Publié le 25 Avril 2023

Recension d'un livre lu, que je conseille vivement à ceux qui auraient lu (et aux autres !) Le train comme vous ne l'avez jamais lu, aux éditions de l'Atelier

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Babelio

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Publié le 24 Avril 2023

Atelier d'écriture animé, en mon absence, par Sylvie Gier, une amie.

- Pourquoi y a pas de soleil dans ton regard ?

- Parce que je suis pas content, tout simplement. Je suis énervé, dans ma vie de tous les jours.

- Rentre chez toi si tu n'es pas content de me voir !

- Bon, je vais partir. De toute façon, je veux plus te voir. On arrête. Bye

 

Abdelhakim

 

 

 

- Pourquoi ton petit copain Virgile n'a pas assisté à ton anniversaire ?

- Parce que je n'ai plus confiance en lui

- Et pourquoi ? Il t'a fait quoi ? Vous étiez un couple adorable...

- Eh bien, il n'est plus le Virgile que tu connais...

 

Amel

 

 

- Pourquoi tu es si fatiguée ?

- Parce que je marche beaucoup en ce moment, sur la plage et ça me fatigue, je n'ai pas l'habitude de marcher autant.

- C'est vrai que marcher, ça fait du bien au corps et à l'esprit, surtout après ta rupture. Si tu marches tous les jours, tu va t'habituer. Si tu veux, je peux venir marcher avec toi.

- Oui, j'aime pas marcher toute seule.

 

Yasmine

De la rupture à la résilience

- Pourquoi ton petit copain Virgile n'a pas assisté à ton anniversaire ?

- Parce que je n'ai plus confiance en lui

- Et pourquoi ? Il t'a fait quoi ? Vous étiez un couple adorable...

- Eh bien, il n'est plus le Virgile que tu connais...

 

Amel

 

 

- Pourquoi tu es si fatiguée ?

- Parce que je marche beaucoup en ce moment, sur la plage et ça me fatigue, je n'ai pas l'habitude de marcher autant.

- C'est vrai que marcher, ça fait du bien au corps et à l'esprit, surtout après ta rupture. Si tu marches tous les jours, tu va t'habituer. Si tu veux, je peux venir marcher avec toi.

- Oui, j'aime pas marcher toute seule.

 

Yasmine

De la rupture à la résilience

- Pourquoi tu es si fatiguée ?

- Parce que je marche beaucoup en ce moment, sur la plage et ça me fatigue, je n'ai pas l'habitude de marcher autant.

- C'est vrai que marcher, ça fait du bien au corps et à l'esprit, surtout après ta rupture. Si tu marches tous les jours, tu va t'habituer. Si tu veux, je peux venir marcher avec toi.

- Oui, j'aime pas marcher toute seule.

 

Yasmine

De la rupture à la résilience

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 18 Avril 2023

Dans le monde rectangulaire

Dans ce royaume,

Tous les gens sont contents

C'est chaleureux

Je m'évade

C'est l'été

Quel bonheur

Je vois la vie en rose.

Bouchra

La vie en rose et autres formes ...

Hier je me suis rendue compte que toutes les montres sont rondes, le ciel et la mer sont bleues clair mais les nuits sont d'un bleu foncé. Les nuits il y a beaucoup d'étoiles. Que c'est beau de les regarder ! Et avec la chaleur de l'été, c'est beau de les voir. 

Avec les papiers on peu écrire ou dessiner comme les enfants. 

Au printemps on se sent bien quand on voit les fleurs qui poussent.

Yasmine

La vie en rose et autres formes ...

Le début de ce mois d'octobre annonçait le fin de l'automne et l'arrivée des premiers frimas. Cela marquait aussi le commencement de notre voyage servant à fuir l'hiver. Notre vieille camionnette était prête au départ, ses portières en tôle fine tremblaient et grinçaient dans le vent qui se levaient. Elle en avait vu passer des saisons mais elle nous a toujours mené à bon port, et le fera encore pour de nombreuses années.

Enfin, nous filons sur les routes, pourchassés par le froid recouvrant le monde. Notre seul abri contre les bourrasques glacées était notre langage, aiguisé par la répétition, et les couleurs que nous transportions, mélangé en un joyeux bazar qui maintenait les doigts gelés de l'hiver à l'écart.

Morgane  

La vie en rose et autres formes ...

Un soir d'été sur la terrasse de mes parents, bien installée, je me connecte avec mes amis, grâce à un joli téléphone rectangulaire et mon mug de thé rouge qui est mon goût préféré. Soudain, je prends une gorgée du thé qui me brûle la langue. C'était horrible cette brûlure qui m'a marquée, est toujours présente sur ma langue. J'aurai aimé qu'elle soit éphémère mais bon, c'était juste un petit accident. 

Amel  

La vie en rose et autres formes ...

En cette saison qu'est l'automne, la nature se fane les roses aux taches d'une beau violet, ornées d'un cercle doré, apportent le bonheur à cette oeuvre qui apaise les coeurs.

Chloé

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 17 Avril 2023

Pendant tout le voyage, pas un jour de ciel bleu. Dans ma cabine, Dieu merci, je suis à l'abri du vent et de la pluie.

Comme à mon habitude, je ne peux m'empêcher, quand je monte sur le pont, de fabriquer de petites cocottes en papier, comme des libellules. Avec ce vent, elles s'envolent et semble nous suivre.

Enfin ça y est ! Nous voilà arrivés dans un port, immense. Le ciel est toujours aussi nuageux. J'aperçois quelques poissons nager à la surface et une barque avec trois pêcheurs, un grands filet et des cannes à pêche. 

Nous sommes très nombreux sur le pont supérieur du bateau. Beaucoup de mines inquiètes, tristes, fatiguées. Tous n'ont pas eu cette chance, comme moi, de voyager en cabine.  Beaucoup sont de pauvres migrants, fuyant la misère.

Tout à coup, un drôle de bonhomme, habillé de blanc, chapeauté d'un haut-de-forme appelle, crie, nous parle à travers un grand cornet, un haut-parleur assez sommaire. Je ne comprends pas, mais il nous dit sans doute que nous sommes arrivés. Nous allons sortir du bateau. Deux employés ont soulevé les lourds crochets qui ferment les portes. 

Je n'ai qu'une valise, bien lourde, de tous mes souvenirs mais je ne suis pas le plus chargé. Un homme porte une énorme malle d'osier sur son épaule, des enfants, des femmes transportent des ballots, de lourds paquets à bout de bras.

Mais de femmes, il y en a moins que d'hommes. Certaines sont voilées, revêtues de blanc, les hommes, comme moi, portent de sombres imperméables, des chapeaux, melon ou autre. Je suis la foule, disciplinée, guidée de temps à autre par d'autres hommes aux mêmes uniformes que celui qui parlait dans le haut-parleur. Nous avançons lentement, très lentement. 

Une foule silencieuse et triste à la fois. 

Je m'interroge sur ce que sera ma vie ici. Ma fille et ma femme me manquent déjà. Je ne sais pas si j'ai bien fait de les laisser pour partir, en avant-garde, dans ce pays inconnu.  

 

 

 

Mes chéries,

Quel voyage ! Il a duré si longtemps... Et pas un seul jour de ciel bleu. Le bateau tanguait tant que je suis rarement sorti de ma cabine.

Si tu avais vu tous ces malheureux sur le pont, en plein vent, sous la pluie, ces hommes, ces femmes, ces enfants et même des nourrissons, pauvres hères !

J'ai senti qui nous arrivions en voyant voler dans le ciel une multitude de gros insectes ou de petits oiseaux blancs, comme des libellules. 

Quel soulagement, j'en étais encore tout nauséeux. Seul la vue du petit portrait de notre famille me soutenait ; je l'ai ensuite précieusement rangé dans la petite valise en carton, cadeau de mon père. Je pense si fort à vous, vous me manquez déjà, mes beautés !

Quelle foule immense, quel port gigantesque ! Je me sens tout petit mais pas le plus malheureux de ces gens.

Le seul problème c'est que je ne sais pas où aller. Des gens sur le bateau disaient que beaucoup de voyageur étaient renvoyés chez eux. Ce serait tout à la fois un grand malheur et un grand bonheur.

Un grand malheur d'avoir échoué, dépensé tant d'argent et de fatigue pour ce long voyage et un grand bonheur de vous retrouver.

Je suis si seul, je suis si alarmé de vous savoir loin de moi, en potentiel danger, moi qui ne suis plus là pour vous protéger. 

Soyez fortes mes chéries, je le serai moi-même autant que faire se peut.

Dès que je serai accepté dans ce grand et vaste pays de la Liberté je me mettrais à la recherche d'un logement et d'un travail. Je vous enverrai de l'argent pour vous faire venir afin que nous soyons tous enfin réunis.

Baisers à vous, votre papa et amour.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 17 Avril 2023

La couleur

La couleur, vivante

Les couleurs chaudes d'automne

Le vent nous apporte l'air froid

Ecrire des haïkus à plusieurs

Le regard

Dans les yeux le feu

Et d'un baiser cramoisi

Corps en canapé

Ecrire des haïkus à plusieurs

Epoque

Jadis lointain pays

Je m'en moque

De quoi parles-tu ?

 

Ecrire des haïkus à plusieurs

Ecriture

Plaisir de l'écrit

Tous ensemble rassemblés ici

Manoir Sakana

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 17 Avril 2023

Les gens cachent les mensonges mais c'est bien de dire la vérité et être sincère plutôt que de croire toujours à ces mensonges et les gens qui se moquent de toi ne te respectent pas.

Yasmine

Des chats dans la gorge

Ne pas être à l'heure m'agace et me stresse beaucoup.

Mes photos sont très précieuses et me représentent. Quand elles sont ratées, elles peuvent me rendre anxieuse.

La saleté puis l'hygiène, être désordonné, ce sont de petits détails qui peuvent me dégoûter.

Les mensonges me font perdre confiance envers quelqu'un, la trahison, c'est quelque chose que je ne peux pardonner.

Ne pas être à l'écoute peut me blesser, je suis une personne qui est très à l'écoute envers les autres, donc quand on ne m'écoute pas, je me sens mal.

Naïma

Des chats dans la gorge

En regardant le magnifique ciel bleu

Mes souvenirs que je ne peut oublier reviennent inlassablement.

Les amours passent dénués d'attachement émotionnels me rappellent les embrouilles et les mensonges que je ne peut oublier

"Ah ! Il est temps !"

Sortant une cigarette puis l'allume en prenant cette taffe qui m'apaise et c'est le retour de ce silence brisé par les chants des oiseaux car c'est la belle saison, celle des floraison et des passions.

Chloé 

 

Des chats dans la gorge

Quand, en bas, j'entends les bipbipbip du four à micro-onde, je reste couchée. Je déteste le bruit à mon réveil. Je déteste aussi être réveillée par un réveil ou un téléphone portable qui sonne alors que la personne ne l'éteint pas et surtout ne se lève pas.

Le cri du frigo ne me gêne pas mais il fait froid dans le dos (Humeur/ Humour !)

Je déteste aussi la dépendance au téléphone et aux écrans. Elle peut-être dangereuse. Physiquement; car elle provoque des accidents mais aussi mentalement à cause du déchaînement de haine.

Seul, pour moi, le respect est important.

Martine 

Des chats dans la gorge

Quand je serai à la retraite,

à 64 ans au/ou plus tard

mon avenir de poète,

par le silence

répondra au bibip incessant de toute technologie.

Micro-onde, téléphone, ordinateur ou imprimante,

lui seul triomphera.

La cuisine pourra chanter faux

face à l'intolérance, tel Pierrot

je ferais contre ces connards, le canard.

Face à la désorganisation des autres,

absence de rangement, retards SNCF

j'opposerai ma propre désorganisation.

Je travaillerai pour moi à dose homéopathique.

Je sortirai feuilles et carnets, dictionnaires et encyclopédies,

à vélo je m'évaderai, loin je partirai

Et qui sait si je reviendrais?

Martine

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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