Callipalabra

Le fleuve

Sept ponts

Deux bateaux

Un tram

Des centaines de gens qui passent

Une église

Un prêtre, une clochette

Des nuages, des gouttes qui tombent

Un train, un vélo qui se presse

et moi qui regarde en face

des oiseaux de partout

sur le pont un chanteur, un écrivain

un logo

un portrait de Victor Hugo

Une poutre avec une femme qui fait de l’équilibre dessus

Un cheval d’arçon

Des barres asymétriques avec des jeunes femmes qui font des sauts

Des tamis de sol

Des spectateurs agitant les bras

Un jury

Des médailles, des coupes

Des cris d’encouragement

Des gradins avec des familles impatientes

Des justaucorps, des vestes de survêtement

Des entraîneurs surexcités qui hurlent

Les gens partent en voyage dans les Caraïbes. Ils prennent un bateau à voiles. Ils arrivent à leur cabane. Quand ils sont naturistes, ils sont nus. Ils sont comme sur un nuage. Ils parlent et apprennent une autre culture avec un autre accent. Un ange-papillon vient les voir, ils sont heureux. Texte écrit en atelier par Samir

Ma poupée se cache sur la lune, elle se sent seule, elle aimerait évacuer sur la terre. Elle décide de faire une publication lunaire. « Mercredi. Je ramasse les poubelles et je cache dedans pour voyager et retourner sur la terre. Monsieur Renard et Cachalot venez avec moi. Merci ».

Elle s’habille de manière élégante avec une belle robe. Elle se regarde dans la glace et elle décide de rajouter des éléments supplémentaires. Puis elle devient volubile, se met en rage, augmente le volume de sa voix. Elle s’évalue de manière négative. Elle veut changer sa tenue pour son départ. Que faire « une publicité » pour trouver une aide extérieure. Devenir itinérante est la solution. Elle réalise donc un itinéraire pour effectuer son projet. Elle s’imagine aller de maison en maison. Elle aimerait se faire des amis.

Et dans ses pensées son rêve ses pensées deviennent volatiles.

Une magie se crée et s’émerveille des multiples possibilités de voyage.

Vive la vie !

Carole

Le lion du parc de la tête d’or, à Lyon, vit un jour arriver un rat dans sa cage.

Le rat voulait un câlin. Mais le lion le chassa. Il était en rut et pas intéressé par ce rongeur, trop petit.

Le rat se retrouva au bord d’un ru, dans la rue. Là, un chat lui couru après.

« Eh ! Toi, le rat, quel drôle d’accent tu as ! »

« Normal, je viens de me faire chahuter par un lion. Il ne voulait pas de câlin. Et toi, tu veux un câlin ? »

« Viens avec moi voir la nonne, elle a des pommes vertes, des livres et adore les câlin. »

« T’es sûr ? »

Le rat suivit le chat mais dans un coin, le félin, malin, le captura et le mangea. 

Une maison en pierre dorée

Un pont suspendu

Une rivière turbulente

Un figuier sans figue

Un passant qui passe

                Un canard vert

Des tournesols qui font la tête

Des oiseaux qui jouent

Des enfants qui s’envolent

                Un autre canard vert

Un prêtre musicien

Une rue sans bruit

Un silence qui résonne

Un train qui passe

Une vache qui regarde

                Un troisième canard vert

Un écrivain qui fume

Un temps précieux

Un imaginaire rempli d’incohérence

Une vie pas si triste que ça

                Et toute une ribambelle de canards verts

A ce moment mon programme de la soirée va changer, il me prend une soudaine envie de sortir faire un tour en voiture. Je pris ma voiture, je roule, et là je me retrouve dans ce gigantesque embouteillage, je m’énerve et me dis que je n’aurais jamais du bouger. Au loin j’aperçois mon ex-compagne accompagnée de son nouveau compagnon ; jaloux comme un pou, je décide de faire demi-tour et de rentrer à la maison. J’ai dépassé les limites aisément, sans problème d’éthique, avec beaucoup de jactance. Je décide d’aller leur parler et ensuite de rentrer à la maison. En fait, je n’aurai jamais dû bouger.  Texte écrit en atelier par Kader

Je suis dans un stade de foot

Il y a les acteurs du terrain

Mais il y a les supporters dans le stade

Certains sont intéressés, d’autres moins

Des enfants sont émerveillés

Les parents sont spectateurs de voir leurs enfants heureux

Certains mangent, certains boivent de la bière

Des gens crient pour encourager leur équipe

Des personnes sont tristes de voir leur équipe perdre

La victoire de leur équipe entraîne des scènes de liesse

J’entends les trompettes dans le stade

Certains ont quitté le stade désabusés

Lorsque je rentre chez moi le soir, je suis bien tranquille à regarder la télévision. Ce soir-là passait un film que j’avais déjà vu plusieurs fois et que j’adorais, c’était La vengeance du serpent à plume. Mais lorsque je regarde par la fenêtre j’aperçois des oiseaux. Je me levais et m’approchais de la fenêtre en pensant voir des pigeons mais il s’agissait de trois belles colombes.

Le soleil

Le ciel bleu

La France au loin

L’air marin

Des personnes mangent des glaces

De la musique

Une forêt

Des fleurs

Une plage de galet

Des pêcheurs