Texte écrit en atelier par Marie-Rose

Hôtel Mirmiar Fidji

Chère maman

Je profite de cette fillette* pour t'envoyer ces quelques mots en espérant que la petite sirène et ses copines ne tombent pas dessus. Maman je ne sais pas par où commencer ni par quoi finir. J'ai débuté le 3 avril une préparatoire pour le métier d'employée administrative et d'accueil du lundi au vendredi de 8h à 17h à LADAPT. Tous les matins j'arpente les trottoirs miroir pour les crottes de chien, je prends les bus bondés ou les cars. Je t'épargne les détails car c'est un véritable combat, je lutte entre les aisselles puantes pour trouver un place. L'individualité des personnes m'agacent de jour en jour. J'aurai aimé que sois là pour te montrer tout ce que j'ai appris, te présenter mes collègues et partager avec toi mes nombreux fous rire mais cela prendrai des heures et des heures. En tout cas, maman, aujourd'hui c'est mon dernier jour d'atelier d'écriture à délirer où j'ai pu laisser ma plume s'exprimer, j'ai côtoyé un monde utopique et j'ai découvert Baudelaire. 

Si aujourd'hui je laisse parler mon cœur  c'est parce que la peine a laissé la place à l'amour.

Marie-Rose

*bouteille de 35,7 cl

Texte écrit en atelier par Mathilde

Le 20 juillet 2008

Dans un camping en Vendée

Mamie

C'est la dernière fois où nous sommes partis en vacances ensemble, ce camping magnifique avec la piscine et la plage à quelques pas.

Nous nous sommes vraiment bien amusés, nous avons profité de la vie. Nous avons senti le sable puis la mer un peu froide. Nous nous sommes promenés avec le vent en pleine tête et le soleil dans les yeux mais quels beaux souvenirs que d'avoir passé ces moments en ta compagnie.

Je te fais de gros bisous et j'espère qu'on passera encore pleins de bons moments comme celui-ci.

Ta petite-fille

Texte écrit en atelier par Nathalie

Plage de Sète 1er septembre 1985

Gilles

Je me souviens de mes 16 ans de la bande de copains de la magie de notre première rencontre. Tu étais avec ta bande ce copain et au premier regard j'ai su que c'était toi ! J'étais impressionnée par ta maturité malgré tes 18 ans. Tes beaux yeux verts, ta douceur et la chaleur de ta voix m'avait subjuguée.

C'était il y a deux ans. Depuis, la vie nous a séparés, pourtant aujourd'hui c'est avec toi que j'aimerai me promener sur cette plage de Sète.

Simplement attendre le coucher du soleil pour n'être que seuls aux monde, écouter le silence juste interrompu par le clapotis  des vagues.

Tu restera l'amour de ma vie, une histoire inachevé. Ton absence a marqué mon existence, mais je suis riche de tous ces souvenirs car l'amour ne meurt jamais.

Nathalie 

7Miyajima, le 3 août 1945

Nobuaki

Je t'écris de cette plage si petite mais si belle dominée par cette grande porte Shinto rouge. C'est marée basse, je me suis déchaussée et j'ai marché dans cette vase verte un peu gluante et glissante à la fois. J'aurai tant aimé que tu sois là, toi, l'ami que j'ai accueilli chez moi. Je sentais l'odeur de ces épis de maïs grillés et j'aurai tant aimé le partager avec toi. Rappelle toi ces petits grains à la fois croquants et moelleux à l'intérieur, un peu salé à l'extérieur. Entends tu les cris des enfants courant après les daims? Si tu étais là nous monterions au temple et avec une petite louche nous mouillerions nos mains avant la prière.

Comme tu me me manques, Nobuaki! Quand te reverrais-je, toi, l'artiste ! Viens me rejoindre ici. Je suis encore là jusqu'au 6 ou 7 août.

Martine

Texte écrit en atelier par Romain

Le 11 juillet 1882

Ma chérie

 Voilà déjà 10 jours que j'ai échoué sur cette plage. Mon bateau a chaviré.

Je pense être sur l'île de Tola Tulu, e plein océan indien. Je n'ai pas le matériel nécessaire pour rafistoler la coque du bateau mais j'ai réussi à mettre la main sur un stylo et une feuille. J'ai aussi trouvé une bouteille. Je t'envoie ce mot, même si je sais que le pourcentage de chance que tu ai cette lettre et infime. Ici la chaleur est insupportable. Il fait excessivement chaud le jour, et très froid la nuit.

Mon estomac a faim et a rétréci. Je ne sens plus mes membres. La fatigue se fait sentir. Malgré la vue magnifique et le son repoussant des vagues, le goût du sel sur mes lèvres me répugne.

Depuis 10 jours et je me nourris exclusivement de noix de coco. Mon odorat ne le supporte plus.

Je souhaite, ma chérie, prochainement te retrouver.

Romain

Texte écrit en atelier par Anne-Dominique

Le 10 juillet 1104

Chère Razoule

Je me trouvais au bord de cette belle plage du Médrano. 

Si tu avais vu toute cette splendeur des rives, le reflet sur la mer si calme et douce. J'avais l'impression de voir l'Océan Indien. Une petite marche dans l'eau si propre. Je pouvais voir certains petits poissons couverts d'une peau bien colorée. Une marche sur cette plage sans caillou quelle bonheur. Quoi de mieux pour contempler ce sable, accompagné du bruit de vagues qui vont et viennent. Marée haute et marée basses, j'aime ce changement. L'odeur pure de la mer était vraiment présente et dans les alentours; j'ai comme senti un petit goût de thym qui embaume tu le sais bien notre jardin. Voilà je t'ai un peu écrit ce qui t'attend.

A bientôt.

Sabine

Texte écrit par Arthur

Le Touquet

3 septembre 2015

Mon amour

Je suis aujourd'hui au bord de la mer au Touquet. C'est bientôt la rentrée des classes et ça se sent. La plage se vide et je me réjouis de pouvoir redécouvrir  son immensité et le silence qui y règne surtout le soir à la tombée de la nuit. dans ces moment forts, je pense à toi. J'aurai tellement aimé que tu me rejoignes. N'es tu pas sûr de pouvoir te libérer un petit week-end que nous puissions passer tous les deux en amoureux ? L'ai vif et revigorant te ferais un grand bien fou. Nous pourrions arpenter la plage de long en large et y chercher des coquillages que tu pourrai enfiler sur un fil pour la réalisation du rideau de nos communs. Je te concocterai un repas de rêve à l'aide de crustacés et de vins fins. Taquiner tes papilles, ça me connait. Enivrés nous ferions l'amour et nous endormirions paisiblement jusqu'au petit matin. A l'hôtel Les effluves d'un petit déjeuner buffet réveillerons tes papilles. Tu te souviendras de notre séjour jusqu'à ton dernier souffle. A bientôt mon amour. baiser salés.

Arthur 

Récit d’Amélie retranscrit en atelier par Lino

Miracle à Lourdes    

Cet été je suis parti en pèlerinage à Lourdes. Il m’est arrivé un miracle. Maintenant, je suis amoureuse d’un certain Jean-Claude. Je vais vous expliquer.  Sur plusieurs files d’attente pour faire des ateliers, j’étais derrière lui et nous avons discuté pour occuper notre temps. Je l’ai retrouvé sur le banc d’attente des toilettes. Nous avons pris du temps pour discuter, lui il vient de Paris et moi de Lyon. Nous échangeons nos numéros de téléphone, pour pouvoir nous joindre l’un et l’autre. Le lendemain j’avais gardé son image en tête et j’ai demandé à un de ses accompagnateurs que j’ai croisé si je pouvais revoir Jean-Claude. L’éducateur est parti me le chercher à l’autre bout du par cet me l’a envoyé. Nous avons cette fois-ci encore bien discuté et nous avons échangé nos numéros de téléphone portables. Lors de mon retour avec le bus, j’ai regardé ces belles photos où nous étions réunis. En rentrant chez moi j’ai raconté mes aventures à ma maman, et je réalisais qu’un miracle s’était produit à Lourdes. Le lendemain le téléphone sonna, et c’était Jean-Claude.

Texte écrit en atelier par Jerry

19 janvier 1993

Plage du sablier

Je suis sur cette plage du sablier, à Saint Germain sur mer les pieds dans le sable froid, bercé et vivifié par le vent marin, la mer remplie d'odeur et je penses à toi. Toi qui lira ces mots, ces phrases et qui admirera mes ratures. Non je suis. J'espère que tu ne m'oublie pas  l'eau a ensablé le papier j'espère que l'humidité  et que tu ne vois qu'un groupe de taches j'espère que tu apprécieras  quand même le mot qui s'en dégage. J'ai pas grand chose à te dire alors je laisse retourner à tes occupations.

Jerry 

Texte écrit en atelier par Jean-Louis

A Nha Trang (VN)

Le 01/07/1998

Très cher ami

Ça fait très longtemps que je voulais t'écrire. Je suis actuellement sur une plage du VN. Il fait chaud, l'eau de la mer de Chine est transparente le sable est très  fin et blanc.

Je me sens apaisé et j'ai réfléchi aux choses que je pourrais te dire.

Nous avons l'un pour l'autre des sentiments, malheureusement je suis malade.

Mes nerfs me jouent des tours, j'ai des céphalées qui m'handicapent beaucoup la vie. Je voulais que tu le saches. J'aimerai tellement être en bonne santé. A  toi de décider si notre histoire continue et comment elle continue. 

Je t'embrasse et j'espère bientôt te revoir.

Jean-Louis