Publié le 1 Septembre 2014

Marchand de sable

Atteint d'une fatigue mirobolante, je m'en allais lentement dormir. Espérant que le marchand de sable ne soit pas un menteur et qu'il m'ait bien envoyé cette poussière magique dont il est l'artisan.

C.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Septembre 2014

Ateliers d'écriture ouverts à tous

Enfin des ateliers d'écriture ouverts à tous ! Jusqu'à présent je n'animais que des ateliers dans des structures "fermées" : école primaire, collège, lycée, centre de reclassement professionnel...

Des associations, des personnes me donnent l'occasion d'animer des ateliers où je peux inviter mes amis, les personnes que je connais et qui, souvent, me demandent à y participer.

Contactez-moi à martine.silberstein@callipalabra.fr pour vous inscrire !

1) L'association LES AMIS DE LOIRE (à côté de Givors)

Les dates ?

Samedi 13 septembre. Thème : "Ecrire avec ses pieds"

Samedi 11 octobre. Thème non encore déterminé.

Samedi 15 novembre. Thème non encore déterminé

L'horaire ?

De 10 à 12h

Le lieu ?

Facile ! A Loire sur Rhône En face de la poste

Le prix ?

13€ l'atelier ou 40€ le trimestre (3 ateliers).

2) VERONIQUE SEZANNE m'invite à animer un atelier d'écriture chez elle sur le thème Envisager son avenir de manière positive

La date ?

Le vendredi 12 septembre

L'horaire ?

De 20h30 à 21h30

Le lieu ?

Chaponost

3) L'association CULTURE POUR TOUS m'a proposé d'animer des ateliers d'écriture sur le thème critiquer une œuvre culturelle (livre, film, spectacle... émission de télé...)

La date?

Le mercredi 19 novembre

L'horaire ?

De 18h à 20h

Le lieu ?

Cinéma municipal La mouche 8 rue des écoles à Saint-Genis-Laval.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 31 Août 2014

Constellation

Tout à coup, c'est l'illumination !

Et si je jouais à cache-tampon avec les étoiles ? Ça c'est de bon ton !

L'étoile-éléphant, l'étoile-poussin, l'étoile-canard... Il y en a tant dans la constellation de la Toupie!

Notons que ce ne sont que des cailloux, après tout!

Ce n'est pas si facile, et pour être terre à terre, l'on peut même dire que c'est coton !

Bien plus difficile que de mettre un coup de tampon sur un tissu de soie. Ou même sur une commande de l'armée de terre, de mer ou de l'air...

Quoiqu'en l'air, il y a les étoiles avec lesquelles je peux jouer à cache-tampon !

Ça c'est de bon ton !

Constellation

L'étoile-éléphant, l'étoile-poussin, l'étoile-canard... Il y en a tant dans la constellation de la Toupie!

Notons que ce ne sont que des cailloux, après tout!

Ce n'est pas si facile, et pour être terre à terre, l'on peut même dire que c'est coton !

Bien plus difficile que de mettre un coup de tampon sur un tissu de soie. Ou même sur une commande de l'armée de terre, de mer ou de l'air...

Ça c'est de bon ton !

L'étoile-éléphant, l'étoile-poussin, l'étoile-canard... Il y en a tant dans la constellation de la Toupie!

Notons que ce ne sont que des cailloux, après tout!

Ce n'est pas si facile, et pour être terre à terre, l'on peut même dire que c'est coton !

Bien plus difficile que de mettre un coup de tampon sur un tissu de soie. Ou même sur une commande de l'armée de terre, de mer ou de l'air...

Ça c'est de bon ton !

L'étoile-éléphant, l'étoile-poussin, l'étoile-canard... Il y en a tant dans la constellation de la Toupie!

Notons que ce ne sont que des cailloux, après tout!

Ce n'est pas si facile, et pour être terre à terre, l'on peut même dire que c'est coton !

Bien plus difficile que de mettre un coup de tampon sur un tissu de soie. Ou même sur une commande de l'armée de terre, de mer ou de l'air...

Constellation

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 30 Août 2014

Ecorce

Ecorce

Peser le bois,

Caresser la matière,

Percevoir les sensations.

Lisse ou rugueuse,

L’écorce est la peau de l’arbre.

L’arbre mue,

L’arbre grandit,

L’arbre transforme ma vie.

Ecorce

L’arbre se transforme selon les saisons

Il se pare de couleurs mordorées,

Il perd son feuillage.

L’arbre vieillit,

L’arbre devient souche,

L’arbre devient abri,

L’arbre redevient poussière.

L’arbre devient bois,

L’arbre est entré dans ma vie.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 26 Août 2014

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Maïtele Bocaj est une vieille paysanne. Elle vit seule dans les Alpes de Haute-Provence depuis toujours. Conservatrice, elle est animiste. Si l’on voulait se pencher sur ses orientations philosophiques, l’on pourrait dire que, logiquement, elle croit en la nature et rien qu’en la nature. La vraie nature, pas la nature humaine, non en l’Homme, il y a longtemps qu’elle n’y croit plus. Quand à école littéraire à laquelle elle appartient, elle est naturellement naturaliste. Maïtele Bocaj est végétarienne. Pour chaque herbe coupée, pour chaque légume pour chaque fruit cueilli, pour chaque carafe d’eau puisée à la fontaine elle remercie et s’excuse auprès de Mère Nature de lui soustraire ses biens. C’est, cachée dans un repli de roche auprès d’une source qu’elle écrit, assise sur un rocher moussu, à l’abri du soleil, l’été. L’hiver c’est auprès de l’âtre qu’elle remplit ses cahiers d’une petite écriture pointue.

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Maïtele Bocaj n’a, à ce jour, publié qu’un livre. La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts. Ses autres ouvrages attendent qu’un EDITEUR DE LA VILLE veuille bien se pencher sur ses textes : Les simples en cuisine : Comment et quand les cueillir, Comment et quand les préparer et De l’observation du coucher du soleil ou comment vient le sommeil.

Son livre, La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts a été publié grâce à un concours de circonstances bien particulier que je m’en vais vous raconter.

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Maïtele Bocaj était devant sa maison, comme à l’accoutumée quand tombe le soir (elle vit à l’écart du village dans un hameau dont elle est la dernière habitante). Elle profitait des derniers instants de chaleur, précieux, en cette froide saison d’hiver. Là, passe un homme qui marchait à grand pas, un sac sur le dos. Il lui demande si elle peut lui remplir sa gourde. Bien que Maïtele Bocaj n’apprécie guère l’espèce humaine, elle n’est pas pour autant cruelle avec ses semblables. Elle fait donc entrer le bonhomme dans sa demeure et rempli sa gourde avec l’eau de son canari, un récipient qui, l’été, tient l’eau au frais. Et tous deux commencent à échanger des propos d’une grande banalité. Le gaillard se présente comme randonneur, admirateur de la nature, et, dans le civil, journaliste littéraire sur une grande radio nationale. Notre paysanne-auteur-jamais éditée voit là l’occasion unique de devenir une paysanne-auteur-enfin éditée ! Il se fait tard, il cherche un gîte pour la nuit. Elle retient le randonneur-journaliste à souper et même à dormir ! Le gîte et le couvert. Notre homme n’en demandait pas tant.

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Après avoir bu le vin de noix (« Merci d’avoir fait pousser ce bel arbre dans mon jardin ! »), ragaillardie et un peu moins timide, elle s’en va dans la pièce du fond chercher un cahier d’écolier. Et, sans un mot le met sous le nez du randonneur-journaliste. Surpris, il le feuillète, le parcoure, et finalement en lit les première pages.

Et voici ce qu’il peut découvrir :

« Savez-vous pourquoi, au petit matin, l’on voit le lièvre courir, s’arrêter, puis reprendre sa course ? C’est ce que je m’en vais vous conter de ce pas.

Tout d’abord que je vous présente les protagonistes de mon récit car il ne faut surtout pas confondre le lièvre et le lapin. Le lièvre est un mammifère végétarien de l’hémisphère Nord à longues pattes arrière postérieures assurant une course rapide, aux oreilles très longues qui gîte dans les dépressions du sol. La femelle est la hase, le petit le levraut. Le lièvre vagit. Il est du genre Lepus et de la famille des léporidés. Tandis que le lapin est un mammifère végétarien, lui aussi, originaire de la péninsule ibérique et d’Afrique du Nord, largement répandu et très prolifique. Domestique, il est élevé pour sa chair et parfois pour sa fourrure ou sauvage (de Garenne) il vit sur les terrains boisés et sableux où il creuse des terriers collectifs. Le lapin clapit. La femelle est la lapine et le petit le lapereau.

Les pattes arrière du lièvre ont peut-être une longueur que l’on pourrait qualifier d’excessive, mais elles lui sont très utiles pour fuir ses ennemis, qui sont nombreux comme l’Homme, en particulier, ce grand prédateur, ce grand exterminateur des espèces animales. ».

La rosée est l’unique boisson de ce quadrupède aux grandes oreilles. Chaque matin il fait le tour de toutes les grandes feuilles de rhubarbe de mon jardin pour récolter le précieux breuvage. Il prend bien garde de ne point croquer ne serait-ce qu’une parcelle aussi petite soit-elle des feuilles de la plante. Sa mort, assurée, serait alors son destin. »

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Étonné, il interroge la vieille dame. Quand il apprend qu’elle en est l’auteur, il est stupéfait. Le titre ? La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts. Il lui propose alors de contacter un éditeur et de lui confier son cahier. Mais pas question, pour Maïtele Bocaj de se séparer de son précieux cahier ! Qui sait ce qu’il en fera ? S’il ne le perdra pas ?! Ou même le fera éditer sans le lui dire ?

Seule solution, finir sa randonnée et revenir le chercher quand il aurait contacté l’éditeur qui, il en était sûr, accepterait de la publier.

Le lendemain le randonneur-journaliste s’en va, non sans avoir demandé le numéro de téléphone de cette extraordinaire petite bonne femme ! Mais de téléphone, point ! S’il veut la contacter, il faudra qu’il passe par le maire…

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Une fois son hôte parti, notre paysanne-auteur-bientôt-(peut-être)-éditée retourna à son train-train quotidien. Elle en oublia quelque peu l’enthousiasme de ce blanc-bec qui, elle le sentait bien, se serait volontiers emparé de son cahier.

Elle n’en entendit plus parler pendant plusieurs mois. Elle se dit qu’elle avait bien fait de ne pas lui confier son trésor. Puis le printemps arriva.

Alors qu’elle avait (presque) oublié cette rencontre, le maire l’accosta. C’était un jour (rare) où elle était allée à la messe, le baptême d’une arrière-petite-nièce. L’édile avait un papier pour elle, des notes qu’il avait prises. Le randonneur-journaliste ava it téléphoné à la mairie pour prévenir qu’il arrivait dès le lundi.

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Deux jours plus tard, il était là, accompagné d’une jeune femme. Il la présenta à Maïtele Bocaj. Méfiante, elle s’approcha du couple. La jeune femme, éditrice venait directement de Paris. De la Capitale ! Rien que pour elle ! La jeune-femme-éditrice lui proposa de signer un contrat. Suspicieuse, notre paysanne-auteur-bientôt-(certainement)-éditée chaussa ses bésicles et lu attentivement, méfiante, le document que la-jeune-femme-éditrice-venant-directement-de-Paris lui avait mis sous le nez. Elle posa des tas de questions, se faisant préciser tous les termes, nouveaux pour elle. Puis le relu une deuxième fois. Elle interrogea à nouveau la-jeune-femme-éditrice-venant-directement-de-Paris sur quelques finesses qui aurait pu lui échapper. Puis après une troisième relecture, on ne sait jamais, elle apposa sa griffe au bas de chaque page du contrat. Un exemplaire lui fut remis. Comme elle ne voulait toujours pas confier son précieux cahier, la-jeune-femme-éditrice-venant-directement-de-Paris photographia chaque page à l’aide de son appareil hyper sophistiqué. Un IPad, lui dit le randonneur-journaliste. A elle qui n’avait qu’un vieux poste de radio et toujours pas de télévision ! Si ça pouvait la contenter… Elle fit ensuite un portrait en pied de la vieille paysanne.

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

Deux jours plus tard, alors qu’elle était au village pour s’approvisionner de papier tue-mouche à la seule épicerie de la commune, elle poussa jusqu’à la mairie pour demander si personne n’avait téléphoné pour elle. Le maire fut bien surpris ! Cela faisait deux fois en moins d’une semaine qu’elle lui adressait la parole ! Mais personne n’avait appelé pour elle. Ni les jours suivants.

Un mois plus tard le facteur (ou plutôt la factrice) faisait tinter la cloche du portail. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait reçu de visite ! Et de courrier, si peu… Elle lui remit, contre signature, un gros colis.

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

A peine arrivée chez elle, elle se munit d’une paire de ciseaux et, délicatement, découpa le scotch qui fermait le précieux colis. Elle trouva, comme il était prévu dans le contrat, trois livres. Trois livres avec sa photo en première de couverture et le titre de son livre, en jolis caractères gras, La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts. Elle n’en revenait pas ! Elle le retourna et vit, au dos, sa brève biographie. « Maïtele Bocaj, une vieille paysanne de nos montagnes, publie, à 92 ans son premier livre. Elle vit seule dans une maison sans âge et sans eau courante. Sa seule compagnie est une radio du siècle dernier ». Puis les premières lignes du livre : « Savez-vous pourquoi, au petit matin, l’on voit le lièvre courir, s’arrêter, puis reprendre sa course ? C’est ce que je m’en vais vous conter de ce pas. ».

La course du lièvre : Sur les traces du seigneur des forêts

C’était donc vrai, elle était publiée ! Aussitôt elle regretta son enthousiasme. Elle n’avait pas pensé à une chose. Avec la célébrité, c’en était fini de sa tranquillité… Le soir arrivait. Elle alla se coucher. Dans son rêve, le quadrupède aux grandes oreilles faisait le tour de toutes les grandes feuilles de rhubarbe de son jardin pour récolter la rosée du matin. Il prenait bien garde de ne point croquer ne serait-ce qu’une parcelle aussi petite soit-elle des feuilles de la plante.

Maïtele Bocaj ne se réveilla pas. Une semaine plus tard, le maire, alerté par l’épicier du village, vint sonner la cloche du portail. Personne ne vint lui ouvrir. Il poussa le portillon, traversa le jardin et entra dans la maison, la porte était ouverte. Il trouva notre paysanne-auteur-enfin-éditée dans son lit, morte, un livre dans les mains, portant sa photo en première de couverture et sa biographie ainsi que les premières lignes du livre en quatrième de couverture.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 20 Août 2014

Montée au désert

Le vent courbe les ceps. Les nuages poursuivent leur course.

Montée au désert

Les restanques sont pleines des récoltes à venir.

Montée au désert

Le pont, nous l'avons traversé. L'eau déroule ses frisellis, dévoile ses bulles. Le chant d'un pic vert monte haut dans le ciel. La gypsie tisse sa toile.

Montée au désert

Notre sœur Henriette nous a conviée al Castels del Ingles Philip. D'en bas, nous écoutons quatre ou cinq rires. L'assemblée n'a pas encore commencé.

Les femmes, les hommes sont devant le four. Poêle à cuire les châtaignes. Fruits grillés, partagés.

Montée au désert

Vin orange, rose, cuivré. Fraîcheur, acidité, âpreté légère. Surprise des papilles. Rougir de plaisir. L'hydre que nous avions cachée dans l'eau, reste tapie.

Nous arrivons enfin au canals de Philip. Le pasteur entonne un chant, repris en chœur par les fidèles. Discours empêtré, apprêté, préparé, empesé, brouillé. Le vin a fait son œuvre.

Montée au désert

Bouche rouge agressive et jeune, porte la marque d'un ancien sécateur. Voix voilée, trace de son chant. Fragilité de l'être. Danger de la menace. A la moindre alerte, s'enfuir, quitter ce lieu paisible, asile, retirada commune.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 15 Août 2014

L'immobilisme puis l'esprit et la structure béton dans les bergeries que l'on empile. Le petit mouton doit suivre sa ligne.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 5 Août 2014

Parenthèse

Parenthèse autour d'un soleil chaud

Derrière l'été

la lune se cache

au creux de tes jambes

Bédarieux juillet 2014

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 30 Juillet 2014

Là où j'habite

26/08/14

Chère Sophie,

Je t'invite à venir chez moi à St Genis Laval. J'ai une habitation pleine de personnes. Je ne vis plus avec mes parents. J'ai une grande maison. Actuellement je suis dans une nation chaude car c'est la belle saison. Je nettoie sans cesse car beaucoup d'enfants viennent du jardin où ils jouent avec aisance avec des jouets en bois d'après-midi sans fatigue réelle ils s'étendent. Les enfants adorent mes chiens Basil et Gina. Ils les emmènent se promener vers la mairie avant de se jeter dans la piscine.

Grosses bises,

M.C

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Juillet 2014

Haïkus

La pluie frappe les tuiles

Blancheur du soleil

Le chat court

La lumière rouge de ma valise en colimaçon

laisse une empreinte douce et vide

en trois dimensions

Au centre de la grappe verte

s'assoit une fée

créant un jeu de douceur chaude

Les vendanges sont pour bientôt.

Le chant des fruits soufflera,

allumant un feu dans le cœur des hommes

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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