Mon chagrin disparaît dans la rivière
Publié le 27 Novembre 2015
Les cailloux
J'étais dans mon jardin
et c'est par un beau matin
bien que la faune me donne faim
que je fis disparaître mon chagrin
dans cette petite rivière qui enlaçait ces petits cailloux
qui ornait le paysage où je me tenais à genoux.
Entre fauve et végétation
je me retrouvais comme un petit garçon misérable
à la recherche de quelque chose d'agréable.
Comme un félin,
à qui subsiste la faim
qui ferait n'importe quoi
pour trouver une proie.
Samy