atelier d'ecriture de givors

Publié le 13 Avril 2016

En regardant tes yeux, reflets de ton âme,

je tombe littéralement sous le charme.

Mon intérêt pour toi, aussi intense, mériterait un blâme.

Le simple fait de penser à toi me provoque un orgasme.

Encore plus fort que si j'avais pris de la cam.

Je t'aime encore plus que le pain au sésame !

Sur ces mots que je t'ai écrit je t'invite à dîner aux chandelles au restaurant pour revoir tes beaux yeux qui scintillent de mille feux.

Cyrille et Sarah

Lumerotte

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Atelier d'écriture de Givors

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Publié le 28 Janvier 2016

Zaz a eu un bébé. Elle jeûnait. Elle est née en juin. Zaz va partir courir, marcher avec un vieux.

Sa fille est nue.

Guillaume

Le jeûne de Zaz

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Atelier d'écriture de Givors

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Publié le 8 Octobre 2015

La guerre s'est abattue en Syrie,

emmenant

des êtres innocents.

Terre morne,

où les capricornes

perdirent leurs cornes.

Tout le monde

a dépassé les bornes.

Dans ces éclats de verre,

le rouge ne peut que me déplaire.

Chérifa

La guerre en Syrie

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Atelier d'écriture de Givors

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Publié le 27 Mai 2014

Cette année pour les soldes les joyeux Bouquins sont descendus de leur montagne. Ils ont pris le train pour se rendre à la capitale des Gones. Et comme ils ont une trésorerie saine, pas de problème !

Caliméro, Isola, Schiste et Ophélie arrivent à Perrache. Ils vont en tram jusqu'à la Confluence. Mille euros, tel est leur budget. Ils font quelques emplettes et se retrouvent nez à nez avec Gérard Collomb venu, lui aussi faire les soldes dans ce magasin situé dans un quartier à haute énergie positive.

En haut, au premier étage, un haut parleur diffuse de la musique. Un peu plus loin, devant un magasin, une jeune fille distribue des prospectus. Un chèque à faire. Trop d'info, tue l'info. Des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, une main pour tenir le stylo. Dans quel ordre commencer ?

Fatigués, après avoir fait quelques emplettes, ils se reposent en assistant à un flash mob qui se déroule sur un carrefour. Picasso a une voix très sonore qui accapare leurs oreilles. Beau succès lyonnais !

Reposés, ils ont encore un peu de temps devant eux avant de reprendre leur train. Ils avancent jusqu'au pont Pasteur pour observer la confluence du Rhône et de la Saône. Là, ils voient, sortant d'une boutique, un poulet courant à toute vitesse pour échapper à son poursuivant, un boucher, couteau à la main. Ne sachant où aller, le poulet saute dans le Rhône. Le boucher, entraîné par son élan, ne peut s'arrêter et tombe dans l'eau froide du fleuve. Arrive alors un homme qui saute à son tour pour sauver ce pauvre boucher qui, ne sachant nager, se débat comme un beau diable au milieu des tourbillons. Finalement, le sauveteur ramène le boucher à terre et, le croyez-vous ? le poulet posé sur la tête du boucher sera lui aussi épargné par les flots.

Les joyeux Bouquins devenu joyeux Bouquetins, retrouvèrent avec plaisir l'air de leur montagne.

Ils n'auront pas froid, cet hiver, équipés qu'ils sont maintenant de casquettes, pulls et chaussettes de laine achetés en solde dans les magasins de la Confluence. Mais que d'émotions !

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Atelier d'écriture de Givors

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Publié le 27 Mai 2014

Atelier d'écriture de Givors, février 2014

Premier texto envoyé:

Bonjour ! Si tu savais comme je suis bien, là, au chaud, à bavarder avec toi !

Second texto envoyé:

Je suis fatiguée, j'ai bien roulé aujourd'hui. Enroulée dans ma couverture de laine, je vais bientôt dormir.

Troisième texto:

Non, il faut que je mange. Ici, pour cuisiner, c'est simple, nul besoin de mettre le poulet au four.

Texto suivant:

J'ai mangé. Je suis assise sur mon duvet. Je vais un peu écrire dans mon journal.

Nouveau texto:

Je n'ai pas de canapé mais je me suis bien calée. J'entends les oiseaux chanter leur mélopée.

Encore un :

J'ai ouvert pour faire entrer la lumière du soir. Le coucher de soleil est magnifique.

Je continue:

Je vais lire, maintenant. J'ai emporté un tout petit recueil de poésie dans mes sacoches.

Huitième texto :

Bizarre, j'entends du bruit au dehors. Je n'arrive pas à l'identifier ni à en déceler la provenance.

La suite:

C'est comme si quelqu'un tapait du pied. J'espère que ce n'est pas un rôdeur.

Texto explicatif :

Ouf ! Ce n'était qu'un pivert qui cherchait sa pitance dans le tronc d'un arbre.

C'est le dernier texto:

La chaleur m'envahit. Cette fois, je suis cuite, je m'allonge, je vais dormir.

Réponse à mes textos:

Tu m'as fait vivre un bien joli moment. Demain, vas voir si le paysan veut te vendre du lait.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Atelier d'écriture de Givors

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