Publié le 27 Mai 2018

Dans ce minuscule appartement aux volets clos, le silence opère. Quelques mètres carrés au rez-de-chaussée d’un immeuble des beaux quartiers. Une ancienne loge de concierge recluse derrière la porte d’un grand immeuble lumineux aux boiseries vernies et au marbre étincelant.

Cosme, Guillaume Meurice.

Dans ce bel immeuble de plusieurs étages se trouve un minuscule appartement où vivait, au rez-de-chaussée dans le temps, une bonne très silencieuse qui ne sortait jamais ou presque ! Sauf pour s’occuper d’une petite dame au 5ème étage ! Elle nettoyait les fientes sur le balcon et les vitres pour avoir un peu plus de lumière, cette petite dame a toujours vécu dans ce petit appartement La bonne un jour vit la petite dame éteinte ! Alors la bonne a rendu son tablier et est partie vivre loin en paix.

Hugo a imaginé la suite de Cosme, un livre de de Guillaume Meurice

 

Comme un roman

Quand je suis arrivé dans ces beaux quartiers, et ce petit appartement, je me suis senti mal à l’aise, moi qui ai l’habitude des grands espaces en pleine nature, mais bon, je me suis dit, ce sont mes vacances alors je profite pour visiter Paris. J’ai posé ma valise et je suis sorti visiter. C’était une belle journée de printemps, je suis allé à la tour Eiffel et au Sacré-Cœur. Je suis rentré très tard dans ma chambre sombre. A peine allongé sur mon lit, je me suis endormi.

Salim a imaginé la suite de Cosme, un livre de de Guillaume Meurice

Comme un roman

7 janvier 23h15

Il a tout d’abord murmuré dans le talkie-walkie, comme s’il s’en faisait la réflexion, « plus vite, la DS ». Je l’ai regardé. C’était un jeune flic en civil au visage à moitié mangé par l’ombre de son col relevé. Son pouce a écrasé le bouton et l’appareil s’est mis à grésiller : « plus vite la DS ! Qu’est-ce que vous foutez ? ». Il avait crié, les lèvres collées au micro. La buée de son haleine enveloppait ses mains crispées sur l’émetteur.

Lumière noire, Didier Daeninckx

 

Paniqué il redonna les informations en espérant qu’il y ait d’autres unités. Il écoute pour pouvoir appréhender les mâles fêteurs avant qu’ils ne prennent la fuite. Au loin il aperçoit la DS et le jeune flic commença à se préparer à dégainer son révolver comme s’il allait faire un duel dans un vieux western tout en gardant son sang-froid. La DS arrive sur les lieux et tout va vite. Je n’ai rien vu venir. Le jeune flic était déjà avec les renforts et il maîtrisait les mâles fêteurs. Ils se sont tous retrouvé menottés et là, j’i vu le jeune flic s’énerver comme jamais sur les renforts de la DS.

Ebrice a imaginé la suite de Lumière noire, un roman de Didier Daeninckx

 

Une après-midi avec des collègues de travail avant test de la dernière voiture de patrouille. Un flic use de son autorité pour bloquer la route, et c'est parti ! Les voitures slaloment entre elles à pleine vitesse.

Un participant de l'atelier d'écriture a imaginé la suite de Lumière noire, un roman de Didier Daeninckx

Comme un roman

20.5.40

Silence et canicule. Paris s’est dépeuplé, et il se dépeuple chaque jour davantage mais comme en cachette. Les gens partent en catimini affirmant jusqu’au dernier moment à leurs amis : « Nous ne bougeons pas ». N’empêche qu’on voit de plus en plus de voiture

Douce France, Andrzej Bokowski

 

L’embouteillage est proche. La chaleur écrasante étouffe les riverains. On en voit s’abritant sous la tour Eiffel, devenue pour quelques temps le « Panama » de fer des Parisiens. Même les rues dépouillées de toutes vies, suent de leur goudron brûlant. Maintenant les gens ne parlent plus mais ils se mettent à penser « vivement l’hiver ».

Franck a imaginé la suite de Douce France, un roman d’Andrzej Bokowski

 

Au temps de guerre en environ de 40, Paris forte de grande chaleur et de grande guerre. Des familles entières partaient de Paris pour un voyage de longue durée, ne voulant pas suivre leurs amis jusqu'au dernier instant.

Myriam a imaginé la suite de Douce France, un roman d’Andrzej Bokowski

Comme un roman

Cette année-là, à la fin de mon enfance je vivais à Jacmel, localité du littoral caribéen d’Haïti. A la mort de mon père, nous avions ma mère et moi, déménagé de l’avenue La Gosseline pour aller habiter chez mon oncle maternel. Ses appointements de juge d’instruction lui permettaient d’occuper avec sa femme un logement spacieux et clair à la rue des Bourbons, au Bel-Air. Les jours fériés j’emmenais mon chagrin prendre le frais au balcon de la maison de bois.

Hadriana dans tous mes rêves, René Depestre

 

Mon chagrin a tendance à disparaître. Il faut oublier ce qu’il faut considérer comme futile, ne pas oublier quand même ses enfants qui sont à jamais importants, ne pas oublier mais ne pas les embêter, les aider car c’est du bonheur d’avoir eu des enfants. La priorité c’est le bonheur d’être avec leur maman. Je les appelle tous les soirs. Etre sûr que la journée s’est bien passée.

Lino a imaginé la suite de Hadriana dans tous mes rêves, René Depestre

 

 

C’était un après-midi vers 13h05 depuis chez lui il voit du vent et il pleure. Chez son oncle il y a un cambrioleur. C’est un homme de 34 ans puis il se fait arrêter par la police. Il se fait libérer 45 ans plus tard.

Quentin a imaginé la suite d'Hadriana dans tous mes rêves, René Depestre

Comme un roman

« Dans le ciel de minuit volait un ange… ». Cette phrase était revenue à l’esprit de l’astronaute qui eut un petit sourire triste et pensa à part lui « il est joli, l’ange ».

Tourné vers le hublot de son vaisseau spatial, le visage de l’astronaute était fatigué, prématurément vieilli, mais plein d’une curiosité enfantine des plus vives.

Les baies sauvages de Sibérie, Evguéni Evtouchenko

 

Il eut l’idée de se poser et de faire une pause pour pouvoir mieux admirer ce qu’il venait de percevoir à travers le hublot de son vaisseau, toujours avec un regard et une curiosité insouciante. En descendant de sa fusée il s’est mis à s’émerveiller de l’espace, des étoiles, d’une manière innocente. Ça lui rappelait sa jeunesse où son esprit se perdait dans la grandeur du ciel. Le vieil astronaute pensait que son imagination lui jouait des tours. Que ce qu’il avait aperçu n’était peut-être pas un ange, que c’était dû à son âge avancé.

Mais non, je ne rêve pas, « c’était bien un être de lumière » (en se répétant dans son esprit). Qu’il est joli, l’ange. Le gardien des âmes. Quelques secondes après l’esprit saint et bienveillant réapparaît devant lui et lui dit de ne pas avoir un sourire triste et malheureux et de ne pas ‘inquiéter, qu’il était là pour lui venir en aide et le guider dans sa recherche spirituelle.

Naïma a imaginé la suite de Les baies sauvages de Sibérie, d’Evguéni Evtouchenko

Comme un roman

Les toits de tôle du quartier indien tremblaient dans la fournaise de midi. Au-dessus des cases, l’air tournoyait en volutes chaudes et le capitaine Marc Berthier cracha une salive épaisse en traversant la place déserte et poussiéreuse de Manalondo.

Villa Vanille, Patrick Cauvin

Marc Berthier après avoir traversé le désert, arriva chez les indiens, et fait la rencontre d’un indhou qui lui propose d’aller pêcher dans une barque sur un lac, le vent a soufflé très fort puis la barque tapa un rocher et ils se sont noyés.

Ibrahim a imaginé la suite de Villa Vanille de Patrick Cauvin

Comme un roman

Comme un garçon

Bhagirdi, sa mère, avait de larges yeux en forme de poisson, une peau lumineuse, un long coup flexible. Mariée à douze ans à Moropant Tampé, treize ans, elle avait une âme résistante dans un corps gracile et une réputation de beauté née le jour de ses noces, quand une bouffée de vent soulevant son voile rouge découvrit son visage.

La reine des Cipayes, Catherine Clément

 

Elle est du signe du poisson, des personnes disent la vérité. C’est bien confirmé, son visage est de toute beauté. J’ai vu son voile dégager son visage car le vent a soufflé sur la montagne et a touché son visage.

K.S a imaginé la suite de La reine des Cipayes de Catherine Clément

Comme un roman

J’aime ces quelques minutes avant sept heures du soir ; armée de chiffons et de papier journal froissé –des vieux numéros de Nàrodnic Politika- je nettoie alors les cylindre de verre des lampes ; je mouche les mèches carbonisées avec une allumette, puis je remets en place les petits chapeux de laiton et, sur les coups de sept heures, survient ce beau moment où s’arrêtent les machines.

La chevelure sacrifiée, Bohumil Hrabla

Je m’apprêtais à enlever les vêtements de la machine, l’odeur envahît la pièce d’un parfum de lavande. J’enlevai les papiers journaux froissés. J’essyai le sol avec une lavette pour enlever la poussière. Je rangeai les chapeaux en laiton et j’allai me coucher.

Katya a imaginé la suite de La chevelure sacrifiée de Bohumil Hrabla

Comme un roman

Première partie

Les Quangel

Une mauvaise nouvelle

Eva Kluge la postière, monte avec lenteur l’escalier du 55 rue Jabonski. Avec lenteur, non seulement parce que sa tournée l’a fatiguée, mais surtout parce qu’il y a dans sa sacoche une de ces lettres qu’elle déteste apporter. Pourtant, dans un instant il faudra bien qu’elle la donne aux Quangel, deux étages plus haut.

Seul dans Berlin, Hans Fallada

Je déteste emmener cette lettre car je sais que je risque de voir mon ex-conjoint avec sa nouvelle conjointe et je sais que c’est mon ex meilleure amie. Car cette nouvelle lettre annonce leur mariage. Je les ai vue en train d’essayer sa nouvelle robe de mariage.

Mxih Willy a imaginé la suite de Seul dans Berlin d’Hans Fallada

Comme un roman

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 24 Mai 2018

Mélancolie fatale

Sur les eaux de ta beauté, fébrile, fragile,

Chavire la solitude de ma mélancolie.

Je me souviens encore de la flamme de tes yeux.

Cadeau des dieux.

J'ai toujours en moi la blondeur de tes cheveux.

de la soie qui habille ta peau dorée

Sans toi mon cœur titube

mes oreilles sont sourdes

Mon regard hagard recherche l'espoir de te revoir.

Que puis-je faire maintenant pour que tu me reviennes

Dans mes veines circulent l'effroi glacial de cet amour perdu.

Où se trouve ce petit coin de paradis de nos retrouvailles

Sur la terre, dans la mer, dans les cieux

Aujourd'hui je ne sais pas, survivre sans toi

C'est une fatalité qui me consume, j'espère seulement

Ne pas devenir poussière avant de t'avoir dit une nouvelle fois

Je t'aime

 

Texte écrit en atelier par Franck

 

Le printemps, saison des amours

J'ai rêvé de tes yeux noirs

au hasard d'un soir

Me retrouver entre tes bras

puis espérer être dans tes draps.

Entendre tes mots doux

et en devenir fou

Plus qu'une explication

recevoir ta déclaration

Rester dans la douceur

Ne plus penser au malheur

Bouger, chanter, danser

Bref, AIMER et ETRE AIME 

sur le ciel métamorphosé.

J'ai rêvé de ton adorable sourire

se posant comme une caresse.

Texte écrit en atelier par Delphine

 

Le printemps, saison des amours

Voici ce gâteau

si chaud

pour lequel je me suis levée tôt

Et voici aussi cette cueillette des cieux.

Pour toi, mon ange malicieux

J'ai apporté de matin des roses

et toutes ces choses.

Mais le chat, cet infidèle,

est parti avec le gâteau

comme un voleur, dans mon dos.

Et maintenant il dîne

Est-il digne de cette divine farine ?

Tu as faim, ange malicieux,

Voici du pain

mange-le, couché dans le foin

Tandis que j'admire les eaux de ta beauté.

 

Le printemps, saison des amours

Je t'ai rencontrée autour d'un café

Et ça a fait tilt

J'ai rêvé de toi.

J'ai rêvé de ton sourire

Je me rappelle les balades sur la plage

et les moment passés à tes côtés

Nous étions sauvages et sensibles

J'ai envie d'arrêter le temps

pour que nos âmes s'envolent

car ton sourire et ta beauté me désarment.

Texte écrit en atelier par Mehdy

Le printemps, saison des amours

Dans ce monde parfait

Bercé de ce rêve

où mouraient pour l'éternité

Adam et Eve

Nos deux âmes enlacées

et nos orteils enfoncés

sous le sable

impeccable et variable.

De ta peau satiné que le soleil dorait

comme une perle d'or

Au matin d'aurore

S'aima sans savoir

S'aima sans comprendre

Je ne serai plus rien

je serai libre

de vivre

dans un manoir

et de prendre

le guide rigide 

Ecrit en atelier par Naïma

Le printemps, saison des amours

L'amour se lève dans le cœur

Comme le jour se lève dans les premières heures

Mais lorsque la haine, sa sœur,

Apparaît avec la peur et la peine,

une lutte se mène, une guerre lointaine

comme un coup de tonnerre dans l'air

qui ramène le calme de la mer,

et le soleil clair sur la terre,

Comme un lierre en fleur

pour que la haine se meurt

Et plus que ma moitié, ma reine

Ne soit pas vaine

et que l'on se serre

Zen et fiers.

Texte écrit en atelier par Farah

 

 

 

 

Le printemps, saison des amours

Mes lèvres éperdues

et nos orteils enfoncés dans le sable

ne présageaient pas tant de chagrin.

Nos deux âmes enlacées

nos mains éloignées

pourquoi entre nous, tant de venin ?

Las, nos corps mis à nu

jamais ne sont revenus

de ce long voyage en train.

Toi, ma bouche si fidèle, 

toi, sur ma couche, tu recèles

une telle blancheur

une telle candeur

et moi, tel un tricheur

je suis parti, mettant entre nous

une telle distance

que nul ne pourra combler ce vide

sauf, peut-être, mon visage couvert de ride. 
 

Le printemps, saison des amours

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 22 Mai 2018

Amitiés enfantines

Chaque jour de la semaine, Maurice, Zoubir et Asma prennent le chemin de l'école.

L'un est hirsute, l'autre est rasé, Asma porte des tresses.

Oh ! Un chat ! Ils adorent les animaux. Ils parlent du film Belle et Sébastien et de la pub à la télé. 

L'un a peur du noir, le soir, seule une veilleuse et sa maman le rassurent.

L'autre adore aller au stade jouer au rugby.

Asma préfère les légos et ses petites voitures.

Maurice lit Alice au pays des merveilles parce qu'elle est belle, Alice !

Mais quand ils se fâchent se sont des: " Vat-en ! Voilà du boudin ! Menteur !" que l'on entend sur le trottoir, isthme entre école et maison.

Attention, une voiture arrive ! "Traverse au passage piéton" conseille Agnès, la mamie Nova.

Zoubir raconte son dernier match de hand-ball.

Asma l'histoire de la Cité d'or.

En passant devant la maternelle Maurice fait un bisous à Irma, sa petite soeur et la dépose à l'entrée.

Aujourd'hui, pas de bagarre, La cloche sonne, ils entrent.  

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Attention aux merveilles que l'on peut trouver aux cités d'or, de par les animaux, les beaux cols de montagne. Cet endroit que l'on parcoure en ballon. Elle est belle l'amour que j'ai pour toi.

Texte écrit en atelier par Jérôme 

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Il était une fois un petit garçon qui se promenait sur la montagne en Islande avec son animal. C'est Belle et Sébastien, un amour et un maître pour ces deux complices. Tout en se promenant il découvre un endroit étrange, un passage dans les entrailles de la montagne, une cité d'or. Sébastien, conscient de la valeur de l'or cria: "Vite, Belle, on part  dire à maman et mamie  ce qu'on a trouvé". Sur le chemin du retour il voit un chat qui jouait avec un ballon bizarre. Belle se met à aboyer en disant: "Attention, va-t-en ou je vais te manger". "Menteur dit le chat en miaulant". Belle et Sébastien arrivent enfin à la maison. A peine arrivés sa maman crie "A table ! Voilà du boudin!". 

Texte écrit en atelier par Philippe

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...
Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Attention, aujourd'hui Maurice entre à l'école maternelle. Il a dormi toute la nuit avec la veilleuse. Tout le long du trajet il a chanté "Tiens, voilà du boudin !!!". Il était très triste de laisser ses animaux dont son chat "Menteur". Ce soir il va jouer au ballon au stade de rugby. Tout en faisant un dernier bisou d'amour  il lui dit : "Vat-en, mamie !" 

Texte écrite en atelier par Magali

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Cette image me rappelle mon enfance et les journées que je passais à l'école. Mais toujours le réveil a été dur. En plus de ça je dois beaucoup marcher avec mes amis en pleine montagne où on croisait des animaux. Mais sur la route on pose des pièges pour attraper des oiseaux. On arrivant à l'école. J'ai été quelqu'un qui a une bonne mémoire mais j'avais du mal à rester à ma place et mon prof me disait "Arrête de bouger". Mais à la pause de midi on dépensait notre énergie en jouant au ballon et on riait bien. on reprenait l'école. je le souviens que je restais calme mais je pensais aux pièges qu'on avait posé. A la sortie on courait pour voir si on avait attrapé quelque chose. On allume un feu et on mange ce qu'on avait attrapé dans le joie et le partage. C'était une belle époque.

Texte écrit en atelier par Salim

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

C'est jeudi !

Je joue aux jeux de société, aux dominos en mangeant des chamalos. Après c'est l'heure du repas  avec ces affreux zaricots et la délicieuse île flottante à la meringue immaculée.

"Dis, maman, après la sieste, on pourra aller au zoo, voir les éléphants et les girafes ?" 

En attendant je couche ma poupée dans son landau et vais m'allonger. Je ne veux pas être en retard alors je ne dors pas. A moi, brebis, biche, lézard, et hippopotame ! Je ne veux même pas regarder Fanfan la Tulipe. Hihihip hourra ! On y va!

Je marche en équilibre sur le muret. Tourne la tête pour n pas voir cette maison que je crois hantée par Icham, un oisif doreur d'orifice. Auteur fanfaron et fantaisiste de différents livres, dit-on.

Le premier animal que j'aperçois est un joli renard des sables aux grandes oreilles qui regarde peureusement la neige de son enclos, cadeau du ciel.

Une fille devant moi chante une ritournelle : "Hisse et haut Santiano !"

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

A la télévision, beaucoup d'enfants jouaient à des jeux de société avec des chamalos à la bouche. Ils étaient heureux et nostalgiques à la fois. En effet, ils se rappelaient du Noël dernier avec ses guirlandes, si jolies et les cadeaux de leurs parents. 

Une petite fille se rappelait du landau qu'elle avait reçu et de la joie qu'elle avait éprouvé. Elle avait reçu aussi un affreux zoo et des dominos. Dans le zoo, un éléphant qui se balançait sur une toile d'araignée bavardait avec une brebis et une biche à côté d'un arbre.

Texte écrit en atelier par Marion 

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Quand j'étais petit j'allais au zoo regarder les biches, les girafe et les brebis et quand nous étions fatigués, on s'affalait sur la pelouse pour manger des chamallows ! 

Arrivé l'hiver je me faisait une joie de regarder la neige tomber. J'étais heureux d'installer les guirlandes sur le balcon !

Pendant que les autres regardaient la tél, moi je jouais aux jeux de société.

Le lendemain nous ouvrons les cadeaux. Ma belle-sœur a eu un landau. Une ribambelle d'enfants se rue sous le sapin pour voir leurs cadeaux! Le printemps arrive, je suis nostalgique de ne plus voir la neige mais je suis heureux car dans quelques mois je vais pouvoir faire le lézard au soleil !

  Texte écrit en atelier par Hugo

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

La fête de Noël reste

Le moment que je préfère dans l'année avec mes parents c'est quand on découvrait l'arbre décoré avant la veillée de Noël ou, avec mes enfants qui ont toujours aimé ce moment chargé de cadeaux et de décorations qui les faisaient rêver.

Texte écrit en atelier par Lino

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Noël était bientôt là. Le sapin était paré de toutes ces décorations: guirlandes et autres boules de Noël. 

La neige était là aussi. On pouvait voir à travers les vitres les enfants jouer. Ils se lançaient des boules de neige et, bientôt, le bonhomme serait totalement prêt. Une petite fille ajustait la carotte qui lui servait de nez.

Il était l'heure de rentrer au chaud. Après avoir ôté leurs vêtement mouillés, c'était le temps du chocolat chaud dans lequel on faisait fondre un chamalow. 

La télévision s'allumait rapidement et les enfants s'affalaient dans le canapé. La ritournelle retentissait et ils étaient tous captivés.Leur émission préférée commençait. La semaine d'avant le sujet était les brebis et les biches, mais cette fois comme pour les réchauffer, le thème abordé était la savane avec ses girafes, éléphants et hippopotames. Quand l'émission était terminée les enfants lézardaient près de la cheminée. C'était le temps des jeux de société et autres dominos. La nostalgie s'emparait d'eux. Les enfants rêvaient de leurs cadeaux, landau et chaîne hi-fi, oublier un instant le quotidien, ces retards, ces punitions et ces vaccins contre le tétanos. 

Ces moment où les parents excédés les appelaient "les affreux" parce qu'ils s'étaient cassé le bras en tombant de l'arbre sur lequel ils faisaient les équilibristes.

Texte écrit en atelier par Delphine

 

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Lorsque j'étais une petite fille, mon père nous emmenait souvent au zoo. Quelle joie d'aller voir les girafes, les hippopotames, biches et brebis.

Nous étions une ribambelle d'enfants. Quand l'heure du goûter arrivait nous nous retrouvions affalés sous les arbres à manger des chamalows.  Nous étions tout simplement heureux.  

Je suis également nostalgique des fêtes de Noël. Nos jeux dans la neige les mains et le nez rougis par le froid. La décoration du sapin avec ces boules et ces guirlandes de toutes les couleurs. 

C'est affeux comme le temps est long lorsque l'on attend ses cadeaux. J'espère que le père Noël m'apportera mon landau.

Mais en attendant pour passer le temps nous regardons la télévision et faisons des parties de dominos à n'en plus finir !

Maman est en cuisine. Elle prépare une dinde accompagnée de haricots verts tout en fredonnant une ritournelle de mon enfance. Au dessert nous avons droit à une île flottante. Je salive d'avance. 

J'oubliais, dans une semaine je me fais vacciner contre le tétanos. Je n'ai pas trop compris pourquoi... trop immature. J'oublie vite, ce soir c'est Noël et il n'y a que ça qui compte.

Texte écrit en atelier par Rachida

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

Notre enfance se résume à plein de souvenirs. En particulier avec notre tante quand nous jouons aux jeux de société. 

Mon plaisir était aussi d'aller au zoo, de rester des heures en admiration devant ces grands êtres vivants au long cou que sont les girafes.

Lorsque nous rentrions du zoo, nous mangions des chamalows affalées dans le canapé devant la télévision. 

Tous ces petits moments passés en famille nous rendaient heureux.

Texte écrit en atelier par Marion

Chemin d'école : Marabout, bout'ficelle...

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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