Mario se dégradait de plus en plus. Nous décidâmes de nous mettre en quête de mouchoirs en papier pour essuyer ses yeux sanguinolents et, au bout de longues minutes, ce fut chose faite. 

Du coup, notre étrange et mystérieuse partie prit fin et nous pûmes rejoindre nos pénates ! Quel bonheur de rentrer chez soi pour se reposer un peu, à l'abri du froid ! Hâte d'être à nouveau en été, ma saison favorite, quand les jours s'allongent, et de profiter tranquillement de la douceur de vivre...

Je soigne cependant Mario afin qu’il ne saigne plus et je fais une compresse. Je lui donne un médicament pour faire en sorte que les effets s’estompent mais il est possédé. On ne peut rien faire. C’est le Diable en personne. Je fais appel à un prêtre pour qu’il puisse faire sortir l’entité maléfique qui possède le corps de cet homme.

Le prêtre arrive et il lit la bible, il l’asperge d’eau bénite et récite des prières en latin. Puis ça ne fait qu’empirer. Les yeux du Démon virent au vert-jaune. Sa gorge se met à gonfler, son comportement devient agressif, violent et il ne se contrôle plus. Sa voix commence à devenir grave et rauque, il se met à tenir des propos injurieux puis le prêtre fini par achever le démon en lui faisant sauter la tête avec un fusil.

Martine, Katya, Frédéric et Calvin

 

 

La Duchère, mode d'emploi

Une belle journée commença sous la belle saison du printemps. Je me baladais dans la forêt, moi et mon chien Médor. La forêt était claire et calme; je fis un petit saut dans l'eau de la rivière et me détendais près de l'arbre. Dans cette forêt il y avait un petit ravin, pas très caillouteux et je descendis, avec de la peur...

Personnages:

Giovanni. 42 ans. Marié depuis qu'il a 16 ans. Né en Italie, à Livourne, en Toscane. Lieu de vie : Palerme. Il travaille dans le vin depuis une quinzaine d'années. Il est plutôt grand, pas musclé, peu sportif, cheveux mi-longs souvent attachés. Il porte un type de vêtements plutôt modernes, jean troué, tee shirt, pull Lacoste®, sweat de la Fuentes®, il adore les bonnets et les chapeaux.

Il a une chienne, qui a récemment eu une portée d'une douzaine de chiots qui grandissent bien

- Il fait froid, allez mon gros toutou, on y va, en plus je n'aime pas trop rester dans cet endroit.

-(Oh ! Là là, il me fatigue ! Ce gars me fatigue ! Je vais le faire trainer... Pourquoi c'est toujours nous, les chiens, qui sommes pressés ?)

- Bon, allez, ça me fait peur tous ces bruits, on y va !!

- Wouf ! Wouf ! (Non, sinon je te fais courir jusqu'à la rivière, Giovanni. Estime toi heureux de ne pas avoir à sortir mes petits garnements).

- D'accord, mais j'ai l'impression qu'on nous observe depuis un moment. N'entends tu pas ce bruit étrange. Je ne suis pas habillé pour courir avec ces mocassins, mon jean et mon veston.

- (Arrête, ne me frustre pas, je suis un chien, n'abuse pas, je peux t'abandonner à tout moment.)

- Arrête, Médor, tu es le chien le plus flemmard et bedonnant que je connaisse. A peine 5 mètres et tu t'essouffles !

Cette peur venait de ce cri strident provenant de la forêt, il paraissait lointain mais n’en était pas moins effrayant. Je me décidais enfin à aller voir d’où venait ce bruit.

Toujours accompagné de mon fidèle compagnon, Médor, un chien plutôt petit, beige et plein de petites taches blanches qui recouvraient son corps rondouillet. Moi, c’était l’inverse. J’étais grand et élancé. J’avais les cheveux très courts et m’habillais toujours en noir par soucis de simplicité. Mes yeux bleus rubis rappelaient le regard e Médor. Ses yeux vairons attiraient souvent l’attention des gens et a même effrayé ma petite sœur la première fois qu’elle l’a aperçu.   

Cette pensé me ramena immédiatement à la réalité. Quelle heure est –il ? 10 heures ! J’avais le temps de profiter de la fraîcheur des bois avant de rentrer à la maison pour lui faire à manger.

Après plusieurs minutes de marche j’arrivais enfin à la source des hurlements.

Katia, Yves et Camille

 

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 14

Ça faisait déjà quelques année que je prenais ce chemin pluvieux et asséné de débris. En quelques années j'y ai vu la misère et la joie. Eugène, 14 ans... je m'en souviens, est mort jeune, devant moi. Il y a encore le trou de cette balle dans le mur. Quelle tristesse ! Le chagrin l'a tué.

Eugène: 14 ans. AVANT SA MORT : Collégien. Petit et maigrichon. Lunettes.  Porte les vêtements rapiécés de son grand frère. Il a un rat (en cage à la maison, sur son épaule quand il se promenait). Grand frère brutal. Mère trop tôt disparu. Père qui travaille du matin au soir.

Narratrice : Astrid, 18 ans. Grand et jolie . Amie du frère d'Eugène. Etudiante aux beaux-arts. Invitait Eugène chez elle et l'aidait à faire ses devoirs.

Yves et Martine

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 3

Un immeuble de la Duchère qui se trouvait près de la gare a, un jour, eu le privilège d'assister qu'un homme soit venu à sa rencontre. Il s'est passé quelque chose ce jour-là. Il était vêtu d'une longue capuche blanche et portait un costume de super-héros. L'homme a discuté avec le concierge, mais on ne sait pas de quoi. C'était la surprise.

Homme : 40 ans. Grand, maigre, blond, Vêtu de blanc. Il habite à Lyon, Jean Macé. Il a une femme, deux enfants.

Concierge : 50 ans. Vieux, gros, brun.  Il habite à la Duchère. Il a trois enfants et cinq petits enfants.

William et Cassandra

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 6

Hier un cambrioleur qui s'appelait Souf, bien évidemment un homme respectable, avec beaucoup de cœur, allait prendre chez des habitants des bijoux et de l'or pour faire une collection car il aimait beaucoup le bling bling. Sa vie ne fut pas si facile que cela avec 5 enfants et 15 petits-enfants et il ne touchait que très peu d'argent.

Souf est reparti, mallette à la main pensant faire un autre cambriolage. Ce grand homme respecté dans la cité s’habillait toujours en noir, sûrement ses habits préférés pour rester discret et sûrement pour ne pas être reconnu par sa famille. Souf Amérigo était grand, costaud, toujours à la pointe de la mode. Avant d’être un grand cambrioleur, il était dans la Marine avec laquelle il avait été sous contrat pendant six ans. Fort de ce caractère, insouciant, il n’avait pas peur du danger.

Il n’a qu’une idée en tête depuis son enfance : obtenir toute la bijouterie et l’horlogerie des plus grandes stars du XXIe siècle. Souf, en effet, avait décidé de voler pour ses enfants. Enfant, baigné dans une grande et modeste famille, aimé de tout le monde dans la cité. Ses petits-enfants, quinze, comme son chiffre fétiche, ont toujours eu des cadeaux de leur grand-père.

Souf a volé pendant plus de dix ans et s’est fait serrer par la police, ses enfants et petits-enfants ont rendu les bijoux pour libérer leur paternel, payant plus de 25 000 euros.

Libre, il mène à nouveau une vie propre.  

Mimi et un auteur anonyme.

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 8

Joli immeuble. sa forme le rend particulier, contrairement aux immeubles que l'on voit tous les jours, ça change. On n'a pas l'habitude d'apercevoir ce genre de bâtisse, ça rendrait notre ville plus belle s'il y avait plus d'immeubles de la sorte.

Un oiseau fatigué se pose au sommet de cet immeuble. Cet immeuble pas comme les autres a quelque chose de particulier, sa forme en forme de nid lui est familière. Depuis son plus jeune âge il vient faire  ses pauses ici.   Ça lui rappelle de bons souvenirs.

Angel

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 2

« Je m'appelle Fabio. Il y a longtemps, j'étais maçon. C'était dans une grande entreprise qui voulait construire la PLUS grande tour qui n'ait jamais existé. 

Un jour, je fus contrarié, mon patron voulait me virer car je passais mon temps à admirer mon magnifique corps dans le miroir au lieu de bosser.

Par un coup du sort, j'avais entendu l'horrible secret de mon patron. Je tenais entre mes mains la possibilité de me venger.

J'ai trouvé mieux que de me venger, j'ai monté ma propre entreprise après avoir été viré. Je vis dans une grande maison  près de l'océan. J'ai des magasins dans le monde entier, des affaires importantes pour créer des médicaments à prix abordables pour tout le monde parce que les personnes pauvres ne peuvent pas se permettre de les acheter. » 

Fabio est brun avec une barbe mal rasée, mais c’est volontaire. Il est marié depuis son licenciement… Il a même un enfant, un petit garçon. La famille habite toujours la grande maison au bord de l’océan.

Voilà maintenant une paire d’année qu’il récolte beaucoup d’argent afin d’aider les plus démunis. Fabio a même acheté un vieil immeuble pour y loger des gens exclus. Il faut qu’il commence à penser à sa succession, la  retraite est pour bientôt…

Sa famille est à l’abri de cette pauvreté qu’il a côtoyée de près. Le rêve va s’achever, il faut que lui et sa famille voyagent et pensent enfin à eux.

Alexandre, ZaGaz et Corinne

La Duchère, mode d'emploi

Les fillettes sont regroupées, assises dans l'herbe. Elles sont  émerveillées devant le spectacle de clown. Les fillettes se sont toutes mises à éternuer pendant cinq minutes.

Nom de scène : Flowby le clown. Vrai nom : John Wayne Gacy. Né le 17 mars 1979 à Chicago, âge 35 ans. Il est  venu en Floride pour un spectacle mais c'est un tueur en série.

Isabelle Marice, née en 2004, âgée de 10 ans.

Thérèse Richemont, née le 3 juillet 2003 en Floride, âge de 9 ans. La meilleure amie d'Isabelle.

Les fillettes se nommaient Isabelle et Thérèse, elles regardaient le spectacle du clown. Et, d'un coup, elles éternuèrent ensemble. Elles étaient allergiques au maquillage du clown.  Isabelle et Thérèse se levèrent en même temps pour courir autour du clown. Isabelle avait peur du clown et Thérèse rigolait tout le temps. 

Le clown s'appelait Flowby, il était accompagné de son chat.

Isabelle, Thérèse et le clown se promenaient main dans la main. Et, soudainement, un coup de feu retentit.  Le soit-disant clown Flowby était en vérité un tueur en série.

Les parents de Thérèse et les parents d'Isabelle partirent pour échapper au tueur en série qui s'appelait en vérité John Wayne Gacy. C'était un criminel qui était rechercher pour meurtres en série.

Les deux fillettes se  retrouvèrent toutes seules face au tueur en série. Il pointa son arme sur les deux fillettes et frôla délicatement la gâchette de son arme.

Et d'un seul coup un autre coup de feu retentit et les deux fillettes tombèrent à cause du choc. Et en fin de compte le tueur en série était mort grâce au père d'Isabelle. Les deux fillettes se réveillèrent et se relevèrent et coururent. Les parents discutèrent entre eux. Les parents de Thérèse dirent aux parents d’Isabelle : « Allons à la recherche de nos enfants ! ».

Qui répondirent « Oui, bien sûr, mais comment ? Allons d’abord à la recherche d’un poste de secours ! ».

« D’accord, allons-y ! ».

Deux heures plus tard, ils entraient dans la forêt avec une telle peur et un tel stress qu’ils se tenaient les mains sans se la lâcher. D’un  coup, ils entendirent une respiration. Ils se retournèrent et vient un dinosaure. Sans dire le moindre mot ou faire le moindre bruit ils le regardaient et là, ils se mirent tous à courir. Le dinosaure les poursuivît en criant. Et là, ils entrèrent tous dans une maison abandonnée et se regroupèrent tous en s’asseyant au sol, stressés, et plein de peur. Le dinosaure marchait autour de la maison en criant fort. Il commença à entrer dans la maison en cassant les fenêtres et la porte d’entrée. Avec une belle peur les parents s’enfuirent le plus rapidement possible. Ils tombèrent dans un trou en criant « Au secours ! Au secours ! A l’aide ! ». Ils allumèrent un feu avec un bâton et commencèrent  à visiter la grotte avec une belle peur en se disant « On est perdu »

Lolo, Alexandre, Katya et Fay

 

La Duchère, mode d'emploi

La guerre des ruches

Il était une fois deux ruches qui ne pouvaient pas se voir en photo.

Les reines étaient sœurs. L'une des sœurs était bleue au lieu d'être jaune, ce qui était étrange, très étrange. La sœur jaune avait sous ses ordres plus de 20 000 abeilles.

La deuxième  sœur en avait 10 000 à ses ordres. Un jour, la reine bleue décida d'engager les abeilles pour aller tuer les abeilles jaunes. Elle dit "Mes soldats, habillez-vous et allez-y, tuez la reine jaune, ma sœur conne". Mais la reine jaune n'était pas là.

Mais où était passée la reine jaune ?

Les abeilles bleues reviennent dans leur ruche et disent : "Ma reine ! La reine jaune a disparue !".  La reine bleue dit: "Vous vous moquez de moi ! Dites que vous ne l'avez pas tuée ! ". La reine bleue est en colère. "Demain je dois allez butiner dans le jardin d'à côté. Je passerai la voir".

Le lendemain matin la reine bleue alla chez sa sœur. Elle vit que sa la reine jaune n'était pas là!! Elle vit une lettre et la lue.

"Bonjour ma sœur. Je voulais te dire que je me suis en allée dans un autre pays. Je ne veux plus et ne peux plus supporter cette guerre des ruches. Je te laisse ma ruche. Je te donne mon adresse : avenue du chemin de la guerre des ruches. 1000 FRANCE" (Suite écrite le 31 janvier 2019). Je ne sais pas si tu le sais, mais maman est morte !! 

J'ai lu le testament chez le notaire, monsieur Bourdon. Il vous attend le 11 janvier 1088. Bonne chance. Au revoir."

La reine rentra chez elle. Ses abeilles lui dirent :

"Ma reine, ma reine, que vous arrive t-il ?"

La reine jaune leur dit 

"Préparez vos bagages, nous partons en France, et n'oubliez pas ma robe noire. Nous partons demain à l'aube."

Le lendemain matin, la reine jaune partit voir sa sœur en France. Son voyage dura dix heures.

La reine jaune toqua à la porte de sa sœur bleu qui ouvrit et dit : "Je ne t'attendais pas de si tôt, entre". 

La reine jaune dit : " On voit le notaire demain après-midi. Je crois qu'il faut qu'on parle de ça. ".

"Je ne sais pas, on ne connaît pas les dernières volontés de maman" dit la reine bleue.

"Ok, on attend demain" Dit la sœur jaune. 

Le lendemain après- midi, dans le bureau de Maître Bourdon. "Je vais vous lire le testament de votre mère. Elle dit :"Je veux que vous vous partagiez l'héritage, dont j'ai fait la liste. Je vous lègue ma ruche, mes abeilles, mes champs et la rivière que j'aimais tant. Je veux que mes cendres soient répandues dans la rivière".

Maître Bourdon dit : "Est-ce que ce testament vous convient ?". Les sœurs disent "oui, nous sommes toutes les  deux d'accord".

"Je vous laisse signer".

"Très bien au revoir, monsieur Bourdon".

Elles rentrèrent chez elles. Le lendemain elles allèrent jeter les cendres de leur mère. Je me souviens de la peine, des larmes et des  cris de douleur déchirant dans le matin. Je me souviens aussi de silence qui me prit les tripes et l’appréhension guette le visage des abeilles. Assise au bord du lac je les vois butiner et bourdonner. Je ne comprends pas ce qu’elles disent mais leur bourdonnement est lent et bizarre. Je m’en souviendrais toute ma vie.

Cassandra

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 18

Demain je souhaiterais tendrement partir en vacances avec ma femme dans un lieu où construction ne rimerait pas avec destruction, où l'équilibre de la nature ne serait pas compatible avec l'urbanisation; un lieu où le triste béton ne s’avérerait pas l'unique solution au développement de l'Homme et à son malheur. Se balader entre la beauté d'un coucher de soleil rougissant sur les flots de Méditerranée et une magnifique barre H.L.M de 250 logements, curieusement, mon cœur balance.

Mathieu

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 21

Frédéric Mitterrand explique en conférence que, demain, la vie sera différente car le pêcheur sautera fortement, sans stress, pour récupérer le gros thon qui menace l'humanité.

Hajer

Dessin de Dylan
Dessin de Dylan

Dessin de Dylan

Photo N° 7

La carte au trésor du jardin secret de la Duchère

Les légumes diamants sont cultivés par les artPenteurs, les enfants d'Alice A...

L'on devine les sites sur l'île où les différents fruits ou plantes ont été oubliés pour s'épanouir sous les étoiles de la mer astrale. L'on devine les nains récoltant les rêves des plantes au petit matin avant qu'ils ne s'évaporent pour finir en poudre de diamant, qui fera des plages de la Duchère une des destinations la plus prisée des pires pirates et forbans de l'univers.

Mais, mystérieusement ils arrivent au coucher du levant et disparaissent comme la nourriture des poissons dans un aquarium au solstice de la nuit d'Aphrodite.

Benoît

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 28

Hier, je suis sortie à Lyon et je suis tombée sur un défilé car c'était carnaval. Il y avait plein de jolis costumes, de maquillage et de joie de vivre.

Anonyme

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 17

Il était une fois dans un quartier, à la ZUP où les voitures allaient vite.

Puis un échafaudage s’est effondré sur un bâtiment et un enfant était sous le choc en le regardant.

Calvin

Photo N° 26

Pendant la guerre, Simone de Beauvoir était dans la résistance et a sûrement vu la mort  de près. Et, très vite, après la guerre, elle a eu rapidement le don de l’écriture. Ensuite, dans son esprit, elle a eu l’idée d’écrire le livre  « Mémoire d’une jeune fille rangée ».

A 34 ans, Simone était une femme brune, aux cheveux courts. Elle essaya de recréer sa vie après la seconde guerre en racontant ce qu’elle avait vécu. Elle voyait ses parents se faire tuer sous ses yeux, elle entendit des bombardements à côté  d’elle et vit des corps démembrés.

Suite à ça, elle essaya quelques années plus tard de refaire sa vie. Elle écrivit cette seconde guerre dans son livre.

Hélène et Wissem

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 11

Fatima raconte une histoire aux enfants et tout à coup, un chat entre dans la salle. Rapidement les enfants lui tournent autour, pour jouer avec lui.

Dia

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 23

Il faut être Zen pour cette personne qui a inventé cette oeuvre  qui a déjà plusieurs décennies.  Cette image ressemble à un pont en construction. Je n'ai jamais compris à quoi servent les châteaux d'eau. J'aimerai en comprendre le fonctionnement.

Il faut être Zen pour cette personne qui a inventé cette œuvre  qui a déjà plusieurs décennies.  Cette image ressemble à un pont en construction. Je n'ai jamais compris à quoi servent les châteaux d'eau. J'aimerai en comprendre le fonctionnement.

Je suis un château d’eau, qui ressemble à une soucoupe volante. Du haut de mon toit je domine la forêt qui m’entoure chaque matin. Le gardien de ma tour vient observer mon fonctionnement car j’alimente ma ville en eaux. Depuis peu, on m’a décoré d’antennes de relais. Sans prendre de la hauteur, mon statut a changé et je deviens important aux yeux de mes citoyens.

Brahim et Christine

 

La Duchère, mode d'emploi

Photo N° 9

Demain a lieu l'inauguration du centre commercial de La Duchère. Il y aura un superbe défilé avec des personnages portant des tenues des années 40.

C'est un défilé passionnant, très beau à regarder. Ces costumes me rappellent Charles Baudelaire.

La rue devant le centre commercial sera bondée de monde. Homme, femmes, enfants, suivi d'un discours du maire, un peu soûlant le discours du maire !

Le discours du maire est terminé, enfin. Le défilé reprend son chemin, la musique retentit à nouveau et les festivités reprennent. Joie et bonheur se mêlent dans les rues.

Je regarde tous ces personnages qui défilent devant moi. Les costumes de l’époque des années 40 ne correspondent plus à notre temps.

Je suis avec mon chéri et aujourd’hui c’est la Saint-Valentin. Nous prenons la décision de quitter ce lieu. On s’installe sur une terrasse. Nous regardons tous ces gens qui passent et nous  nous posons la question. Où vont-ils ? Que font-ils ? Et la journée se termine tranquillement. La soirée nous appartient.

Fatima et Nathalie

Dessin de ZaGaz
Dessin de ZaGaz

Dessin de ZaGaz

Photo N° 16

L’inconnu me stresse… pour éviter cet état anxiogène, j’aime aller me libérer l’esprit en pleine nature, humer l’air de la  flore. J’aime me balader pieds nus sur une pelouse fraîchement coupée.

Par ailleurs, pour contrer certains état d’âme, mon côté jovial et festif m’amène souvent dans des lieux inimaginables. Quelques années auparavant,… par exemple, une gay pride. J’aime ce côté où on ne se prend pas au sérieux … La musique et d’autres effets désinhibent. Les gens se travestissent, chantent et dansent.Suite au plan merdique de mon amie, je suis parti en boîte. J’ai rencontré des personnes et j’ai commencé à me foutre dans le mal avec eux. Mon amie est arrivée. Quand je lui ai proposé de venir, y avais tellement de gens, ici, que mon amie a proposé de partir de la boîte de nuit. Nous sommes partis dans un bar. En sortant du bar, il était 04h00 du matin, mon amie a été  écrasée par une voiture, prise par surprise. J’ai pris des selfies de son cadavre, direct avec un smiley. Je suis donc rentré dans le bar pour boire jusqu’au coma. Les personnes que j’avais rencontrées commencent à se battre avec d’autres gens (raconter la suite).

Elisabeth et ZaGaz  

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 10 Janvier 2019

VUE : imitation peau de léopard

ODORAT : odeur musquée d’animal, de terre, de foin, de sable, de nourriture brute et de sang

TOUCHER : doux, qui évoque l’évasion,  une animal qu’on a envie de caresser, une peluche qu’on a gardé de son enfance, on retrouve son innocence

L’OUIE : bruit de la cavalcade, la course vers sa proie, de l’herbe qu’on frôle, de la fraicheur des plantes vertes quand on est tapi à l’ombre pour se reposer, miaulement du félin, cris des petits, bruit de la respiration haletante, feulement inaudible

GOÛT : goût de la chair qu’on déchiquète, du sang, des légumes digérés par les proies

Cavalcade : cavaler, avaler, râle, colère,

Légumes : léger, légos, légende, agrumes,

 

En touchant cette peau soyeuse imitation léopard, je me souviens des reportages animaliers qui me passionnaient, de l’odeur des bêtes qui marquent leurs territoires, des odeurs de la campagne chez mes grands-parents, du fumier des vaches. Je mesure les bienfaits de mes séjours chez eux, avec leurs regards aimants.

Je glisse tout doucement vers mes rêves : approcher les animaux sauvages et mettre en pratique mes connaissances dans ce domaine.

Je m’endors avec cette peluche léopard dans les bras. Mes rêves sont teintés d’innocence et de douceur. L’univers douillet de l’enfance, de son cocon et les souvenirs qui affluent ne sont pas un tissu de mensonges. Si les souvenirs communs ne me raccommodent pas avec  ma famille, ils ont au moins le méritent d’être accessibles. Pour savoir où je vais, mais surtout d’où je viens, je me souviens.

Le fil rouge de ce rêve se perçoit là, maintenant, dans mes mots, dans ma sérénité.

Quand je file du mauvais coton, je me souviens de mon grand-père. Abracadabra ! je reviens sur le droit chemin comme par enchantement. Même si le rêve est un rébus, il est accessible pour chacun d’entre nous. En s’enfermant dans sa coquille, mais sans s’isoler, je m’envole avec pour toile de fond une arabesque.

Je me réveille et le reportage continue. Le léopard déchiquette furieusement sa proie avec ses petits qui poussent des cris inaudibles. Ils se reposeront à l’ombre au milieu de la savane.

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

C'est un signe que m'a fait ce tigre, derrière les barreaux du parc de la Tête d'Or. Ses feulements à fendre l'âme me firent prendre conscience que la place d'un animal n'est pas dans un zoo !

Ma décision était prise. Je m'engageais auprès du WWF. j'achetais un billet d'avion et en route pour le Cameroun ! Ce lointain pays...

L'hôtesse nous distribua quelques douceurs, des bonbons au chocolat, bien trop sucrés pour mon palais.

A ma sortie, la chaleur me suffoqua.

Entre temps une guerre tribal avait été déclarée, juste sur le territoire que le WWF couvrait ! Adieu arbres, travail ! Bonjour la peur au quotidien. 

Martine

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Cette histoire s'est passée en France. Il y avait une personne qui habitait dans une maison. Il faisait du feu. Puis une autre personne a ouvert une bouteille de gaz, il s'appelait Harry. Mais la police est arrivée et ils ont arrêté le voleur. Les policiers l'ont interrogé puis Harry a repris sa voiture. Il roulait à 200km/h sur l'autoroute. Il a à nouveau été arrêté.

Quentin

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Je suis une matière noble, transparente...

Je suis en relief avec de beaux motifs parfois brodée d'or.

J'inspire la sensualité chez certains hommes et une sensualité chez les femmes qui me portent sur leur peau douce et parfumée.

Je suis sur la table où une belle rose rouge dans un vase est posée sur moi.

Je suis la dentelle.


Corinne

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Un fruit fruité, avec une odeur et une passion attirante.

La passions est une sensation assez agressive, avec plusieurs mouvements, frétillants, avec de temps en temps une légère agressivité.  

La passion est pétillante et fruité comme des ressentiments.

La passion est l'exaltation ou  le sentiment d'un état affectif. 

La passion est parfumée comme un délicieux cocktail, fruité et savoureux.

La passion est une signification de mouvements, de sensualité, et une agréable sensibilité et de réconfort agréable.

La passion est l'attirance du moment présent, comme une évasion colorée dans un pays coloré et tropical.

Katya

 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Aujourd'hui le rouge m'agresse qui d'ordinaire m'apaise.

Ce tissus rouge agressif mais une tendresse se dégage par ses petits cœurs.

Le parfum que je perçois est le bonheur d'être dans la nature et de découvrir ses petites fraises des bois qui dégage ce subtil arôme.

Je les trouve là, dans les sous-bois, le soleil qui perce dans les branches des arbres. Le vent qui me pique le bout des doigts.

Oui, je me trouve là, je ne sais où et que fais-je ? La question reste sans réponse.

Nathalie. 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Avec le vent violent, j'aime entendre les feuilles de chêne de couleur marron qui tombent en tourbillonnant et le gland qui tombe sur les feuilles et les framboises, leur couleur rouge et bonnes à manger. Malheureusement le vent violent couche les tiges, puis les iris se couchent aussi dans le jardin et je ramasse les côtes de bette et je bois un oasis et écoute les oiseaux qui chantent.

Jean-Yves 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Premier jour de guerre. Nous sommes le 29 août 2025. Je trouve la Russie si belle que je voudrais acheter une maison en Russie. Je suis un grand patron d'une entreprise de tissus.

Tony

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Lors de mes vacances à la montagne enneigée je rencontrais des personnes qui faisaient du thé avec des épices. Très curieuse de cela, ma curiosité fût attirée par le café et le jasmin attira aussi mon attention. J'ai découvert que la saleté n'étaient que de vulgaires taches de l'animal qui était en fait un tableau installé dans la cuisine.  Croyant que c'était du sucre, je me rendais dehors pour m'installer quand, soudain, je découvris un magnifique cheval et de très beaux nuages qui recouvraient le ciel de l'hiver.

Myriam

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Par une froidure hivernale, l'eau gelait immédiatement. Avec le gel intense, les rampes extérieurs étaient râpeuses, rêches au toucher. La neige tombant par bourrasque, ressemblant à des vagues déferlantes, faisant penser à une tempête de sable blanc. En entrant chez moi je mis mes mains dans de l'eau iodée afin de réchauffer mes doigts gelés. 

Pascal

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Le printemps vient d'arriver, le vent se mêle à la pluie. La douceur du soleil se pose sur les arbres garnis de bourgeons. Quelques cerises au goût sucré font la joie des oiseaux qui nourrissent leurs petits qui sont bien blottis au creux de leur nid si doux, protégé par la verdure.

Christine

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Il était blanc comme un linge depuis qu'il filait du mauvais coton à part son nez,  qu'il gardait rouge. Le froid,  sans doute. Ses mains, rugueuses, bûcheronnes n'aidaient pas beaucoup ! De plus, il ne sentait pas la rose, même si, chaque matin, il se passait un peu d'eau de Cologne à la lavande sur les joues.

Les oiseaux ne l'aimaient pas beaucoup, et pour cause ! Couper les branches sur lesquelles ils chantaient. ça le rendait triste.

Et en plus il s'était fâché avec sa tantine Martine. Elle avait levé le voile sur un tissus de mensonges qu'il lui avait débité à toute allure ! En guise d'excuse il lui avait présenté un vague gribouillis sur un vieux papier tout chiffonné. 

Depuis, entre eux, le chiffon brûle.

La trame était simple. Vieux garçon, sa tantine l'hébergeait depuis que, tout petit, il avait perdu ses parents. Elle avait jeté un voile pudique sur les circonstances de leur mort. Il s'était forgé une armure et, derrière un aspect piquant, il était doux comme de la soie, moelleux comme du velours.

Mais là, la tantine avait explosé de colère.  

Martine

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

L'oeuvre d'art

Ce tissu m'a fait pensé à une oeuvre d'art aux motifs très puissants.

Peint avec beaucoup de précisions, en les observant je suis projetée dans un décor sauvage, attractif où se mêlent : royauté, curiosité, crainte et ruse.

Amenane

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Voyage en continent africain

Le voyage que j'aimerai effectuer à la retraite c'est l'Afrique. C'est un continent magnifique, coloré avec ses tissus doux, en daim et velours.

Les habitants, c'est à dire les Africains sont accueillants et chaleureux, leur nourriture délicieuse et pleine de saveurs.

L'animal que j'aimerai croiser c'est le guépard. Son pelage rappelle le tissus que portent les femmes africaines, le soleil sur leur peau et la couleur de l'herbe sèche. Le guépard, cet animal carnivore à la course très rapide. On peut le trouver en savane. Il est très rusé et s'enfuit au moindre bruit.

Fatima

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Je suis un marin sur la mer depuis que j'ai pris le large de ma bien aimée.

Traverse mes mille pensées

Je la recevais avec sa petite tenue douce et râpeuse comme un coucher de soleil

Sa douce peau sentaient les fruits sucrés du matin

et sensuelle comme le plaisir et le désir du vin

Il me presse de vous recevoir ma bien-aimée

Maxime 

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

 

Photo N° 20

La guerre des ruches

Il était une fois deux ruches qui ne pouvaient pas se voir en photo.

Les reines étaient sœurs. L'une des sœurs était bleue au lieu d'être jaune, ce qui était étrange, très étrange. La sœur jaune avait sous ses ordres plus de 20 000 abeilles.

La deuxième  sœur en avait 10 000 à ses ordres. Un jour, la reine bleue décida d'engager les abeilles pour aller tuer les abeilles jaunes. Elle dit "Mes soldats, habillez-vous et allez-y, tuez la reine jaune, ma sœur conne". Mais la reine jaune n'était pas là.

Mais où était passée la reine jaune ?

 

Suite écrite le 24 janvier 2019

Les abeilles bleues reviennent dans leur ruche et disent : "Ma reine ! La reine jaune a disparue !".  La reine bleue dit: "Vous vous moquez de moi ! Dites que vous ne l'avez pas tuée ! ". La reine bleue est en colère. "Demain je dois allez butiner dans le jardin d'à côté. Je passerai la voir".

Le lendemain matin la reine bleue alla chez sa sœur. Elle vit que sa la reine jaune n'était pas là!! Elle vit une lettre et la lue.

"Bonjour ma sœur. Je voulais te dire que je me suis en allée dans un autre pays. Je ne veux plus et ne peux plus supporter cette guerre des ruches. Je te laisse ma ruche. Je te donne mon adresse : avenue du chemin de la guerre des ruches. 1000 FRANCE" (Suite écrite le 31 janvier 2019). Je ne sais pas si tu le sais, mais maman est morte !! 

J'ai lu le testament chez le notaire, monsieur Moucheron. Il vous attend le 11 janvier 1088. Bonne chance. Au revoir."

La reine rentra chez elle. Ses abeilles lui dirent :

"Ma reine, ma reine, que vous arrive t-il ?"

La reine jaune leur dit 

"Préparez vos bagages, nous partons en France, et n'oubliez pas ma robe noire. Nous partons demain à l'aube."

Le lendemain matin, la reine jaune partit voir sa sœur en France. Son voyage dira dix heures.

 Cassandra

Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?

Tout ce qui sort de sa bouche n’est qu’un tissu de mensonge

Et est cousu de fil blanc.

Le torchon brûle entre nous.

Il voulait qu’on se raccommode alors je lui ai filé du mauvais coton.

Il était blanc comme un linge mais quoi qu’il arrive je reste sur mon fil rouge.

Alexandre

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 6 Janvier 2019

-          Mme Fourchette, vous êtes si jeune et élégante, profitez de votre brillance, moi je suis déjà rouillé et en fin de vie.

-          Mr Couteau, vous êtes peut-être en fin de vie, mais votre robustesse est incroyable.

William

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

- Bonjour ! Quel drôle d'endroit, ici ! On est où ?

- Oh, toi, tu viens d'arriver dans cette maison !

- Oui, j'ai quitté la chaîne de fabrication depuis deux semaines. Et vous, vous semblez un habitué des lieux ! 

- Eh ! Moi, cela fait si longtemps que je suis là, que cet endroit, comme tu dis, n'existait même pas!

- On est enfermés, je n'aime pas ça. Aïe : Mais que se passe t-il ?

- Oui, dans un lave-vaisselle ! Ce qui nous tombe dessus, qui est si chaud, c'est de l'eau, et cois-moi, mélangé à cette poudre blanche, bien corrosive, tu ne vas pas faire de vieux os, tu seras comme moi, usée avant l'heure. Ah! c'est pas comme dans le bon vieux temps, quand on nous coucounait avec une douce éponge et un peu de savon! Mais tu t'y feras, jeunette !    

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

Le vieux couteau avise la fourchette neuve qu'elle va rencontrer le palais et la langue de plusieurs bouches. Qu'elle sera léchée, délectée avec envie des aliments portés en bouche et que de fait elle sera souvent lavé à ses côtés dans le lave-vaisselle.

Babeth

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

La fourchette se plaignait de perdre sa brillance et sa couleur. Le vieux couteau lui dit :

- "Regarde moi, ça fait soixante ans que je suis là !".

_ "Je n'ai pas votre âge et je suis servie dans des chambre et des salons privés"  dis la fourchette.

L'assiette arrête la dispute et dit:

-"Chut ! Le lavage va commencer !"

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

Cette fourchette dit au couteau

- Oh ! le vieux, qu'est-ce que tu fous là ?

Et lz couteau lui répondit

- Bah, comme tu peux le voir, je suis comme toi, coincé dans le pétrin 

Et c'est à ce moment-là que le lave-vaisselle se met en marche et ça  fait un gros bordel, les couteaux se  rayent contre les fourchettes. Les couverts sont tout rouillés, abîmés. 

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

Hello ! Dit le vieux couteau à la fourchette. T'es une nouvelle ? Tu as quel âge ? Tu es toute fraîche et neuve. Dans quelques année tu prendras le même chemin moi. Ils te mettront à tourner au lave-vaisselle dans une chaleur avoisinant les 180°C avec une pastille pleine de produits chimiques et le liquide de rinçage qui t'agresse la peau. La fourchette prise de panique voulut sortir du lave-vaisselle.

Fatima 

Une fourchette neuve et un vieux couteau se rencontrent dans un lave-vaisselle.

- Bonsoir mademoiselle

- Bonsoir monsieur

- Dis moi, tu es nouvelle, parce que je ne t'ai jamais vue pas ici !

- Oui, je suis nouvelle, je suis en argent massif.

- Oh ! ça alors et ben moi je suis en acier inoxydable. Normalement tu ne devrais pas être dans cette machine.

- Ah Oui ? Et pourquoi ?

- Si ma mémoire est encore bonne, j'ai entendu plusieurs fois la maîtresse de maison répéter à ses enfants : "Ne mettez jamais les couverts en argent dans le lave-vaisselle!

- Mais je n'ai pas peur, tout va bien se passer.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 6 Janvier 2019

Je vivais à la campagne, mes parents avaient une ferme et ce jour-là je m'ennuyais.

Il faisait très beau, je pris mon vélo et parti faire un tour pour m'occuper.

Il y avait une route de campagne et cette route traversait une autoroute, donc, il y avait un pont. Je pris la décision de monter et descendre le pont. Une première fois je descends en me lâchant une main. Puis une deuxième fois les deux mains. Et cette descente était assez forte, donc je m'amusais beaucoup. Puis tout à coup je descends sans les pieds sur les pédales et badaboum ! Je me retrouve sur la route et complètement sonnée.

Le voisin qui passe à ce moment-là et qui a vu la chute me ramasse avec le vélo me ramène chez mes parents.

Nathalie

Ma pire bêtise

J'étais au foyer. Dans ma chambre j'ai écrit sur les murs avec un marqueur et j'ai coupé les draps.

Cassandra

Quand mon éducatrice a vu ça elle est entrée dans une colère folle et j'ai été punie de cinéma !

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

La mère de ma copine Frédérique était directrice d'une S.E.S (ancienne S.E.G.P.A). Elle habitait donc un immeuble dans l'enceinte du collège.

Avec ma copine nous sommes allées dans le vide sanitaire, sous l'escalier, avec une casserole, du sucre, des allumettes. Nous y avons trouvé du petit bois, des brindilles, des morceaux de papier. Le tout, bien sec.

Nous avons fait un petit feu, mis la casserole dessus avec un peu d'eau, le sucre pour faire du caramel.

Martine

Je pense que vous avez été punie d'invitation d'amies ainsi que de sortie. 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Quand j’étais enfant c’était un jour vers midi j’ avais une dizaine d’années j'avais faim. Vu que j'étais seul, je me suis dit que j'allais me préparer à manger.

Donc que je vais vers le congèle, pris des poissons panés mais je ne savais pas comment les faire cuire. J’ai donc regardé le four le micro-onde. ça a duré une bonne vingtaine de minutes. Je savais donc pas comment allumer la plaque du réchaud. Je me suis donc dit que j'allais les mettre dans le micro-ondes le poisson était froid, ça me gelait les mains. J'en ai vite mis 2 ou 3 dans le micro-onde pendant 3 ou 4 mn mais au bout d'un moment les poissons commençaient à exploser dans le micro-onde. Il y avait des étincelles et puis en 10 seconde ça a cramé le micro-onde, une l’explosion. J’ai pris peur, ça cramait de partout, ç'avait même commencé même à  monter sur le mur. Je  choppais le premier truc que je voyais, ma serviette,  un torchon. J’ai failli me brûler les mains car j’y jetait sur le micro-onde, je prenais des bouteilles d'eau et jetais l'eau et j’y refaisais plusieurs fois. Au bout de 2 ou 3 mn ça a commencé à marcher et à s’éteindre facilement surtout que mon père est arrivé.

Mon père était très en colère car tout était cassé, je me suis fait punir et je n’étais pas fier de ma grosse bêtise. J’avais faim je voulais manger et je me suis retrouvé dans ma chambre avec rien dans le ventre et une bonne fessée. Il a fallu que je nettoie la cuisine. Je n’ai donc plus jamais voulu essayé de refaire cuire quelque chose pour manger…   

Yves

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Quand je voyais mon grand-père et mon oncle jouer au Rami et qu’ils avaient tous les deux posés leurs cartes je passais devant et je jetais toutes leurs cartes par terre. Du coup, ils ne savaient plus quelles cartes étaient à qui.

Mon grand-père m’aimait énormément et ne considérait pas cela comme une bêtise, mais pas mon oncle, qui était plus sévère.

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Lilou était montée sur la table pour récupérer le pot d'eau. Elle voulait faire le jardin dans le salon. Alors elle a  basculé ma plante verte, étalé le terreau, puis elle a arrosé, dans l'espoir que d'autres plantes vertes poussent. Bien sûr, après l'arrosage, pour que ça pousse mieux, elle a étalé la boue de terreau, ça n'a pas duré bien longtemps mais elle était aussi boueuse que le sol.

Quand j'ai vu toute cette boue étalée dans ma salle de séjour, que faire ? Rire ? Crier ? Ni l'un, ni l'autre ! D'abord je lui ai dit : "Ma chérie, tu sais quoi ? D'abord on va tout ramasser, tu vas m'aider un peu". Tant bien que mal nous avons ramassé. Pelle, balayette, seau. Puis, la serpillière, de l'eau. Elle a trouvé cela très drôle ! A quatre ans... 

Ensuite nous sommes allées à la jardinerie, nous avons acheté des plants de fleurs, des graines, un large bac et, avec Lilou je suis allée  dans le bois à côté de la maison pour remplir le bac de terre. Je lui ai dit: "Tu vois, ce bac, c'est TON jardin rien qu'à toi. Tu y fais ce que tu veux, je  vais t'apprendre".

Laurence et Martine 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Lorsque j'étais petite, j'ai fait quelques bêtises, mais une particulièrement m'a le plus marquée.

En effet, mes parents avaient un immense jardin avec un grand clapier  et un très grand poulailler avec poules, coq, canards, dindes...

Un jour, je me trouvais avec le plus jeune de mes frères aînés, et ce dernier a eut l'idée saugrenue de faire pondre des œufs aux poules en leur jetant des pierres dessus... et ça marchait ! Cela nous a beaucoup fait rire jusqu'au moment où notre père nous a surpris ... et là on ne rigolait plus... Il nous a couru après et une fois qu'il nous a eut attrapé, il nous a asséné des coups de pieds aux miches et une fois lui avoir échappé nous nous sommes mis à rire à n'en plus pouvoir ! Aujourd'hui on en rit encore.

Je regarde s'il n'y a pas de casse et si les animaux n'ont rien. Je cherche le coupable qui a fait la bêtise et le prive de sortie et de repas. Je lui fait manger tous les œufs crus qui sont gâchés et je le mets au coin.

Babeth

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Chez les parents de mon oncle, j'ai joué au ballon et j'ai jeté le ballon dans un pot de fleurs.

Le pot qui contenait les fleurs était des roses rouges. 

Le pot de fleurs était complètement cassé, mon oncle me courut après et je tombais dans les cactus. Mon oncle, me gronda et me mis une fessée, ce que je ressentis après la fessée, beaucoup de peur, beaucoup de peine par rapport à la bêtise que j'avais faite. Mon oncle me pris d'un seul coup par la ceinture et m'emmena dans un boxe vide et me jeta dans la paille blanche et je continuais à pleurer. Soudainement j'aperçus mon petit lapin coco. Il venait vers moi et me calma avec sa tendre petite tendresse. 

Quentin et Katya 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

J'ai 10 ans et je suis en CM2. Nous sommes une petite bande de garçons et de filles et, à la récréation nous jouons à la marelle, à cache-cache.

Un jour, Pascal arrive avec un paquet de cigarettes chopé à son père, qu'il dit. Nous décidons de faire les grands. Nous sommes 4 (deux filles et deux garçons) et nous voilà au fond de la cour aux toilettes turques de l'école. Nous nous demandons comme il faut prendre cette cigarette car il y a ni endroit, ni envers. Une des garçons décide de l'allumer, il tousse, nous essayons chacun son tour et à chacun une gorge qui gratte, pique, et nous fait tousser. La cloche retentit, c'est finit.

J'ai 11 ans, je entrée en 6ème au collège, je me sens grande. Un jour, on me propose une cigarette. oui, j'ai déjà essayé "He, je suis grande !"... je l'allume et je tousse... décidément... Puis encore une, puis une autre, on m'explique qu'il faut avaler la fumée, quelle drôle d'idée. Bon, j'essaye mais que c'est dégueulasse... Mais voilà, je suis grande, et j'accepte encore une fois cette chose qui fait tousser. 

Je suis vraiment grande maintenant, j'avale la fumée... et c'est un début d'adolescence.

Suite à ce qu'il s'est passé, le directeur m'a punie de récréation puis quand je suis rentrée mon père m'a pris mon téléphone et m'a privée de sortie pendant deux semaines.

ça m'a rendue triste que mon père me prive de sortie pour une chose que lui-même fait. 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Un beau samedi ensoleillé de juillet, comme tous les samedis, à 14h nous partions voir notre grand-mère avec ma sœur et mes parents qui vivaient chez ma tante à Soucieux-en-Jarez à côté de l'église.

Comme il faisait chaud, mes parents nous obligeaient, moi et ma sœur à aller prendre l'air dehors sur les escaliers de leur maison. 

Ce jour il y avait un mariage et les voitures se garaient juste devant l'habitation de ma tante. C'est une toute petite rue à sens unique. 

Une jolie voiture se gare et des personnes joliment habillées nous regardent et nous font une réflexion. 

Dès qu'ils sont rentrés à l'église, ma sœur a eu une idée de badigeonner leur jolie  voiture de caca de chien. A la recherche de caca avec des bâtons, nous avons badigeonné toute la voiture, des poignées jusqu'au toit et on a bien attendu les propriétaires de la voiture pour voir leur réaction. 

Nous étions deux innocentes assises sur les marches d'escalier. 

Quand ces jolies personnes ont vu les dégâts. Horreur !

Et quand ils nous vues, si mignonnes, si innocentes sur les marches de l'escalier, ils ont foncé sur nous.

Petits saligauds ! Et nous, avec nos petites jambes, on est partis en courant bien vite, plus vite qu'eux, empêtrés dans leurs belles robes et chaussés de leurs souliers neufs qui font si mal aux pieds.   

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Je voulais faire une torche avec du désodorisant et j'ai fait cramer les rideaux. 

C'était dans la chambre, un matin, j'avais vu à la télé un homme faire une torche avec de l'alcool. J'ai voulu faire pareil.

Ma maman m'a sermonné en disant que j'aurai pu brûler la maison et mourir. Elle m'a envoyé dans ma,chambre immédiatement. 

Quand je suis entré à la maison et que j'ai senti l'odeur de brûlé, j'étais sûre que Rachid avait fait une bêtise et quand je suis rentrée dans sa chambre et vu l'état de mes rideaux, la colère et la peur me prirent.

Je me suis effondrée en pensant à la dangerosité de se bêtise. J'ai appelé Rachid et lui ait expliqué que c'était très grave, ce qu'il avait fait. Je l'ai envoyé dans sa chambre réfléchir à ses bêtises. Et lui ai donné deux semaines de corvée de vaisselle et de courses pour rembourser les rideaux.

Rachid et sa maman de substitution

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Atelier Ecriture du 03 janvier 2019 (texte reçu par mail)

 

Bêtises d’enfants

 

Il y a plein de bêtises d’enfants et c’est difficile de choisir. En tout cas, je le dis comme je le pense : je ne peux pas imaginer une punition à la place d’un parent. Il est donc hors de question pour moi d’imaginer quoi que ce soit. Rien que ça me donne les larmes aux yeux.

Je faisais souvent du vélo avec ma sœur les mercredis après-midi. A midi, ma mère nous demandait où nous allions pour savoir où on était, même si elle était au travail.

Un jour, en tombant de vélo, me suis ouvert le menton, ai eu des bleus partout mais n’ai pas dit à ma mère que la roue de mon vélo était voilée. Je l’ai caché jusqu’au moment où on a voulu faire une sortie toutes les trois un dimanche. Elle était en colère, non pas à cause du vélo à réparer mais parce que je lui ai caché les réparations à faire dessus.

Ma punition : ne pas pouvoir vivre cette sortie en famille. La punition ne sert à rien parce que selon elle c’est le sens des responsabilités qui comptent, expliquer encore et toujours.

Pour conclure, cet atelier d’écriture que j’ai manqué fait remonter plein de souvenirs et toute cette éducation que ma chère maman a eu du mal à me donner.

Rebelle le plus souvent, avec une mèche blonde dans les cheveux, n’hésitant pas à exprimer mes sentiments par la révolte, les devoirs que je n’ai pas fait, les tâches ménagères pas réalisées, les émissions sur Daniel Balavoine regardées très tard. Pour moi, seul mon chanteur préféré compte dans ma vie. Passage obligé dans la construction de ma personnalité, Daniel Balavoine n’est pas seulement un porte-parole de la jeunesse mais d’abord et avant tout un homme qui a su exprimer ce que les autres pensaient tout bas en le mettant en musique.

 

Merci, Maman !

 

                                                                                         

                                                                                          Claudie

 

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Il y a de nombreuses années de cela, j'ai fait une énorme bêtise. Ma mère était dans la cuisine en train de préparer le repas. 

J'étais dans la salle à manger et, ayant toujours été attiré par le feu, j'ai pris idée de faire un feu sur le parquet de la salle à manger, à proximité du double rideau. Pour cela j'avais récupéré des vieux journaux ainsi qu'un briquet. Sentant une odeur de brûlé, ma mère est arrivée en hurlant, a récupéré une serpillière humide pour étouffer le feu. Elle m'a averti des conséquences que cela aurait pu avoir et m'a prévenu qu'elle allait en parler à mon père dès qu'il serait rentré du travail. Pas bon pour moi.

Dès le retour de mon père, ma mère s'est empressée de raconter ma bêtise en me demandant, pour me punir, de frotter le parquet afin qu'il n'y ait plus de tache. Les allumettes ont été mises de côté afin que je ne puisse plus y toucher.

Pascal et Christine  

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Dans mon passé de jeune, je ne voulais pas être comme eux, donc j'ai trouvé une activité de graffitis. J'ai donc commencé sur des planches puis des lieux abandonnés. Un jour je voulu voir mes compétences, j'ai donc pratiqué une plus grande fresque.

Quand papa arrive, j'ai la bombe de peinture encore dans la main. Papa me hurle dessus en m'expliquant que cela ne se fait pas et que c'est pas bien etc... J'écoute à moitié. Et là, papa réfléchit. "Puisque tu es très artistique, je décide de t'inscrire au sein d'un groupe d'arts graphiques avec des supports variés. 

Je suis hyper content. Je crois qu'il m'a enfin compris. Je l'embrasse.

Tony et Corinne

Souvenirs d'enfances, les bêtises

A l'âge de quatre ans et demi, j'ai grimpé dans un arbre, un cerisier. J'étais assise sur une branche, vêtue d'une petite robe avec des fleurs blanches, avec mes cheveux bouclés. C'était pendant une belle journée de printemps, les fleurs étaient fleuries, l'herbe sentait la fraîcheur du printemps, mes cousins jouaient au foot et ne voyaient pas que j'étais assise sur une branche d'arbre.  Personne ne s'inquiétait de mon absence. Mon petit labrador était endormi au pied de l'arbre. Il ne sentait pas ma présence dans l'arbre.

Je ne veux plus jamais que tu montes dans un arbre.

Katia et Quentin

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Le courrier venait d'arriver, mon amie venait de perdre sa mère. 

Triste pour elle et ses sœurs, elles avaient été placées à la DASS d'Avignon et m'implorait de venir la chercher.

Au matin, sans rien dire à me parents, j'étais prête à affronter le monde pour libérer mon amie. 

Je pris le train pour Avignon, d'ailleurs sans argent pour le voyage, de mes 12 ans, je n'avais aucune idée où ça allait me mener. Quelques heures plus tard j'étais devant une bâtisse immense où se trouvait à l'intérieur une grande cour. J'étais heureuse de de pouvoir apercevoir mon amie. De suite, je me suis mise à crier  pour lui parler toujours avec le rêve de la sauver. Une grande femme me dit sur un ton méchant que je ne pouvais pas rentrer et surtout lui parler et je vis le groupe de filles rentrer dans cet immense immeuble. Au bout d'un certain temps je l'aperçue à une fenêtre en train de pleurer et malheureusement je ne pouvais rien faire. Le soleil commençait à tomber et il fallait que je trouve un endroit où loger. Dans l'avenue Centrale, se trouvait un petit bar qui, au-dessus louait quelques chambres. Le patron, sans rien me demander, malgré mon âge et ma situation me loua une chambre. Toute la nuit des bruits venaient du bar, m'empêchaient de dormir. Le lendemain je compris, de mes 12 ans, que je ne pouvais rien faire pour mon amie mais j'étais contente d'avoir essayé mon périple. 

Mes parents avaient été inquiets de ma disparition, ont été très en colère mais, en ayant raconté le pourquoi de ma disparition, ils m'ont pris tous les deux dans  leurs bras et m'ont dit que c'était un geste très fort vis à vis de mon amie. Ils me firent jurer qu'à l'avenir je devrais les prévenir avant toute chose. 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

J'avais 10 ans. J'ai pris le briquet de mon père. Il y avait un furon (petite fenêtre). J'étais à côté de ma maison. Chez les voisins, la voisine m'avait disputé la veille et moi, le lendemain, avec le briquet vers la fenêtre, il y avait du foin et j'ai mis le feu à la maison et celle d'un autre voisin. 

Je lui ai mis une bonne torgnole, ensuite j'ai envoyé ce petit saligaud sans boire et sans manger, allez, ouste, dans sa chambre ! 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

J'adorais escalader, grimper. Les rochers, les arbres.

Un jour, à Abbeville, c'était la fête, un pique-nique  auquel de nombreuse personnes participaient. 

Et toute une bande de gamins.

Dans le pré, les adultes jacassaient. 

Dans le bois jouaient les enfants.

Y a une cabane, là, dans cet arbre couché, je l'ai vue ! Dit l'un d'entre eux.

Ni une ni deux, je grimpe. Mais là, catastrophe ! Je glisse. J'étais déjà à plus d'un mètre cinquante, voire deux. Et je tombe sur le dos ? Le ventre ? Je ne sais plus. Je perds connaissance.

Madame, madame, votre fille, elle est là bas, dans le bois ! Elle est tombée d'un arbre ! Elle bouge plus !

Ma mère accort.

Entre temps je me suis relevée.

T'es qu'un menteur ! Même pas vrai ! Même pas tombée !

Je suppose que votre maman vous a disputée et une punition et vous a emmenée vers le médecin en sachant que vous avez perdu connaissance puis à l'hôpital pour faire des radios.

Martine et Yves. 

 

Souvenirs d'enfances, les bêtises

La fois où j'ai brûlé une poubelle. 

La fois où j'ai involontairement jeté une pierre sur un voiture.

La fous où j'ai brisé une bouteille de verre sur mon parking et que je m'étais entaillé le doigt.

La fois où j'ai volé un jeu vidéo et que je me suis retrouvé au poste.

Je pense qu'il a été puni de sortie.

Calvin

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Quand j'étais petit je voulais me faire un chocolat chaud avec le gobelet de macDo. J'ai fait un chocolat et je l'ai mis dans le micro-one et je suis parti regardé la télé et je l'ai oublié dans le micro-onde. Et quand je suis allé le chercher, il a explosé dans le four. Le gobelet complètement fondu et le micro-onde en feu.

 

En tant que maman, dans un premier temps, j'aurai crié mais surtout plus pour le vue du feu... Dans un deuxième temps, j'aurai expliqué à Maxime qu'il ne fau pas mettre de plastique, aluminium... dans un four à micro-onde et une fois passé cet épisode, j'en aurais certainement rit.

Maxime

Dessin de Maxime

Dessin de Maxime

Une bêtise de ma nièce Zélie

C'était Noël 2017, en Belgique.

Lola, ma belle-sœur, venait de terminer la préparation d'une chantilly pour le gâteau au chocolat.

Pour que la crème soit bien ferme, Lola, la maman, a déposé le bol sur un lit de glaçons dans l'évier de la cuisine !

C'est alors que Zélie a eu une idée selon elle, géniale !

Elle s'est précipitée et a ouvert le  robinet qui a inondé toute la chantilly...

Eh bien ! Malgré la bêtise, elle est quand même très amusante. On ne peut pas la disputer. Et puis c'est Noël, tout est pardonné.

Souvenirs d'enfances, les bêtises

Avec un ami, un jour d'été on a voulu monter un tipi dans le pré qu'il y avait en face de notre immeuble. Une fois le montage terminé, on a voulu allumer un feu pour fumer le calumet de la paix. Malheureusement le pré s'est embrasé. Il a  fallut l'intervention des pompiers pour venir à bout des flammes. J'ai été puni une semaine de sortie ! Et une bonne correction!

David

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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