Texte écrit en atelier par Yves
Le geste que je préfère dans ce métier c'est de monter à cheval.
Les objets les plus primordiaux sont la selle et la bride.
La première chose en arrivant au travail est de me changer
Une journée de travail se déroule comme suit :
En premier on fait les box des chevaux (nouvelle paille...) de 6h à 7h, ensuite on monte quatre à cinq chevaux durant la matinée à compter de 3/4 d'heure par cheval.
Ensuite, direction le sauna pour perdre les quelques grammes qu'il nous reste à perdre pour ensuite se diriger vers un champs de course et là, on monte une ou plusieurs courses dans la réunion. Une réunion est une journée de courses sur un certain hippodrome.
La première fois que je suis monté à cheval, je me suis senti libre, même si je ne savais pas monter.
Ce qui me surprend dans ce métier est de voir la méchanceté de certaines personnes dans ce domaine, contre les chevaux.
Le plus ennuyant dans ce travail ce sont les box.
Le plus enthousiasmant dans cette discipline est d'amener un cheval dont on s'occupe souvent et de le mener à donner sa meilleure performance en course (décontraction, entraînement spécifique...).
Ce que je fais au travail et que les autres ne font pas c'est de commencer le dressage à terre. ex : quand je demande l'antérieur droit, je ne me plis pas au cheval qui donne la gauche assez souvent. Il teste, ce qui m'amène à être davantage respecté par les chevaux que les autres, c'est ce qui fait la différence entre un jockey et un cavalier