Publié le 31 Mai 2017

Texte écrit en atelier par Nicolas

Deux heures dans l'ombre et sur le mur le vendredi qui brille comme un très pur flocon de feu. Il prend l'almanach et commence à noter des éléments chimiques.

Acrobatie, comédie, parodie, l'alchimie est mystère.

L'alchimie est mystère

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 30 Mai 2017

Lille ma ville

Je n'ai pas oublié cette ville

derrière ses murs tranquilles,

Cette ville de Lille

Cousue de fil blanc,

de filatures

où, besogneux, les ouvriers

triment sur leur métier.

 

Ville de textile

où court le fil de mes pensées

où de fil en aiguille

mille et mille hommes épuisés par leur dur métier

se taisent dans ses rues tranquilles

11 mai 2017

 

Lille, ma ville

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 29 Mai 2017

ça fait plaisir ! Voici ce qu'une bénéficiaire de LADAPT a écrit sur la synthèse de la semaine: "L’atelier écriture était très intéressant, en début de séance nous avons eu un petit cours rapide de relaxation. Nous nous sommes déplacer et nous avons écrit sur différents papiers. J’ai trouvé cette idée assez sympa et écrire un texte que l’on veut avec les mots que l’on à sélectionné. Nous n’étions que quatre mais cela m’a quand même beaucoup plu. Cette intervenante est très dynamique et elle nous met rapidement à l’aise."

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 29 Mai 2017

Dans ma cervelle se promène un geai.

Libre et discret

il traverse les haies,

échappant au chasseur et ses rets

qui, sans un cri, tire, ce triste sire.

 

Le geai s'envole dans le ciel bleu,

oiseaux heureux,

vers la liberté et la paix

loin des serres de ce rapace.

 

Et moi, comme ce geai

je fais ce que j'aime

je me sens libre de dire

d'écrire ce que je veux.

Dans ma cervelle se promène

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 28 Mai 2017

1ère version

Je roule. Pas vite. ça monte. Très fort. 

J'ai quitté la plaine des Gaulnes et ses vide-greniers. Ce n'est maintenant plus qu'un souvenir.

J'ai laissé derrière moi  la plaine des Gaulnes et ses malatavernes, ses vignes et leurs silences.

J'escalade maintenant, à coup de lacets la montagne de la Poype, couronnée de nuages. Des torrents d'eau froide cascadent, larmes inutiles. 

Bientôt je serai au sommet, bientôt je rejoindrai ce refuge de la Chicotière.

Toits couverts d'herbe, feu de bois, fumée s'échappant de la cheminée.

Et la Chopinette, tendre boule de poils, lovée sur un coussin.

Nostalgie du bon gratin dauphinois de Marie Curie.

Des violons dans la voix, la brûlure de ses baisers quand elle s'abandonne, sa chasteté à toute épreuve et son amour sans contrepartie. Entre nous, c'est de la chimie, des molécules qui s'agitent, le plein, le vide, sans inutiles paroles. Ses peines et ses joies, ses vieilles terreurs, aujourd'hui disparues.

Méditation. 

Je roule. Pas vite. ça monte. Très fort. 

 

2ème version

Je roule. Pa vite. ça monte. Très fort. 

J'ai quitté la plaine des Gaulnes,  ses minables vide-greniers, ses malatavernes, ses vignes et leurs silences n'est plus qu'un souvenir.

J'escalade maintenant, à coup de lacets la montagne de la Poype, cette grosse dame couronnée de nuages. Tout n'est que minéral océan.

Bientôt le sommet, liberté des torrents glacés. 

Bientôt le refuge de tes bras. Le profond de  tes yeux.

Chalet  au toit couvert d'herbe folle. Feu de bois, fumée.

La chatte aux yeux fermés.

Violons de ta voix, brûlure de tes baisers nos molécules s'agitent, le plein, le vide, Tes peines, tes joies, tes anciennes terreurs, Coucher du soleil. Cloches à la volée.

Je roule. Pas vite. ça monte. Très fort. 

 

3ème version

Je roule.

Pas vite.

ça monte.

Très fort. 

J'ai quitté la plaine des Gaulnes,  ses minables vide-greniers, ses malatavernes, ivrognes et leurs silences glacés.

J'escalade maintenant, à coup de lacets la montagne de la Poype, grosse dame couronnée de nuages. Tout n'est que minéral océan.

Bientôt le sommet. 

Bientôt le refuge de tes bras. Le profond de  tes yeux.

Ton chalet  

Toit de mousse et d'herbes folles. .

Ta chatte aux yeux fermés.

Violons de ta voix, brûlure de tes baisers nos molécules s'agitent

Le plein, le vide,

Tes peines

Tes joies

Tes anciennes terreurs,

Coucher du soleil.

Cloches à la volée.

Je roule.

Pas vite.

ça monte.

Très fort. 

A vélo

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 27 Mai 2017

Texte écrit en atelier par Martine et Soufien

La flèche jaune se dirige vers la liberté,

Se dirige aussi vers la liberté à la parole.

L’égalité et la fraternité pour tous

Est un luxe que tout le monde ne peut s’offrir.

Telle une statue elle nous montre où se trouve

(ou encore vers quel chemin se diriger)

le bureau des élections. Je voterai contre la dictature

et contre les bombardements.

Avec mes amis nous irons ensuite nous asseoir sur la mousse pour partager un couscous et de l’houmous, des fruits crus, des jus.

Je partagerais ce repas avec vous.

Nous percerons un fût de bière et la mousse couvrira nos verres. 
 

Telle une statue

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 25 Mai 2017

Je rêve depuis très longtemps au même rêve. un rêve d'illusion, je le crains, illusion partielle, aller à Hollywood c'est possible rencontrer les actrices qui tournent dans les séries que je vois tous les jours en France peut être possible sur le lieux de tournage leur parler avec des interprètes oui et accompagné de ma chanteuse préférée Mylène Farmer absolument impossible, vraiment un rêve d'illusion c'est quand même beau les rêves. 

Ecrit en atelier par Lino  

Dans mon rêve je souhaiterai prendre le train pour arriver dans un monde beau et chaud où il y a beaucoup de musique, de concerts à volonté sans prise de tête ni de violence. Je souhaiterai dormir le matin sans avoir de contrainte de réveil, faire ce que je veux où je veux et quand je veux. Ne plus poser la question de savoir s'il me reste de l'argent pour faire telles ou telles activités.

Ecrit en atelier par Mathilde 

 

 

Utopies

Après une journée infernale pleine de désillusions, je me suis couchée un peu triste, démoralisée...

La nuit se passe pleine de cauchemars et je me réveille tout doucement, sans envie... j'ouvre un œil, le ciel est bleu, j'ouvre le deuxième et là devant moi l'azur... une mer calme limpide sans vague, je mets ma main sur le côté et là, du sable chaud glisse entre mes mains... Je dois être encore en train de rêver. Je referme les yeux, j'attends un moment, je sens une légère brise chaude qui me chatouille.

Je décide enfin de me lever et là, bonheur, pas un bruit, le silence juste le ressac des vague, le bruit des oiseaux qui m'entoure. 

Où suis-je ?

Je marche, je suis seule, apparemment je suis sur une île, une petite île car en quelques heures j'ai pu en faire le tour... Quel bonheur de se retrouver ainsi, sans personne, sans horaire ni téléphone... juste du sable, le soleil et là, dans un coin se trouve bizarrement une immense bibliothèque pleine de livres.

Pas de nourriture, sauf ce qui se trouve sur cette île, des fruits exotiques et les produits de la mer et la nourriture spirituelle... le rêve... pourvu que ce soit réel, je ne veux plus partir... 

Utopies

Je ferme les yeux, je me réveille sur une île paradisiaque où l'eau est limpide le soleil est présent, il fait chaud : le pied, je vais pouvoir bronzer autant que je veux !

J'entends au loin une musique, mais je ne sais pas d'où elle vient.

Et je la cherche et je découvre une plage sur laquelle quelques personne sont en train de danser, rire et s'amuser génial tout ce que j'aime. e vais pouvoir en profiter plus d'horaire ni de compte à vendre à personne.

Texte écrit en atelier par Samira    

Utopies

Après m'être réveillé, je me suis retrouvée avec ma sœur dans une île où il y avait plein de boutiques de mode et beauté comme Séphora, Mac Cosmetics, Zara et autres. L'on pouvait prendre les articles à volonté et gratuitement.

Le soi, avec Brahim Zaïbat, un danseur de hip hop on danserais dans une grande salle de spectacle. 

Ecrit par Mama

Utopies
Utopies

Je me suis réveillée, heureuse, le sourire aux lèvres. ça y était ! C'est aujourd'hui le départ. Un voilier affrété par Utopialand m'attend au bout de mon jardin. Un bel homme, grands, yeux clairs, peau sombre m'aide  à y monter. Pour tout bagage quelques vêtements, je laisse tout derrière moi. Peut-être à jamais.

Nous naviguons, la mer est bleu turquoise.

Doucement, nous arrivons. Sur le port quelques personnes s'affairent. A notre arrivée elles se dirigent vers notre bateau.

"Bien voyagé?"

"Oui, merci"

J'arrive enfin sur MON île !

Les personnes sont telles que dans mes songes. Grandes, resplendissantes de santé et souriantes. Elles sont avenantes et sympathiques. L'une d'entre elles me propose de monter dans son véhicule propulsé grâce à l'énergie solaire.

Ma maison, pas trop grande, aéré, contient quelques livres.

"Mais rassurez-vous, notre île contient un exemplaire de chaque livre publié depuis l'origine des temps à aujourd'hui."

Les habitants circulent à pied ou à vélo ou dans ces petits véhicules élecriques quand ils transportent de lourdes charges.

L'énergie de l'île ? Marémotrice, solaire et éolienne.

Ici, pas d'asthme, ni d'allergie. La nourriture est saine et abondante. 

Grâce au Pouvoir les os se réparent seuls, les petits et gros bobos aussi.

Les enfants, ne vont pas à l'école; en sécurité, ils apprennent les uns des autres et aussi des adultes qui pêchent et qui cultivent. Ils jouent à se poursuivre sur les chemins.  

Le troc est de rigueur. ici, pas d'argent, pas d'envie sur ce qu'a le voisin. Le partage. 

Je vais enfin pourvoir me consacrer à ce que j'aime faire: lire, écrire, nager dans une eau tiède et poissonneuse. 

 

 

Utopies

Il est une île ensoleillée. Je suis arrivé en bateau accueilli par des cosplayer. Une île de paix, d'égalité et d'entraide. Le travail d'agriculture écologiste, basée sur le troc.

Ecrit en atelier par Nicolas

Utopies

Un monde idéal

J'ai rêvé que je partais sur une île déserte en avion. Remplie de maison au bord de l'eau où il y avait un grand soleil. L'eau était claire comme une fontaine. Où vivaient des personnes sans problème de santé. On voyait des enfants courir de joie sur la plage qui était remplie de fontaines de chocolat et des arbres de bonbons. La vie était paisible et tranquille sans souci d'argent.

Texte écrit en atelier par Aurélie

Utopies

Mon monde idéal

Je me vois partir comme un oiseau au-dessus des nuages avec de grandes ailes tel le phoenix. Soudain je vois cette île bordée de sable blanc où les gens se prélassent, se baignent et je décide de survoler cette île et je contemple toute la splendeur d'une nature vierge avec sa faune et sa flore diversifiées  et une vie aine et simple des habitants.

Texte écrit en atelier par Favid    

Utopies

Bienvenue dans mon rêve

Il était une fois, dans un de mes rêves, car bien sûr je rêve tout le temps même éveillé. Dans ce fameux rêve, je survolerai sur mon balai, ne me demandez pas pourquoi un balai je ne pourrai vous répondre mais je finis par atterrir sur une île déserte rose, du rose partout, du sable rose, de l'eau rose et même l'air sent la rose.

Ce qui avait de particulier sur cette île c'est qu'en atterrissant je pouvais courir, sauter, nager, je n'avais aucune difficulté physique, aucun besoin, je n'avais ni faim, ni soif, j'étais BIEN. Et tout à coup j'entends "Maman maman j'ai soif !". Ah ! mon fils. Ma réalité me rattrape.

Fin du rêve

Ecrit en atelier par Marie Rose

Utopies

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 24 Mai 2017

Les Amoureux des Démons et des ténèbres

aiment également les riches cimetières funèbres

L'éthique puissante et magique incline la fierté

en toute volupté

D'après Baudelaire, en toute modestie, ce texte a été écrite en atelier  par Alban

D'après Beaudelaire

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 23 Mai 2017

Durant toute mon hospitalisation 

j'écoute beaucoup de musique

c'est une de mes grandes passions

les infirmières font une chorale

et partagent avec moi leurs partitions

pendant que la perfusion se diffuse

dans mes veines je suis prise d'émotion

ou plutôt de tristesse

et j'ai comme une envie de pendaison

c'est peut-être à force de lire les poèmes de Charles Baudelaire

Texte écrit en atelier par Marie-Rose

La musique en perfusion

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 22 Mai 2017

Un cœur tendre qui haït le néant vaste et noir

veut vivre une histoire pleine d'espoir

et laisser le désespoir au fond du couloir.

Voir dans le miroir la beauté de la vie,

le futur, où l'avenir serait la liberté.

Texte écrit en atelier par Pascale d'après Baudelaire

Un cœur tendre qui haït le néant vaste et noir

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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