ateliers d'ecriture adultes

Publié le 15 Mars 2016

Sur la photo une femme élégante et présentable. Cette femme prend la parole. Elle est sérieuse mais elle est fatiguée. Elle est fatiguée parce que c'est une femme qui est responsable. Elle doit prendre la parole au nom de son parti. Elle a du être réélue comme Présidente. Poue elle, ce doit être une charge très lourde.

Abdeltif

2016, mur de Berlin

2016, mur de Berlin

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 15 Mars 2016

Tant de candeur contre ces lois

Sans aucune lueur, ni saveur

Je sens l’effroi m’envahir de surcroît

Centon écrit par David

2016, mur de Berlin

2016, mur de Berlin

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 15 Mars 2016

Petit bonheur deviendra grand. Le soleil brille et Suzette et Valentin ont le bonheur avec un très beau soleil qui brille vraiment très très bien. Suzette et Valentin sont plein de joies à deux, pour être heureux ensemble comme le soleil qui brille très très très très très très très fort. Suzette et Valentin sont copains d’enfance d’une pie noire qui chante sur la neige, le soleil brille de moins en moins.

Centon écrit par Guillaume

2016, Mur de Berlin

2016, Mur de Berlin

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 14 Mars 2016

Ah tranquillité des vapeurs

Tant tant qui font rêver

Quand je me lève bonne heure

Je suis toujours à l’heure

Et toute la journée en joie

Centon écrit par Badri

2016, mur de Berlin

2016, mur de Berlin

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 13 Mars 2016

Que dit le fou heureux ? Que la vie en vaut la peine. Il dit que ce jour-là, ce jour, je m’en irais sans avoir tout dit. D’autres qui referont comme moi le voyage des rames et des conducteurs et qu’au Châtelet comme à l’Opéra on entendra monter des bouches des stations ces sanglots longs des wagons qui me font peur.

Il dit que dans les kiosques à journaux poussait en vrac sur des arbres spontanés la nuit immense et noire aux déchirures blondes.

Ils savent toucher l’herbe et dire je vous aime à des buissons de fleurs de joie.

Et rêver dans le soir où s’éteignent des voix et que certains oiseaux croient.

Restés coincés en l’air de bonne humeur, ils disent qu’on s’embrasse sur plusieurs autoroutes.

D’autres lèveront les yeux vers les nuages de fleurs. Ils ont le cœur de la loi ou se retourneront pour leur nom murmuré.

Centon écrit par Sébastien

Que dit le fou heureux ?

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 13 Mars 2016

Pourquoi ?

Au début

il y a toi, moi

qui vient au cœur

cette chaleur

a une saveur

et une couleur

qui peut aboutir à la rancœur

cette douleur

n’est pas un choix

pourquoi ?

Centon écrit par Meriem

Pourquoi ?

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 12 Mars 2016

Le rêveur est pour moi

L’acteur de la joie

Pourquoi autant de sueur

Pour toi et ta sœur

Son cœur n’est pas de bois

Son beurre n’est pas sa foi

Si la soie est la douceur

Ma voie sera ton bonheur

Centon écrit par Patrick

Cœur de bois

Cœur de bois

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 11 Mars 2016

Il s’envole à nouveau le faiseur de roi. Tel le branleur d’idées, railleur, des fois. Chercheur d’opportunités, menteur vêtu de soie rabat-joie, griffeur d’espoir quoique qu’il en soit, grivois, Il se peut, papa, de quoi ? On ne sait pourquoi mais toujours un doigt dans chaque pays ma fois. Suis-la cette putain aux allures de diva que tu crois. L’avenir incertain malgré les lois qui te broient. N’importe comment reste vigilant et souple mon rat suffisant du haut de ton doigt. Thierry

Le menteur vêtu de soie rabat-joie

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 10 Mars 2016

Inaya ferma sa partition en ce paisible dimanche. Elle se préparait pour son premier rendez-vous avec l’avocat. C’était chaud, l’enquête la menait à mettre dans le réseau de ce premier interview les libertés fondamentales. « Bonjour ! Vous qui êtes un expert de l’état d’urgence, pouvez-vous me dire comment vous allez mobiliser l’humanité ? ». « En premier lieu, je vais faire intervenir les experts pour ne pas travailler au hasard. ». Ses paroles étaient rassurantes. La République devait protéger tous les citoyens. « La fonction du Président n’est pas facile. Mettre en place un état d’exception est politique et social ».

Discussion entendue à l’ombre d’un noisetier : « Tu vois, cette femme élégante qui passe, cette femme plein de mystère et de silence… c’est la femme de ma vie ! ». Mon voisin de banc ne s’éternisa pas à côté de moi. Et en partant me lança, impératif : « Ressourcez-vous, monsieur !». J’adore cette femme qui dans son manteau blanc, au milieu de ce groupe d’amis contrainte de respirer cette pollution, offre ses baisers ; transforme cette mer de pétrole en une huile presque parfaite. Nous discutons à l’ombre d’un arbre. Cette femme avait un style enchanté et une beauté à couper le souffle. Je rêve encore de ses yeux noisette qui me mettent dans tous mes états.

Au cinéma, nos silhouettes enchantées présentent des chevaliers réorganisés de la culture zootropiste. Dans la salle, il y avait un grand silence. Les bandes-annonce s’éternisaient et le son était trop fort. Le film s’intitule « Les mystères du bonheur », c’est un style romantique avec un langage magnifique. L’élégance de la silhouette des femmes dans ce film sonnait comme une arme fatale nous transportant vers un bonheur sans anomalie. L’arme de séduction, un baiser parfait vers la fin du film, bien orchestré reste fidèle au romantisme exploité par ce genre de film. La pollution nous coupe le souffle et dans un élan de survie le film nous donne envie de respirer à nouveau vers un bonheur que l’on espère tous les jours.

Le chat blanc et la poule sont deux excellents amis. Un jour, ils décidèrent d’aller dans le placard à huile pour manger du chocolat. Papy les a surpris, le chat n’avait plus les moustaches propres. Il manquait un petit goût de noisette. La présence du papy enchanta notre discussion. Contraint au silence, le chat sauta sur le chocolat, le mangea et mourut.

La pollution par le pétrole, sur les territoires des groupes armés, engendre des guerres avec les états. Seul, un chevalier blanc juché sur un lion rugissant couleur chocolat pourrait les arrêter. On verrait alors apparaître la silhouette d’une femme d’une beauté à couper le souffle, cachée sous cette armure. Elle irait à la rencontre de ces groupes armés, calme et, telle une vedette de cinéma, leur imposerait la paix. Chacun, alors, une poule et un chat sous le bras irait cultiver son jardin.

J’adore le lion rugissant. Je rêve de bonheur et de fidélité. Le style du baiser c’est sa beauté. Ressourcez-vous dans l’ombre de l’hypocrite qui nous fait rêver. Quel beau salaud. Ce n’était malheureusement qu’un rêve… Je vis à mon réveil, non un lion mais mon petit chat, tout propre, et sa présence sur mon territoire s’éternisait. J’adore mon chat et ses mystères.

Textes collectifs écrits en découpant des mots dans les journaux, en suivant la consigne de Tristan Tzara (voir lien ci après)

Lacérer des journaux (2)

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 9 Mars 2016

Les médicaments navetteuse qui ont combattu le mal de tous les bébés. Pour manquer une financière dans un pays des rapports montrent bien le style simple et le chiffre premier du business du travail et l’inflation du savoir social.

Le chiffre a une bonne cause à dire à ses comptables ou à ses salariés : « votre style à changer ou à mobiliser ». Les salariés et les comptables vont partir sur une île comme l’Australie ou la Corse avec le chiffre. Aujourd’hui c’est l’anniversaire du chiffre. Il veut des cadeaux, un très immense cabinet de comptables qui comptent quelques secondes. C’est un désastre civique. Enfin, pas tous les jours. Sinon c’est pas sérieux.

Les experts expertisent, la lumière lumine, l’état étatise, la bourse boursicote, les miroirs miroitent, la République est loin du public, les paroles s’en volent, seuls les aigris restent, l’humanité déshumanise, l’homme est un animal social, la pratique à la longue devient un tique, la culture nous manque et la mort nous débarrasse pour faire de nous des mythes. Les experts enquêtent sur la mort du bébé qui s’est coupé la tête. Les résidents sont interviewés dans un pays très lointain de la France. Le mariage et la beauté ne pratiquent pas de trésors. Les experts arrêtent les deux mariés qui ont tué leur bébé.

Un célèbre photographe a toujours de nouvelles idées de création et d’imagination. Son travail apparaît simple mais c’est faux et c’est non plus un hasard. Par contre il y a un côté humain qu’il faut respecter par obligation comme pour chaque fonction. Le photographe a créé un cabinet pour faire des photos de mariage.

Dieu a créée pour vous, première chose, le cadeau, ses créations. Dieu est parole de la bonne nouvelle. Alors les têtes de mort de la République nous noient dans des obligations diaboliques de conflits hors de la lumière.

L’ermite de cette ville possède des savoirs incroyables sur l’économie d’urgence, le travail et l’inflation. Sa peau est blanche dans ce pays brûlé par le soleil et sa tête a une réelle beauté mais sa fonction est de faire l’exception sur cette photo jaunie où il apparaît comme un vieux livre d’histoire. Son rôle serait-il d’être comptable de cette chronologie dont certains personnages pourraient être jugés pour faux et usage de faux ; tel la camarde qui a trouvé un intérimaire pour faire la sale besogne à sa place le temps de prendre ses médicaments mais ne t’inquiète pas elle te garde dans son viseur.

Textes écrits à plusieurs mains en découpant des mots dans les journaux à la manière de Tristan Tzara (voir texte sur le lien)

Lacérer les journaux (1)

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0