Ma petite émoticône

Lettre d’amour (centon) écrit en atelier par Jean-François

Hier soir, sur la place, à minuit, on entendait le rossignol,

Le petit, le tout petit, celui qui ne l’est pas encore et s’agite dans le bocal, comme des comédiens avant d’entrer dans le nid. Femme aujourd’hui je viens à toi. Ma petite émoticône ! Comme quand le désir revenu des flambées revient à nous. Combien de jour, combien de temps, combien d’hiver et de printemps… Je me souviens que j’avais fait des cauchemars épouvantables. Mes cheveux sont devenus  gris sans vous. Je vous reparlerais plus tard du désert. L’oubli est ma paresse. Mais vous devez être plus avancé que moi dans ses confidences. Je viens à vous, ma petite émoticône ! On entendait le rossignol.