Ballade irlandaise

Publié le 16 Février 2018

Deuxième incursion à l’étranger de l’été 2017 

Après l’Italie avec Antoine et Aure, l’Angleterre et l’Irlande avec Antoine et Roland. Pour Roland, Antoine et moi c’est la première fois que nous allons en Angleterre. Mais Antoine est déjà allé en Irlande, à Athlone.

Nous partons le mardi 8 août après le repas de midi, direction la Normandie où nous avons réservé une chambre. Autoroute, éclaircies et grosses pluies tout le long. Au loin un véritable rideau de pluie se profile. Plus l’on avance, plus le ciel s’assombrit.

Nous arrivons, à Autretot, dans un hameau à côté d’Yvetot. La chambre est dans une longère, maison caractéristique du bocage normand. Maison de paysan, étroite et

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Ici, dans la région, je trouve que les maisons sont à colombages.

Les propriétaires nous indiquent un resto sympa, « Le 6 », tellement bon et sympa… qu’il est plein ! Nous nous rabattons sur un Courte paille, très moyen.

 

Mercredi 9 août

Le petit déjeuner est à la hauteur ! Pain frais, yaourts et confitures maison, « tarte normande », autrement dit viennoiserie géante, café, thé, lait.

A un moment Roland me demande de prendre le volant, pour se reposer, c’est rare ! Antoine, lui, dort.

A Honfleur, il y a tant de monde, si peu de places de parking libres (absence de place, ou alors très éloignées du centre-ville) que nous fuyons.

Nous pique-niquons en bord de route quelques petites choses que nous avons : fromage, pain, cake, carambar. MINCE ! Ma couronne est restée coincée dans le caramel ! Beurk… Etrange sensation que celle de ce trou béant dans la bouche, un gouffre dirait-on, vu d’ici.  Mon dentiste est en vacances, je prends rendez-vous avec celui de Roland.

Etretat

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et ses fameuses falaises.

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Sa plage de galets, qu’il est interdit de ramasser… sous peine de poursuite !.

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Nous poussons en voiture jusqu’au phare d’Antifer, d’où nous continuons à pied.

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Un port un peu spécial et en y regardant d’un peu plus près, c’est un port pétrolier. Si près de cette belle nature !

Les Blockhaus ne sont pas beaucoup plus esthétiques…

Ce qui ne dérange pas ce lièvre énorme aperçu, zigzagant dans un champ.

Le Havre

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Ses tags et ses poubelles…

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Sa maison de la culture dessinée par Niemeyer, avec sa bibliothèque

Cherbourg où nous prenons le bateau. Nous arrivons à 19h à Portsmouth et prenons la direction de Southampton.

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En Angleterre les autoroutes sont gratuites. Nous mangeons sur une aire. Ici, différents snacks sont disposés autour d’une « salle à manger ». Chacun achète selon ses envies et les tables et chaises sont utilisés par tous les clients, quel que soit le repas consommé.

Premier bead and breakfast. La famille qui nous accueille est franco-anglaise. Madame est française, monsieur, anglais. Nous sommes, là aussi, en pleine campagne, à Salisbury.

 

Jeudi 10 août

Levée très tôt à 7h, heure locale (6h heure française), je prends mon petit déjeuner avec monsieur qui écrit en même temps, tout en piochant quelques céréales dans son bol. Conversation difficile… Nous ne parlons pas la même langue. Je comprends tout de même qu’il travaille et se déplace dans le monde entier (Dubaï, Chypre, Iles Malouines, Inde…) dans le domaine des tours de télécommunication. Aujourd’hui, il ne va « qu’à » 300 km de chez lui… Et rentre à la maison ce soir !

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Puis Madame arrive et je vais, sur ses conseils, munie de carottes, visiter les chemins environnants et donner à manger aux chevaux du centre équestre situé juste derrière chez eux. D’ailleurs, dans leur pré, devant, paissent deux chevaux qui appartiennent au centre. Je dérange un lapin qui s’enfuit à mon approche. Les champs et le chemin sont couverts de silex.

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Tiens, un postier ! Sa voiture est rouge. Volant à droite, conduite à gauche, Roland se fait bien à cette nouvelle façon de conduire.

Nous repartons

Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids
Horloge avec ses rouages et ses poids

Horloge avec ses rouages et ses poids

Oh comme le monde est petit ! Cathédrale de Salisbury, Roland rencontre un collègue de travail et sa femme. Ils ne visitent « que » l’Angleterre.

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Quelques courses dans la ville. Brosse à dent, prises électriques adaptées, et 15 paires de très belles chaussettes multicolores pour moi, chez Mark and Spencer, magasin qui a déserté la France. La monnaie est en livres sterling, cents et penny.

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Hamburgers, très bons, dans un snack très sympa.

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Le blason de la ville est écrit en français.

Nous reprenons la route. Sur les panneaux, les vitesses sont affichées en yards, pas en km/h. Les murs des maisons sont incrustés de silex. Il faut bien en faire quelque chose !

Roland fait remarquer qu’ici, il est dangereux de rouler à vélo. Les routes sont très étroites et il n’y a pas de bas-côté. Elles montent et descendent sans cesse, traversant bois et champs. Dans les prés, ici, les moutons sont blancs, à tête et pattes noires.

Tiens, un anglais optimiste ! Il a mis des panneaux solaires sur son toit… Il pleut.

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Stonhenge. Lieu mille fois vu à la télé, souvent dans des reportages planants à propos d’extraterrestres, ou de pratiques magiques. Il faut bêtement se garer, faire la queue, et si on est plusieurs on peut même en profiter pour aller au petit coin pendant que l’autre poireaute, ou aller à la boutique acheter plein de choses pour touristes gogo. Après on vous emmène en minibus. Les pierres sont plus belles, vues d’avion… J’aurai mieux aimé être seule plutôt que dans cette foule où le jeu consiste à se prendre en photo devant ces pierres monumentales. Seuls les corbeaux semblent à leur place, ici.

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En passant à Devizes, usine de bière Wadworth.

Une drôle de langue s’échappe de l’auto radio, du gallois. Ils roulent les « R », forment des sons de gorge comme le « J » espagnol.

Nous faisons étape à Swansea où jouent des footballeurs, au pays du rugby. Des calèches se rendent au centre-ville, au milieu du flot des voitures. Pour une fête ?

Très drôle, au resto : après s’être lavée les mains, une dame a voulu se les sécher. Habituée aux séchoirs rapides dans lesquels on introduit ses deux mains, elle a failli les mettre dans une poubelle noire verticale accrochée à la même hauteur que ce genre de séchoir. Nous avons bien ri !

Super, ce resto, d’ailleurs ! Bar d’un côté de l’entrée d’une maison, resto de l’autre. A deux endroits sont installées de petites bibliothèques. On peut apporter un livre et l’échanger contre un de ceux qui sont posés sur les étagères. Un club lecture a lieu une fois par mois.  

A Swansea il y a aussi un pub de jazz, mais on ne peut qu’y boire, pas y manger. Dommage. 

Nous avons cherché notre hôtel « Old Police House» au milieu de la nuit, en rase campagne avec beaucoup de difficultés, dans un petit village, Spittal vers Pembrokeshire. Roland s’était arrêté devant une sorte d’église. Il croyait que c’était là ! Il est fatigué, un peu énervé. Je descends en lui disant que je vais chercher. Plus loin, je lis sur un mur «  Parc interdit aux animaux ». Ne comprenant pas l’anglais… ne serait-ce pas ici, l’hôtel ?! Plus loin, par terre, une pancarte posée dans l’herbe contre un mur. Fallait la voir ! « Old Police House»…  Je retourne vers la voiture. Je lui dis que j’ai vu une pancarte, où est écrit Police, ce doit être le poste de police. On pourrait demander  !!! Eh non, c’est bien le nom de l’hôtel ! Où est l’entrée ? Et pour garer la voiture ? Oui, vraiment difficile à trouver. Je trouve une porte, je la pousse, c’est ouvert, je rentre. Personne. Je ressors. Et Roland me dit que ce ne peut pas être là s’il n’y a personne. Enervé. A sa décharge, il est quand même 23 heures, il a beaucoup conduit… Puis je retourne à l’intérieur.

Oui, c’est bien un hôtel. Le couloir est éclairé. Trois chambres sont ouvertes. Au fond, une grande cuisine, je fouille dans les placards, le frigo, il y a tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner ; une porte, bath room, immense, la salle de bain. Douche, w.-c., lavabo et baignoire d’angle. C’est un peu comme dans le conte de Boucle d’or et les trois ours, sauf que là il n’y a que deux chambres ouvertes. Nous sortons de la route au milieu des bois et entrons dans une maison éclairée, où les lits sont faits, le frigo rempli. Je ressors et ne vois plus Roland. Devant l’hôtel, une pelouse, des jeux pour enfants, des cages de foot. Il a fait le tour. Il s’est garé derrière, sur le parking. Spittal, comme hospital, hospitalier… Mais Roland me dit que To spitt veut dire « cracher ». Moins sympa ! …

 

Vendredi 11 août

Réveillée à 8 heures. Donc ici, il est 7 heures, heure française. Je vais aux toilettes. Mince, plus de papier. J’ai pris la dernière feuille. Je me recouche. Me rendors. Roland s’éveille, se lève, je me réveille. A l’étage des bruits, le parquet grince sans cesse. Une famille d’éléphants, ma parole ! Je n’ai pas vu d’escalier hier soir. Je refais mon pansement (accident de vélo du mois dernier, coude esquinté). Même pas mal.

Au petit déjeuner, un couple, un petit garçon, une petite fille. Des Hollandais. Les éléphants ?

Hier il faisait grand beau mais frais. Ce matin c’est gris, et il crachine.

Un gallois arrive. Il est revenu de Grèce où il … avait trop chaud ! La propriétaire est là, s’occupe du petit déjeuner. Elle nous incite à visiter Saint-David, le plus petit village anglais, là où les Français ont été battus car ils avaient trop bâfré et trop bu ! Je demande au Gallois quelle langue nous entendons à la radio. C’est bien du Gallois ! Une langue râpeuse.

Comme en Normandie, ce ne sont pas des barrières ni des murs qui délimitent les champs le long des routes et entre les champs eux-mêmes, ce sont des buttes de terre de plus d’un mètre de haut où poussent herbes et buissons.

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Une drôle de langue s’échappe de l’auto radio, du gallois. Ils roulent les « R », forment des sons de gorge comme le « J » espagnol.

Nous faisons étape à Swansea où jouent des footballeurs, au pays du rugby. Des calèches se rendent au centre-ville, au milieu du flot des voitures. Pour une fête ?

Très drôle, au resto : après s’être lavée les mains, une dame a voulu se les sécher. Habituée aux séchoirs rapides dans lesquels on introduit ses deux mains, elle a failli les mettre dans une poubelle noire verticale accrochée à la même hauteur que ce genre de séchoir. Nous avons bien ri !

Super, ce resto, d’ailleurs ! Bar d’un côté de l’entrée d’une maison, resto de l’autre. A deux endroits sont installées de petites bibliothèques. On peut apporter un livre et l’échanger contre un de ceux qui sont posés sur les étagères. Un club lecture a lieu une fois par mois.  

A Swansea il y a aussi un pub de jazz, mais on ne peut qu’y boire, pas y manger. Dommage. 

Nous avons cherché notre hôtel « Old Police House» au milieu de la nuit, en rase campagne avec beaucoup de difficultés, dans un petit village, Spittal vers Pembrokeshire. Roland s’était arrêté devant une sorte d’église. Il croyait que c’était là ! Il est fatigué, un peu énervé. Je descends en lui disant que je vais chercher. Plus loin, je lis sur un mur «  Parc interdit aux animaux ». Ne comprenant pas l’anglais… ne serait-ce pas ici, l’hôtel ?! Plus loin, par terre, une pancarte posée dans l’herbe contre un mur. Fallait la voir ! « Old Police House»…  Je retourne vers la voiture. Je lui dis que j’ai vu une pancarte, où est écrit Police, ce doit être le poste de police. On pourrait demander  !!! Eh non, c’est bien le nom de l’hôtel ! Où est l’entrée ? Et pour garer la voiture ? Oui, vraiment difficile à trouver. Je trouve une porte, je la pousse, c’est ouvert, je rentre. Personne. Je ressors. Et Roland me dit que ce ne peut pas être là s’il n’y a personne. Enervé. A sa décharge, il est quand même 23 heures, il a beaucoup conduit… Puis je retourne à l’intérieur.

Oui, c’est bien un hôtel. Le couloir est éclairé. Trois chambres sont ouvertes. Au fond, une grande cuisine, je fouille dans les placards, le frigo, il y a tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner ; une porte, bath room, immense, la salle de bain. Douche, w.-c., lavabo et baignoire d’angle. C’est un peu comme dans le conte de Boucle d’or et les trois ours, sauf que là il n’y a que deux chambres ouvertes. Nous sortons de la route au milieu des bois et entrons dans une maison éclairée, où les lits sont faits, le frigo rempli. Je ressors et ne vois plus Roland. Devant l’hôtel, une pelouse, des jeux pour enfants, des cages de foot. Il a fait le tour. Il s’est garé derrière, sur le parking. Spittal, comme hospital, hospitalier… Mais Roland me dit que To spitt veut dire « cracher ». Moins sympa ! …

 

Vendredi 11 août

Réveillée à 8 heures. Donc ici, il est 7 heures, heure française. Je vais aux toilettes. Mince, plus de papier. J’ai pris la dernière feuille. Je me recouche. Me rendors. Roland s’éveille, se lève, je me réveille. A l’étage des bruits, le parquet grince sans cesse. Une famille d’éléphants, ma parole ! Je n’ai pas vu d’escalier hier soir. Je refais mon pansement (accident de vélo du mois dernier, coude esquinté). Même pas mal.

Au petit déjeuner, un couple, un petit garçon, une petite fille. Des Hollandais. Les éléphants ?

Hier il faisait grand beau mais frais. Ce matin c’est gris, et il crachine.

Un gallois arrive. Il est revenu de Grèce où il … avait trop chaud ! La propriétaire est là, s’occupe du petit déjeuner. Elle nous incite à visiter Saint-David, le plus petit village anglais, là où les Français ont été battus car ils avaient trop bâfré et trop bu ! Je demande au Gallois quelle langue nous entendons à la radio. C’est bien du Gallois ! Une langue râpeuse.

Comme en Normandie, ce ne sont pas des barrières ni des murs qui délimitent les champs le long des routes et entre les champs eux-mêmes, ce sont des buttes de terre de plus d’un mètre de haut où poussent herbes et buissons.

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A Swansea il y a aussi un pub de jazz, mais on ne peut qu’y boire, pas y manger. Dommage. 

Nous avons cherché notre hôtel « Old Police House» au milieu de la nuit, en rase campagne avec beaucoup de difficultés, dans un petit village, Spittal vers Pembrokeshire. Roland s’était arrêté devant une sorte d’église. Il croyait que c’était là ! Il est fatigué, un peu énervé. Je descends en lui disant que je vais chercher. Plus loin, je lis sur un mur «  Parc interdit aux animaux ». Ne comprenant pas l’anglais… ne serait-ce pas ici, l’hôtel ?! Plus loin, par terre, une pancarte posée dans l’herbe contre un mur. Fallait la voir ! « Old Police House»…  Je retourne vers la voiture. Je lui dis que j’ai vu une pancarte, où est écrit Police, ce doit être le poste de police. On pourrait demander  !!! Eh non, c’est bien le nom de l’hôtel ! Où est l’entrée ? Et pour garer la voiture ? Oui, vraiment difficile à trouver. Je trouve une porte, je la pousse, c’est ouvert, je rentre. Personne. Je ressors. Et Roland me dit que ce ne peut pas être là s’il n’y a personne. Enervé. A sa décharge, il est quand même 23 heures, il a beaucoup conduit… Puis je retourne à l’intérieur.

Oui, c’est bien un hôtel. Le couloir est éclairé. Trois chambres sont ouvertes. Au fond, une grande cuisine, je fouille dans les placards, le frigo, il y a tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner ; une porte, bath room, immense, la salle de bain. Douche, w.-c., lavabo et baignoire d’angle. C’est un peu comme dans le conte de Boucle d’or et les trois ours, sauf que là il n’y a que deux chambres ouvertes. Nous sortons de la route au milieu des bois et entrons dans une maison éclairée, où les lits sont faits, le frigo rempli. Je ressors et ne vois plus Roland. Devant l’hôtel, une pelouse, des jeux pour enfants, des cages de foot. Il a fait le tour. Il s’est garé derrière, sur le parking. Spittal, comme hospital, hospitalier… Mais Roland me dit que To spitt veut dire « cracher ». Moins sympa ! …

 

Vendredi 11 août

Réveillée à 8 heures. Donc ici, il est 7 heures, heure française. Je vais aux toilettes. Mince, plus de papier. J’ai pris la dernière feuille. Je me recouche. Me rendors. Roland s’éveille, se lève, je me réveille. A l’étage des bruits, le parquet grince sans cesse. Une famille d’éléphants, ma parole ! Je n’ai pas vu d’escalier hier soir. Je refais mon pansement (accident de vélo du mois dernier, coude esquinté). Même pas mal.

Au petit déjeuner, un couple, un petit garçon, une petite fille. Des Hollandais. Les éléphants ?

Hier il faisait grand beau mais frais. Ce matin c’est gris, et il crachine.

Un gallois arrive. Il est revenu de Grèce où il … avait trop chaud ! La propriétaire est là, s’occupe du petit déjeuner. Elle nous incite à visiter Saint-David, le plus petit village anglais, là où les Français ont été battus car ils avaient trop bâfré et trop bu ! Je demande au Gallois quelle langue nous entendons à la radio. C’est bien du Gallois ! Une langue râpeuse.

Comme en Normandie, ce ne sont pas des barrières ni des murs qui délimitent les champs le long des routes et entre les champs eux-mêmes, ce sont des buttes de terre de plus d’un mètre de haut où poussent herbes et buissons.

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Saint-David.

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Dans la cathédrale, un grand et vieux prêtre en soutane noire, gros ventre, distribue des prospectus.

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Un concert de cloches résonne. Et à plusieurs reprises, le même air se répète, à une demi-heure d’intervalle. Je monte voir. Une porte s’ouvre. Plusieurs personnes, des cordes, elles tirent sur les cordes.

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Des tombes sont éparpillées entre la tour des cloches et la cathédrale, dans le cimetière en pente. Il ne faut pas trop s’attarder. Roland nous a demandé d’être revenus à la voiture à une heure précise car le bateau pour l’Irlande est à 13h. Chacun visite à son rythme.

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Fishguard, le port. Nous faisons quelques courses pour le repas de midi. Salades, fruits, charcuterie, pain…

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Dans le bateau, c’est drôle ! Une dame a d’énormes bigoudis sur la tête. Je n’ose pas la photographier… Arrivée à Piercetown.

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Roland n’a pas Internet sur son téléphone et il en a besoin pour trouver notre hébergement airbnb. Il est dans tous ses états. Nous allons à Wexford pour essayer de trouver une connexion avec wifi.

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L’office de tourisme est fermé. Nous entrons dans un pub. Roland, comme beaucoup d’hommes, se contente de commander une bière quand le patron lui dit qu’il n’y a pas wifi au lieu de demander s’il peut le renseigner. Deux beaux mecs, bien musclés sont au comptoir. Antoine leur demande s’ils ont internet sur leur téléphone. Ce sont deux Américains de San Francisco venus à un mariage. Beaucoup d’Américains sont originaires d’Irlande ((Voir le Titanic…). Oui ils ont internet ! Et en plus ils téléphonent au propriétaire… Sympas, les mecs.

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Ici, il fait plus doux qu’en Angleterre. C’est la différence entre la Manche et l’Atlantique. Quelques rayons de soleil, beaucoup de nuages.

Nous nous dirigeons vers notre hébergement. Impossible à trouver ! Fiona, la propriétaire, a pourtant donné des indications. Le supermarché. La pharmacie. Nous sommes passés devant. Tours. Détours. Une église protestante abandonnée, en ruine. Finalement nous retrouvons la propriétaire devant le supermarché. Elle monte dans la voiture et nous guide jusque que chez elle. Elle a l’habitude.

C’est une artiste, son mari (son nom : Paddy) aussi. En vivent-ils ?

Elle nous offre le thé, le fromage, le pain, fait par le boulanger, est excellent ! Elle a fêté ses 40 ans à Paris « il y a très longtemps ! » et il lui reste quelques bribes de notre langue.

 

Samedi 12 août

Excellent petit déjeuner : pancake fait maison avec des graines de chia, de la farine (de seigle ?), des œufs, de l’eau, pas de lait. Une fois cuit, on y met du citron, du yaourt et des fraises. Le yaourt et les fraises viennent de Wexford !

Impossible de faire fonctionner le chauffe-eau associé à la douche ! Il y a trois manip’ à faire, j’ai dû en rater une… Tant pis, ce matin, ce sera douche froide !

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Nous arrêtons sur le parking d’un stade. Tiens, c’est quoi, ce sport ?! Du hurling. Batte en bois, balle, but… Et sur un autre terrain, foot gaélique.

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A New Ross nous nous arrêtons, plus loin, intrigués par une sculpture en forme de globe terrestre évidé où ne subsiste que les continents et où, à l’intérieur brûle une flamme, éternelle. En 2016 Kennedy est revenu dans cette ville d’où était parti son grand-père. Le même globe, et sa flamme brûle en Virginie.

Sur l’eau un voilier, habité de mannequins, de rats et garni de nourriture factices où est reconstituée la vie au temps où les Irlandais, trop pauvres pour survivre dans leur pays, s’expatriaient pour aller en Amérique. A fond de cale je rencontre un groupe de jeunes Français en séjour linguistique.

A côté c’est un petit musée (privé ?) des Migrants.

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A Waterford nous mangeons au bord de la rivière. La cristallerie est connue dans le monde entier. Sur un banc je trouve une veste noire, toute simple. Elle me va comme un gant !

Sur les routes irlandaises de cette région les panneaux sont dans les deux langues, anglais et gaélique. Par contre les vitesses sont en km/h et non plus en yards.

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Reginalds’Tower

Cork

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A Cork, sur l’ardoise d’un pub sont inscrites un nombre impressionnant de bières. Je prends une Hops, une bière au houblon.

Tiens, ça ressemble à du breton !
Tiens, ça ressemble à du breton !

Tiens, ça ressemble à du breton !

La harpe, symbole de l’Irlande

Très peu d’étrangers en Irlande, à part dans les grandes villes.

A Clonakilty se trouve notre airbnb. Compliqué à trouver car deux rues portant le même nom sont en enfilade avec, évidement, toutes les deux un numéro 13 ! Un vrai casse-tête irlandais ! Et dans ces rues, dentistes, orthodontistes, une vraie industrie la dentisterie, ici ! Nous finissons par trouver le gîte.

En suivant les rives de l’aber nous cherchons un restaurant.

Errant, ne sachant pas vraiment où diriger les roues de la voiture et alors que nous allions faire demi-tour, une voiture qui venait en sens inverse s’arrête à notre hauteur et c’est un bonhomme hilare, à tête de gnome, rubicond, qui nous demande si nous cherchions notre chemin. Il nous indique un restaurant « exceptionnel ». Nous entrons dans un tout petit pub très sympa, sans touriste, « typique » pourrait-on dire. Mais ils ne font pas à manger… La patronne nous indiqué comment ce rendre dans ce  restaurant « exceptionnel »… plein à craquer ! La rançon de la gloire, sans doute. Nous « atterrissons » dans un resto chic du centre-ville où tous les clients ont sorti leur tenue chic du « samedi ». Pas aussi cher, finalement, qu’il n’en a l’air !

Bon, la couette est vraiment trop petite ! Énervant… C’est qu’il ne fait pas chaud dans ces contrées…

 

Dimanche 13 août

Ce matin, petit-déjeuner irlandais (avec supplément !). Tomate et champignons entourent une saucisse, du bacon et un œuf. Comme nous nous sommes levés plus tard que ce que nous avions dit à notre hôtesse, une très jeune femme, le plat est resté bien au chaud au four.

Juste avant de partir, impossible de trouver les clefs. Antoine est resté dans la rue  tard hier soir pour parler à Aure. Où a t-il mis ces clefs ? Ni sur le tableau mural où, tiens… qu’est-ce que c’est ? Le symbole du parti communiste sur un drapeau irlandais ! « Vous êtes communiste ? ». J’y vais franco ! Elle est très gênée … « Non, c’est à mon boyfriend, on est allés l’an dernier à la fête de l’Huma ! ». Et ils y retournent cette année ! Nous nous verrons, alors, peut-être ! Les clés sont retrouvées.

Sur le chemin, tout près, nous entrons dans un magasin. Aucun pantalon ne plaît à Antoine. Nous repartons en suivant la côte. Petite baignade… des pieds ! 10°C ? Moins ? Pourtant quelques personnes se baignent en maillot de bain !

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Sur le chemin, tout près, nous entrons dans un magasin. Aucun pantalon ne plaît à Antoine. Nous repartons en suivant la côte. Petite baignade… des pieds ! 10°C ? Moins ? Pourtant quelques personnes se baignent en maillot de bain !

Sauf quelques enfants en combi short voire en combinaison entière. Il fait très beau ! Pour la première fois depuis le début je me mets en short et chemisettes manches courtes, sandales. C’est l’été ! Nous sommes les seules touristes étrangers. En Irlande, il ne fait jamais bien chaud… jamais vraiment froid non plus, ici il ne doit pas geler. Pour preuve, des palmiers poussent. 

Nous reprenons la route, la côte est très découpée. Très vieilles maisons en pierre ou plus récentes. Les automobilistes sont extrêmement courtois.

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Des vaches, des fermes.

Nouvel arrêt en bord de mer, un phare, envie pressante, escalade en descente.

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Drôle de bruit, sourd. D’où vient-il ? L’eau de mer entre dans une cavité juste en dessous de ce rocher plat et ressort en jaillissant, écume blanche. Un peu comme je l’avais vu à Cuba, il y a de très nombreuses années.

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Roland m’appelle, plus haut. Je remonte. Oh !! Deux phoques nagent le long de la côte au pied de la falaise ! Ils plongent, remontent. On ne voit que leur tête, surtout  dans le zoom de l’appareil photo.

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Journaux de voyages

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