Les tissus nous raconte des histoires : tissus de mensonges ?
Publié le 10 Janvier 2019
VUE : imitation peau de léopard
ODORAT : odeur musquée d’animal, de terre, de foin, de sable, de nourriture brute et de sang
TOUCHER : doux, qui évoque l’évasion, une animal qu’on a envie de caresser, une peluche qu’on a gardé de son enfance, on retrouve son innocence
L’OUIE : bruit de la cavalcade, la course vers sa proie, de l’herbe qu’on frôle, de la fraicheur des plantes vertes quand on est tapi à l’ombre pour se reposer, miaulement du félin, cris des petits, bruit de la respiration haletante, feulement inaudible
GOÛT : goût de la chair qu’on déchiquète, du sang, des légumes digérés par les proies
Cavalcade : cavaler, avaler, râle, colère,
Légumes : léger, légos, légende, agrumes,
En touchant cette peau soyeuse imitation léopard, je me souviens des reportages animaliers qui me passionnaient, de l’odeur des bêtes qui marquent leurs territoires, des odeurs de la campagne chez mes grands-parents, du fumier des vaches. Je mesure les bienfaits de mes séjours chez eux, avec leurs regards aimants.
Je glisse tout doucement vers mes rêves : approcher les animaux sauvages et mettre en pratique mes connaissances dans ce domaine.
Je m’endors avec cette peluche léopard dans les bras. Mes rêves sont teintés d’innocence et de douceur. L’univers douillet de l’enfance, de son cocon et les souvenirs qui affluent ne sont pas un tissu de mensonges. Si les souvenirs communs ne me raccommodent pas avec ma famille, ils ont au moins le méritent d’être accessibles. Pour savoir où je vais, mais surtout d’où je viens, je me souviens.
Le fil rouge de ce rêve se perçoit là, maintenant, dans mes mots, dans ma sérénité.
Quand je file du mauvais coton, je me souviens de mon grand-père. Abracadabra ! je reviens sur le droit chemin comme par enchantement. Même si le rêve est un rébus, il est accessible pour chacun d’entre nous. En s’enfermant dans sa coquille, mais sans s’isoler, je m’envole avec pour toile de fond une arabesque.
Je me réveille et le reportage continue. Le léopard déchiquette furieusement sa proie avec ses petits qui poussent des cris inaudibles. Ils se reposeront à l’ombre au milieu de la savane.
C'est un signe que m'a fait ce tigre, derrière les barreaux du parc de la Tête d'Or. Ses feulements à fendre l'âme me firent prendre conscience que la place d'un animal n'est pas dans un zoo !
Ma décision était prise. Je m'engageais auprès du WWF. j'achetais un billet d'avion et en route pour le Cameroun ! Ce lointain pays...
L'hôtesse nous distribua quelques douceurs, des bonbons au chocolat, bien trop sucrés pour mon palais.
A ma sortie, la chaleur me suffoqua.
Entre temps une guerre tribal avait été déclarée, juste sur le territoire que le WWF couvrait ! Adieu arbres, travail ! Bonjour la peur au quotidien.
Martine
Cette histoire s'est passée en France. Il y avait une personne qui habitait dans une maison. Il faisait du feu. Puis une autre personne a ouvert une bouteille de gaz, il s'appelait Harry. Mais la police est arrivée et ils ont arrêté le voleur. Les policiers l'ont interrogé puis Harry a repris sa voiture. Il roulait à 200km/h sur l'autoroute. Il a à nouveau été arrêté.
Quentin
Je suis une matière noble, transparente...
Je suis en relief avec de beaux motifs parfois brodée d'or.
J'inspire la sensualité chez certains hommes et une sensualité chez les femmes qui me portent sur leur peau douce et parfumée.
Je suis sur la table où une belle rose rouge dans un vase est posée sur moi.
Je suis la dentelle.
Corinne
Un fruit fruité, avec une odeur et une passion attirante.
La passions est une sensation assez agressive, avec plusieurs mouvements, frétillants, avec de temps en temps une légère agressivité.
La passion est pétillante et fruité comme des ressentiments.
La passion est l'exaltation ou le sentiment d'un état affectif.
La passion est parfumée comme un délicieux cocktail, fruité et savoureux.
La passion est une signification de mouvements, de sensualité, et une agréable sensibilité et de réconfort agréable.
La passion est l'attirance du moment présent, comme une évasion colorée dans un pays coloré et tropical.
Katya
Aujourd'hui le rouge m'agresse qui d'ordinaire m'apaise.
Ce tissus rouge agressif mais une tendresse se dégage par ses petits cœurs.
Le parfum que je perçois est le bonheur d'être dans la nature et de découvrir ses petites fraises des bois qui dégage ce subtil arôme.
Je les trouve là, dans les sous-bois, le soleil qui perce dans les branches des arbres. Le vent qui me pique le bout des doigts.
Oui, je me trouve là, je ne sais où et que fais-je ? La question reste sans réponse.
Nathalie.
Avec le vent violent, j'aime entendre les feuilles de chêne de couleur marron qui tombent en tourbillonnant et le gland qui tombe sur les feuilles et les framboises, leur couleur rouge et bonnes à manger. Malheureusement le vent violent couche les tiges, puis les iris se couchent aussi dans le jardin et je ramasse les côtes de bette et je bois un oasis et écoute les oiseaux qui chantent.
Jean-Yves
Premier jour de guerre. Nous sommes le 29 août 2025. Je trouve la Russie si belle que je voudrais acheter une maison en Russie. Je suis un grand patron d'une entreprise de tissus.
Tony
Lors de mes vacances à la montagne enneigée je rencontrais des personnes qui faisaient du thé avec des épices. Très curieuse de cela, ma curiosité fût attirée par le café et le jasmin attira aussi mon attention. J'ai découvert que la saleté n'étaient que de vulgaires taches de l'animal qui était en fait un tableau installé dans la cuisine. Croyant que c'était du sucre, je me rendais dehors pour m'installer quand, soudain, je découvris un magnifique cheval et de très beaux nuages qui recouvraient le ciel de l'hiver.
Myriam
Par une froidure hivernale, l'eau gelait immédiatement. Avec le gel intense, les rampes extérieurs étaient râpeuses, rêches au toucher. La neige tombant par bourrasque, ressemblant à des vagues déferlantes, faisant penser à une tempête de sable blanc. En entrant chez moi je mis mes mains dans de l'eau iodée afin de réchauffer mes doigts gelés.
Pascal
Le printemps vient d'arriver, le vent se mêle à la pluie. La douceur du soleil se pose sur les arbres garnis de bourgeons. Quelques cerises au goût sucré font la joie des oiseaux qui nourrissent leurs petits qui sont bien blottis au creux de leur nid si doux, protégé par la verdure.
Christine
Il était blanc comme un linge depuis qu'il filait du mauvais coton à part son nez, qu'il gardait rouge. Le froid, sans doute. Ses mains, rugueuses, bûcheronnes n'aidaient pas beaucoup ! De plus, il ne sentait pas la rose, même si, chaque matin, il se passait un peu d'eau de Cologne à la lavande sur les joues.
Les oiseaux ne l'aimaient pas beaucoup, et pour cause ! Couper les branches sur lesquelles ils chantaient. ça le rendait triste.
Et en plus il s'était fâché avec sa tantine Martine. Elle avait levé le voile sur un tissus de mensonges qu'il lui avait débité à toute allure ! En guise d'excuse il lui avait présenté un vague gribouillis sur un vieux papier tout chiffonné.
Depuis, entre eux, le chiffon brûle.
La trame était simple. Vieux garçon, sa tantine l'hébergeait depuis que, tout petit, il avait perdu ses parents. Elle avait jeté un voile pudique sur les circonstances de leur mort. Il s'était forgé une armure et, derrière un aspect piquant, il était doux comme de la soie, moelleux comme du velours.
Mais là, la tantine avait explosé de colère.
Martine
L'oeuvre d'art
Ce tissu m'a fait pensé à une oeuvre d'art aux motifs très puissants.
Peint avec beaucoup de précisions, en les observant je suis projetée dans un décor sauvage, attractif où se mêlent : royauté, curiosité, crainte et ruse.
Amenane
Voyage en continent africain
Le voyage que j'aimerai effectuer à la retraite c'est l'Afrique. C'est un continent magnifique, coloré avec ses tissus doux, en daim et velours.
Les habitants, c'est à dire les Africains sont accueillants et chaleureux, leur nourriture délicieuse et pleine de saveurs.
L'animal que j'aimerai croiser c'est le guépard. Son pelage rappelle le tissus que portent les femmes africaines, le soleil sur leur peau et la couleur de l'herbe sèche. Le guépard, cet animal carnivore à la course très rapide. On peut le trouver en savane. Il est très rusé et s'enfuit au moindre bruit.
Fatima
Je suis un marin sur la mer depuis que j'ai pris le large de ma bien aimée.
Traverse mes mille pensées
Je la recevais avec sa petite tenue douce et râpeuse comme un coucher de soleil
Sa douce peau sentaient les fruits sucrés du matin
et sensuelle comme le plaisir et le désir du vin
Il me presse de vous recevoir ma bien-aimée
Maxime
Photo N° 20
La guerre des ruches
Il était une fois deux ruches qui ne pouvaient pas se voir en photo.
Les reines étaient sœurs. L'une des sœurs était bleue au lieu d'être jaune, ce qui était étrange, très étrange. La sœur jaune avait sous ses ordres plus de 20 000 abeilles.
La deuxième sœur en avait 10 000 à ses ordres. Un jour, la reine bleue décida d'engager les abeilles pour aller tuer les abeilles jaunes. Elle dit "Mes soldats, habillez-vous et allez-y, tuez la reine jaune, ma sœur conne". Mais la reine jaune n'était pas là.
Mais où était passée la reine jaune ?
Suite écrite le 24 janvier 2019
Les abeilles bleues reviennent dans leur ruche et disent : "Ma reine ! La reine jaune a disparue !". La reine bleue dit: "Vous vous moquez de moi ! Dites que vous ne l'avez pas tuée ! ". La reine bleue est en colère. "Demain je dois allez butiner dans le jardin d'à côté. Je passerai la voir".
Le lendemain matin la reine bleue alla chez sa sœur. Elle vit que sa la reine jaune n'était pas là!! Elle vit une lettre et la lue.
"Bonjour ma sœur. Je voulais te dire que je me suis en allée dans un autre pays. Je ne veux plus et ne peux plus supporter cette guerre des ruches. Je te laisse ma ruche. Je te donne mon adresse : avenue du chemin de la guerre des ruches. 1000 FRANCE" (Suite écrite le 31 janvier 2019). Je ne sais pas si tu le sais, mais maman est morte !!
J'ai lu le testament chez le notaire, monsieur Moucheron. Il vous attend le 11 janvier 1088. Bonne chance. Au revoir."
La reine rentra chez elle. Ses abeilles lui dirent :
"Ma reine, ma reine, que vous arrive t-il ?"
La reine jaune leur dit
"Préparez vos bagages, nous partons en France, et n'oubliez pas ma robe noire. Nous partons demain à l'aube."
Le lendemain matin, la reine jaune partit voir sa sœur en France. Son voyage dira dix heures.
Cassandra
Tout ce qui sort de sa bouche n’est qu’un tissu de mensonge
Et est cousu de fil blanc.
Le torchon brûle entre nous.
Il voulait qu’on se raccommode alors je lui ai filé du mauvais coton.
Il était blanc comme un linge mais quoi qu’il arrive je reste sur mon fil rouge.
Alexandre