Publié le 30 Juillet 2014

Là où j'habite

26/08/14

Chère Sophie,

Je t'invite à venir chez moi à St Genis Laval. J'ai une habitation pleine de personnes. Je ne vis plus avec mes parents. J'ai une grande maison. Actuellement je suis dans une nation chaude car c'est la belle saison. Je nettoie sans cesse car beaucoup d'enfants viennent du jardin où ils jouent avec aisance avec des jouets en bois d'après-midi sans fatigue réelle ils s'étendent. Les enfants adorent mes chiens Basil et Gina. Ils les emmènent se promener vers la mairie avant de se jeter dans la piscine.

Grosses bises,

M.C

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Juillet 2014

Haïkus

La pluie frappe les tuiles

Blancheur du soleil

Le chat court

La lumière rouge de ma valise en colimaçon

laisse une empreinte douce et vide

en trois dimensions

Au centre de la grappe verte

s'assoit une fée

créant un jeu de douceur chaude

Les vendanges sont pour bientôt.

Le chant des fruits soufflera,

allumant un feu dans le cœur des hommes

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 28 Juillet 2014

Biographe

Écrivain, animatrice d'ateliers d'écriture, je suis aussi biographe. Je suis salariée de Graines de SOL, une coopérative d'activités sise à Pierre-Bénite.

Les raisons d'écrire une biographie sont multiples. Que ce soit pour se raconter, relater une saga familiale, l'histoire d'une entreprise, d'une maison, des tas de (bonnes) raisons peuvent motiver la nécessité parfois vitale d'écrire. Les sites de mes collègues et concurrents sont pléthore. Ils (et surtout elles) exposent en long, en large et en travers le pourquoi du comment écrire sa biographie.

J'ai écrit cinq biographies dont deux qui ont été publiées.

Plus simplement, vous pouvez me contacter afin que nous puissions en parler ensemble.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Biographie de la biographe

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Publié le 27 Juillet 2014

Biographe, écrivain, j'anime des ateliers d'écriture. Je suis salariée de Graines de SOL.

J'interviens :

En milieu scolaire, du primaire au secondaire, dans le cadre périscolaire ou à la demande des enseignants

En maison de retraite et en foyer logement pour personnes âgées

En établissement accueillant des personnes handicapées (foyer, centre de rééducation)

En centre d'insertion professionnelle

J'anime également des ateliers à domicile pour des particuliers ou des groupes.

Si vous êtes une association je vous propose de venir dans vos locaux auprès de vos adhérents afin qu'ils découvrent les ateliers d' écriture.

Le tarif horaire est de 60€. Au delà de cinq heures d'atelier (sur 12 mois), le tarif est de 52€ de l'heure. Je me déplace dans vos locaux, n'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations !

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Biographie de la biographe

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Publié le 22 Juillet 2014

Souvenir d’amitié

Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes…

Par les soirs bleus d’été « la chanson que tu me chantais »

En ce temps-là « les pas des amants désunis »

Tu vois je n’ai pas oublié, les jours heureux et les souvenirs.

Rêveuse, je ne parlerai pas, je ne penserai à rien.

Nous étions « ami(e) » toi tu m’aimais et je t’aimais.

Mais je n’ai que faire des regrets, j’irai dans les sentiers….

Toujours, toujours, je l’entendrai, la chanson que tu me chantais.

Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,

l’amour infini me montera dans l’âme.

Tout doucement sans faire de bruit, dans la nuit froide « de l’oubli »

C’est vrai, en ce temps-là, la vie était belle.

Par la nature, j’irai loin, bien loin, fouler l’herbe menue.

Je n’ai pas oublié, tu étais mon plus « bel ami »….

Isabelle

Tiré du poème « les feuilles mortes » de Jacques Prévert

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 22 Juillet 2014

Atelier d'écriture animé par Stephano

C'est dans ma cuisine que j'ai invité toute ma famille ! Il fait beau, j'ai ouvert grand la fenêtre.

Pendant que l'eau bout dans une grande marmite, je passe un coup de chiffon sur la table. Les enfants ont déjeuné et ne l'ont pas essuyée après leur repas. Je mets les pots de yaourt à la poubelle. Je pose ma plus belle nappe, puis je sors ensuite les assiettes du placard et les couverts du tiroir. Je mets le couvert.

Dans l'eau j'ai mis du sel, du poivre, des épices, de l'huile d'olive, du thym et du laurier. Quand elle bout, j'y jette un bon morceau de bœuf. J'ai, décidé de faire du pot-au-feu. Plus la viande est cuite, meilleure elle est !

Je mettrais du riz en plus des légumes du pot-au-feu. Les enfants, pas toujours très polis seront contents. Cela leur rabattra leur caquet, ils ne pourront pas se plaindre qu'ils n'aiment pas les légumes. Au moins, le riz, ils aiment tous ça!

Je vais chercher des chaises au grenier. Nous serons au moins dix autour de cette table. A chaque bout je pose un repose-plat et un dessous de plat.

Puis j'allume le four. Avec de la farine et du beurre, je fais une tarte aux pommes. Je les badigeonne d'œufs battus dans du sucre. Quelques zestes de citrons, pour que ce soit bon et j'enfourne mon gâteau.

Juillet 2014

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 15 Juillet 2014

Le papier blanc se déploie et entre en silence

Le papier blanc se déploie et entre en silence

La pendule, tel un cœur, étincelle et bat, bat, bas, bas, là-bas tandis que mon heure bruisselle et va, va. Elle pirate la poussière et bat les cartes sans hâte, cartes du destin.

J'écoute le bruit de son doigt cherchant la suie de la soie qu'il fait en marchant. Sa peau, dans l'ombre, passe dans le chant de mon oubli et le paysage se referme, tel un mur bas et sale derrière les montagnes assoupies, forêt houleuse.

Tout à coup, s'engouffrant dans la brèche d'un cri, la voie lactée latérale, voie sacrée bicéphale, survole les cyprès, si près de la citadelle pourpre et or, dentelle de pierre, toit du monde.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 10 Juillet 2014

Lorsque tu dormais, à plus qu'à la beauté qui s'offre à moi. Une belle passante irritait mes phéromones endormies, puis passe une jeune fille complètement nue, frigorifiée, cette étrange créature d'errance vint à se réfugier dans mon cœur. Elle était ange et démon tout à la fois de par son ambigüité femelle mais il n'y a plus de rue pour errer, plus de nuit à dormir, plus de soleil à habiter...

Ils ont vécu du temps où les mots furent pauvres. Maintenant la ville touffue auparavant moite et sombre fourmille de touristes dorés, alanguis et frimeurs bercés par les réverbères et par le halo houleur et abrutissant de leur petit écran, merveille technologique devenu opium du peuple et magnifique, que dis-je ! Prodigieux! Outil de campagne voué à l'hégémonie du système. Le plus virulent proxénète qui soit, banquier véreux à l'affût arnaqueur de haut vol, maquereau équilibriste et toute la clique du cirque Babylone se perdant dans les méandres de ses lois administratives! Vive les œillères, vive les muselières. Merci

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #A. 13 ans

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Publié le 4 Juillet 2014

Atelier en maison de retraite

Atelier du 17 janvier 2006

Anagramme

Consigne : donner tous les mots différents que l’on peut écrire avec les lettres du mot « soleil » (par exemple : sol, or, oie, etc…). Au fur et à mesure, j’écris ces mots sur le tableau : il, œil, sol, soie, loi, île, sole, lie, isolé, ose, lis, oie.

Texte collectif écrit avec tous les mots trouvés :

« Il a osé s’isoler au soleil sur une île pour se faire bronzer. Il pêche une sole dans la rivière avec un lis à la main. Le lis sert d’hameçon mais une oie parvient à manger la sole. C’est elle qui fait la loi. L’œil de l’oie ressemble à la soie après avoir bu la lie du vin répandue sur le sol ».

Atelier en maison de retraite

Personnage

Je lis le texte de Marie-Christine Masset.

Quand on l’a vue tourner

de l’autre côté de la rue

ses jours perdaient leur dérision

son âme ressemblait à celle

des oiseaux quand ils tourmentent

les jardins et la mort

sa robe comme un épouvantail

chassait les mauvaises herbes

Elle ne s’est arrêtée

que pour reprendre son souffle

Marie-Christine Masset. Extrait de « Et pourtant elle tourne ».

Dans la revue « Les cahiers de poésie-rencontres », N° 49-50.

Sur le thème « Ecritures de femmes »

Consigne : avez-vous déjà rencontré un personnage, un peu lunaire, bizarre, terrifiant, drôle ou étonnant ? Sinon, imaginez que votre nouvelle voisine, votre nouveau voisin est un peu, disons, « original » !

Monsieur C. se souvient d’une femme qui avait l’air d’un clochard. Elle portait toujours 3 ou 4 sacs. Cela se passait aux Brotteaux, elle déambulait sur le marché, elle piochait dans les équevilles. Un jour, on ne l’a plus vue du tout. Il se souvient aussi d’un autre clochard qui dormait entre les voitures, roulé dans une couverture. Il est mort écrasé par une voiture. Tout le monde le connaissait. Il avait un compte en banque, que l’on a découvert après sa mort : il était bien rempli !

Une dame se souvient d’un clochard de Givors qui dormait à l’entrée de l’église protestante. Il était très gentil. Elle lui portait des morceaux de pain.

Se souvient de Jacotte Bellemain, à Irigny, une artiste originale, un look ébouriffé, mal habillée. Elle avait appris le chant à Bayreuth. Elle est morte dans la misère. Elle achetait de la pâtisserie pour son chat. Elle était drôle. Elle avait connu Mourguet (Guignol). Elle créait des tapisseries magnifiques dont une représentait Papaguéno, le personnage de la Flûte enchantée de Mozart. Elle disait que les couleurs étaient plus belles quand son chat faisait pipi dessus.

D’autres se souviennent du pâti qui passait dans les rues. Il criait « oléo les dames ! ». Il ramassait de la ferraille. On menaçait les petits enfants du pâti s’ils n’étaient pas sages, il viendrait les chercher.

Atelier en maison de retraite

Enfance

Je lis un texte de Mireille Fargier-Caruso « La joie du risque si vivant »

La joie du risque si vivant

quand tu gravissais

un barreau de plus à l’échelle

pour atteindre la plus grosse cerise

son jus sucré si vif

jamais tu ne l’oublieras

ni cette avidité de la peur

quand ça penchait vers l’ouvert

éclat des cils

prudence retroussée

tu grandissais avec l’espace

De Mireille Fargier-Caruso. Poème (sans titre).

Dans la revue « Les cahiers de poésie-rencontre » N° 49-50

Sur le thème « Ecritures de femme ».

Et de Christian Bobin extrait du livre « le huitième jour de la semaine ».

Personne ne vient chercher l’enfant puni, l’enfant rêveur. Par bonheur, personne ne lève la punition et il peut jouir, longtemps, d’une vue imprenable sur l’éternité, sur la nuit et sur l’âme. Quand au matin il sort, il lave les ténèbres sur son visage avec un peu d’eau de pluie. La vie lui revient comme un regain de sang sous les tempes. La beauté est là, au dehors : à l’envers des châtaignes, sur les chemins, à l’angle d’une fenêtre, sur le fuit sombre des ronces, sur la poussière des routes et dans le vert des rivières, partout. La beauté, c'est-à-dire la vie.

Texte de Christian Bobin extrait de son livre « Le huitième jour de la semaine » aux éditions « Lettres vives » dans la collection « entre 4 yeux ».

Consigne : avez-vous déjà fait, enfant, une bêtise ou bien pris un risque ? Sinon, racontez nous un souvenir d’enfance.

C. : Le jour de la chasse, dans la cabine téléphonique, on cherchait dans l’annuaire une personne nommée « Lapin » et dès qu’elle décrochait, on disait « PAN ! ».

Et à propos des ces noms qui prête à rire, chacun y va de ses souvenirs :

Une personne qui s’appelait Bénichou, on l’appelait Choubéni.

Sanchez, Sans tabouret.

Un beau garçon, très grand, il s’appelait vraiment Lafille

Une dame Bœuf s’est mariée avec un monsieur Veau à Vaucresson.

Une dame Bonnevay s’est mariée avec un monsieur Selle (bonne vaisselle)

Monsieur Morbin : Mort bien.

Une dame s’appelle Astic on se moquait d’elle (ou de son mari) quand elle était enfant !

Un monsieur Machaud, il était le 7è de la famille : Machaud 7 (ma chaussette). Et si on épelle son nom : il M H A U T (Il aime à chahuter).

Nicole dit d’elle « ni col, ni cravate ».

Le nom de jeune fille de Marinette était Brochette : ça rime !

Les bêtises, maintenant :

Sa grand-mère tenait un bar, elle finissait tous les verres de Pernod !

Elle volait du sucre à sa maman.

Elles étaient 4 enfants en vacances avec leurs copains. Dans leur chambre, un coffre. Dans le coffre, trois ou quatre bocaux de griottes à l’eau de vie. Les enfants avaient mangé tous les fruits, il ne restait que le liquide ! Un soir, alors qu’ils étaient couchés mais pas assoupis, leur maman vient chercher ce bocal pour offrir des cerises à un couple de jeunes mariés venus leur apporter les dragées. Ils font tous semblant de dormir. La maman ne fait pas bien attention au contenu du bocal. Tout à coup les enfants ont entendu un grand éclat de rire ! Non seulement ils n’ont jamais été puni, mais en plus les jeunes mariés sont venu leur rapporter des dragées et un bocal de cerises aux parents.

Ce n’était pas une bêtise mais un accident : elle a ramassé une mémé tombée de vélo.

Elle allait chercher de l’herbe pour les lapins. Elle a reçu la foudre sur la tête alors qu’à cause de la pluie elle s’était réfugiée dans une cabane. Dans cette cabane il y avait un géomètre et un monsieur. Le géomètre, qui tenait une perche en métal est mort foudroyé. Elle, à cause de la foudre, la chaîne autour de son cou lui est rentré dans la peau.

Elle a pris la foudre, alors qu’elle était sur son vélo : elle a tourné 3 fois sur elle-même !

Le coup du seau d’eau posé en équilibre en haut de la porte : c’est le père qui est passé au lieu de la personne attendue !

Les enfants faisaient des avions en papier. Ils les envoyaient du haut de l’escalier. Quand le jeu a été fini, il ont mis tous les av ions dans la chaudière : elle ronflait ! Ils ont faillit y mettre le feu !

Les grands parents étaient gardiens d’un château, à Rozier, dans l’Ain. Les propriétaires avaient confiance en les petites-filles des gardiens. Elles aimaient leurs rendre service, car en échanges, elles étaient invitées à goûter au château, (en particulier des bonbons anglais, qui n’étaient pas répandus comme aujourd’hui). Elles étaient très impressionnées par toutes ces choses qu’elles voyaient ! Un jour on leur a demandé de promener un bébé en landau. Pendant ce temps, elles ramassaient des violettes pour cette dame si gentille. Elle était la plus jeune. Sa sœur lui demandait de prendre celles qui avaient une queue bien longue. Attentives à leur tâche, elles n’ont pas vu que le landau descendait dans la pente ! Trop tard ! Le carrosse était dans une haie d’épine. Le bébé a eu des points de suture. Elles n’ont pas donné les violettes. Et, en grandissant, l’enfant gardait sa cicatrice, elle avait toujours un grand remord.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 4 Juillet 2014

Calligramme

Calligramme de Kamel.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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