Publié le 20 Mai 2023

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus. D’Anne Kovalevsky, conteuse lyonnaise, illustré par Gaël Dod, Croix-Roussienne, autrement dit originaire de la colline de la Croix-Rousse, à Lyon. Livre édité chez Jacques André Éditeur en 2008.

Pris dans l'engrenage du quotidien, vous n'osez rêver à un autre métier, une autre activité ? Gardien de nuages, Effeuilleur de marguerite, ou Berceur de marmotte sont des professions hautement poétiques. Si l’on entre dans le monde de ces deux enthousiastes conseillères d’orientation plutôt originales, tous ces métiers, rarement rémunérateurs, sont accessibles à condition d’une bonne endurance physique, de capacité à la rêverie ou d’une solide formation. Bien sûr, ils ne sont pas très connus des patrons du CAC 40 ni des journalistes des Échos, ils méritent pourtant d’être popularisés auprès des élèves de 3ème ou même de Terminale. D’ailleurs, pour les personnes intéressée un catalogue des centres de formation figue à la fin du fascicule.

Ce livre m’a inspiré un charmant atelier d’écriture. Chaque mois, entre trois et sept personnes se retrouvent à Grigny, non loin du Rhône, dans l’arrière-salle d’un petit café joliment intitulé L’heure du Goût-Thé.

Après avoir lu quelques extrait du livre, nous avons cherché ensemble d’autres métiers tout aussi poétiques. Nous avons trouvé : Éducateur de Doudous, Arpenteur de rues en impasse, verdoyeur de nature, Polisseur de galet, Contrôleur de râleurs et même Gardien de mouche !

Chacun et chacune a raconté le métier qu’il a choisi en entrant dans les détails. Ils devaient, si possible, utiliser le plus possible les cinq sens ; dire où s’exerce cette profession ; avec qui ces ouvriers travaillent ; quels sont leurs outils de travail ; les avantages et inconvénients de ce métier ; les conditions de travail ; salaire et avancement, hiérarchie, et pour finir, formation et transmission des tours de main.

Voici les récits hautement improbables et incontrôlables de quelques-uns de ces raconteurs à l’imagination fertile.

Polisseur de galet

Le Polisseur de galet, toujours né au bord d’un torrent, hérite son tour de main de son grand-père, de sa grand-mère, voire d’un grand-oncle ou d’une grand-tante.

L’outil est très important, tout comme la présence de l’eau, c’est ce que nous allons voir.

En effet, le polissoir à galet contient du sable fin mêlé de particules de mica noir et d’eau afin que le galet ne s’échauffe point trop. En effet, il n’est pas rare que du quartz ou du silex provoque des étincelles quand la quantité d’eau est insuffisante. Et qui dit étincelle, dit flamme, puis incendie. C’est là le deuxième avantage de travailler au bord de l’eau. L’allié du Polisseur de galet, en cas d’embrasement peut être, outre le torrent, le Gardien de nuages.

Exercer ce métier de plein air n’est pas de tout repos. Les conditions de travail avec le vent, la chaleur extrême ou même la neige sont souvent ardues.

La qualité du Polisseur doit être la patience, chaque galet demande des heures pour être bien polis, d’où sa rareté sur les plages, mais, faut-il le préciser, pas autant que les trèfles à quatre feuilles. Je vous raconterai une autre fois le dur labeur des brodeurs de trèfles à quatre feuilles.

L’œil du polisseur est affûté et toujours sur le métier remet son galet jusqu’à ce qu’il soit parfait. Si vous trouvez un galet légèrement irrégulier, ou même complètement raté, ne vous méprenez pas, c’est que de piètres amateurs se sont essayé à imiter ce noble métier.

En début de carrière, le Polisseur de galet n’est jamais seul, toujours accompagné de son aïeul. À sa mort, si elle est prématurée, un autre ancêtre du village prend sa place. Une fois sa formation terminée, le polisseur doit s’engager à transmettre son savoir à son petit-fils ou à sa petite-fille. Par ailleurs, il doit jurer sur son plus beau galets de toujours respecter le code d’honneur du Polisseur. Malheureusement, ce métier est en voie de disparition. Les jeunes partent à la ville où les quais remplacent les plages.     

Pour seul traitement le Polisseur de galet a parfois l’infime chance de trouver une paillette d’or dans le sable blanc au milieu des poussières de mica noir. L’on raconte, mais est-ce vrai, qu’un Polisseur a trouvé, un jour, une fort grosse pépite d’or sous un amas de vulgaire cailloux. Mais la récompense du Polisseur de galet, plus que l’or, ce sont les yeux brillants des lanceurs de galet quand ils réussissent un magnifique ricochet !  

Martine

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Arpenteur de rues en impasse

Pour être Arpenteur de rues en impasse, une bonne condition physique est exigée. L’Arpenteur de rues en impasse a toujours de très grandes jambes et un bob vert sur la tête. C’est d’ailleurs à cela qu’on le reconnait.

L’Arpenteur de rues en impasse doit avoir une excellente mémoire et n’a pas besoin de plan.  En effet, la première chose que l’on apprend à l’école des Arpenteurs de rues en impasse c’est la ritournelle de tous les noms de rues en impasse et leur localisation. Ce métier existait en effet bien avant l’invention du GPS. Aussi, la formation multiséculaire se poursuit sans internet. Dans le cas de la création d’une nouvelle rue en impasse chaque Arpenteur de rues en impasse reçoit un feuillet mobile qu’il range soigneusement dans son catalogue des rues en impasse.

Pour arpenter une rue en impasse, l’instrument de mesure est l’Enjambée. D’ailleurs, l’Enjambée de chaque Arpenteur de rues en impasse est mesurée à son arrivé à la prestigieuse école des Arpenteurs de rues en impasse.

De leur ancienneté dépend leur catégorie. Les fonctionnaire de catégorie A sont recrutés par l’État, au ministère des Ponts et Chaussées et sont très bien payés. En catégorie B, c’est le Président du Conseil Général en personne qui les embauche et ils travaillent au service de la Voirie, quant aux catégories C, ils sont rémunérés par les Villes et exercent au sein des services techniques, leurs salaires sont plutôt chiches.

Le rôle de l’Arpenteur de rues en impasse est de recenser les trous, les grilles d’égout mal scellées et pour cela de dialoguer avec les habitants. Une rue en impasse peut n’avoir que quelques numéros mais d’autres sont très longues et certaines, même, tournent en rond pour revenir à leur point de départ. Il s’agit donc, pour l’Arpenteur de rues en impasse d’avoir un bon sens de l’orientation s’il ne veut pas se perdre. Il est donc toujours muni d’un plan, d’une boussole et d’un anémomètre, le vent ayant son importance dans ce métier assez peu connu.    

 Martine

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Contrôleur de râleurs

 

L’entreprise « Positive » recrute des contrôleurs de râleurs. Postes à pourvoir immédiatement, sans expérience préalable. Formations assurées en interne.

Descriptif du poste : Au sein d’une équipe dynamique et souriante, le contrôleur assure l’équilibre et le bien-être du pays, sur demande du gouvernement. Le taux de râlerie ayant fortement augmenté ces dernières années, le contrôleur sait, grâce à un savoir-faire précis, repérer et verbaliser les individus les plus nuisibles au bonheur collectif.

Pour cela, le contrôleur suit un entraînement intensif pour développer ses capacités à entendre, mais aussi sentir le début d’une râlerie. Il possède aussi des outils de travail innovants, tel que le râlomètre, qui mesure l’ambiance d’un lieu et permet de prévenir tout débordement négatif.

Afin de garantir un travail de qualité, notre entreprise offre des conditions et un environnement positifs et chaleureux. Nos petits rituels du matin : yoga du rire, concours de blagues, grand choix de tisanes, sauront vous mettre dans les meilleures conditions pour démarrer la journée du bon pied.

Vous travaillerez seul ou en équipe, dans des zones définies : transports en commun, files d’attente, comptoirs de bars. Vous pourrez aussi intervenir en entreprise, pendant les pauses café.

Des coachs de vie assureront le suivi de votre travail et évalueront à la fin de chaque semaine votre degré de bien-être et de bonheur.

Salaire minimum.

N’hésitez plus, rejoignez « Positive » !

Fanny Rey

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

L’arpenteur de rues en impasse. 

 

Le plus ardu était de choisir la direction vers laquelle il fallait commencer la marche dont la durée pourrait varier selon la météo parfois coléreuse.  Et puis, quelle qu’ait été la rémunération, Joseph  recherchait la régularité de son pas :  un mètre par enjambée,  pas plus, pas moins, il était assigné à la mesure,  c’était cela qu’il aimait, cette assurance,  cette certitude, presque, par laquelle toute fantaisie prenait sens,  vous le savez, cet infime écart,  cette déclinaison de Démocrite qui permet un  jour, de former une concrétion d’atomes ;  c’était cela, ce pas de coté parce qu’arpenter une rue dont on connaît la fin n’était guère susceptible d’aventure, de chaos même discret source d’angoisse . Ses galoches cloutées le portaient encore, ses mollets encore charnus pour l’âge avancé dont il se prévalait au cours de dialogues depuis longtemps entrepris et interminables avec Florence avaient quelques tendances à la tendinite,  cruelle, qui, la nuit se transformait en crampes,  motifs d’insomnies.

La rue qu’il avait choisie lorsque l’ingénieur de la Drire lui avait présenté sur plan de quartiers excentrés avait l’avantage de ne comporter que quelques masures en voie de relégation, à l’exception de caravanes dont les roues se dissimulaient par de  hautes graminées courbées par les rafales de tramontane hurlante.  D’ailleurs les jours de tempête tels que celle qu’on avait connu, vous vous rappelez, Juliette, le châtaignier n’avait pas résisté au point que la rue avait  été barrée un bon moment et l’itinéraire accompli avait été rétréci.  A force de fouler un sol à peine revêtu de graviers, de galets sortis du fleuve, de pavés en rebut, d’écailles de goudron désormais lacéré et crevassé, des trous en formation parsemaient l’itinéraire qui devait s’exercer de l’entrée à la terminaison évidente :  outre le tronc,  un amoncellement de branchages, une accumulation de terres et autres tas avaient considérablement réduit la longueur et, en dépit de l’aller et retour, la brièveté de l’arpentage n’autorisait plus de parler affectueusement aux êtres qui avaient disparu par effacement progressif de récits que les habitants provoquaient en tricotant. Mais un jour, et Joseph le sentait bien, il ne reconnaîtrait plus celle dont il était tombé amoureux et qui ne saluait plus.  C’est ainsi que s’éteignit le sens de son arpentage ardent.

 

Alain Dianoux.

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Voleur de feu

Odeur de feu, différents vocabulaires de crépitement, douceur de la chaleur et les croquis, des scènes de danse, flamme de feu.

Les invités sont Mr Briquet, Mme Essence et Mr Gaz. 

La scène se passe au pied du volcan Vittel.

Un binôme de mauvais garçons pourchassé par les gendarmes du vent on volé le petit feu que l'on possédait pour le compte de la secte Les Extincteurs qui laissent la nuit et le froid derrière eux pour ensuite vendre des bougies afin de payer l'armée de glaçons qu'ils ont constitué pour lancer une attaque au coeur du désert.

Hocine  

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Les lecteurs de pensées secrètes

On voit les gens et on arrive à penser ce qu'ils pensent, que ces pensées soient positives ou négatives. Après, si elle le voit, elle arrive à ce qu'ils pensent.

Mais parfois connaître ces pensées  ce n'est pas bien quand on connait la personne et qu'elle a pensé des choses négatives sur nous et après l'on commence à détester la personne.    

Une chose positive : je peux savoir ce que pense la personne que j'aime.

Je trouve que c'est un travail que tout le monde peut faire et on n'est pas payé, mais il nous fait sortir de la maison pour voir les gens et savoir ce qu'ils pensent. Et donc c'est positif parce qu'il nous permet de sortir de chez nous et prendre l'air, le soleil et marcher aussi.

Yasmine

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 2 Mai 2023

Si j'étais un paysage, je serais un cours d'eau m'emmenant vers l'inconnu

Si j'étais une odeur, je serais un bouquet de roses variées et parfumées

Si j'étais un son, je serais une foule scandant mon nom pour que je me surpasse dans l'effort

Si j'étais une matière, je serais une viande rouge à griller et à partager avec des amis

Si j'étais une odeur, je serais une tablette de chocolat suisse

Si j'étais un paysage, je serais une personne qui nage avec les animaux marins, être un dauphin

Si j'étais une matière, je serais un caillou lisse

Si j'étais une odeur, je serais loin de la fumée

Si j'étais un paysage, je serais la plante merveilleuse que j'ai plantée.

Si j'étais un son, je serais le crépitement d'un feu de camp dans le silence de la forêt

Si j'étais une matière, je serais une peau lisse sortant du hammam

Si j'étais un paysage, je serais un lac paisible

Si j'étais un son, je serais une foule en joie

Si j'étais un paysage, je serais en haut du Grand Canyon à contempler le paysage et profiter de l'instant

Si j'étais une matière, je serais le squelette d'une baleine échouée

Si j'étais une odeur, je serais l'écorce d'un arbre après l'orage

Si j'étais une matière, je serai un canyon intégrant un temple d'une ancienne civilisation

Si j'étais un son, je serais une musique romantique chantée à la personne que j'aime

Si j'étais un paysage, je serais un cheval qui court dans l'eau avec une colombe qui vole

Si j'étais une odeur, je serai le plat principal d'un barbecue entre amis

 

Jean-Christophe, Abdelhakim, Yasmine, Hocine et Bouchra

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 2 Mai 2023

Ateliers du 21 et 27/04 animés par Sylvie Gier, remplaçante à LADAPT

A partir du couple "Pourquoi certaines personnes sont-elles méchantes ? / Parce que c'est une saison très douce et apaisante l'automne", issu du cadavre exquis – puis travaillé ensemble sur 2 séances

 

Deux amis, Patrick et Hugo, discutent dans un square.

Il n'y a pas foule.

"- On va toujours dans ce square en automne, hein ! dit Patrick à Hugo

  • c'est une saison très douce et apaisante l'automne...
  • Tiens, tu t'es foulé la cheville

Un garçon envoie un ballon vers les deux compères.

  • oui, je ne peux même pas renvoyer le ballon.
  • le foot, c'est le fuel de la France
  • c'est sûr...
  • tu connais celle du fou qui repeint son plafond ?
  • Oui
  • ok, tant pis.
  • Tous ces gens...tu vois cette grand-mère là-bas ? J'aime bien son bonnet

 

La vielle dame remarque que les deux hommes la regardent. Elle s'approche.

" - Vous semblez être des individus de seconde zone !

  • pardon ! s'exclament les deux amis
  • oui, et en plus vous êtes laids !

 

La vieille dame s'en va. Les deux amis, refroidis, décident de rentrer chez eux. Pourquoi certaines personnes sont-elles méchantes ?

Texte d'Alexandre

 

 

 

Deux amis, Patrick et Hugo, discutent dans un square.

Il n'y a pas foule.

"- On va toujours dans ce square en automne, hein ! dit Patrick à Hugo

  • c'est une saison très douce et apaisante l'automne...
  • Tiens, tu t'es foulé la cheville

Un garçon envoie un ballon vers les deux compères.

  • oui, je ne peux même pas renvoyer le ballon.
  • le foot, c'est le fuel de la France.
  • c'est sûr...
  • tu connais celle du fou qui repeint son plafond ?
  • Oui.
  • ok, tant pis.
  • Tous ces gens...tu vois cette grand-mère là-bas ? J'aime bien son bonnet.

 

La vielle dame remarque que les deux hommes la regardent. Elle s'approche.

" - Vous semblez être des individus de seconde zone !"

  • pardon ! s'exclament les deux amis.
  • oui, et en plus vous êtes laids !

 

La vieille dame s'en va. Les deux amis, refroidis, décident de rentrer chez eux. Pourquoi certaines personnes sont-elles méchantes ?

Texte d'Alexandre

"Conversations"

Le sas du vaisseau s'ouvre.

Les deux habitants de la planète Excelsior se tiennent dans l'embrasure de l'entrée. Alsios, le plus petit, sautille et regarde dans tous les sens, l'air surexcité. Le deuxième, Xénon, grand et robuste a le regard déterminé et fixé vers l'horizon.

Xénon : "Bon, on attend quoi ! On descend ?

Alsios : Mais tu te rends compte !! c'est un  moment historique ! Tu crois qu'on devrait faire un voeu ?

Xénon : Un voeu !Tu crois que c'est un jeu ? Tu crois qu'on est là pour ça ?

Alsios : Si j'avais emmené mes pinceaux, j'aurais immortalisé cet instant !

Xénon : Quelle idée ils ont eu de me mettre avec un Terre-Addict ! N'oublie pas la mission, on n'est pas là pour faire ce qu'on veut !

Alsios : Le bleu du ciel est comme je l'avais imaginé !! Tu crois qu'on verra la mer ? Allez, savoure un peu ce moment.

Xénon : ça m'amuse aussi peu que toi. On n'a pas le choix ! Tu as vu la situation de notre

planète ? Qu'est-ce que tu crois ? Tu penses qu'on es venu pour se dorer la pilule ?

Alsios : je sais bien...mais c'est ma première fois sur Terre. Mets-toi à ma place ! Toutes ces images que j'ai vues dans les livres, maintenant elles sont à portée de main...Tu es venu sur Terre combien de fois déjà ?

Xénon : 25 fois...

Alsios : Quelle chance ! Tu as du en voir des belles choses ! J'adorerai me prélasser sur les plages dorées des Antilles ! Et toi, il n'y a pas quelque chose qui te ferait envie ?

Xénon s'arrête brusquement, l'air soudainement ému.

Xénon : J'aimerais voir les cerisiers fleurir au Japon."

Texte de Nicolas

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 25 Avril 2023

Recension d'un livre lu, que je conseille vivement à ceux qui auraient lu (et aux autres !) Le train comme vous ne l'avez jamais lu, aux éditions de l'Atelier

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Babelio

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Publié le 24 Avril 2023

Atelier d'écriture animé, en mon absence, par Sylvie Gier, une amie.

- Pourquoi y a pas de soleil dans ton regard ?

- Parce que je suis pas content, tout simplement. Je suis énervé, dans ma vie de tous les jours.

- Rentre chez toi si tu n'es pas content de me voir !

- Bon, je vais partir. De toute façon, je veux plus te voir. On arrête. Bye

 

Abdelhakim

 

 

 

- Pourquoi ton petit copain Virgile n'a pas assisté à ton anniversaire ?

- Parce que je n'ai plus confiance en lui

- Et pourquoi ? Il t'a fait quoi ? Vous étiez un couple adorable...

- Eh bien, il n'est plus le Virgile que tu connais...

 

Amel

 

 

- Pourquoi tu es si fatiguée ?

- Parce que je marche beaucoup en ce moment, sur la plage et ça me fatigue, je n'ai pas l'habitude de marcher autant.

- C'est vrai que marcher, ça fait du bien au corps et à l'esprit, surtout après ta rupture. Si tu marches tous les jours, tu va t'habituer. Si tu veux, je peux venir marcher avec toi.

- Oui, j'aime pas marcher toute seule.

 

Yasmine

De la rupture à la résilience

- Pourquoi ton petit copain Virgile n'a pas assisté à ton anniversaire ?

- Parce que je n'ai plus confiance en lui

- Et pourquoi ? Il t'a fait quoi ? Vous étiez un couple adorable...

- Eh bien, il n'est plus le Virgile que tu connais...

 

Amel

 

 

- Pourquoi tu es si fatiguée ?

- Parce que je marche beaucoup en ce moment, sur la plage et ça me fatigue, je n'ai pas l'habitude de marcher autant.

- C'est vrai que marcher, ça fait du bien au corps et à l'esprit, surtout après ta rupture. Si tu marches tous les jours, tu va t'habituer. Si tu veux, je peux venir marcher avec toi.

- Oui, j'aime pas marcher toute seule.

 

Yasmine

De la rupture à la résilience

- Pourquoi tu es si fatiguée ?

- Parce que je marche beaucoup en ce moment, sur la plage et ça me fatigue, je n'ai pas l'habitude de marcher autant.

- C'est vrai que marcher, ça fait du bien au corps et à l'esprit, surtout après ta rupture. Si tu marches tous les jours, tu va t'habituer. Si tu veux, je peux venir marcher avec toi.

- Oui, j'aime pas marcher toute seule.

 

Yasmine

De la rupture à la résilience

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 18 Avril 2023

Dans le monde rectangulaire

Dans ce royaume,

Tous les gens sont contents

C'est chaleureux

Je m'évade

C'est l'été

Quel bonheur

Je vois la vie en rose.

Bouchra

La vie en rose et autres formes ...

Hier je me suis rendue compte que toutes les montres sont rondes, le ciel et la mer sont bleues clair mais les nuits sont d'un bleu foncé. Les nuits il y a beaucoup d'étoiles. Que c'est beau de les regarder ! Et avec la chaleur de l'été, c'est beau de les voir. 

Avec les papiers on peu écrire ou dessiner comme les enfants. 

Au printemps on se sent bien quand on voit les fleurs qui poussent.

Yasmine

La vie en rose et autres formes ...

Le début de ce mois d'octobre annonçait le fin de l'automne et l'arrivée des premiers frimas. Cela marquait aussi le commencement de notre voyage servant à fuir l'hiver. Notre vieille camionnette était prête au départ, ses portières en tôle fine tremblaient et grinçaient dans le vent qui se levaient. Elle en avait vu passer des saisons mais elle nous a toujours mené à bon port, et le fera encore pour de nombreuses années.

Enfin, nous filons sur les routes, pourchassés par le froid recouvrant le monde. Notre seul abri contre les bourrasques glacées était notre langage, aiguisé par la répétition, et les couleurs que nous transportions, mélangé en un joyeux bazar qui maintenait les doigts gelés de l'hiver à l'écart.

Morgane  

La vie en rose et autres formes ...

Un soir d'été sur la terrasse de mes parents, bien installée, je me connecte avec mes amis, grâce à un joli téléphone rectangulaire et mon mug de thé rouge qui est mon goût préféré. Soudain, je prends une gorgée du thé qui me brûle la langue. C'était horrible cette brûlure qui m'a marquée, est toujours présente sur ma langue. J'aurai aimé qu'elle soit éphémère mais bon, c'était juste un petit accident. 

Amel  

La vie en rose et autres formes ...

En cette saison qu'est l'automne, la nature se fane les roses aux taches d'une beau violet, ornées d'un cercle doré, apportent le bonheur à cette oeuvre qui apaise les coeurs.

Chloé

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 17 Avril 2023

Pendant tout le voyage, pas un jour de ciel bleu. Dans ma cabine, Dieu merci, je suis à l'abri du vent et de la pluie.

Comme à mon habitude, je ne peux m'empêcher, quand je monte sur le pont, de fabriquer de petites cocottes en papier, comme des libellules. Avec ce vent, elles s'envolent et semble nous suivre.

Enfin ça y est ! Nous voilà arrivés dans un port, immense. Le ciel est toujours aussi nuageux. J'aperçois quelques poissons nager à la surface et une barque avec trois pêcheurs, un grands filet et des cannes à pêche. 

Nous sommes très nombreux sur le pont supérieur du bateau. Beaucoup de mines inquiètes, tristes, fatiguées. Tous n'ont pas eu cette chance, comme moi, de voyager en cabine.  Beaucoup sont de pauvres migrants, fuyant la misère.

Tout à coup, un drôle de bonhomme, habillé de blanc, chapeauté d'un haut-de-forme appelle, crie, nous parle à travers un grand cornet, un haut-parleur assez sommaire. Je ne comprends pas, mais il nous dit sans doute que nous sommes arrivés. Nous allons sortir du bateau. Deux employés ont soulevé les lourds crochets qui ferment les portes. 

Je n'ai qu'une valise, bien lourde, de tous mes souvenirs mais je ne suis pas le plus chargé. Un homme porte une énorme malle d'osier sur son épaule, des enfants, des femmes transportent des ballots, de lourds paquets à bout de bras.

Mais de femmes, il y en a moins que d'hommes. Certaines sont voilées, revêtues de blanc, les hommes, comme moi, portent de sombres imperméables, des chapeaux, melon ou autre. Je suis la foule, disciplinée, guidée de temps à autre par d'autres hommes aux mêmes uniformes que celui qui parlait dans le haut-parleur. Nous avançons lentement, très lentement. 

Une foule silencieuse et triste à la fois. 

Je m'interroge sur ce que sera ma vie ici. Ma fille et ma femme me manquent déjà. Je ne sais pas si j'ai bien fait de les laisser pour partir, en avant-garde, dans ce pays inconnu.  

 

 

 

Mes chéries,

Quel voyage ! Il a duré si longtemps... Et pas un seul jour de ciel bleu. Le bateau tanguait tant que je suis rarement sorti de ma cabine.

Si tu avais vu tous ces malheureux sur le pont, en plein vent, sous la pluie, ces hommes, ces femmes, ces enfants et même des nourrissons, pauvres hères !

J'ai senti qui nous arrivions en voyant voler dans le ciel une multitude de gros insectes ou de petits oiseaux blancs, comme des libellules. 

Quel soulagement, j'en étais encore tout nauséeux. Seul la vue du petit portrait de notre famille me soutenait ; je l'ai ensuite précieusement rangé dans la petite valise en carton, cadeau de mon père. Je pense si fort à vous, vous me manquez déjà, mes beautés !

Quelle foule immense, quel port gigantesque ! Je me sens tout petit mais pas le plus malheureux de ces gens.

Le seul problème c'est que je ne sais pas où aller. Des gens sur le bateau disaient que beaucoup de voyageur étaient renvoyés chez eux. Ce serait tout à la fois un grand malheur et un grand bonheur.

Un grand malheur d'avoir échoué, dépensé tant d'argent et de fatigue pour ce long voyage et un grand bonheur de vous retrouver.

Je suis si seul, je suis si alarmé de vous savoir loin de moi, en potentiel danger, moi qui ne suis plus là pour vous protéger. 

Soyez fortes mes chéries, je le serai moi-même autant que faire se peut.

Dès que je serai accepté dans ce grand et vaste pays de la Liberté je me mettrais à la recherche d'un logement et d'un travail. Je vous enverrai de l'argent pour vous faire venir afin que nous soyons tous enfin réunis.

Baisers à vous, votre papa et amour.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 17 Avril 2023

La couleur

La couleur, vivante

Les couleurs chaudes d'automne

Le vent nous apporte l'air froid

Ecrire des haïkus à plusieurs

Le regard

Dans les yeux le feu

Et d'un baiser cramoisi

Corps en canapé

Ecrire des haïkus à plusieurs

Epoque

Jadis lointain pays

Je m'en moque

De quoi parles-tu ?

 

Ecrire des haïkus à plusieurs

Ecriture

Plaisir de l'écrit

Tous ensemble rassemblés ici

Manoir Sakana

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 17 Avril 2023

Les gens cachent les mensonges mais c'est bien de dire la vérité et être sincère plutôt que de croire toujours à ces mensonges et les gens qui se moquent de toi ne te respectent pas.

Yasmine

Des chats dans la gorge

Ne pas être à l'heure m'agace et me stresse beaucoup.

Mes photos sont très précieuses et me représentent. Quand elles sont ratées, elles peuvent me rendre anxieuse.

La saleté puis l'hygiène, être désordonné, ce sont de petits détails qui peuvent me dégoûter.

Les mensonges me font perdre confiance envers quelqu'un, la trahison, c'est quelque chose que je ne peux pardonner.

Ne pas être à l'écoute peut me blesser, je suis une personne qui est très à l'écoute envers les autres, donc quand on ne m'écoute pas, je me sens mal.

Naïma

Des chats dans la gorge

En regardant le magnifique ciel bleu

Mes souvenirs que je ne peut oublier reviennent inlassablement.

Les amours passent dénués d'attachement émotionnels me rappellent les embrouilles et les mensonges que je ne peut oublier

"Ah ! Il est temps !"

Sortant une cigarette puis l'allume en prenant cette taffe qui m'apaise et c'est le retour de ce silence brisé par les chants des oiseaux car c'est la belle saison, celle des floraison et des passions.

Chloé 

 

Des chats dans la gorge

Quand, en bas, j'entends les bipbipbip du four à micro-onde, je reste couchée. Je déteste le bruit à mon réveil. Je déteste aussi être réveillée par un réveil ou un téléphone portable qui sonne alors que la personne ne l'éteint pas et surtout ne se lève pas.

Le cri du frigo ne me gêne pas mais il fait froid dans le dos (Humeur/ Humour !)

Je déteste aussi la dépendance au téléphone et aux écrans. Elle peut-être dangereuse. Physiquement; car elle provoque des accidents mais aussi mentalement à cause du déchaînement de haine.

Seul, pour moi, le respect est important.

Martine 

Des chats dans la gorge

Quand je serai à la retraite,

à 64 ans au/ou plus tard

mon avenir de poète,

par le silence

répondra au bibip incessant de toute technologie.

Micro-onde, téléphone, ordinateur ou imprimante,

lui seul triomphera.

La cuisine pourra chanter faux

face à l'intolérance, tel Pierrot

je ferais contre ces connards, le canard.

Face à la désorganisation des autres,

absence de rangement, retards SNCF

j'opposerai ma propre désorganisation.

Je travaillerai pour moi à dose homéopathique.

Je sortirai feuilles et carnets, dictionnaires et encyclopédies,

à vélo je m'évaderai, loin je partirai

Et qui sait si je reviendrais?

Martine

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 31 Mars 2023

 

Anéantir :  tristesse,  je suis triste avec ma maladie.

 

Surenchère :  beaucoup de sous,  je vais voyager, faire le tour du monde.

 

Adeh :  vélo à 4 roues,  mon vélo va plus vite que les deux roues.

 

 Flan :  gâteau,  mon gâteau est raté.

 

 Sarcasme :  cochonneries.  Mon fils est tout nu et tout bronzé.

 

Courbe :  très petit,  tu es nain.

 

Satya :  gros nez,  gros pif.

 

Pédoula : Voilà la mime,  les mains douces.

 

Porienvo :  une petite tape,  un bobo.

 

Grezido : tu es chiante,  tu es une gamine

 

 Abdelhakim

 

 

Anéantir :  Passer son temps à mentir

 

Surenchère :   s'auto-embellir

 

Adeh :   le nom de mon chien

 

Flan :   fleuve

 

Sarcasme :   jouer au loto

 

Courbe :   déambuler

 

Satya :   prénom d'une copine

 

Pédoula :  nom des femmes du Pérou

 

Porienvo :   éleveur de porc

 

Grezide : Averse de grêlons

 

Le texte anéantir. Tous les matins je me surenchère pour être comme Satya. Je pars avec Adeh voir porcienvo, tout en courbe. En arrivant pour sarcasmer avec le buraliste nous avons parlé des pauvres pédoulas. En repartant nous sommes passés à côté du Flan, d'un seul coup une averse de grezides.

Patricia


 

 

Anéantir :   mentir en disant n'importe quoi

 

Surenchère :    négocier les prix quand la vie est trop chère

 

Adeh :    interjection pour inciter une personne à aller plus vite

 

Flan :   bruit d'une serviette mouillée qui tombe par terre

 

Sarcasme :    marionnette qui fait peur

 

Courbe :    personne tout en rondeur

 

Satya :    village en Inde

 

Pédoula :   nom du marionnettiste

 

Porienvo:    galette de maïs

 

Grezide :  qui marche si vite que nul ne peut le rattraper

 

La ville de Satya, en Inde est extrêmement connue pour son théâtre de marionnettes géantes que l'on appelle là-bas des sarcasmes. Leurs visage sont terrifiants et leur façon de se déplacer terrorise le public qui, comme vous le savez; aime à se faire peur. La plupart du temps elles anéantissent sur des fonds sonores comme flan ! cric ! boum ! Pédoula est le meilleur marionnettiste indien. C'était un courbe qui se nourrit quasi excusivement de Porienvo. C'est un grézide et dans la rue, sans cesse, il crie "adeh ! adeh" à son fils. Il est très radin, il fait toujours de la surenchère, surtout depuis l'augmentation des prix.

Martine

 

Anéantir :   Un âne qui aime tirer quelque chose 

 

Surenchère :     matière couvrant la chair

 

Adeh :     lettre “A” avant le “D” dans l'ordre alphabétique

 

Flan :   lettre “F” dite lentement

 

Sarcasme :     un cas particulier

 

Courbe :     un mot lent, court

 

Satya :     nom propre d'une déesse norvégienne

 

Pédoula :   Petit pet lâché avec douceur

 

Porienvo:     animal  marin vivant en Antarctique

 

Grezide :   architecte lituanien spécialisé dans la pâte à modeler

 

Satya , déesse norvégienne, se trouve confrontée à un sarcasme particulier. En effet, après avoir rencontré Grezide, elle fut dans l'obligation de lui faire part de ses traditions avec courbe notamment sur le flanc, que ces derniers avaient du mal à comprendre …  même adeh lui paru compliqué. Elle lui présenta Porienvo, son ami toujours, qui, n'ayons pas peur de le dire avait tendance à multiplier les pédoulas. De son côté Grézide liu présenta son Anéantir. Il lui fait part du problème de surenchère que ce dernier traversait. Pouvait-elle l'aider ? l'accompagner ? Après avoir essayé ses propres talents, rien n'y fit …  il décidèrent d'aller chercher de l'aide auprès d'une tierce personne.

 

 Aliénor

 

Jouer avec les mots du dictionnaire et des mots inventés (Staflizu)

Anéantir :   Un âne que l'on tire 

 

Surenchère :     c'est sûr que c'est cher

 

Adeh :      agence de démolition

 

Flan :    fédération du livre d'Australie du Nord

 

Sarcasme :      sardine castrées au Mexique

 

Courbe :      courge à la betterave

 

Satya :    soutien au tourisme

 

Pédoula :    tu es d'où

 

Porienvo:      tu ne vaux rien

 

Grezide :    merci

 

Le livre « Uun âne que l'on tire » a été surenchéri lors de l'exposition à la Fédération du livre d'Australie du Nord. en deuxième et troisième position « Les sardines castrées au Mexique » et  «La courge à la  betterave» dans la ville de Satya, commune de Pédoulas "tu es d'où" en français. Exposition dirigée par Monsieur Porienvo appelé "tu vaux rien". Grézide, merci, en grézidien.

Hocine

 

Jouer avec les mots du dictionnaire et des mots inventés (Staflizu)

 

Harmonie :  Être sur la même longueur d'onde avec tout ce qui nous entoure, être en accord avec soi-même

 

Wurduju :   petite instrument à vent en bois tendre

 

 Quartanier :  qui tient dans le quart d'une année

 

 hyperhypotaxe :  longue et numération de mots servant à mettre en valeur quelque chose ou à l'exagérer

 

Mêralou :   animal mythologique d'Australie représenté le plus souvent avec une tête de coyote, un corps de kangourou, recouvert d'une laine de mouton et avec de grandes ailes divinité bienveillante

 

Caboula :   outils permettant de tailler finement le bois

 

 Les wagimans croyaient en l'existence d'une pléthore de créatures aux allures peu communes. Certaines d'entre elles étaient même vénérées. mais la plus sacrée d'entre toutes était la chimère nommée mêralou.  Un festival durant trois semaines entières lui était dédié tous les deux ans. La tâche la plus importante était la fabrication du wurduju. Ellee pouvait avoir lieu et être avancée que pendant les pleines lune du premier quartanier de l'année. La maîtrise du caboula servant à graver l'effigie du Mêralou  dans le bois de l'instrument demandait de longues années d'expérience. 

J'ai eu la chance de pouvoir assister à ce festival et aucune hyperhypotaxe ne pourrait décrire l'harmonie que j'ai ressenti.

Morgane

 

Harmonie :  artiste moniale

 

Wurduju :  jus d'un fruit qui s'appelle wurdu

 

 Quartanier : Personne sur un bateau ou dans un bataillon, dans une guerrre, qui ne prend son quart que la nuit

 

 hyperhypotaxe : nouvelle taxe inventé par Macron sur chaque animal que l'on a chez soi en particulier les hippopotames et tous les gros animaux

 

Mêralou :  animal avec une tête de mouton et un corps de loup

 

Caboula :  cabane 

 

Autrefois, il y a très très longtemps, vivait sur une île une très très vieille harmonie. cette moniale avait au moins 215 ans !  C'était une artiste, une sculptrice.  Elle créait des hippopotames, des éléphants et pourtant elle n'en avait jamais vu.  Elle se fiait à ce que des voyageurs lui racontaient.  Elle vivait dans une caboula et le secret de sa longévité était qu'elle ne se nourrissait que de wurdu , ou plutôt que du jus de ce fruit.

Mais mais, depuis que Macron, un sacré quartanier était venu lui rendre visite et lui  avait fait payer une hyperhypotaxe, elle ne sculptait plus que de touts petits mêralous  très mignons.

Martine

 

 

Jouer avec les mots du dictionnaire et des mots inventés (Staflizu)

Clouc : un clouc est un clou que l'on n'arrive pas à enfoncer. Pour tout dire, un clou récalcitrant. il se tord, il se casse bref il ne veut pas. 

 

Antipathie :  c'est un animal sans patte dont la nourriture n'est constituée que de pâtes. Il les mange en antipasti, en post-pasti et même au dessert.

 

Kodo : c’est le fait de dormir, pour un koala, plus de vingt heures par jour. Une sorte de maladie, quoi.

 

Brion : C'est un être brillant mais nul en orthographe quand il était petit sa maman le surnommait Bryan

 

Abrègement:  c'est un hébergement de longue durée, mais que l'on abrège, et qui de ce fait dure très peu de temps,  une nuit seulement.

 

C'est l'histoire d'un garçon d'environ 15 ans. Quand il était petit sa maman le surnommait Bryan,  mais son vrai prénom était Moussa.  C'était un garçon extrêmement brillant. Il savait tout (ou presque) sur tout.  Mathématiques, histoire, électricité, langues, même celles réputées les plus difficiles, couture, théâtre, enfin bref, il avait un savoir encyclopédique et une habilité manuelle extraordinaire.  Même les cloucs  ne lui résistait pas, c'est dire !  Son seul point faible était l'orthographe. Eh oui, nul n'est parfait !

Son animal de compagnie était un antipathie. très docile, doux, câlin, il était aussi peu exigeant pour ses repas.  Matin, midi et soir il mangeait des pâtes cuites à l'eau.

Sans patte, pour se déplacer, il se tortillait comme un ver de terre.  Pas très rapide.  Moussa ne pouvait pas le promener en laisse, sinon il salissait tout son beau pelage roux.  Non, ce garçon avait trouvé une poussette dans la rue et c'est dans cette carriole qu'il lui faisait prendre l'air.

Moussa avait aussi un koala chez lui. Mais ce pauvre animal était atteint de kodo, c'est bien qu'il restait toute la journée accroché à son arbre, les yeux mi-clos. 

Un jour, le jeune garçon décide à partir en vacances avec son antipathie et son koala pour leur faire voir du pays. Malheureusement pour lui, il tomba sur un abrègement et, au lieu de la semaine qu'il avait imaginé idyllique, elle prit fin dès le lendemain. 

Martine

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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