Publié le 30 Janvier 2015
Les masques sur la bouche et le nez que portent les gens servent à la fois pour l’allergie et aussi pour le rhume. Ils sont généralement blancs mais certaines personnes les font elles-mêmes, alors ils sont en tissus et en couleur ! Certains portent aussi des gants blancs.
Les Japonais étendent leur linge, non sur du fil mais sur des barres. Ils y accrochent aussi beaucoup de cintres.
C’est fou ce que les japonais dorment ! Partout !... Et même ils y ronflent, bouche grande ouverte ! Dans les musées où leurs rêves sont peuplés des œuvres d’art que leurs yeux, fermés, ne voient plus ; à l’aquarium, dans le métro (assis dans les rames ou par terre, chaussures par terre à côté du dormeur), dans les parcs, couchés dans l’herbe ou sur un banc. Calmes, fatigués d’avoir marché…
La porte arrière du taxi s’ouvre du côté du trottoir, actionnée de l’intérieur par le chauffeur sans qu’il ait besoin de descendre ! Intéressant, surtout les jours de pluie. Casquette et parfois même gants blancs, les chauffeurs sont élégants. Les têtières sont couvertes d’une dentelle immaculée.
Les Japonais sont aux petits soins pour les aveugles : les dalles et les chemins podotactiles sont innombrables sur les trottoirs et les escaliers. Pas pratique quand on tire une valise à roulette derrière soi. (Tu nous embêtes, Christian !) Les feux sont sonores et le son est différent selon l’emplacement sur le carrefour. Des chants d’oiseaux, des sifflements.
Les parapluies sont très utilisés au Japon, surtout de grands parapluies transparents, vraiment pas chers ! Alors à l’entrée des musées, des hôtels et des restaurants, il a sa place. Soit une simple barre où l’accrocher, une boîte où le ranger, une encoche où l’encastrer, et encore des consignes à parapluie où un crochet, une fois enclenché, permet de récupérer la clé. On vous donne parfois aussi un étui en plastique où le glisser. Il ne mouille ainsi pas le sol et vous pouvez le garder près de vous ! Il a également sa place sur le vélo, tout comme le parasol qui est aussi à la mode. Une pince sur le guidon permet de rouler avec le parapluie ouvert. Ou bien le long de la roue arrière un système permet de le transporter fermé.
Les éviers des cuisines sont étonnants. La circonférence du trou d’évacuation est très grande. Le trou est obstrué par des ailettes de caoutchouc au travers desquels passe l’eau et les déchets. Dans le trou, une très grosse passoire, finement grillagée. On y fait la vaisselle, on y épluche les légumes et tous les déchets vont dans cette passoire. Il n’y a plus, ensuite, qu’à tout jeter à la poubelle ou au compost !
Dans les trains, les dossiers des sièges pivotent. C’est pratique, soit pour s’installer à quatre, soit pour être dans le sens de la marche. Il y a même un fumoir ! Comme autrefois en France, une charmante employée passe dans le couloir avec un chariot rempli de bonnes choses à manger et à boire. Contrôleur et employée saluent les passagers en s’inclinant, en arrivant et en repartant.
Sur les feux destinés aux piétons une colonne constituée de petites barres diminue en fonction du temps qu’il reste pour traverser.
Dans la rue, les stations de métro ou de train, des chants d’oiseaux, des jingles ressemblant à des mélodies de boîte à musique ou de dessin animés envahissent l’espace sonore. Pour apaiser les tensions ?
La langue japonaise utilise quatre écritures : l’hiragana, le katakana, le kanji et le romaji. Le kanji s’écrit avec des idéogrammes. L‘hiragana est une écriture syllabique.
Les hiraganas (caractères lisses) sont une des trois écritures du japonais avec les katakanas et les kanjis. Ils ont été formés par abréviation cursive de kanjis ayant la même prononciation. Ils permettent de transcrire la langue japonaise sans ambiguïté, au contraire des kanjis. En effet, chaque hiragana représente une syllabe qui peut être une voyelle seule (comme あ a) ou une consonne suivie d'une voyelle (comme かka), ou encore le n syllabique ん, dont la prononciation varie en fonction de la syllabe qui le suit.
Les hiraganas sont utilisés pour noter la prononciation des mots dont on ne connaît pas le kanji, ainsi que pour les mots grammaticaux. C'est donc la base de la langue japonaise.
Le katakana est aussi une écriture syllabique permettant de transcrire les mots empruntés aux langues étrangères autres que le chinois.
Les katakanas (片仮名?, lit. « kanas fragmentaires ») sont un des deux syllabaires utilisés en japonais. Comme les hiraganas – l'autre syllabaire – les katakanas sont des signes correspondant à des syllabes (ka, ki, ku, ke, ko, etc.). Ils sont utilisés dans le système d'écriture japonais pour transcrire les mots étrangers, les noms propres étrangers, les noms scientifiques des plantes et animaux, et les onomatopées japonaises. Ils peuvent également servir à mettre en valeur dans un texte des mots qui s'écrivent normalement en kanjis ou en hiraganas.
Et le romaji est l’alphabet latin.
Le terme rōmaji (ローマ字?, ou plus anciennement 羅馬字) désigne les caractères de l'alphabet romain utilisés dans le cadre de l'écriture japonaise. Ils se surajoutent aux trois systèmes graphiques initiaux du japonais : les kanjis, les hiraganas et les katakanas.
Les kanjis (漢字, kanji1?) sont des caractères (字) généralement empruntés au système d'écriture de l'ethnie chinoise Han (漢). Ces caractères sont les éléments d'un des trois ensembles de caractères de l'écriture japonaise, avec les hiraganas et les katakanas, ces deux derniers étant regroupés sous le terme de kanas.
Il ne faut donc pas s’étonner que les enfants japonais ne sachent pas écrire avant l’âge de dix ans !
Revenus en France, nous n’aurons plus le plaisir de glisser nos jambes sous un kotatsu, quel dommage !
Les filles ont des jupes très courtes et des chaussettes qui remontent bien au-dessus du genou. Dans la rue des filles déguisées en poupées attirent le chaland vers les boutiques pour lesquelles elles sont payées. Dans la rue, des femmes marchent habillées de costumes traditionnels. Kimonos, gros nœud dans le dos, tong portées avec des chaussettes où le pouce est séparé des autres doigts de pieds. Ce ne sont pas des geishas, contrairement à ce que je croyais.
Barrières de chantier dans le port d'Hiroshima. A Nikko, ce sont des singes qui remplacent les canards.
Les publicitaires ne manquent pas d‘idées ! Distribution dans la rue de petits paquets de mouchoirs enveloppés dans un prospectus ! Mais aussi poignées de tramway ! Et dans les rames de métro, en lieu et place de nos affiches, de petits écrans de télévision : l’un pour des spots de pub, la météo, l’autre pour des informations comme le nom de la station où l’on arrive, notre position sur la ligne, le temps prévisionnel pour arriver à la station suivante. Les textes sont en katakana, hiragana ou romanji. Une voix annonce la prochaine station en
Au guichet de la gare du train de banlieue, une personne est là pour aider les clients. Et sur le quai, une personne installe une planche pour qu’une personne handicapée puisse monter. Il y a toujours beaucoup de personnel partout, au Japon ! Pas plus de 3,2% de chômage… Dans le métro, à chaque entrée un ou deux employés dans un bureau sont là pour renseigner les personnes égarées. Ils aident les touristes à utiliser les distributeurs de tickets. Sur le quai aussi, du personnel. Les chantiers emploient une personne qui, avec son bâton rouge clignotant et son baudrier fluorescent, est chargée de faire la circulation des véhicules entrants et sortants, tout comme pour les parkings, et les introduit dans le flot de la circulation. Même les personnes âgées travaillent. Les retraites ne sont sans doute pas très élevées.
Les fils électriques ne sont pas enterrés sans doute à cause des tremblements de terre. Il en résulte un méli-mélo de fils suspendus dans les airs qui donne un air de pays sous-développé aux rues japonaises.
Pour les vélos c’est plus simple mais tout aussi malin. Les vélos sont garés sur deux hauteurs. Une rangée de rails en pente permet de garer des vélos. Puis le rail remonte à environ 1m50 et il y a de la place dessous pour une autre rangée de vélos. Est-ce un système mécanique ou électrique ? En ce qui concerne les vélos, beaucoup d’inventivité aussi. Des housses à la hauteur du guidon pour protéger les mains, des housses qui permettent de protéger le contenu du panier (dessus et dessous), des housses pour protéger le bébé tant sur le vélo que dans les bras de sa maman (ou de son papa). Ils ont même des housses, comme une charlotte, pour protéger de la pluie, la casquette des gardiens, des policiers. Le passage des vitesses sur le vélo fonctionnent à l’envers par rapport aux nôtres, comme la circulation automobile. L’hôtel de Kyoto loue des vélos bon marché. Ce n’est pas que les vélos n’ont pas d’antivol, contrairement à ce que je croyais. C’est qu’ils sont dotés d’un système qui ressemble à une mâchoire sur la roue arrière. Elle est débloquée en enlevant la clé de la serrure. Un enfant à l’avant, un enfant à l’arrière est chose assez courante. J’en ai même vus avec un bébé dans le porte bébé ventral et un autre dans le siège. Les Japonais (e) sont costauds ! A part les cyclistes sportifs, j’ai rarement vu des adultes porter un casque ! Les petits eux, en portent quelquefois, bien que ce soit recommandé par des affiches.
Les immeubles sont séparés par un interstice d’environ cinquante centimètres. Sans doute à cause des tremblements de terre.
Peu de place dans les restos pour poser son sac, son écharpe ou son chapeau ? Pas de problème ! Un panier est posé sous votre siège où vous déposez tout ce qui vous encombre ! Comme en France, il y a quelques années, il est autorisé de fumer dans une partie du resto. Par contre, j’ai vu une pancarte où il était interdit de fumer en plein air, dans la rue !
Question : pourquoi, devant les maisons, au pied des poteaux y-a-t-il des bouteilles remplies d’eau ? Eteindre le feu ou arroser les plantes ?
Beaucoup de personnes âgées dans les rues ! Certaines sont si vieilles qu’elles sont pliées en deux. Elles sont souvent très petites. Elles se promènent parfois avec un déambulateur très pratique. C’est une sorte de poussette dans laquelle elles peuvent ranger leur sac, leurs courses. Une fois le couvercle de cette poussette rabattue, c’est un siège !
Aux orties, l’image que tous les Japonais se ressemblent ! Grands comme Nobuaki, ou petits comme Yui ou les grands-mères. Petit ou grand nez. Yeux très bridés ou à peine. Cheveux raides ou frisés. Une seule constante, les cheveux noirs. Et encore, la vieillesse ou l’art capillaire les teint de blanc, de rouge ou de blond. Tout aussi fausse l’image du Japonais réservé, secret, peu disposé à exprimer ses sentiments. Entrez dans un resto, un bar et ce n’est que rires, communication et bavardages. Une seule chose : ils ont des difficultés à dire NON. Par politesse, pour ne pas vexer…
Le moindre petit espace peut accueillir la nature. Ce peut être sous forme de jardin, de quelques pots de fleurs devant une fenêtre, une porte, sur le trottoir, ou dans un escalier. Ville ou campagne, jardin d’agrément ou jardin potagers, grands jardins ou petits jardins. Les jardins lilliputiens pullulent.
Le manque de place oblige les Japonais à être astucieux et à inventer l’ascenseur à voitures. Elles sont garées automatiquement. A espérer que le mécanisme ne tombe pas en panne.