Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Publié le 27 Mai 2014

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Vendredi 26 octobre

Grigny. Insomnie. Il est 4h30 du matin. Je ne me rendors qu’une heure trente plus tard… Le réveil est difficile et tardif. Il est 8h30 quand je me réveille à nouveau, toute triste car Antoine est déjà parti au collège... je ne le reverrai que dans douze jours et je ne lui ai pas dit au revoir ce matin…

Finalement, je vais lui dire à la loge de son collège. Mes parents sont arrivés hier soir pour s’occuper d’Antoine. C’est mon père et Pauline qui me conduisent à la gare de Givors. Je leur dit au revoir et vais prendre mon billet. Puis passe sous les voies pour rejoindre le quai et prendre mon train de 13h48. Annonce sur le panneau lumineux : le prochain train part à… 16h48 ! Retour à la gare. Autre panneau lumineux. Il annonce que le prochain train pour 13h48 est un … autocar ! Va pour le car, par l’autoroute c’est finalement assez rapide. Je suis presque à l’heure.

Roland arrive à la gare de Part-Dieu, il a fini son travail. Nous montons dans le TGV à destination de Paris. Puis le RER et enfin l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. L’avion décollera à 22h30. Nous sommes bien en avance. Le temps pour Roland de retrouver ses collègues de travail venus de toutes la France (Bordeaux, Lille, Metz, Paris, Lyon…) et pour moi de retrouver certains visages connus lors de voyages précédents (Brésil, Inde, Afrique du sud). Au sol, près de notre lieu de rendez-vous un projecteur envoie une image d’aquarium au sol pour le plus grand bonheur des petits qui essaient d’attraper les poissons multicolores.

Ma valise

Ma valise

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Dans l’avion, et pour la première fois de ma vie je vois la piste d’envol sur le petit écran qui me fait face. Deux caméras sont en effet fixées sur l’avion, permettant la vision en direct du paysage qui se déroule sous et face à l’avion. Un peu bizarre quand même. Je lis. Je dors. Nous mangeons. Au choix, menu poulet, saumon ou lasagne végétarienne. Crumble de fruits rouges nappé de crème. Pas mauvais ! Je regarde un film historique thaïlandais sous-titré en anglais. Il retrace le combat des Thaï contre l’envahisseur. Je dors. Je visionne un dessin animé : le Lorax qu’Antoine n’avait pas eu envie d’aller voir. Une fable écologiste. Petit déjeuner : au choix, soit pizza chaude et collée au fond de la boîte ou sandwich à l’œuf. Bof ! Je me contente d’un thé.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Arrivée à Muscate, pays d’Oman, émirat arabe à 7h45. Avec mes euros j’achète un petit paquet de gâteaux et nous allons boire thé ou café. Pour moi ce sera un thé vert dans une très grande tasse. Je ne peux pas dire que j’ai bien ni beaucoup dormi dans l’avion. Ensuite, promenade dans l’aéroport. Véronique nous fait remarquer, d’un air amusé, le détournement d’une grande aire de jeux composée de modules en mousse et destinée au défoulement d’enfants contraints à une longue immobilité dans un voyage aérien interminable en immense dortoir où tous les adultes dorment dans des positions toutes plus variées les unes que les autres se conformant à la géométrie des tapis et coussins ! Qui, les jambes presque à la verticale, ou lové autour d’un plot arrondi, ou encore étalé de tout son long… c’est drôle à voir, effectivement. Je poursuis mon exploration de l’aéroport et croise Brigitte, collègue de Roland, expert-comptable à Lyon et que, me dit-elle, Roland a formé.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Elle m’entraîne du côté de la mosquée réservée aux femmes. Une petite pièce couverte de tapis. Au fond, des étagères sur lesquelles sont posés des Corans et des lutrins en bois. Sur le mur d’en face un tapis a été apposé, il représente la Kaaba vers lequel les musulmans s’orientent pour faire leur prière. Marrante et nature, cette Brigitte ! Elle me fait aussi remarquer la salle des ablutions. Nous entrons. Personne. Une rangée de cubes en pierre le long d’une rigole surmontée de robinets alignés le long du mur. De l’autre côté, une rangée de lavabos surmontés de miroirs. Après cette première partie de voyage, rien de tel qu’un bain de pieds pour se délasser. C’est bien agréable ! Nous poursuivons par une toilette de chat : le visage, le cou et les avant-bras. Me prends l’envie d’aller aux toilettes. A la turque ? Les autres toilettes sont prises. Comme dans tous les pays arabes, un tuyau pour se laver le derrière. Parfait ! Cette fois la toilette est parachevée ! Fatiguée, je m’allonge sur une banquette métallique et m’assoupi sur ce banc, pas très confortable. Mince ! Il est quelle heure ? A quelle heure décolle l’avion ? Personne du groupe aux alentours. Direction le bureau d’information. Je lui montre mon coupon d’embarquement. Elle me répond en anglais puis, à ma demande y note le numéro de la porte où me diriger. J’arrive avant Roland, les autres sont là. L’avion décolle à 10h30.

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Une fois arrivés dans l’avion je prends place sur mon siège. Permutation avec Valérie afin que son mari soit à côté d’elle. Puis débarquent les Dalton… euh, les rois du pétrole. Ils sont au moins quatre, sinon plus. Et ils s’imposent en faisant faire des permutations à tous ceux qui sont sur une rangée, obligeant plus ou moins à dégager trois filles du groupe. On s’en fiche un peu mais c’est leur mâle façon de faire. Chacune trouve un siège… pas moi ! Je leur dis en français qu’ils sont les Dalton, ça en fait marrer certains. Mais bon, ces quatre hommes en longue djellaba blanche et toque de même couleur sont de grossiers personnages sous d’affables apparences. Finalement j’atterris au premier rang, bien installée mes grandes jambes et moi à côté d’une famille de Suisses-Allemands de Berne dont je ne comprends pas un traître mot de leur idiome. Le bébé dort déjà dans les bras de son père. Son frère finira par le rejoindre au pays des songes ainsi que leur grande sœur, suivie des parents ! J’ai dormi (bien !) dans ce deuxième avion. Et si tous ces hommes en djellaba plus quelques autres étaient des terroristes ? Et qu’ils se soient imposés à nous pour rester ensemble et communiquer sur leurs noirs desseins ? Ils vont et viennent dans l’avion, jusqu’en première classe sans qu’aucune remarque ne leur soit faite, alors que je me fais réprimander quand, pour aller au plus près je me rends aux toilettes de la classe affaire. Je fais semblant de ne pas comprendre et y vais tout de même. Leurs chiottes n’ont rien de plus que les autres, à part la crème pour les mains et du parfum de meilleures qualité. A la descente de l’avion, une personne du groupe me révèle LA véritable raison de leur regroupement : ils se sont complètement saoulés la gueule à coup de bières et de pinard ! L’avion est discret, en dehors d’une surveillance des hommes de la Loi de l’Islam !!

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Samedi 27 octobre

A notre descente d’avion à Bangkok vers 19h15 d’affriolantes Thaïlandaises entourent notre cou d’un collier de fleurs d’orchidées, cependant qu’un photographe immortalise cet instant. Nous faisons connaissance de Kong, celui qui sera notre guide tout au long de ce voyage. Il parle très correctement notre langue, émaillant ses propos de tics de langage qui, à la longue seront risibles mais un peu pénibles aussi ! « Voyons », « Voyez », « N’est-ce pas », « Ça veut dire que voilà »… C’est un homme qui, il le dit lui-même est stressé et nous annonce d’emblée la couleur : le réveil sonnera à… 5h45 demain matin !

Nous nous rendons au restaurant situé au bord de la rivière Chao Phraya (prononcer Praya). Puis rejoignons The Royal River Hôtel lui aussi sis sur les rives de Chao Phraya.

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Dimanche 28 octobre

Roland s’est réveillé en sursaut à une heure du matin, persuadé d’avoir entendu toquer à la porte. Nous nous rendormons jusqu’à ce que le téléphone sonne à 5h45. Petit déjeuner très varié. Nous partons visiter le temple du Bouddha couché. Je trouve son visage sympathique, serein, calme et détendu. Avec ses deux grandes oreilles bien ouvertes, il est à notre écoute. Mais ce que nous entendons, dès l’entrée m’intrigue. Ce son ressemble à une musique métallique, un tintement. Il est très grand, tout en longueur (quarante-cinq mètres, tout de même, ce n’est pas rien !), recouvert d’or et ses pieds, eux, sont entièrement incrusté de nacre formant de délicats dessins. Et le bruit, me direz-vous ?! Et bien c’est le résultat de ce qui ressemble à une forme de prière. Comme les catholiques qui égrènent le chapelet ou les musulmans qui font passer entre leurs doigts un petit collier de perles correspondant chacun à une prière, les bouddhistes sèment une toute petite pièce de monnaie dans chacune des jarres en métal alignées le long d’un mur. Ils les achètent à une vielle femme qui leur remet dans une coupelle dont elle a dûment pesé le contenu.

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Dehors une petite statuette de bouddha est couverte de fragments de feuilles d’or qui volètent au vent. Dans ce temple, c’est le resto du cœur des chats abandonnés. Je ne sais pourquoi mais beaucoup n’ont pas de queue ou bien la queue coupée. Cela leur donne une allure un peu bizarre.

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Dans un des temples que nous visitons aujourd’hui a lieu la fête de la prolongation de la vie. Tous les protagonistes sont vêtus de blanc. Le temple lui-même est orné d’un réseau de ficelles blanches, qui se croisent et s’entrecroisent autour des chaises où viendront d’asseoir les fidèles. Ils s’entoureront la tête et les bras avec. Cela me fait penser à le religion juive où les pratiquants s’entourent les bras et la tête de lanières de cuir où sont fixées des petites boîtes contenant des bandes de parchemin sur lesquels sont inscrits les versets de la bible et que l’on appelle des phylactères. Cette fête de la prolongation de la vie et toutes les fêtes en général se calquent sur la lune.

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Sous une galerie est peinte une fresque représentant le Ramakien, la version thaïlandaise du Ramayana, la geste indienne. L’armée du roi Rama est composée de singe dont le chef se nomme Anoumane. Le démon, lui, a dix visages et deux bras. Il kidnappe la femme du roi, Sita. La Terre est le monde des Désirs.

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Nous partons ensuite faire une balade en bateau sur les canaux et visitons le marché flottant de Bangkok. Notre embarcation, elle, se déplace à la rame, contrairement à d’autres dont le moteur fume et pétarade ! Ils sont très gros et très vieux pour la plupart d’entre eux, ancien moteur de 4L, et sont prolongés d’une tige au bout de laquelle se trouve une hélice. Cela ressemble un peu au mixeur plongeant de mes parents ! Nous avons vu, outre, les boutiques flottantes destinées aux touristes et vendant vêtements, gadgets et autres chapeaux des barques fast-food où se préparent de délicieux repas. Les boutiques sont elles aussi sur les quais, accessibles uniquement par voie d’eau.

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Nous avons pu observer à plusieurs reprises d’énormes mais paisibles et farouches varans qui paressent au bord de l’eau. Ils savent nager et se nourrissent de poissons ou d’animaux morts (chats, chiens), de fameux éboueurs ! Un joli et minuscule colibri ou martin-pêcheur voletait au dessus de l’eau. Nous croisons des enfants dont les mains s’agitent à notre passage. Sur le côté, plus calme, des liserons d’eau envahissent le rivage. Manguier, bananiers poussent non loin de là.

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Nous sommes dimanche et c’est encore les vacances. Les enfants se baignent, l’eau est marron. Les maisons sur pilotis affleurent l’eau et le passage d’une maison à une autre se fait par de petits pontons souvent légèrement immergés. Il faut quitter ses chaussures… Beaucoup d’habitations ont été détruites par la récente inondation. Certaines ont résisté mais sont toutes de guingois. Les habitants rangent leurs vêtements sur des cintres parfois suspendus juste au dessus de l’eau. Il doit faire très humide dans les maisons et là, rangés ainsi, ils sont à l’air libre. De bois et de tôle, ou riches maisons de teck, un bois souvent importé, tradition et modernité, elles sont presque toutes équipées de parabole, voire de lave-linge, nous dit Kong.

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Nous rejoignons la rivière Chao Phraya. Un train de quatre péniches sans moteur est halé par un remorqueur. Des plantes, des hommes, une tente sur l’une d’entre elles. Nous donnons du pain à de voraces carpes, énormes !

En ville les panneaux publicitaires sont très étonnants : les enfants ont les yeux bleus et leurs parents, blonds comme les blés. Le discours de Kong est émaillé d’expression incongrues : « franchement que ; et bien que voilà donc». Nous déambulons dans le marché aux fleurs. Le guide nous a prévenus : « Ne respirez pas leur odeur ! » Pourquoi ? « Parce qu’elles sont destinées aux offrandes au dieu Bouddha et leur parfum lui est réservé, et à lui seul. »

Le 5 décembre est fêté l’anniversaire du roi. Toutes les personnes nées ce jour là reçoivent elles aussi un cadeau de la famille royale !

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Lundi 29 octobre

Nous attendons le car. Etonnant mais attendu : un bonze, tondu, pied nu et ceint de jaune safran, un bol métallique grand comme un saladier demande l’aumône. Un homme y dépose des sachets de nourriture puis se prosterne à ses pieds.

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Nos bagages sont sur le trottoir en attendant d’être rangés dans la soute du car. Un oiseau est posé sur un fil électrique, juste au dessus et plof ! Une tache blanche macule une valise. Lip, l’aide du chauffeur s’empresse de la nettoyer.

Visite d’une fabrique de sucre de coco. Il n’a pas du tout le goût du fruit. Ce sont des singes dressés qui vont les cueillir. Là, nous avons rencontré des Russes venant de la ville où l’on fabrique les Kalachnikovs. Un homme fait une démonstration avec un serpent : il le pose sur les épaules des touristes qui se font prendre en photo, et lui donnent de l’argent.

Kong nous fait goûter une pâtisserie locale, une sorte de crêpe à base de farine de riz, de meringue et de noix de coco râpée (mais sans le goût de coco). C’est une crêpe sèche en forme de nave. Brigitte et Kong nous font aussi goûter du ramboutan et du mangoustan.

Nous arrivons au pont de la rivière Kwaï. Il permet à la voie ferrée de traverser la rivière. La voie a été construite de 1942 à 1945 par des soldats américains, hollandais, philippins, birmans et anglais, prisonniers. Très nombreux sont ceux qui sont morts au cours de cette construction. Le pont a été détruit pendant la guerre. Puis après le film portant ce nom, il a été reconstruit, non pas à l’identique, comme autrefois mais comme… celui du film ! Nous le traversons à pied, il n’y a quasiment pas de trains qui empruntent cette voie ferrée. De l’autre côté, un jardin où, dans une volière se trouve un drôle d’oiseau. Et sur une table un durian, ce fruit énorme qui est si délicieux, au goût subtil et extraordinaire mais à l’arôme absolument horrible car il pue… la merde !

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Parfois le paysage ressemble à celui de Cuba. Nous approchons des montagnes et ce sont des champs de cannes à sucre.

Nous montons dans un petit bateau à moteur. Une course d’aviron de 20 à 30 rameurs passe à côté de nous. Elle est organisée pour fêter la fin de la saison des pluies. Arrivés à quai nous allons manger dans un resto flottant au pied du pont de la rivière Kwaï. A l’entrée de la salle, des limules. Ce qui se mange est dans la carapace : des petites boules jaunes. Beaucoup plus de sortes de fruits différents par rapport à d’habitude sont présentés sur le buffet. Il y en a deux sortes qui ressemblent à des litchis de part leur consistance blanche et translucide. Les restes de notre repas sont donnés à des poisons, voraces !

Roland avait emporté du travail… ( !) il l’a fini à une heure du matin ! Il a essayé de l’envoyer par courriel mais n’y est pas parvenu car le clavier de l’ordi est en thaï !

Je ressens une sensation bizarre à l’angle gauche de mon sourcil gauche, un peu comme quand la paupière saute. Mais là, rien ne se voit.

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Nous partons ensuite en car pour rejoindre à nouveau la voie de chemin de fer et nous promener sur les rails, les rails semblent suspendus dans le vide. Nous arrivons à une grotte dans laquelle se trouve un bouddha doré dont la coiffe touche le plafond. La cavité n’est pas du tout aménagée car, à part l’entrée qui est vaste et haute de plafond, le fond est escarpé et étroit, tout juste éclairé par une ampoule. C’est là que se sont abrités les soldats japonais pour se protéger des bombes américaines. Nous reprenons le car pour rejoindre la gare. Ce train n’est pas que touristique, il est aussi emprunté par les écoliers en uniforme bleu marine et blanc, garçons et filles. Les filles en socquettes.

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Mardi 30 octobre

Le soir, il fait nuit quand nous atteignons l’hôtel au bord de la rivière Kwaï. Le matin je prends en photo deux martins pêcheurs bleu métallique, des fleurs de toutes sortes. Notre hôtel est composé de bungalows en bois éparpillés dans un immense parc aux arbres et à la pelouse très bien entretenus. La douche est rustique et j’aime beaucoup. Elle nous change des hôtels de luxe des centres ville. Le bac est en pierre, rectangulaire. Sinon, tout est en bois. Hier soir Roland a réussi a envoyé son travail par courriel mais il a fini tard. Comme il faisait nuit il s’est un peu perdu pour revenir du restaurant jusqu’au bungalow …En principe il y a des transports en commun, sorte de minibus en plein air qui se promènent dans tout le parc et qui emmènent les touristes égarés à leur chambre ou au restaurant, mais là, il était trop tard ! Dans ce parc, un golf. Un étang, aussi. Un pont et une tyrolienne le traverse.

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Nous quittons la région de Kanchanaburi et partons en direction d’Ayutthaya et de la ville de Copburi. Paysage de plaine fluviale et de rizières.

Deux monuments d’Ayutthaya datent du XVe siècle. Le troisième est plus récent et ressemble à ceux de Bangkok. C’est dans celui-là que j’ai vu une femme avec une longue boîte contenant des baguettes. A genoux elle secouait doucement sa boîte. Quand une baguette en sortait elle la regardait et lisait ce qui était écrit dessus et la remettait dans la boîte. Sur les baguettes sont écrit des prédictions en fonction du signe zodiacal de la personne.

L’an dernier une inondation a envahit les rues d’Ayutthaya.

Nous achetons une sauterelle en fine paille tressée et une paire de lunettes en forme de vélo, pour Christian.

Kong nous distribue des chips de crevette et une sorte de barbe à papa en forme de vermicelles ou plutôt de cheveux d’épouvantail ou de ficelle. Cette confiserie se mange roulée au milieu d’une crêpe colorée en vert avec du randou panadou, une plante. Tout cela est bien nourrissant : nous ne mangeons que dans une heure.

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Puis nous nous arrêtons au bord du lac Phrayao et dégustons une spécialité locale : une salade de minuscules crevettes vivantes mélangées à du jus de citron, de la citronnelle, de la menthe et du piment, le tout bien secoué. Autant dire qu’à l’arrivée elles ne gigotent plus vraiment, les pauvres crevettes ! Il va sans dire qu’elles sont pêchées dans des nasses aux mailles extrêmement fines. Il existe de toutes petites bananes dont la traduction en français et « Rhabillez-vous jeune homme » et d’autres, plus grandes, « Aïe ! Maman » soit disant aphrodisiaques. Kong nous dit que les graines de la fleur de lotus sont bonnes et ont un peu le goût de noisette. Le roi a son propre drapeau, jaune tandis que celui de la reine est bleu.

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La ville de Copburi est envahie de singes, très à l’aise. Sur une place, une fontaine où ils

plongent, s’éclaboussent, jouent, et s’attrapent à grands cris. Ce peuplement a une origine mythique. Une armée de singes aurait défendue le roi. De nos jours, ils montent sur les voitures et se font déposer un peu plus loin, grimpent dans les immeubles (les fenêtres sont grillagées) et sur les poteaux télégraphiques. Ils vivent des offrandes faites aux Dieux et de ce que leur donne la municipalité. Un couple de commerçants que nous sommes allés visiter leur permet même d’entrer dans leur boutique de pièce détachées. La municipalité a essayé de stériliser les singes pour qu’au moins ils ne se reproduisent plus et pour les attraper ils ont mis du somnifère dans leur boisson préférée. Mais en voyant leurs congénères endormis après en avoir bu, tous les autres se sont méfiés, et rien n’a pu être fait… Pourquoi pas les piqûres hypodermiques ?

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C’est dans la ville de Copburi qu’a eu lieu le premier contact entre le Royaume de Siam et la France.

Nous mangeons en plein air sur une terrasse sur pilotis surplombant un étang. Des jarres sous lesquelles brûle une flamme sont posées sur une barque en bois, jolie présentation pour notre buffet. Après le repas nous repartons et en passant je vois un bébé thaïlandais torse nu, en couche, posé sur une table. Un homme, un occidental, chemisette et pantalon, lui fait des gouzigouzis sur le ventre. A côté, un dalmatien. En face, une rizière. Ramassé un épi ( ?) de riz.

Parmi les personnes du groupe certains sont venus avec leurs (grands) enfants, comme Brigitte, la collègue de Roland. Une autre est venue avec ses filles et la copine des filles.

En fin de journée nous arrivons à Phitsanulok. Il y a longtemps un grand incendie a détruit toute la ville sauf… une statue de Bouddha !

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Tout le groupe sans exception a bénéficié de massage. Je crois que pour Kong c’est la première fois ! En arrivant tout le monde se déchausse et reçoit une paire de savates en plastique. Les masseuses nous prennent par la main comme si nous étions des enfants. Main ferme et douce à la fois ; amicale et protectrice. Envie d’aller aux toilettes. Nin, « ma » masseuse a compris et cela l’a fait rire. Elle m’y mène en me prenant par la taille en répétant pipi, pipi ! Certains se retrouvent en couple dans la même pièce, comme nous, d’autres sont en groupe, dans des sortes de dortoirs où s’alignent des matelas. La masseuse de Roland se prénomme Mê. Elle louche affreusement mais est très attentive à ne pas le brusquer et à l’installer correctement puisqu’il ne peut pas plier sa jambe. La mienne, de masseuse est très énergique, j’ai même mal à un moment donné et le lui fait comprendre. Les adducteurs, le nerf sciatique sont malmenés. La position est inconfortable. Elle saisit sans ménagement aucun la chair des cuisses entre le pouce et l’index. Sur le dos, puis à plat ventre. Massage du dos. Puis à nouveau des jambes. Tête, cou, épaule et encore les jambes. Tous les segments du corps y passent. Même les pieds. Elle sait deux ou trois mots de français, pas plus mais « Aïe ! » assorti de la mimique qui va avec, elle comprend ! De l’huile et encore de l’huile, deux sortes d’huile, elle n’arrête pas d’en rajouter ! Ça tombe bien, j’ai la peau très sèche. Je ferme les yeux pendant qu’elle s’active sur mes articulations et jette un œil de temps en temps sur Roland qui a beaucoup de difficultés à se laisser aller à la détente et au lâcher-prise ! La clim est trop froide mais elle ne peut la régler, elle me couvre d’un drap. Elles, ont chaud. La clim est bruyante, nous n’entendons qu’à peine la musique relaxante (chants d’oiseaux et piano). Mê va plus vite ou bien c’est parce qu’elle ne peut pas masser Roland aussi complètement que Nin le fait avec moi. Une fois le massage terminé nous nous retrouvons tous en bas pour boire un thé et déguster un gâteau, une mini banane et un longane, un fruit à l’écorce lisse et à la pulpe semblable à celle du litchi (blanche et translucide). Nous retrouvons nos chaussures respectives. Puis sortons. Les masseuses sont dehors, riant, parlant toutes ensemble sur le trottoir. Je les regarde remuer les épaules, les bras. Leur travail dure une heure et est très intense, fatigant ! Je sors masser Nin… surprise, elle rit encore plus, visage très rond.

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Après les massages nous retirons de l’argent liquide puis allons au marché de nuit faire des achats (cadeaux). Foulard pour ma mère, un sac pour chaque fille, cartes postales (visages d’enfants) et pour finir un tee-shirt de boxe Thaï pour Antoine. Temple de Phitsanulok : les chants entonnés, sentiment de sérénité.

Sur le chemin entre le marché et l’hôtel Kong nous offre du rhum local accompagné de chips de bananes au paprika. Vu un homme, un lépreux vendant des billets de loterie.

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Nous arrivons à l’hôtel à 21 heures. Repas en musique. C’est une chanteuse, aidé d’un ordi (paroles) accompagnée par un musicien (synthé). A la fin du repas tout le monde veut chanter, surtout Michel et Brigitte (maman de Valentin et Mattéo, collègue de travail de Roland) qui se déchaînent au karaoké. Les autres dansent et chantent. Nous ne nous arrêtons que quand le musicien et la chanteuse veulent partir, à plus de minuit. Tous les matins c’est lever à 6h30 du matin !

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Mercredi 31 octobre

Il pleut. Avant le repas, hier soir, nous sommes allés à la piscine (précédé d’une douche à la chambre : quelle chaleur !). Puis, après le repas, avec Eric et Cathy ainsi que Brigitte et Valentin nous avons chanté car Eric a apporté sa guitare. Nous nous sommes installés sur des canapés à l’étage où se trouve le salon de massage, loin des chambres, situées plus haut dans les étages. Eric et sa compagne, Cathy ont fait partie d’un groupe, « Les Grenouilles givrées ! »

Aujourd’hui nous allons à Sukhôtai où se trouvent un bouddha et un temple très anciens. En fin de journée nous partons au nord direction Chiang Rai. Chiang signifie ville. Kong nous raconte la découverte du Mékong par un scientifique français, Henri Moureau parti à la recherche d’insectes et qui découvrit sa source en 1665. Il est mort du paludisme. Sa tombe a été découverte en 1992 au Laos. Il a ouvert l’Indochine à la France. Il est connu (en Thaïlande) pour son journal de voyage (aucune trace dans mon Petit Larousse !). Blablabla, Kong nous raconte des histoires au sujet de la Chine, de Taïwan, on s’y perd ! Blablabla, les Anglais, l’opium, l’année 1993. Puis aussi : les minorités anciennement nomades cultivaient du riz, le récoltaient, puis une fois le champ asséché semaient des grains de choux, de maïs et d’opium. Ensuite par incision elles recueillaient la sève du pavot qui était achetée par les chinois (de 1947 à 1959). Transformée en opium par cuisson avec de la graisse de cochon ( ?) elle était consommée dans les fumeries. En boulette il était chauffé dans un bol puis fumé dans une pipe. Les fumeurs restaient couchés car cette substance provoque des délires. Ils buvaient aussi beaucoup de thé. Ce commerce était non seulement autorisé mais aussi taxé par l’Etat. Il a été interdit en 1959 car sa consommation provoquait des comportements délictueux, voire même des assassinats. Il existe un livre : Les peuples du triangle d’or. Blablabla, 1960, la guerre du Vietnam. Une base US s’installe à Pattaya, en Thaïlande, haut lieu de consommation d’héroïne (elle aussi issu du pavot) et de la prostitution également. Mais en Thaïlande l’on continue à cultiver le pavot pour produire de la morphine (15 000 tonnes de pavot par an). Blablabla, Kong continue à nous parler de drogues : la marijuana ne pousse pas ici, ce qui n’empêche pas qu’il y a des consommateurs, consommation d’amphétamine, de strychnine aussi et même de cigarettes en alu faites d’un mélange d’amphétamine et d’héroïne. Ici est produite de l’ecstasy. La mafia règne… En Thaïlande la peine de mort n’a pas été abolie. Dans le film « Trois hommes et un couffin » la drogue cachée dans le couffin vient de … Thaïlande ! Il en sait bien beaucoup, le Kong, d’où les plaisanteries-questions de la part du groupe…

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​Le sens de Sukhothai : Sukho = bonheur et thaï = aube. Nous allons voir « Le bouddha marchant » et un autre, « Le bouddha parlant ». J’ai ramassé des graines de teck, une coquille d’huître et la coquille d’un très gros escargot. Dans l’herbe poussent plein d’une sorte de trèfle, tous à quatre feuilles !

Là où se trouve « Le bouddha couché » est l’université du massage. Il y a 108 points sur le corps. La Terre est la chair (la cendre…la rizière…la terre). L’eau est le liquide, salive, urine…. Le vent est le rot et le pet. Le feu, la fièvre. Les quatre doivent s’équilibrer.

Nous mangeons dans un restaurant en plein air, à peine abrité d’un toit en bois. Des charrettes, des balancelles, des fleurs… la campagne, quoi ! Drôle, de prénom ! Sur le badge d’une serveuse est écrit « Trainee ». En France, on se fait charrier pour moins que ça dans la cour de récré ! Rectification : « trainee », en anglais signifie « stagiaire » ! Oups… désolée, je ne connais pas la langue de Shakespeare ! Une (petite) araignée dans les WC a révolutionné quelques personnes du groupe. Ici, l’eau est rare et les restrictions sont de rigueur ! La chasse d’eau ne se remplit pas trop…les mains, après un savonnage se rincent dans une bassine.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Alternance au cours de la journée de pluies fines, avec des pluies très forte et d’éclaircies ensoleillées selon les paysages traversés. Forêts et routes forestières, routes bitumées et pâturages alternent. Pause technique à la station service, puis direction Phrayao baigné par un immense lac de 39 kilomètres carrés. Kong nous raconte l’histoire du prince Itata, le futur roi. Selon la prédiction des moines à l’âge d’une semaine il perd sa mère, la reine. Il est élevé par sa tante, elle-même mariée et qui a déjà un enfant. Un jour il rencontre une personne malade, le lendemain un vieillard puis le troisième jour un mort. C’est le cycle de la vie. Il devient religieux pour échapper à ce cycle, il abandonne tout et devient ermite.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous partons visiter un village traditionnel où est cultivé le thé. Mais pourquoi quitter le car pour monter en 4X4 alors que nous empruntons une route, certes un peu sinueuse mais parfaitement goudronnée. Folklore ? Repos du chauffeur et de son aide ? Le thé de Ceylan a été découvert par les anglais. Il est chauffé dans un récipient puis séché au soleil puis au four ( ?). Nous y achetons une pipe à opium dont le brûloir, tout petit est en forme de tête de chat en porcelaine blanche, dessin bleu et le tuyau, en métal. Et aussi un bracelet brodé ainsi qu’un collier bleu. Dans ce village certaines personnes du groupe distribuent aux enfants, dans une école, peignes, savons, et autres échantillons de shampoing que Kong nous avait demandé de conserver. Moi, finalement, cela me gêne de le faire ainsi, comme on distribuerait des cacahouètes à des singes. Je me dirige vers le bureau du directeur et remets mes cadeaux à un adulte. Il saura quoi en faire. Les distribuera t-il aux enfants, à d’autres adultes ou gardera t-il tout pour lui ? Dans ce village cohabitent maisons en brique et maisons traditionnelles de bois et de paille pour le toit. A côté d’un homme qui travaille le bois je ramasse un copeau qui sent bon : du santal ?

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

​Retour au car. Kong nous distribue des bananes séchées, sucrées au miel ainsi que des galettes de riz d’abord cuit au jus de pastèque, séché, frit dans l’huile puis sucré : une spécialité de Lampam. Un pur délice ! Autre gourmandise : des sortes de bonbon de caramel au lait de coco et à la farine se présentant dans des feuilles de bananier. Et encore une autre spécialité, de Chiang Maï, cette fois, petits gâteaux de noix de cajou et meringue. Ce jour là ou un autre jour ce sera de la nougatine au lait de coco, graines de sésame et cacahouètes.

Tiens ! Une mosquée ! Preuve que tous ne sont pas bouddhistes.

Chiang Sae se trouve au bord du Mékong. Nous faisons une longue balade dans un grand bateau sur le fleuve Mékong. Un énorme insecte à carapace marron (blatte ?) loge dans l’un des gilets de sauvetage, pour la plus grande frayeur de ces dames. C’est la seule fois où Kong nous laisse nos tickets, les autres fois les organisateurs ne doivent pas pouvoir lui donner de facture, alors, pour justifier de ses dépenses, il les garde ! En face, sur l’autre rive se trouve le Laos. Nous nous y rendons. Un marché étale ses marchandises pour touristes. Contrefaçon Hermès et autres marques… et petits enfants miséreux, en loque, aux regards implorants font la manche, leur petite sœur enveloppée dans une bande de tissus portée sur les reins. Deux grands garçons font une course de billes endiablée à travers les tréteaux des commerçants. J’ai acheté deux lots de timbres (vrais ?) du Laos et de la Thaïlande pour mon père et Roland a acheté des piastres (des vraies ?). L’occasion pour lui de raconter à Hervé et à sa femme une histoire de trafic de piastres auquel aurait été mêlé Mitterrand. Finalement, nous avons fait cette « croisière » payante et non comprise dans le prix du voyage pour pas grand-chose. En revanche, ceux restés à terre ont dégusté différentes sortes de thé, savouré une fleur de cette plante et mâché une feuille délicieuse. Nous retrouvons le car un peu plus loin.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

​Plantations d’ananas, d’hévéa (dont on tire le caoutchouc) et de manioc. Les ananas sont originaires d’Amérique du sud. Ils sont arrivés en même temps que l’hévéa. En ce qui concerne l’ananas, on coupe les feuilles, puis le fruit et on le replante ainsi jusqu’à trois fois. Traversée d’un village, arrêt. Ateliers de tissage en plein air. Achat d’un foulard bleu, pour maman. Dans ce village montagnard un habitant nous parle en français. Il a appris notre langue à l’école des missionnaires. Dans un jardin, un bébé se baigne dans une bassine, attendrissant ! Puis nous montons sur une pirogue à moteur sur le Maecok. Mae voudrait dire maman. Et beaucoup de rivière porte le nom de maequelque chose, car l’eau est la mère de toute chose. Là, la balade est nettement plus intéressante et agréable, comprise, elle, dans le voyage. Un très vieux bateau amarré sert de support pour une pompe amenant l’eau d’irrigation. Beaucoup d’acacias aux fleurs roses, comme des plumets. Le triangle d’or : Birmanie, Laos et Thaïlande. Triangle aussi car il est composé de trois rivières Mae Sae, Rouak et Mékong. C’est là qu’avait (a ?) lieu le trafic d’opium. Cette drogue découverte, selon Kong, par les Egyptiens est extraite du pavot.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

​Nous retournons vers Chiang Maï. La ville de Chiang Maï, suite au mariage arrangé du prince de cette ville avec la princesse de Bangkok a été annexée et leurs habitants ont été contraints de parler la langue de Bangkok ; les livres écrits en dialecte de Chiang Maï ont été brûlés !

Apéro whisky et rhum accompagné de noix de cajou grillées, puis, petites pâtes de fruit à la banane, chacune emballée dans un sachet plastique puis dans une feuille sèche de bananier. Elles sont accolées deux par deux et forment une boule au milieu de laquelle passe une boucle en fil : une idée de cadeau, pour Noël, à accrocher dans le sapin ?! L’aide du chauffeur et bagagiste, prénommé Lip passe toujours avec un sac en plastique pour ramasser les déchets, le car est nickel chrome ! Sans compter les pauses où, avec seau et éponge il astique l’extérieur…Je ne sais pas comment s’appelle le chauffeur.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Avant d’arriver à l’hôtel nous nous sommes arrêtés sur un site touristique où se déroulent des dégustations d’ananas avec explication et démonstration de la préparation de ce fruit (enlever la peau et les yeux). Là, dans le même bâtiment un aquarium bas est installé au pied d’une banquette : les petits poissons sont chargés de nettoyer les peaux mortes des pieds des personnes qui veulent bien se prêter à ce jeu… J’y ai mis la main, à défaut du pied : c’est rigolo, ça chatouille !

Jeudi 1er novembre

Visite aux éléphants. Ils pèsent chacun environ quatre tonnes et mangent 250 kilos par jour. Un éléphant coûte le prix d’une Toyota : 6 à 700 000 baths. Leur gestation dure deux ans. Leur naissance est déclarée dans un registre. Parfois il arrive que l’éléphant soit blanc, ce qui est très rare : il est offert au roi. Le bébé, à la naissance, pèse 100 kilos et est couvert de poils. Il tète avec sa bouche. On reconnaît le mâle à une boule située sur la tête. Elle suinte quand il est en rut. Les éléphants dorment couchés. Ils ont été utilisés pendant la guerre par la cité d’Ayutthaya contre l’occupation birmane. Ils transportaient aussi les troncs de teck. Ce sont les anglais qui ont commencé à les exploiter. Les éléphanteaux sont séparés de leur mère à l’âge de trois ans et commencent à être dressé. Cette séparation est faite avec l’aide d’un chaman, ça aide ! Ils commencent à travailler à l’âge de 11 ans jusqu’à 25 ans. Ils ne travaillent que le matin. L’après midi, ils se débrouillent seuls pour manger dans la nature. Ensuite, de 26 à 46 ans ils continuent à travailler mais de manière moins pénible. Ils prennent ensuite leur retraite : ils sont relâchés dans la nature. Si le cornac meurt avant l’éléphant, il appartient à ses héritiers.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous montons sur le dos d’un éléphant à partir d’une plateforme. Malade ? Vieux ? Handicapé ? Têtu ? Le notre n’avance pas et nous nous faisons peu à peu doubler par tous les autres, y compris ceux d’un autre groupe ! Un peu peur dans le sentier qui mène à la rivière, très pentu alors qu’à côté, un autre chemin est plus accessible… Je me crispe sur les barres, car sinon nous glissons, Roland et moi. Dans la rivière notre cornac lui donne des coups avec ses pieds sur les oreilles. Nous cheminons très lentement… Alors, après la rivière, notre cornac descend et l’encourage à avancer en tapant le sol, les branchages à ses côtés. Plusieurs plateformes se succèdent le long du parcours où nous « devons » payer quelques baths en échange de quoi notre éléphant reçoit à manger : des tronçons de canne à sucre ou des bananes. Il ne se précipite pas pour autant ! Nous avons pris un raccourci et nous rattrapons ainsi notre groupe.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Spectacle des éléphants : les petits font les « clowns », grimpant sur les barres, couinant comme un jouet en s’agenouillant brusquement, tandis que les grands tirent des troncs attachés à des chaînes ; ils coordonnent leurs efforts et à deux, poussent avec leur trompe les troncs sur des barres. Puis c’est le clou : les éléphants dessinent. J’avais vu une vidéo et je n’y croyais qu’à moitié. Mais c’est vrai ! Par contre, étrangement, le cornac est dissimulé derrière l’éléphant tout le temps où il peint. Que s’y passe t-il : lui donne t-il des ordres, exerce t-il des petites poussées sur sa patte ? Toujours est-il que la trompe qui tient le pinceau est sûre, le trait ferme et sans hésitation. La couleur est choisie par le maître.

Des hommes jettent le caca d’éléphant à coup de pelletées dans la remorque d’un camion. Constitué exclusivement de végétaux, il est recueilli puis lavé, pressé comme dans nos moulins pour en faire du papier ! Rien ne se perd ! Tout est bon dans l’cochon et tout se récupère dans l’éléphant. Avec sa peau des sacs sont confectionnés. Leurs dessins sont vendus (cher !).

J’ai enfin trouvé Kong pour lui demander d’interroger le cornac au sujet de notre monture. Il rechigne (Kong) en me disant que les cornacs font des circuits et qu’il a déjà du partir. Mais il est tellement lent qu’il est encore là ! Explication : notre éléphant est vieux.

http: // http: //www.dailymotion.com/video/x4wbv9_elephant-peintre-Bravo-L-artiste_animals

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Suite du circuit. Nous passons à côté d’une plantation d’œillets… d’Inde. Puis de rizières. Il existe 300 sortes de riz. Il est consommé depuis 3000 ans par les êtres humains. Les hommes préhistoriques le connaissaient. On le sème trois fois par an. Il s’écoule entre 3 à 5 mois entre la plantation et la récolte. La terre est labourée par des buffle, et aujourd’hui souvent par des tracteurs. Pour les grandes surfaces, déjà germé, il est semé à la volée dans la boue. Ou bien semé, on le laisse ensuite germer dans les rizières de plus petite surface. La terre est moins boueuse que dans l’autre système. Il est ensuite repiqué. Il existe des machines à repiquer. Quand le travail est fait à la main, les paysans le font deux à trois brins à la fois et à reculons.

Les minorités sèment en bouquet et seulement à la saison des pluies. Le paysan fait un trou dans la terre et y met deux ou trois grains. Quand il germe c’est l’occasion d’une cérémonie. Le riz est « enceinte » comme une femme. Quand il est doré on enlève alors l’eau de la rizière. Le riz est battu, puis engrangé dans un grenier. Il est décortiqué à la main, au pied ou à la machine puis vanné au vent.

Nous nous arrêtons dans une serre où sont cultivées des orchidées, toutes plus colorées les unes que les autres, aux formes, taille et port différents. Impossible de toutes les photographier tant elles sont nombreuses. Nous en achetons. Elles se vendent dans des bouteilles en verre dont le fond est rempli de gélatine et les racines plongent dans ce gel. Un mode d’emploi est donné avec ainsi qu’un engrais. Casser la bouteille dans un seau d’eau en arrivant et mettre les orchidées dans un récipient adapté rempli de fibres de coco ou de charbon de bois afin d’absorber l’humidité.

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Puis nous passons au fond de cette grande bâtisse où se déroule une démonstration de spécialités de la cuisine thaï : la soupe à la citronnelle. Les ingrédients sont variés : citronnelle, bien sûr, coriandre fraîche, calenga (calenka ?), feuilles de bergamote ou feuilles de citronnelle, tomates cerises, oignons, champignons (pleurotes). Le tout coupé dans un grand bol. Verser dans de l’eau bouillante. A la fin ajouter des gambas crues (ou bien de la viande en fines lanières) et au dernier moment le niocman. Nouilles sautées façon thaï : tous les restes de la maison, des œufs, des oignons crus, du tofu de soja, navets, cacahouètes pilées, sauce tamari (jus tamarin et lait de coco), de l’eau, des restes de pâtes et à la fin, divers légumes crus coupés fin.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous repartons en car pour des visites qui n’ont rien de touristiques mais davantage du commerce ! Il faut bien que le guide gagne de la gratte, sinon, son métier n’est pas intéressant, financièrement parlant ! Pendant que le groupe entre dans une joaillerie, je fais la sieste dans le car. Puis un atelier où l’on travaille la laque. C’est la résine noire d’un arbre, le laquier. Huit couches sont appliquées ! Elles sèchent en une semaine. Parfois y est incrustée de la feuille d’or ou des débris de coquilles d’œuf. Puis encore dans un magasin de soieries. Pour « faire bien » présentation et explications sont données avant l’entrée dans la boutique proprement dite (caution touristico-culturelle à nos achats). Les cocons sont ébouillantés pour en dérouler le fil. Une vieille femme tisse sur un métier traditionnel juchée sur une estrade. Dans le magasin l’obséquiosité dégoulinante d’une vendeuse me poursuivant de ses propositions de chemisier, écharpe et autre robe dès que mon regard ou ma main se porte sur un portant m’agace au plus haut point ! Moi, ce que j’aime c’est toucher, caresser, palper, frôler ces étoffes soyeuses et sensuelles. Leurs nuances colorées, leurs reflets mordorés. « Vous voulez essayer ? C’est bien, vous savez ? ». Je joue à cache-cache avec elle. Je passe vite de rayon en rayon jusqu’à ne plus la voir. Finalement je m’adresserais à une autre vendeuse afin qu’elle me coupe un morceau de soie blanche dont Marinette, ma belle-mère me fera un beau chemisier car rien ne me convient ici, aucune forme non plus. Même dans les catalogues mis à disposition des clients.

Possibilité est donnée à ceux/celles qui le souhaitent de se faire faire un vêtement sur-mesure. Deux hommes du groupe ont donc décidé de se faire tailler un costard.

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Ce soir, c’est le grand jeu ! Kong jubile, moi, bof ! Ceux qui ont payé le supplément (après tout, pourquoi ne pas essayer ?!) montent dans un tuktuk, sorte de mobylette à trois roues avec banquette à l’arrière. Nous sommes au ras du sol, et nous nous en rendrons vite compte ! Et le clou de l’animation c’est que notre groupe est escorté par deux vrais ( ??) flics de la police municipale, avec gyrophare bleu qui font des allers retours, fiers comme Artaban juchés sur leur moto. Un peu pitoyable… Au ras du sol, et donc de la circulation et donc aussi, par conséquent, au ras des pots d’échappement. Ils ne sont pas aux normes européennes ! Ça crache noir… Et ces flics d’opérette, soit ils sont vraiment de la police municipale (nationale ?) et alors… que fait la police !!! Car nous les payons (grassement) et eux utilisent leurs uniformes, et surtout leur matériel ! Reversent-ils une partie de leurs recettes à la mairie ? Gardent-ils tout pour eux ? Bref ! De la blague tout ça…

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012
Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous visitons ensuite le temple d’où provient « Le bouddha d’émeraude », en fait de jade couleur émeraude. A l’origine il était couvert de stuc. Le temple un jour s’est écroulé, un bonze a trouvé une statue dans les gravats. Un morceau de stuc manquait à la hauteur du nez, le bonze a vu qu’il était vert et l’a apporté à son maître. Le bouddha a alors été dégagé du stuc qui l’entourait. Juste à côté de ce temple se trouve un laquier, arbre immense !

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Nous allons ensuite au marché. J’y achète des galettes de riz, des bananes séchées mais moelleuses et des bonbons de banane entourés de feuilles, comme ceux que Kong nous a fait goûté. Puis nous arrivons au restaurant pour touristes où a lieu un spectacle de danses traditionnelles. Et pendant que nous déambulions et baguenaudions dans le marché l’un d’entre nous s’est fait « attrapé » par la couturière qui lui a fait essayé des morceaux de la veste en cours de confection. La ville n’est pas immense, un groupe de touristes est repérable ; est-elle habituée aux circuits empruntés dans les dédales des étals ? Le portable de Kong n’est sans doute pas étranger à ses étranges pratiques commerciales !

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Vendredi 2 novembre

Il a fallut se déchausser pour entrer dans le resto d’ hier soir. Et pour aller aux toilettes des chaussons étaient disposés à l’entrée, tout doux comme de vrais chaussons. Après avoir bu un thaï maï servi dans un ananas pas spécialement petit (…°) ! Nous étions bien gais [Je dénonce : Eric et Cathy, Jean-Paul et sa femme, Valérie, Gérald, Roland et moi… !]. Puis certains d’entre nous l’ont découpé car il restait encore pas mal de pulpe. Gérald était à côté de moi, et nous riions tellement, il était tellement gai (ivre ?) qu’à un moment il m’a longuement serré dans ses bras en me frottant le dos à de nombreuses reprises. Nous sommes pris en en photo par les employés. Hervé en achète une : le cadre est entouré d’une moumoute… très kitch, rose et bleue ! Nous n’avons pas tellement regardé les danseurs et les danseuses. Ce sont des danses de la région de Chian Maï, ville dont est originaire Kong ;

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Ce matin nous sommes monté en car au dessus de la ville pour visiter un dernier temple. Des cyclos ahanaient pour grimper la côte. C’est la première fois que j’en vois autant à la fois et surtout qui en font pour leur plaisir, habillés en cyclos. Puis certains d’entre nous ont pris le funiculaire. De la même manière qu’il faut se déchausser dans chaque temple, dans le resto d’hier, eh bien là aussi, dans les toilettes du temple obligation était faite de se déchausser, en échange de quoi une paire de claquettes était mise à notre disposition. Le sol, en cours de lavage est inondé. Lors de la visite d’un autre temple la consigne, à l’entrée des toilettes était de mettre des sandalettes mais j’avais gardé mes chaussures.

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Dans le temple sur la colline dominant Chiang Maï Monica et Cali (diminutif de Carloggera, sicilienne, comme Charles, le beau-frère dont le vrai prénom est Carloggero) ont acheté un lotus et des tiges pour faire une offrande aux dieux. Ici il y a sept bouddhas, un pour chaque jour de la semaine, plus deux pour les années bissextiles. Celui qui a la main devant lui, à plat, au bout de son bras étendu demande d’arrêter les disputes. Celui qui est couché a atteint le nirvâna. Celui qui a les deux bras croisés sur la poitrine est celui qui a atteint la sagesse. Etc… Nous descendons à pied les 300 marches. Puis nous partons visiter une fabrique d’objets en cuir et une autre d’objets en bronze. Dans le car on nous passe le DVD tourné pendant la visite aux éléphants et aux orchidées. A la descente du car le vendeur, bien sûr, nous en propose l’achat.

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Dans le car et afin de nous faire gagner du temps à l’aéroport, pour l’enregistrement, Kong propose de nous emprunter nos passeports… qu’il nous rendra demain matin à l’aéroport. « C’est mon ami Momo et sa femme qui s’en occuperont, ils ont bien l’habitude ! ». L’angoisse de Brigitte crevait les yeux. Alors que, tout le monde, serein, confiait son document officiel, elle a dit « Non, on verra demain matin » et a tenu bon. Ses yeux étaient écarquillés et ses arguments ont convaincus deux autres personnes : « Je ne sais pas si, cette nuit, mon passeport et celui de mes fils ne vont pas être dupliqués pour ensuite être réutilisés à des fins malhonnêtes, forcément malhonnêtes ! ». Bon ! Par ailleurs Kong propose aussi de confier le linge de ceux qui le souhaitent, dans des sacs nominatifs, à une personne qu’il connaît très bien (« mon ami Momo ») et qui se chargera de le ramener, tout propre avant le départ le lendemain. Une pratique bien rôdée d’après lui. Un sac en plastique est remis à chacun d’entre nous. Une autre façon de gagner un peu d’argent.

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Dans l’aéroport nous mangeons les plateaux repas qu’une personne nous a donné à notre descente du car. Belle coordination ! Quatre sièges sont réservés aux moines et aux prêtres. Nous étions assis dessus, ils étaient inoccupés, et pour cause ! Un employé de l’aéroport nous fait gentiment dégager : un moine arrive, bonnet de lutin, robe pourpre ceinturée de safran, écharpe dorée et… téléphone portable à la main (on n’échappe pas à la civilisation !) C’est seul, le premier et prioritaire sur tous qu’il monte dans l’avion. Les moines ne paient pas les tuktuk. Et l’avion ?

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Puis nous allons prendre l’avion. Je suis assise à côté de deux Thaïs, très silencieux, même pas un « bonjour ! ». L’un dort, l’autre lit son journal. Ça fait du bien de ne plus entendre la voix de Kong pendant un trajet. Reposant ! Les discours qu’il tient sont intéressants mais sa voix est soporifique ou bien c’est nous qui sommes fatigués. Et jamais je ne retiendrais la foule d’informations qu’il délivre, les dates, les relations entre la Thaïlande et les pays qui l’environnent, l’histoire de Bouddha, ses incarnations successives… A-t-il vraiment vécu ? (Et Jésus ?). Quand est-il vraiment né ? Mort ? Combien de fois s’est-il réincarné ?

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C’est à noter : hier notre avion avait de l’avance par rapport à l’horaire annoncé quand il a atterri à Phuket ! Notre minibus a ainsi évité les embouteillages. Cette bande côtière dont les habitations et les bâtiments avaient été balayés par le tsunami a entièrement été reconstruite ! Il n’y paraît plus ! Notre hôtel est au tout au bout d’une bande de terre si étroite que notre véhicule doit passer sous un hôtel pour poursuivre sa route ! Le passage est très bas de plafond et j’ai bien cru que notre chauffeur se fourvoyait puisque nous nous rendons dans un village de bungalow (promis par la brochure) mais il connaît la route. Puis elle se poursuit, très étroite, ne laissant la place qu’à un véhicule à la fois ! Ce qui n’est pas le cas du chauffeur d’un autre minibus. C’est le chauffeur d’un troisième minibus qui l’a finalement guidé, lui téléphonant, s’arrêtant pour l’attendre, puis redémarrait. Et Monika trouva là l’occasion de montrer son fort caractère, exigeant du chauffeur qu’il fournisse des explications à ses multiples arrêts et départs, ses errements, … jusqu’à ce qu’il lui passe, énervé, son boss au téléphone ! Ce n’est pas lui, qui est perdu, c’est l’autre chauffeur ! Les chauffeurs des deux véhicules arrivés après nous ont du s’y reprendre à deux fois pour repartir, à vide, tellement le pourcentage de la pente est élevé !

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Pendant le trajet Valérie nous a expliqué, à Isabelle et à moi en quoi consiste son travail de psychomotricienne. Très vivant et intéressant !

Notre chambre est très belle ! Située dans une maison en bois, sur pilotis, l’intérieur est tout en bois ! Les portes sont elles aussi en bois. Le plafond est couvert des dalles de paille tressée. La salle de bain n’est pas très grande mais bien agréable tout de même ! A nos pieds, la piscine, un peu plus loin, en bas, la mer. On a vu pire, comme situation ! J’y cours, à la mer. Oh ! Une étoile de mer bleue ! La mer est chaude, le sable, ouille ! brûlant. Et la plage, petite. Rinçage à la douche et piscine ! Puis nous avons rendez-vous, Roland et moi avec David, le propriétaire d’un club de plongée. C’est Eric, le copain handi de Saint-Etienne qui vient plonger avec nous à l’étranger lors des voyages organisés par Vienne Plongée qui nous l’a indiqué. Pointure, taille, niveau, assurance, signature de documents. Nous avons rendez-vous demain matin.

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Nous allons prendre l’apéro sur la terrasse de Michel et Mathéo. Leur maison ressemble à un cube de béton, très vaste, haut de plafond, modern et très design. Michel ne peut s’empêcher de faire le pitre. Il fait un striptease avec son nouveau costard, tout content de nous expliquer comment la jolie couturière lui a couru après dans le marché pour le lui faire essayer. Il fait partie d’une association, la ligue de l’improvisation et est donc très à l’aise sur scène ! Il y a des éclairs, c’est beau ! Nous dominons la mer et les brusques illuminations nous révèlent le paysage.

Nous allons ensuite dans le bungalow salle à manger, lui aussi sur pilotis. Le repas est plutôt simple par rapport à tous les restaurants où nous avons déjà mangé. Puis dodo.

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Samedi 3 novembre

Cette nuit, orage. Petit déjeuner à la salle à manger après une grasse matinée… jusqu’à 7 heures au lieu des 6h30 habituels… ! Même s’il est prévu que nous déjeunions dans le bateau. Camille, la jeune femme qui vient avec nous se fait attendre ! Elle arrive. Nous partons chercher d’autres plongeurs dans d’autres hôtels avec le taxi. Trois anglais (irlandais ? Ecossais ?) et deux japonais puis nous arrivons dans la baie (le port) de Chalong. Mais comme le bateau est au bout d’une longue jetée… on y va en minibus, sorte de camion 4x4 ouvert de tout côté.

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J’espère pouvoir voir requins, murènes, hippocampes ! Notre chef de palanquée s’appelle Yann. Il est français. Il équipe ma bouteille et va me chercher des plombs supplémentaires en plus des cinq kilos que j’avais déjà prévu afin de m’aider à faire mon palier.

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Dans ce gros bateau plusieurs clubs sont réunis. Une grande salle avec des tables et des bancs. Plusieurs nationalités, les chefs de palanquée sont souvent du même pays d’origine que les plongeurs qu’ils accompagnent. Une famille avec des enfants plongeurs d’environ huit ans, pas plus. Les gosses ont l’air complètement crevé ! Traits tirés, yeux cernés, rouges.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous naviguons sur la mer d’Andaman. Première plongée. Mise à l’eau. Tout va bien, l’eau est bonne. Mais tout à coup, un truc énorme, un plongeur ? Une bouteille ? Un rocher ? tombe sur ma bouteille. Impression que ma poitrine a aussi reçu un énorme choc. Je fais signe à mon chef de palanquée en me tapant la tête avec mon poing fermé pour lui signifier que j’ai reçu un choc. Il ne semble pas comprendre. Il croit peut-être que c’est à la tête que j’ai été touchée. Roland et Yann s’affairent derrière moi, autour de mon bloc, mon détendeur, c’est là qu’il y a un problème. Nous remontons. Eux ont entendu une explosion et ont vu de l’air fuser au niveau du tuyau reliant ma bouteille et mon manomètre.

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Je remonte sur le bateau avec Yann. Une personne déséquipe ma bouteille et en rééquipe une autre. Nous sautons à l’eau. Roland et Camille y étaient restés. Et nous redescendons. Mon oreille gauche « passe » mal, puis ça va. Puis à nouveau plus du tout. Une douleur entre l’oreille et la gorge ; des sensations bizarres de gratouillement mêlées de brûlure, ainsi que des bruits semblables à des gargouillements entre l’oreille et la gorge, toujours. Je me pince le nez, manœuvre de Valsalva (se pincer le nez et faire semblant de se moucher), ça « passe » un peu. Je me mouche, bon, on continue. Je ne dis rien. Mais la douleur est là, vraiment là et je le dis à Roland en agitant la main à plat devant lui de droite à gauche, signe, en plongée qui signifie que ça ne va pas e en lui montrant mon oreille. Je remonte, ça semble « passer » un peu. L’eau est à 29°C, il y a plein de gorgones et aussi des coraux comme des branches blanches, sans embranchement, très longs. On continue mais ça ne « passe » pas même si je ne redescends pas. Nous nageons tous deux au dessus de Camille et de Yann. Vraiment mal, envie et besoin de remonter. Yann fait signe à Camille de remonter. Nous remontons tous à la surface. La plongée est finie. Puis, au sec, sur le bateau, sensation d’oreille bouchée ; d’entendre à travers de la ouate, sons très atténués. J’essaie la manœuvre de Valsalva. Aïe ! Quand je rote un peu, aïe ! Je me rince l’oreille gauche à l’eau douce (il y a des douches dans les WC du bateau), aïe aïe aïe ! Bon, il y a un problème, c’est sûr ! Tout le monde est remonté, le bateau avance. Tout le long de la croisière, thé, café, gâteaux sont à disposition.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

C’est l’heure de manger. Riz nature, légumes, pommes de terre très épicées, viande en sauce. Eau plate, pétillante, thé et café à volonté. Pendant ce temps le bateau poursuit sa navigation. La corne sonne, il est temps de s’équiper. Les moustiques ne sont pas très virulents, ici !

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Deuxième plongée, je ne suis pas les autres, évidement, après cet accident ! Mais Yann me confie à un monsieur ( ?) quand je lui dis que je veux faire du PMT (Palme/ Masque / Tuba). Mais finalement il s’occupe d’un groupe de femmes russes, accrochées toutes ensembles à une bouée, telles les branches d’une étoile de mer géante ; toutes équipées de masque.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous somme à l’île de Koh Phi Phi Lee, à Palong Wall. Nous ne sommes pas loin de l’île où a été tourné le film La plage. Je mets la tête sous l’eau et vois des requins pointe noire. AÏE ! L’eau qui rentre dans mon oreille gauche me donne la sensation d’une lame pénétrant l’oreille jusqu’au cerveau. Mais… les requins à pointe noire frôlant le fond sableux ! C’est la première fois de ma vie que je vois ainsi plusieurs requins, pas si loin de moi, finalement, qui flotte à la surface. Je vois aussi un poisson crocodile et un needle (poisson aiguille). M. !!! Je remets la tête sous l’eau, c’est trop tentant, cette vision magique ! AÏE ! La douleur est à la limite du soutenable, et M. !!!Je dois m’y résoudre, c’est fini pour moi, j’essaie de nager jusqu’à une plage et un passage au pied de la falaise et qui débouche de l’autre côté, sur l’île vu quand nous sommes passés devant en bateau. Sous cette voûte rocheuse, une corde pend, comme pour un jeu. Vision d’enfance, d’île au trésor, de Robinson Crusöe… mais c’est plus loin que ce que je crois. Je nage en direction du bateau, l’appelant avec le signe conventionnel (les bras en l’air, se rejoignant parles mains et formant un rond). Il vient me chercher, trop lentement à mon goût ! Les exercices en piscine, avec Vienne Plongée, aujourd’hui me sont profitables : palmer lentement pour pouvoir rester en surface…

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Tout le monde est à bord. Mes équipiers me demandent comment je vais… je leur raconte. Je suis bonne pour aller chez le médecin dès notre débarquement ! Et que c’est t-il passé, vraiment avec mon équipement ? Qui est responsable ? Yann ? D’où vient le tuyau ? Qui le fournit ? Le bateau ?

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Camille a vue une tortue mais pas les requins, moi si, c’est toujours une consolation… Il pleut. Yann nous parle de sa vie, de sa maison. Dans sa chambre il y a une grande baie vitrée équipée de rideaux tout à fait opaques. Et hier soir, malgré l’opacité des rideaux il a vu une luminosité très vive et immédiatement après a entendu le tonnerre. Le modem de l’ordinateur sur lequel il travaillait a… grillé ! Il a vécu en Chine, où il a connu sa femme, une chinoise et où il eu deux enfants. Il exportait vers l’Europe des tableaux d’artistes avec qui il est en contact direct (il fait faire les tableaux puis rémunère lui-même les peintres). Il habite à Phuket mais poursuit ce travail en plus de celui de propriétaire de club de plongée. Il vit en Thaïlande depuis un an et demi. Ses enfants (6 et 8 ans) parlent chinois et anglais, pas encore français… Ils sont scolarisés dans une école internationale.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

La sensation bizarre que je ressens depuis le début du séjour, à l’angle de mon sourcil gauche n’a pas cessé depuis mon accident de plongée. Y aurait-il un lien de cause à effet ? Quel lien entre ce tuyau qui a explosé et ma douleur à l’oreille ? Si j’avais eu mal tout de suite après… mais non, même pas ! Yann dit que c’est le stress qui a suivi qui fait que j’ai contracté très fort mes muscles à cet endroit et ce qui fait que je n’ai pas pu faire « passer » mes oreilles…et qui a eu pour conséquence une moins bonne circulation de l’air entre ma gorge et mon oreille ??? Volonté de minimiser sa responsabilité dans mon accident de plongée ? Tout est imaginable, tout est envisageable. N’empêche que maintenant mon oreille est dans le « brouillard » le plus complet. Je dois aller voir un médecin à ma descente du bateau, j’en suis maintenant convaincue ! Il me donne l’adresse et le nom de son médecin de famille, celui qui soigne ses enfants, un bon médecin ! J’espère que ce n’est rien et que l’ibuprofène (anti-inflammatoire et antidouleur) suffira, comme il le pense ! Le tympan est-il touché ? Il peut se réparer, cicatriser.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

J’ai demandé à voir ce tuyau à plusieurs reprises mais Yann est resté très évasif, « C’est là, au milieu… ». J’aimerais aussi savoir si c’est le matériel de son club ou celui du bateau ! Comment, au milieu de ce fatras reconnaissent-ils leurs « petits » ?

Il pleut pas mal quand nous débarquons. Yann a appelé un taxi en lui donnant l’adresse de son toubib, le docteur Thi Thi. Il s’est aussi assuré que Camille avait bien intégré le taxi qui la ramène à l’hôtel. Le cabinet du docteur Thi Thi, fermé ! Le taxi nous emmène dans une autre clinique : fermée aussi ! Nous réalisons que nous sommes dimanche ! Et c’est à l’hôpital que nous arrivons finalement. Kong nous avait bien dit que le système de santé est si performant en Thaïlande que l’on vient de l’étranger pour se faire soigner… Norme iso 9000 je ne sais quoi. Il n’a pas menti : personnel nombreux, télés dans la salle d’attente très bien agencée, propre, délai d’attente très court, délivrance de médoc immédiat et en plus ils appellent un taxi que l’on règle à l’hôpital! A la télé passe un dessin animé avec des petits bonzes et leurs petits bols d’offrande. Dans l’hôpital, distributeur de boissons et de nourritures et même des boutiques ! L’une d’elle est encore ouverte. En attendant le taxi nous achetons à manger. J’ai vu une dame dans la salle d’attente boire une soupe instantanée fumante. Il y en a sur les étagères, j’en prends une et y verse de l’eau bouillante car il y a même une bouilloire à disposition ! Pas mauvais ! Il ne manque même pas l’autel pour prier dans la salle d’attente ! Il se justifie pleinement… Que d’espoirs lui ont été confiés, que de désespoirs a-t-on du lui reprocher !

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Arrivés à l’hôtel les autres sont encore à table. Et ça hurle, et ça chante ! Chacun son tour sa chanson régionale. Avec Brigitte nous entonnons la chanson des canuts.

Comme Camille ne leur a rien dit… personne n’est au courant de mon accident. C’est moi qui le leur dis.

Le cri du gecko ressemble au bruit d’un bisou, un bruit très aigu ! Dans une maison, c’est un porte-bonheur mais, gare ! S’il tombe devant toi avant de quitter ta maison c’est un mauvais présage.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Dimanche 4 novembe

Rêve de cette nuit : poursuite d’un innocent par un tueur armé d’un pistolet. Il lui tire dessus une première fois en touchant le front, puis, comme il n’est pas mort et s’enfuit, il le traque et l’abat d’une balle en pleine poitrine, devant nous, dont un petit enfant (quatre ou cinq ans). Bizarre, en me réveillant douleur à l’oreille (tête) et à la poitrine (choc du tuyau qui a explosé, ressenti comme une explosion dans la poitrine). J’ai mal, une douleur aigüe selon la position de la tête.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Ce matin et aujourd’hui toute la journée : plage ! Sans mettre la tête sous l’eau, bien sûr… barbotage dans la mer et papotage sur la plage et au resto où nous avons très bien mangé pour pas très cher. Puis à nouveau papotage sur la plage puis massage du corps et du visage.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Entre autres papotages, Dominique m’a expliqué son travail de photographe. Il travaille régulièrement pour les éditions Fleurus qui éditent des livres de créativité manuelle. Les étapes sont photographiées (déguisement, maquillage). Les enfants ne sont pas payés mais reçoivent des livres en cadeau, ce sont souvent les enfants des salariés ou des amis des salariés, voire du photographe. Sinon, c’est compliqué (et cher !) de les déclarer à la DDASS. Il réalise aussi des reportages pour les entreprises, pour la com. interne ou le marketing.

Sur la plage un vendeur ambulant de lanternes chinoises : une bougie allumée lui permet de s’envoler haut dans le ciel. Selon leur forme et leur couleur, elles sont souvent prises pour des OVNI !

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Je suis allée à la plage en groupe, avec la navette de l’hôtel et je suis revenue seule, à pied et pied nu ! Des mecs européens (certains, assez vieux) sur leur scooter avec, derrière eux, la petite thaïlandaise qu’ils se « payent ».

Ce soir les grenouilles et les grillons ( ?) font retentir leurs chants dissonants et assourdissants ! La même grenouille que celle qui a fait fuir Camille quand elle l’a vue posée sur le papier toilette des WC en face de la réception ?

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Lundi 5 novembre

Hier soir nous avons fait une virée à Palong. Rues et quartiers chauds, très chauds même ! Où sont les préceptes bouddhistes ?

Putes à tous les étages, putes se trémoussant le popotin peu habillées face à une barre verticale aux rythmes langoureux ou trépidants d’une musique moderne devant un public (et pas seulement) masculin émoustillé par cette vision. Quel âge ont-elles ? Toutes majeures ? Hum…

Drag Queens se faisant photographier, mains au sein par de jeunes touristes européennes.

Pauvres petits lémuriens aux yeux immenses ouverts sur ce pauvre monde (ils ne doivent pas vivre longtemps, tripotés par toutes ces mains !) ou énormes iguanes juchés sur l’épaule de son propriétaire. Il faut payer pour se faire photographier avec ces animaux, sans doute unique moyen de subsistance de leur maître.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Nous cherchons le pub irlandais dans lequel nous avons rendez-vous, organisé par Camille. Nous entrons dans le premier, ce n’est pas le bon. Dommage : les chanteuses thaïlandaises chantent vraiment bien ! Le nom du pub est écrit sur un papier. Je découvre que Camille a (que nous avons) rendez-vous avec David, le propriétaire du club de plongée, aux beaux yeux bleus. Deux enfants, une femme. Nous le retrouvons dans l’autre pub. Un chanteur à guitare et violon anime la soirée. Il nous dit que dans l’autre pub ce ne sont pas des Thaïlandaises qui chantent mais des Philippines. Nous sortons et laissons Camille avec David.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Bordels, bars à putes. Les garçons de notre petit groupe égarés au milieu de la foule se voient abordés par une nuée de vendeurs de toutes sortes : partie de ping-pong et autres joyeusetés ! Ping pong ? Deux femmes s’envoient une balle et la « crache » par le vagin ! Nous observons aussi de l’autre côté de la rue piétonne un bien vieux monsieur à un bar, assis sur une chaise, attablé avec une jeune (bien jeune thaïlandaise) sur les genoux, puis une autre vient papillonner autour de lui, lui vider les bourses au sens propre (sale) et figuré.. Révoltant, dégueulasse !

Dans la rue déambulent des jeunes femmes russes grandes et blondes et, au cas où nous aurions la comprenette difficile elles portent une pancarte autour du cou : « Russian girl » ou quelque chose d’approchant.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Valérie, dans un bar, s’est vue aguichée par des femmes thaïs et deux hommes européens. « Ils font ça à combien ? » Nous demande t-elle, outrée ! En comparaison, le bar irlandais fait figure de havre, même si deux ou trois putes thaïs y rient à gorge déployée, histoire de se faire remarquer, dans la fureur du son qui oblige tous les clients à hausser la voix pour se faire entendre.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Mes oreilles ? Roland veut m’acheter un médicament à base d’huile pour les cicatriser et entre dans une pharmacie du quartier, ouverte au milieu de cette foule, même tard la nuit. Ils ne connaissent pas. Par contre Viagra®, testostérone fleurissent sur les étals.

Même Burger King® s’y met : des filles dansent lascivement devant le fast food pour attirer le chaland…

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Sur le chemin du retour (sans Camille) nous voyons un homme dans un ravin, inanimé, victime d’accident avec son scooter, complètement ivre mort. Un couple d’étrangers (des russes) nous dit qu’ils ne savent pas quoi faire ne parlant ni anglais ni thaï ! Ils attendaient qu’un véhicule passe. Nous aussi, dans un pays étranger comme ici, qu’aurions nous fait ? Ils voulaient le sortir du fossé. Surtout ne pas manipuler une personne inanimée après un tel accident ! Notre chauffeur appelle une ambulance. Michel dégage le scooter du milieu de la route et le met dans le fossé, à côté de l’homme. Le couple reste auprès de lui. L’homme, au moment de notre départ bouge un peu, veut se relever, s’assoit puis retombe, la tête sur la terre.

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Lundi 6 novembre

Camille nous explique qu’elle est passée environ une heure après et que les secours venaient à peine d’arriver sans lampe torche, avec pour seul éclairage la lumière des phares du tuktuk !

Après les femmes de mauvaise vie d’hier soir, dans l’avion, ici, des êtres (femmes arabes) entièrement voilés dont on ne voit qu’à peine les yeux, avec des enfants. Notre première escale avant Paris est Oman.

Certains ont encore les pieds en vacances : ils ont gardé leurs tongs !

Voyage en Thaïlande du 26 octobre au 6 novembre 2012

Animaux:

Oiseaux, varan, carpes voraces, limule,

Enorme carpe vorace

Enorme carpe vorace

Echassier

Echassier

Limule

Limule

Singe des villes

Singe des villes

Petit oiseau

Petit oiseau

Chien des temples

Chien des temples

Mignonnes limaces rose

Mignonnes limaces rose

Escargot géant

Escargot géant

bête à cornes

bête à cornes

Vers de bambou, comestibles

Vers de bambou, comestibles

carpes d'agrément

carpes d'agrément

Cochon noir

Cochon noir

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Journaux de voyages

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