Sardegna

Publié le 29 Juin 2023

26 juillet 2022 

Puits sacré. Visite guidée ... en italien, sans traduction. Mais le symbole féminin est clair. Ce puits était dédié au culte de l'eau. La longueur des escaliers s'amenuise au fur et à mesure de la descente formant un triangle. Puis l'on arrive, tout en bas, sous une voûte ronde surplombant le puits. Elle est constituée de petites marches, en symétrie des marches qui permettent d'accéder au puits dont l'ouverture se situe au sud-est. Ainsi, au solstice, la lumière entre à flot.

Je trouve ce lieu magique, au sens premier du mot, envoûtant. Avec le sentiment que cette population, ces hommes, étaient très puissants, intelligents, croyant et habiles alors qu’ils ont vécu il y a tant de temps ! Ils étaient si éloignés de nous …

Dans cet enclos se trouvent aussi des nuraghes et un village chrétien avec son "église rurale" qui s'anime neuf jours par an lors de la fête. Les maisons sont alors temporairement habitées.

Musée Gramsci, philosophe marxiste. Visite express en 30 minutes + 15 mn de rab' avant sa fermeture. 

Restaurant sur la presqu'île de Sinis.

Le vent est puissant, on se croirait à l'océan. 

Village de Fordongianus. Nous l’avons sillonné un grand nombre de fois pour trouver les thermes. Chercher la voie romaine, monter au-dessus, voici une église.

Partir à la recherche d’un amphithéâtre, redescendre, remonter sans trouver, regarder sur le GPS, s’arrêter au centre culturel Samoëns (les villes sont jumelées). Dans la bibliothèque, demander à l’employée. Roland avait tellement envie de le voir … que, finalement, il a été déçu. Il est si petit ! Si peu intéressant et photogénique …

Comme beaucoup de villes et villages sardes, l’occupation espagnole a laissé ses traces. Une ancienne maison est transformée en musée espagnol.

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Par contre, nous avons découvert une jolie église, juste au-dessus. Il a fallu franchir un grillage car le portail était fermé. Il l’a photographiée en long, en large et en travers. Pendant son « expédition » je me suis littéralement « baquée » dans la fontaine située le long du mur d’enceinte de l’église. Très profond, robe relevée jusqu’au nombril, mouillée par l’eau, bien fraiche.

Nous avons mangé des sandwichs au snack à côté des thermes qui n’ouvrent pas tout de suite. Des livres en français dans un boîte à livre, bonheur : deux livres latino-américains traduits en français. Un d’un Uruguayen, Horacio Quinoga : « Contes d’amour, de folie et de mort ». L’autre d’un Argentin, Osvaldo Soriano, « l’œil de la patrie ». Tous les deux dédicacés pour un anniversaire. Et j’ai aussi trouvé, ailleurs, un livre destiné à des lycéens allemands, « Le temps des miracles », d’Anne-Laure Bondoux, l’histoire d’un enfant qui immigre, caché dans un camion ? Très beau et très triste. Le deuxième, un enfant, « débile » mental et son frère qui arrivent à se faire accepter dans une colocation. Drôle et touchant.

En revanche, l’eau des bassins situés devant les thermes, accessibles au public est bouillante (54°C) ! Anecdote intéressante : jusqu’il y a peu, les femmes venaient y laver leur linge. Quoi de plus logique ! Le reste, au-dessus, payant, ce ne sont que des ruines, pas trop étendues.

https://duckduckgo.com/?q=fordongianus+thermes&atb=v275-1&ia=web

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Puis, avec Roland nous avons décidé d’aller prendre un bain aux thermes, pour une somme relativement modique. L’équipement de rigueur : maillot de bain (normal !) mais aussi claquettes (vendues si dépourvu) ou chaussures antidérapantes et … charlotte mais comme Roland a les cheveux coupés extra court, pas besoin. Les claquettes, il les achète pour faire plaisir à la dame mais il ne s’en sert pas. En revanche, avec toutes ces précautions, inutile de se laver avant … bizarre … Petite cabine pour se déshabiller, puis bassin ovoïde particulier, rien que pour nous (il y en a trois au total) dont le fond est couvert de petits cailloux blancs. 54°C, dur dur de s’y mettre ! Pas pour Roland qui s’y plonge tout entier, moi, pas plus que les jambes. Une chaînette permet d’ouvrir l’aération. Mince, c’est une alarme ! Inquiétude du personnel. Des mûriers, en sortant, bien tentant.

Catastrophe ! La branche de ma lunette est cassée ! Irréparable. Pas de marque Lynx en Corse.

Caddie de supermarché pour propriétaire de chien. impensable en France où les chiens sont interditsn

Caddie de supermarché pour propriétaire de chien. impensable en France où les chiens sont interditsn

Deuxième nuit dans la chambre de l‘agroturismo. Étrange, au fond du chemin, juste avant de tourner à gauche : les hauts murs d’un centre pénitentiaire. Chambre fraîche, lieu calme.

 

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Un matin, Roland est parti plonger, et moi pédaler (44 km). J’ai vu un petit (un jeune ?) renard, aux oreilles longues comme celles d’un fennec. Et une sauterelle d’un jaune citron éclatant. Et aussi un drôle d’animal : un vélo suivant une voiture à une allure incroyablement élevée. Champion, mais ça ne me donne pas envie. Partie de l’hôtel, je l’ai rejoint à la plongée. Petit incident entre plongeurs : la voiture de Roland a dérapé quand il se garait, endommageant très légèrement l’autre véhicule.

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Resto en bord de plage, mosquitos plutôt pénible, mais la crème est fournie. Pâtes aux coques, recouvertes de la spécialité : la poutargue, œufs de poisson réduits en poudre. Produit de luxe, en faible quantité. Salé, goût assez puissant, très particulier.

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Petit conflit : mon vélo est encombrant (mais pas très lourd). Les affaires de plongée le sont aussi, non ?

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Catastrophe ! La branche de ma lunette est cassée ! Irréparable. Pas de marque Lynx en Corse.

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Retour en Corse, d’une île à l’autre. Dans le bateau, un chat pokémon, yeux bleus, tout nu, sans poil. Très étrange animal.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Journaux de voyages

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