ateliers d'ecriture adultes

Texte écrit en atelier par Paul

Le tableau montre une grenouille donnant naissance à un têtard sur une plante aquatique appelée nénuphar. La rivière y est entourée de verdure. Le soleil du crépuscule sort de la pénombre et révèle la clarté et la luminosité du lieu. Des cafards autonomes et très  intelligents surgissent du noir de l’obscurité. Dans une cabane, les draps se soulèvent et se transforment en fantômes aussi appelés esprits du passé qui surgissent des souvenirs. La nuit tombe, la lumière disparait, l’aube se cache telle une lampe qui s’éteint et les  ténèbres se dévoilent. Les démons forment un hématome à la cuillère.

Texte écrit en atelier par Adam

Etant irritable dans un cadre convivial.

Ayant peur de l’inconnu, ma curiosité me donna m’envie de nouvelles sources de plaisir.

Pour me sortir de l’obscurité, une personne aisée me donna une fessée, ce qui fut une source de plaisir, d’apaisement et une récompense.

Cela m’orienta vers un Projet Inconnu de ténèbres et d’obscurité, où le jeu avait pour but le plaisir.

Texte écrit en atelier par Adam

Etant irritable dans un cadre convivial.

Ayant peur de l’inconnu, ma curiosité me donna m’envie de nouvelles sources de plaisir.

Pour me sortir de l’obscurité, une personne aisée me donna une fessée, ce qui fut une source de plaisir, d’apaisement et une récompense.

Cela m’orienta vers un Projet Inconnu de ténèbres et d’obscurité, où le jeu avait pour but le plaisir.

Texte écrit en atelier par Moina

Une vendeuse qui vend des fleurs dans les champs.

Elle était bizarre comme un binôme.

Elle descendait tous les jours dans les champs où il y avait une rivière pour remplir le biberon de son fils et laver son fils.

Elle était la championne de vente de fleurs dans la campagne.

Prendre son fils avec elle, elle avait la force d’un binôme.

Faire des allers et des retours, cela ne lui fait pas peur.

Autour de Bataille, l'oeuvre de Rivane Neueschwander

Marion a choisi les mots-étiquettes Régulariser-Toit-Droit. Lino a choisi les mots-étiquettes jeunes et exilés.

Ensemble, par associations d'idée Marion et Lino ont cherché et trouvé les mots: Je suis une jeune exilée. J'ai le droit d'avoir un toit. Apprendre. Espoir. Faculté. Abri. Refuge. Sans papier. Île déserte. Partir. Guerre. Travail. Régulariser une situation pour avoir le droit à un toit. île déserte. 

                                                   ***

Puis, seule, Marion a écrit les phrases:

Je pars m'exiler sur une île déserte où je vais pouvoir me régulariser.

Je veux apprendre la médecine à la faculté.

Le droit ne m'intéresse plus.

Je m'étais trompée d'orientation.

Je n'ai pas le droit de passer l'examen d'entrée car je suis sans papier. 

Je cherche un abri dans lequel je pourrai étudier à ma guise car je suis très intelligente! (rires...)!

                                                          ***

Et Marion, a transformé ces phrases

On garde tout espoir dans un monde au bon climat

Avoir un toit provisoire c'est aussi garder espoir

Avoir un bon travail pour ne pas être exilé

Le malheur on oublie si un toit arrive.

                                                           ***

Puis, seul, Lino a écrit les phrases:

Nous avons le droit de régulariser une situation pour avoir un toit.

L'exil c'est un malheur qu'on peut oublier surtout si notre mode de vie s'est nettement amélioré

Il est difficile d'avoir un travail dans un pays où la guerre sévit. L'exil provisoire peut être un espoir.

Vivre dans un pays où le climat est apaisé c'est important.

                                                            ***

Puis Pascale a transformé les expressions de Lino, et a écrit :

L'Europe est dans le monde.

VOTER c'est social.

Un bon climat de travail.

Voter pour la paix sociale.

Le monde du travail.

Le bon climat du monde.

La paix dans le monde et dans l'Europe.

                                                               ***

Pascale et Amélie ont choisi d'écrire ces expressions grâce aux mots-étiquettes:

Vivre dans un monde de paix. Un océan européen de paix sociale. Une belle nature  est un sacré travail. En Europe on a un bon travail et tous nos droits sociaux.

Et les mots, par association d'idées

Environnement. Nature. Actif. Partage. Océan. Salaire. S'engager. Réfléchir. Groupe. Appartenance. Lumière. L'Europe appartient au monde.

                                                       ***

Pascale a écrit :

Je pars voyager sur les océans de lumière

Je veux apprendre naturellement avec espoir

Je construis un toit pour apprendre 

Toutes les directions sont dans la nature

Donnons à tous un monde en paix

Plantons des arbres pour une nature multicolore

Que nos journées soient pleines d'idées vertes  

                                                                         ***               

Puis Marion a transformé les expressions de Pascale, et a écrit :

Habiter sur une planète au calme. La mer Baltique de sérénité et de pauvreté. Un beau décor est le fruit d'un dur labeur. En France on vit bien et on a beaucoup de possibilités de s'enrichir et de prospérer. 

                                                               ***                                   

Avec les mots-étiquettes Paix. Climat. Monde, Amélie a écrit les expressions

Réfléchir en groupe c'est tout un travail.

Aujourd'hui on n'a plus le droit d'avoir faim ni d'avoir froid.

Votez pour avoir la paix dans le monde.

Eclaire une lumière pour apporter la paix.

                                                              ***
 

Avec les idées de Marion, Lino a écrit :

Réfléchir en groupe c'est très bien, on peut échanger des idées et des mots. Aujourd'hui dans la société on ne peut se sentir vraiment abandonné, il y a tellement d'organismes qui s'occupent des hommes que l'abandon dans la détresse n'existe presque plus. Ce sera vraiment une volonté d'une personne qui refuse les contacts humains qui sont pourtant tellement importants. L'homme est fait pour communiquer idées et projets divers et variés. 

                                                     xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Enrichie de nouvelles expressions Marion  son texte final de révolte c'est:

On fait quoi pour m'aider ? Bon sang !

                                                      ***

Le texte final de colère et d'espoir de Lino est le suivant:

Même au pire de la situation il faut rester confiant. L'espoir dans une société où la communauté sera très importante. Nous sommes faits pour vivre en contact avec les autres. Il y a tellement de richesses en commun que la solitude doit être chassée. 

                                                               ***

Et voici le texte final d'espoir, de révolte et de paix d'Amélie:  

Si la paix était là,

le malheur ne le serait pas.

Si chacun avait un toit,

au moins,  froid, nous n'aurions pas.

Des exilés trop il y a,

tout cela, ça ne va pas.

Nous en France on a nos chances, en Afrique,

ils n'ont qu'une brique

Comment faire pour faire venir la paix,

c'est très dur, ça n'est pas bien vrai !

Afin de préparer la visite du musée d'art contemporain où se déroule la biennale de Lyon, les participants de l'atelier d'écriture ont répondu à un bref questionnaire. Les réponses sont variées.

Première personne:

Pour vous, un musée, c’est quoi ?  

* Un lieu où l'on peut découvrir, comprendre ou apprendre l'art, l'Histoire,la culture, les Sciences... Tout ce qui nous pousse à découvrir ou redécouvrir les choses qui nous intriguent. 

A quoi ça sert ?

* Cela sert à se cultiver, ou à s'évader

Etes-vous déjà entrés dans un musée ? 

*Oui

Si oui, lequel ? 

Musée de la résistance, musée préhistorique en Ardèche.

Avez-vous déjà lu ou vu (télé, cinéma) un musée ? Si oui, le(s)quel(s) ?

* La nuit au musée et Intouchable

Que trouve-t-on dans un musée ?

* Des objets (tableaux, sculptures, outils...)

Qu’est-ce qu’une Biennale ? (Biennale de la danse, Biennale d’art contemporain ?)

* Un musée

Deuxième personne:

Pour vous, un musée, c’est quoi ? 

* Un musée est un endroit où on peut mettre en valeur des tableaux, des statues anciennes

A quoi ça sert ?

* Il sert à faire vivre aux gens qui le visite des émotions

Etes-vous déjà entrés dans un musée ? 

* Oui

Si oui, lequel ? 

* Musée du Louvre

Pour voir quoi ?

* Pour voir des tableaux, les meubles de l'époque de Napoléon

Avez-vous déjà lu ou vu (télé, cinéma) un musée ? Si oui, le(s)quel(s) ?

* Musée du Louvre à Dubaï fait et construit récemment

Que trouve-t-on dans un musée ?

* De l'art moderne ou contemporain, des tableaux, des statues, des objets rares

Où est le Musée d’art contemporain  de Lyon ?

* Je ne connais pas

Texte écrit en atelier par Franck et Guillaume

Un fantôme habitant dans le froid voyage l'hiver pour faire peur aux petits enfants. Tel un fantôme en colère avec un sens de l'observation de jour comme de nuit, les enfants qui étaient cachés au fond de leurs draps avaient très peur. Mais qui était ce monstre rempli de colère et de méchanceté ?

Le père Fouettard

Texte écrit en atelier par Lila et Martine

Le premier festin de l'année a été organisé. Sur le buffet de ce gueuleton trop salé, la viande de buffle et de sanglier cuite dans la braise était servie dans des assiettes d'argile. 

Le repas était empoisonné par un tueur jaloux de cette richesse.

Un chat magicien a vu dans sa boule de cristal qu'un berceau se trouvait dans une forêt noire aux arbres sans fruits. il avait été emporté sur le bateau du tueur jaloux. 

Dans le berceau était le futur roi retrouvé grâce à la boule magique du chat sorcier.

Récit d’Abdel retranscrit en atelier par Martine

En 2008, j’étais malade depuis déjà quelques temps, j’en avais assez ! J’étais irritable, je m’énervais contre mes enfants, ma femme… Donc en 2008, je me suis fait opérer, c’était la seule solution pour résoudre ce grave problème de santé.

Ma femme a dit : « Ce serait bien de partir tous ensemble en vacances, on en a tous vraiment besoin ! ».

Et après mon opération, à peine une semaine s’était passée, on est partis. On avait bien préparé notre voyage. On est partis en voiture, je conduisais. Je m’arrêtais toutes les heures pour me reposer, les enfants étaient contents, eux aussi.

Quand on est arrivés à Marseille, on avait 3 heures d’attente. Il faisait très chaud. Je n’étais vraiment pas bien. Je me suis allongé. J’ai dormi, après, ça allait mieux. Puis on est monté sur le bateau. A peine au bout de 2 heures, je ne sais comment dire, je le suis senti soulagé, léger, je me sentais vraiment très bien. On avait mangé sur la terrasse du bateau, je me suis allongé un petit moment, c’est comme si tout était oublié. L’opération, mon affreux caractère d’énervé, ma façon de faire avec les enfants, tout ce qui n’allait pas. J’étais BIEN ! Ma famille était heureuse de me voir comme ça. La nuit, j’ai bien dormi, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

Arrivés au port de Bejaia, notre famille a été très bien accueillie par le douanier, certainement impressionné par l’énorme pansement que j’avais sur la gorge. Il ne nous a même pas fouillés ! On aurait pu transporter n’importe quoi…

Ma conclusion, c’est que quand on est malade, il ne faut pas rester avec ses soucis, il faut vivre la vie, le plus intensément possible !

Récit de Romain retranscrit en atelier par Abdel

En août 2017 on est partis à la plage avec ma femme et mes enfants. A l’arrivée mon fils commençait à nager, au bout d’une heure, il a enlevé ses brassières et s’est mis à nager quelques mètres.

Brusquement j’ai demandé à ma femme : « Est-ce que tu es fière de ton fils comme moi, ou pas ? ». Elle m’a regardé et elle m’a dit « Vraiment je suis très fière de mon fils et de ma petite famille ».