Callipalabra

Texte écrit par  Amenan en atelier d'écriture

Assise dans un somptueux salon, la beauté de cette femme qui manifeste tant d'amour par se présence, sa personnalité, qui me donne un sentiment de sécurité. Mille joies de savoir que cette femme d'un coup devient ma mère.

Au-dehors la nuit dressait entre ses mains les fondations instables et les murs sans arrête.

La famille est fragile mais reste sacrée.

Texte écrit par  Deny en atelier d'écriture

Mon premier amour que je l'ai rencontré il y a trente ans à l'hôpital est devenu ma femme. 

L'amour perdu et  l'amour retrouvé.

Peut-être c'est le destin.

la vie a plein de surprises, bonnes et mauvaises.

J'attends patiemment  ma retraite pour vivre avec mon épouse dans mon pays natal. 

J'ai quatre enfants qui aiment faire du sport.

Je fais du sport régulièrement, "marche sportive".

J'aime bien me balader, amoureux, au bord de la mer.

Texte écrit par Josette en atelier d'écriture

Les garçons jouaient avec le ballon

Nous les filles c'était la marelle, ou à colin-maillard.

Il y avait des cris de joie partout dans la cour de récréation de l'école. 

Jeux en plein air

Corde à sauter

Les enfants

Texte écrit par  Cyrille en atelier d'écriture

Chaque été, je les passais toujours chez mes grands-parents paternels qui demeuraient à Montpellier. Avant chacune de ces vacances hj m'assurais que Francis, un ami de mes grands-parents avait ouvert les robinets pour m'assurer que la mer remplie réexistait. 

Ce vacances, ramassage de tellines que nous mangions dans l'instant ou plus tard, cuisinées. Les fastidieuses révisions scolaires. Les balades gourmandes à Palavas-les-Flots pour la traditionnelle crêpe, beignet, glace ou soirée en fête foraine.

C'était à Cuba, pendant le carnaval un grand, brun et barbu gardait une barrière, responsable de la sécurité. Belle gueule d'ange. Mon type d'homme.

Je ne comprenais pas tout ce qu'il me disait. Son accent, sans doute... ou l'émotion, sûrement...

Il m'a proposé de venir m'asseoir à la tribune d'honneur entre le Maire et sa Mère. 

A tout moment il faisait, des yeux, un tour d'horizon. Son travail, la sécurité. Nos yeux se croisaient, brûlants de promesse. Puis j'ai eu la surprise de le voir s'approcher, un verre de rhum à la main. Pas timide. Moi, si. Il me l'a tendu. Il est reparti sans un mot, un peu plus loin. 

La musique a commencé. je l'entendais au loin. Les musiciens, peu à peu se rapprochaient. 

La nuit est tombée, brutale.

Je ne l'ai plus revu. Déçue, le carnaval terminé, je suis partie à la gare routière. La wawa est rota ! J'ai dormi sur cette pelouse en attendant le premier car du matin.

Texte écrit par  Patrice en atelier d'écriture

Au dehors la nuit dresse entre mes mains les fondations instables et les murs sans arrête. Je, assis, transi, je ne fais rien.  Je me tais. Je suis inquiet, énervé pensant à mes rêves, combines et habitudes que j'ai faites miennes. 

Tout à coup quelqu'un braque sa torche sur moi, me demande de lui décliner mon identité. Puis je cherche ma carte d'identité. Il me dit: vous devriez exercer une activité physique, pratique car rester inactif et passif à votre âge c'est inquiétant. 

D'abord j'avais faim, je n'avais pas envie de bouger. Je souhaitais qu'une chose, mériter de manger un bon repas.

Texte rédigé par Ouari en atelier d'écriture

Mon plat préféré, c'est le couscous, ce que j'aime en lui c'est sa saveur en bouche. Il me rappelle notre pays, c'est le soleil de chez nous. 

Le plat que je dois manger sans couteau ? Ce serait un peu difficile pour découper la viande.

Quand je suis mobile, je me glisse dans les petites impasses pour penser aux odeurs du pays que les gens cuisinent. On ne peut pas les oublier. 

Texte écrit par  Jacqueline en atelier d'écriture

A marcher à travers champs ce soir me ramène à mon enfance, cette enfance qui ce jour de Noël plein de joie est devenu un Noël noir et triste.

Tu es parti pour un instant, nous t'attendions tout  en ouvrant nos cadeaux.

Le téléphone s'est mis à sonner et là... un souffle froid nous a saisi...

L'horreur, le malheur est entré dans la maison du bonheur. Les rires ont fait place à la désolation, au chagrin. 

Moi, du haut de mes neuf ans, je vis les visages autour de moi  tout ravagés de tristesse.

Un flot de souvenirs  me reviennent. Ils sont, sans que j'en prenne conscience  ancrés dans ma mémoire...

Comme ce jour de printemps, un lundi tu étais là, quand font à me sourire en regardant les traces d'un avion dans le  ciel bleu.

La vie a continué, l'adolescence est arrivée mais ton absence toujours présente, n m'a pas empêché d'avancer, tu m'envoie ta force quand je lève les yeux et que je vois un avion passer, les traces qu'il laisse sont pour moi les ailes d'ange que tu as gagné.

Malgré cece grand malheur, je dis haut et fort que mon enfance grâce à ma petite mère fut une enfance heureuse. Merci maman.

Chat ! Moustachat !

Ta moustache et tes oreilles courent après le papillon. La libellule est si légère et transparente qu'il ne l'a pas vue.

Il a saisi le papillon à l'orée de la forêt.

La libellule, quand à ailes, libre et légère poursuit son vol au-dessus de l'étant.

A l'autre bout de la terre, le manchot aux ailes si courtes ne peut voler, contrairement au pingouin. Il tente de se protéger du froid, serrés contre ses congénères sur une banquise qui s'amenuise d'année en année.

Et le cosmonaute, là-haut, haut dans l'espace observe tout ce petit monde du hublot de sa fusée. La terre si petite, ses mers, ses océans et ses montagnes, comme un dessin, une calligraphie, du grand art !

Texte écrit en atelier par Valérie

Attendre que le temps passe

pendant ce temps, on se prélasse.

Faire rentrer le soleil dans la maison

pour mille et une raison

Savoir faire le lézard au soleil

en attendant qu'une abeille vienne

butiner l'unique fleur de la maison