ateliers d'ecriture adultes

Texte écrit en atelier par Alexandre

Une émanation méphitique embaumait la plaine

Ce relent tenace empestait de haine

Texte 2 

6 heures, j'ouvre le volet.

Vision d'horreur,

Encore une journée à passer dans cette ville bruyante à l'odeur nauséabonde

Encore une journée à boire un café immonde

Vivement vendredi 14 heures

Texte écrit en atelier par Amélie

Ce matin j'ai respiré le bon parfum délicat des fleurs de mon jardin. Il faisait chaud, le vent ne soufflait pas très fort, il fallait renifler les fleurs pour profiter de leurs bonnes odeurs.

Version 2 Il faisait chaud, le soleil tapait fort, nous avions tous reniflé ce délicat parfum. Après avoir respiré ce bon parfum, l'odeur nous est tous restée en mémoire. Et c'est parti pour une bonne journée.

Texte 2 Je vis et j'entendis la voiture arriver. Je pris le taxi. Mon chauffeur était e train de manger un chewing-gum, j'entendais mâcher et je sentais l'odeur de la menthe se dégager jusqu'à moi. J'essayais, en touchant partout sous mes fesses d'attacher ma ceinture de sécurité

Texte écrit en atelier par Romain

Hier, j'ai passé une mauvaise journée. Ma nuit était une nuit désagréable. Je m'ennuyais terriblement. J'avais voulu me lever pour m'occuper. En passant à côté de la fenêtre j'avais aperçu dans le ciel noir de magnifiques étoiles, ça m'avait émerveillé, je fus tout de même un peu plus positif. Devant chez moi il y a un lac et la petite lumière des étoiles se reflétait sur l'eau.

Texte écrit en atelier par Clara

La lumière rouge de l'opéra tombe sur la place

Je LA regarde fixement

Mais à qui on n'avait osé parlé

Qu'on avait du mal à aborder

Dans le silence SA gestuelle SI fine

Frissonnant de l'invite à l'amour, sa doctrine

Me dévoile une aura, déclenche mon pendule

Je mes sens bien, enfermé dans ma bulle

Quelle époque est-ce donc ?

Vous n'avez pas de cavalier, voudriez-vous valser avec moi ?

Embrassez-moi, s'il vous plaît, embrassez-moi !

Texte écrit en atelier par Ramzi

Il faudra bien du temps qui fait tout d'une vie

Où la nuit et le jour se partagent à parts égales

Où l'ombre dessine les contour de la lumière

Pour marquer le temps qui glisse

Pour scander le pouls de la terre

En imprimant le rythme des saisons

A la rondeur de la nuit

           puis

Comme les bourgeons sur les branches nues

L'esquisse d'un mouvement

Une boursouflure

L'ébauche d'un souffle

   Avec leurs froids et leurs chauds

     Sous la caresse du vent

     Leurs tempêtes et leurs déserts

        Lourde menaçante

        voire orageuse

           Où le monde 

           N'a plus d'importance

               Bientôt le monde

               sera peut-être de trop

                   place à la page blanche

                  place au silence

Texte écrit en atelier par Mounir

N'avait jamais existé

Étrange solitude

Même au milieu des gens

Elle se sent étrangère au monde

Elle est comme enfermée en elle même

vivante au milieu des vivants

vivant dans un monde clos par sa pensée

                  mais absente

Texte écrit en atelier par Mathieu

Qu'ils se taisent ces sous-fifres de Dieu

Face au miroir sanglant

Sous la peau le divin Saigneur tenait le couperet

Glaçant d'effroi ses victimes

Texte écrit en atelier par Marie

Robe de perle, de soie

Les trous ont révélé la dentelle

vêtu d'elle

J'ai fait un pas dans le monde

entre deux mondes,

qui la regarde ?

Confortable et serein

Le temps pénètre les nuages

Ma perle faite dans la soie

vête de fine étoffe blanche

Si seulement la dentelle rejoignait le lin

Mais où est le lien ?

Confortablement assis la mine blafarde

Je paresse dans le noir

qui, dit-on, est la couleur de l'espoir

le temps chaud et doux, la mer m'appelle

dans ma robe de satin assise sur la roche

le monde tourne en rond

Alors je la regarde, ma planète

Qu'elle est belle !

Je me vêt de ma plus belle parure 

et lui fais la cour

je pénètre en eau profonde

je rentre entre deux mondes

mais tout cela à quoi ça sert

ça y est je me réveille

le monde est triste

le monde est fade

où sont passés les nuages

ma sérénité envolée

voilà je laisse tomber 

Texte écrit en atelier par Madeleine

Le temps est une porte qui nous montre son dos

La vie se joue dans un fauteuil

Privée d'espace face à l'écran

Il se voit conduit par le hasard

Texte écrit en atelier par Laurent

C'est une joie de voir ce cheval danser dans la neige, le regard fixé dans ma direction.

Les fleurs, le jardin blanc, le silence amène au milieu des chemins et des maison, de la vie, douceur et beauté.