Bouddhistes en forêt

Dans une forêt où le ciel était bleu, les bouddhistes sont dans leur temple en train de prier leur dieu arc-en-ciel. Ils sont aimés du village où ils cultivent la terre. Pour manger ils vendent les produits de la terre au village en les emmenant en mobylette. Ils les vendent dans une caravane pour son aspect pratique car étant isolés, c'est le seul endroit utilisable car le bâtiments ne pas en très bon état. Les bouddhistes utilisent des bouteilles pour emmagasiner les graines , pour que le jardin soit beau.

Alexandre

Dans le ciel les nuages volent bas. Les bouddhistes voient l'incarnation de dieu quand ils voient un arc-en-ciel. Par contre, quand passe une mobylette, ils y voient le diable. Quand la caravane aboient et les bouddhistes montent à l'intérieur. Tous sortent des bâtiments et veulent monter dans cette toute petite caravane. Ils ont soif et il ne reste que trois petites bouteilles d'alcool. Que faire ?

Martine

Le ciel est bleu ce matin

Le moine bouddhiste se sent heureux

Il a vu un bel arc-en-ciel ce matin

Je vais prendre ma mobylette pour faire un tour

Je me suis acheté une caravane

Il est joli ce bâtiment

Je vais en prendre de la bouteille.

Hugo

Le ciel est gris aujourd'hui

Un temps sans un bouddhiste dehors

on aperçoit un arc-en-ciel

j'avais sorti ma mobylette

et attelé ma caravane

il y a beaucoup de bâtiments

j'ai oublié d'acheter une bouteille d'eau.

Lino

Ciel, je ne serais jamais bouddhiste car en étant sous un arc-en-ciel j'étais en mobylette et je suis allé en caravane pour déguster tranquillement un thé en vacances où se trouvait bâtiments et artistes pour réaliser des architectures modernes qui ont la forme de bouteilles.

Samy

Exil

Quand je les ai vu, là, chaque jour, passer devant ma fenêtre, ça été plus fort que moi !

J'ai revu devant mes yeux ma famille quittant Marseille pour aller se réfugier à la Seyne-les-Alpes fuyant les Allemands et les camps.

Et maintenant c'est à leur tour de fuir. Fuir la guerre. Fuir la misère.

Nous avions été accueillis par l'instituteur du village.

Je suis sortie. J'ai parlé avec eux.

Ils avaient faim, je leur ai donné du pain.

Ils avaient soif, j'ai rempli leurs verres.

Ils étaient sales, je leur ai offert des vêtements.

Ils avaient sommeil, je leur ai ouvert ma porte.

Ils étaient nombreux, je suis allée rencontrer mes voisins.

Et maintenant, je suis ici, sur ce plateau télé, et j'aimerai tant que d'autres fassent ce que j'ai fait.

Martine, 26 avril 2016

J'ose aujourd'hui ouvrir un œil nouveau du haut de ma tour d'ivoire.

Au large du phare croise un navire. Fragilité impromptue de la glace que fend l'étrave. Surprise du ciel chavirant dans les eaux lisses. Par les hublots du phare jaillit le feu, un rets rare et nu qui me ravit. Et la nuit cache ses désastres.

Le lune d'argent gravit avec paresse l'échelle qui la mène au ciel de nylon. Sa lumière baigne les rives de mon île, ses montagnes et ses vallées.

Au loin, le voilier, comme ivre, agile, vire et se mire dans les flots.

Martine

La couleur bleue nuit est une couleur froide comme de la glace. Elle s'élève. Ecoutez-la qui bruisse à pas de loup dans les arbres.

Elle réveille la folie douce qui rend heureux. Douce et légère comme un papillon silencieux, elle est revenue dans ma vie d'un seul coup, sans crier gare.

Devant mon miroir je lie mes cheveux en gerbe blonde Puis, discrets, mes amis me rendent visite. Avec eux et leur compagnie de théâtre, jamais je ne m'ennuie, même après des années passées auprès d'eux.

Martine

Il a peur quand tombe la pluie chez sa vieille tante Berthe où il se rend chaque dimance pour le repas de famille.

Son visage pâlit quand souffle la tempête.

Quand il pleut, tout le monde reste à table et il s'ennuie mortellement.

Sa seule occupation est de suivre des yeux les arabesques de la nappe jaune, d'écouter le tic-tac de l'horloge et les conversations ennuyeuses des adultes.

Mais quand le soleil montre le bout de son nez, toute la famille part en bande joyeuse pour une longue promenade.

En été, il ramasse des amandes encore vertes. Il aime la senteur de toutes ces fleurs des champs.

Martine

Elle entre dans l'ascenseur et les portes se referment. Il est transparent et suspendu au dessus du vide, brrr ! Elle se dit: " O dirait qu'il n'a pas de porte, cet ascenseur. C'est dangereux, ça !". Elle a peur.

Pour se rassurer elle regarde le sol. Très joli avec ses zigzags et ses points, ses reliefs.

Puis elle s'admire dans le miroir. Ses lèvres sont nettes, bien dessinées.

Montant au 30è étage, elle laisse ses souvenirs s'envoler. Elle se rappelle son long voyage à paris, la Seine gris souris. Sa vie est maintenant un long fleuve tranquille. La fée bleue avait réalisé son vœu. Sa mère n'aurait pourtant pas parié un louis d'or sur la tête de cete pauvre enfant. Le père, serrurier, toujours en pantalon sale, lui, était parti à sa naissance.

Mais STOP ! Elle venait d'arriver à destination. Les portes de l'ascenseur s'ouvraient sur son Destin.

Martine

Une union, pour le meilleur et pour le pire. Puis pouvoir se retrouver à l'église partager un moment entre familles et proches. S'amuser, rigoler. Le mariage est signe d'enfant puis de divorce. Ainsi va la vie.

Yasmine

Sa Sainteté découvre la nouvelle terre. Il arrive avec ses légions. Le gel des différences avec les tribus indigènes assises par terre dans le giron de leur village le regarde avec respect comme pour l'élire grand prêtre dans la religion de leurs nouveaux explorateurs.

Alexandre

La nuit dans le ciel rempli de nuages avec la lune apparaissent les loups quand un homme ny assis sur une pierre près d'un arbre; a gravé dans l'écorce, un secret.

Jérémy

Après tant d'années de réflexion, j'avais une mauvaise interprétation de la vie, suite à une déception sociale et culturelle du monde.

Une fois, un monsieur respectueux et bien habillé est venu me serrer la main en me disant : "Monsieur, vous avez l'air fatigué" et moi je lui ai répondu: Oui, je suis vraiment fatigué !".

Il me dit même "Si vous êtes fatigué dans la vie, essayez d'avoir un sourire".

Je me suis assis à même la Terre avec respect. En concluant que le respect et les échanges culturels sont un aspect important de notre vie.

Signé : Béni (si si, c'est son vrai prénom :)