J'ai fait l'école buissonnière pour aller chercher des edelweiss pour ma poissonnière. J'ai remis ma petite laine et mon chat m'a suivi par la chatière.

Au bois de l'étoile après une boucle dans la plaine du champ fleuri des deux fermes où se situe grange blanche je me suis dirigé vers la châtaigneraie mais ce n'était pas l'époque des châtaignes, je n'ai trouvé que du buis mais ce n'était pas du bois béni. Alors j'ai bifurqué sur le chemin pour marcher dans le champs de lavandes où j'ai écouté les cigales.

Alors j'ai suis allé au bouleau vers la source où j'ai pêché une tanche pour lui offrir.

Pour me remercier, elle m'a fait une gâterie. Et je l'ai emmené au gala.

Olivier

Ce texte fait pendant à celui d'hier. Hier un adulte a écrit un texte sur son père.

Aujourd'hui j'ai proposé aux enfants le même texte mais j'ai enlevé des mots, un texte à trous, donc.

Ryan (CM1) a comblé les trous et voici son texte. Les mots en gras sont les siens. Surréaliste et génial !

Mon père

J'ai toujours été intriguée par la poubelle. Elle était née dans un pays européen, à l'aube d'une saison printanière, au bord d'une mare dont on dit qu'elle est belle. Sa légèreté avait une belle cane sombre et un léger goût de carotte.

Il n'attendait rien de rien, ni du saucisson qui passe. Son unique espérance se résumait à être présenté au soleil prochain. Puis un jour le soleil est arrivée, et son départ toute entier fut découverte.

Chaque étape était notre destination, et je me souviens que tous les gens, nous passions quelques jours dans un train.

Nous restions des carottes à regarder les brosses à dent tomber sur du dentifrice gelé en coquant des dents et en buvant de l'eau.

Sa seule présence me suffisait.

Les sources de l'eau qui sortent de la terre de la montagne Foch dans un grand trou. Arnaud ramasse les noisettes dans un grand sac sans souci.

Jamel

J'ai toujours été intriguée par mon père. Il était né dans un pays lointain, à l'aube d'une saison ensoleillée, au bord d'une mer dont on dit qu'elle est noire. Sa peau avait une belle couleur sombre et un léger goût de sel.

Il n'attendait rien de la vie, ni du temps qui passe. Son unique espérance se résumait à être toujours vivant au printemps prochain. Puis un jour je suis arrivée, et son existence toute entière fut bouleversée

Chaque saison était notre saison, et je me souviens que tous les hivers, nous passions quelques jours dans les Carpates.

Nous restions des heures entières à regarder les flocons tomber sur le lac gelé en coquant des morceaux de chocolat et en buvant du thé brûlant.

Sa seule présence me suffisait.

Emilie

PouBELLE

BELLE île en MER

MERcreDI

DIjoncTER

TERRINE

RHINo-Pharyngite

TisANE

ANatole

Toile

Wali et Futuna

nagasaki

kiwi

wifi

finance

ensevelir

lirette

Etienne

ennemie

mie de pain

peinture

urètre

étrier

triangle

anglais

lait

laitue

tutu

tunisien,

Le soleil est éclatant ce matin.

Je me suis préparée pour aller travailler. On ne peut pas parler de pâleur pour moi mais mon teint n'est pas épatant. Alors je mets des bijoux clinquants pour orienter le regard.

Comme tous les jours je mange du chocolat. Sa douceur, son fondant me font du bien. C'est rassurant pour moi.

Pendant ma tournée du matin, je prendrai une pause même si je n'ai pas le temps. Les râleurs m'attendront.

La couleur foncée de mon chocolat me fera voyager. Un petit air d'exotisme au pays des éléphants. Même si je me sens dépendante de ce moment, c'est mon sas de décompression et j'y tiens

Elisabeth

Dans un parc imaginaire où aucun fardeau ne sera trop lourd, l'ange connaîtra l'homme mais devant lui il fermera les yeux.

Samuel

Aujourd'hui, c'est la chasse aux œuf ! La maison résonne des cris des enfants. Il y ont pensé toute la nuit.

Il fait frais, les gamins enfilent un pull.

Moi, très tôt ce matin, j'ai enfermé le chien et caché les œufs dans le jardin.

Près du noisetier.

Au fond d'un trou. Le sol est sec, heureusement.

A côté de cette branche cassée.

Sur une planche.

Il n'y a pas que des oeufs, j'ai aussi acheté des poissons, une tanche.

Je me penche pour la cacher au creux d'un arbre.

Toute la cité est à l'oeuvre, je ne suis pas la seule à ainsi cacher des petits objets en chocolat odorants et enivrants.

Les enfants arrivent, chacun a son petit panier à la main

Ah ! enfin seule ! Devant mon feuilleton favori, les feux de l'Aaaaamour, sirupeux au possible

où deux êtres s'aiment et se déchirent.

Je mange du chocolat. Croustillant, fondant, odorant et granuleux.

Dehors il neige, le Gier est gelé. Une odeur de café grillé parvient de la cuisine, je vais le chercher, le sucre et le bois.

Mes pas font craquer le parquet. Des grains de poussière volent dans la lumière du réverbère.

Une branche tombe, la neige, trop lourde, l'a cassée.

Le col roulé de mon pull me tient chaud, je suis bien.

Un gâteau à la vanille et au chocolat cuit dans le four. Les enfants le mangeront en rentrant de l'école en buvant leur lait chaud. Aujourd'hui, il auront fait une bataille de boules de neige ou un bonhomme et ne joueront pas au bille.

Après être allé à l'école à l'âge de 20 ans j'ai, à la place de banquier terminé boucher, je découpe la chamelle en côtelettes sous un label. Mais mon événement le plus marquant est durant un voyage le soir d'une belle lune. J'ai mangé du chocolat fondant avec un goût de caramel. Ce n'est pas choquant de dire que j'aurai aimé que cela dure une éternité.

Non signé