Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire

Publié le 22 Décembre 2023

"Si l'on accepte tout, on est perdu.On doit savoir peser ses capacités" (dit-elle).
 
- Je suis d'accord avec toi, certes, mais utiliser cette excuse pour se limiter dans tes propres obligations, ce n'est pas la solution, tu sais ! 
 
- Dans la vie il faut bien tout organiser afin de pouvoir orchestrer sa propre routine sans avoir à accepter de faire des compromis à tout bout de champ dès qu'il y a quelqu'un qui te le demande. Je dis NON.
 
- La capacité à travailler se développe avec le temps. Crois en toi et reste optimiste. Le fait d'accepter des choses contre son propre gré et bah, c'est aussi faire preuve de maturité.
 
- Écoute, chacun son point de vue. Je respecte le tien, mais je préfère être réaliste et penser à faire le point de temps en temps sur ma capacité à accepter les choses et choix des autres et même personnels pour être efficiente, me donner les moyens de réussir le quotidien.   
 
- Parce que je ne voudrais nullement me casser, culpabiliser, me blesser, me perdre ou même regretter d'avoir dit OUI : car comme on dit "Il n'y a que les imbéciles qui regrettent" et loin de là ! Ce n'est pas du tout mon cas.       
Iman
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
Les gens la traitent comme une marionnette parce qu'elle faisait tout le temps ceux qu'ils voulaient, parce qu'ils la traitent aussi comme une poupée.
 
Les gens la traitent comme une marionnette et une poupée. Elle était tout le temps joyeuse, jolie et gentille alors ils ont profité d'elle . Cette jeune fille ne disait jamais ce qu'elle pensait parce qu'elle avait peur d'être jugée. Les gens rigolent de ses erreurs mais ils ne se rendent pas compte de leurs erreurs et la fille voulait être libre et que la liberté lui manquait.
Yasmine  
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
Sur la terre le vent palpite comme des ailes mais il existe un lieu où rien ne va plus. 
 
C'est la guerre, l'ombre des soldats plane sur la ville. Un homme s'est fait sacrer roi, il se déplace en chariot d'or et sa dictature est toute-puissante. 
 
- Manant, profère-t-il, désormais les rêves ici sont interdits !
 
- Mais, mon seigneur, protestent les habitants, ce pays est devenu un vrai cauchemar. De plus, d'hideux insectes prolifèrent dans les caves et les égouts, les enfants et les vieillards ont peur.
 
- Cela m'est égal, je poursuis ma promenade, poursuivez votre travail, et ne m'ennuyez plus avec vos questions, sinon, vous serez tous pendus en place publique ! J'ai dit ... obéissez !
 
Mais les nomades s'en fichent et fuient. Les faons et les enfants se cachent dans les bois pour aller dormir tranquilles, loin du regard de ce tyran. Seuls restent les serfs, épuisés par le labeur. 
Martine
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
- "Et il est mort ?  " se demanda la Rose
- "Non, il faut que je garde confiance, il arrivera"
 
La Rose s'endormit, épuisée, en guettant l'horizon.
 
Les jours suivants, elle continuait à se poser les mêmes questions, tout en s'effeuillant. Quand tout à coup elle aperçu le petit prince courant à sa rescousse. Il souleva la cloche et dit :
 
- " Que t'est-il arrivé pendant mon absence ?"
 
La rose perdit ses derniers pétales et mourut.
Non signé
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
- "Je perds mes feuilles comme des pièces de puzzle dispersées, je sens que l'automne part pour sa prochaine année"
 
La colline parle à l'homme d'automne :
 
- "Bonjour monsieur, où allez-vous dans ce chemin ?
 
L'homme d'automne répondit :
 
- "Je suis l'aube avant que l'automne ne s'éteigne"
 
L'homme d'automne poursuit son chemin puis disparaît et ses feuilles s'envolent dans le ciel. 
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
Dans ma main je vois un fleuve. 
Vu de près, c'est un monde étrange.
 
Deux personnes arrivent.
 
La première de ces personnes prend une pomme pour la donner à l'autre personne.
 
Surprise, une étrange créature sort de la pomme.
Lou
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
- Maman, regarde, j'suis sur un éléphant !
 
- Oui, Clémentine, je vois ...
 
- J'aime bien cette musique et sa rythmique, c'est comme au cirque !
 
- Tu te souviens du dessin animé de Mary Poppins ? 
 
- Oui, bien sûr, tous les enfants sur le dos des animaux sortaient du manège et participaient à une course de chevaux.
 
- Eh oui, c'est la magie de l'enfance de rêver à des contes de fées. Un jour les enfants prendront de nos mains le globe terrestre et s'en feront un ballon tout léger, et ce sera la fin des problèmes de tous les humains. Plus de famines, de réchauffement climatique, de guerre, de  ...
 
- Maman ! Maman !
 
- Oui, Clémentine, je rêvais.
 
- Allez, maman, je veux rentrer à la maison, j'ai froid. J'en ai assez de faire du manège.
 
Elles arrivent chez elles. La maman ouvre la porte, et c'est l'heure du goûter, la clé d'une belle journée.  
 
Martine
Dixit, plus qu'un jeu, une porte vers l'imaginaire
Une rose sort de son lit et prend les mains du matin pour se frotter les yeux; tout est, comme elle, rose, en ce matin, veille de Noël. Elle n'en croit pas ses mirettes ! Robe rose, lapin rose.
 
Le lapin rose en robe rose caracole au milieu des choux, roses, poursuivi par le jardinier aux joues, roses.
 
Pauvre jardinier aux yeux tristes. Comment va-t-il faire pour vendre ses choux et ses salades roses à moitié mangés par ce lapin rose et infernal ? 
 
Tout a un prix, même les jouets dans la vitrine du magasin de jouets. Son plus jeune fils aimerait bien cette poupée à bonnet et son autre fils ce magnifique camion de pompiers, non pas rose, lui mais rouge et rutilant ! 
 
Il ferme les yeux et pleure à fendre l'âme. Une perdrix qui passait par là s'arrête et lui demande ce qui le chagrine tant. Et le jardinier de lui conter ses malheurs.
 
Je suis un peu fée, un peu sorcière aussi, lui dit la perdrix. Je peux exaucer un voeux, un et pas plus d'un. Dis-moi ce qui te ferait plaisir !
 
J'aimerai lire la joie dans les yeux de mes enfants. Moi, j'ai beaucoup d'émoi quand je suis obligé de leur mentir. Donc, mon vœu le plus cher serait que chacun puisse trouver le cadeau de ses rêves devant ses chaussons demain matin.
 
Ton vœu sera exaucé, rentre tranquillement chez toi, dans ta famille goûter au repas de Noël, couche-toi et tu verras !
 
Ce qui fut dit, fut fait. Le lendemain matin, la joie brillait dans les yeux de toute la famille du jardinier. Chacun avait un cadeau devant ses chaussons.
 
C'est alors que survint un ogre géant, terrible et affamé. Ni une ni deux, il se saisit du lapin rose en robe rose, du jardinier aux  yeux tristes à fendre l'âme, de la perdrix un peu fée, un peu sorcière, du petit garçon et de sa poupée à bonnet, de son l'autre garçon au camion de pompier rouges et rutilant, et pour finir de la maison du jardinier.
 
Et CRIC et CROC, mon conte est terminé !

Rédigé par Martine Silberstein

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