Le labyrinthe grec de Manuel Vasquez Montalban

Publié le 8 Janvier 2018

Texte écrit en atelier par Mohamed Ali, Romain et  Cyrielle

Mon nom ne vous dira rien (première phrase de Le labyrinthe grec de Manuel Vasquez Montalban)

Lorsque Pépé Carvlaho m’a interrogée je suis restée silencieuse. A l’origine, je n’ai pas beaucoup de bagout, c’est le propre des Lyonnais. Je m’invente même souvent une signature plus ou prise au sérieux. Je suis tellement facile, que lorsque l’on me susurre à l’oreille, je me déshabille. Cela, son assistant, l’avait bien compris.

Lors d’un périple à Valence, je sentais encore sa présence. Il ne me lâchait plus. Je sais qu’un jour ou l’autre je devrai lui parler de vive voix. Comment avoir assez de tact pour lui avouer ce sentiment qu’il prendrait peut-être pour une blague. « Je t’aime » n’était pas assez sérieux pour lui. J’ai du me bagarrer tout le temps pour lui prouver mon amour. J’aimerai bien qu’il soit à la hauteur de mes sentiments et qu’il m’offre un cadeau, pour une fois. Ça sera le cadeau de sa déclaration d’amour et sa demande en mariage. Et peut-être que ce goujat  m’offrira une bague en forme de goutte d’eau. Et qu’on finisse notre vie ensemble dans la voie de l’amour

 

Le labyrinthe grec de Manuel Vasquez Montalban

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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