Publié le 22 Juin 2023

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 19 Juin 2023

Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Perché
Perché
Perché

Perché

Oeuvre de la Nature
Oeuvre de la Nature

Oeuvre de la Nature

Oh !
Oh !

Oh !

Rondelles
Rondelles

Rondelles

Cairn

Cairn

L'eau s'est retirée
L'eau s'est retirée

L'eau s'est retirée

Suspendu
Suspendu
Suspendu

Suspendu

EDF
EDF
EDF

EDF

Echelles de Jacob ou d'Eiffel
Echelles de Jacob ou d'Eiffel
Echelles de Jacob ou d'Eiffel
Echelles de Jacob ou d'Eiffel

Echelles de Jacob ou d'Eiffel

Les tavaillons sont grippés
Les tavaillons sont grippés
Les tavaillons sont grippés
Les tavaillons sont grippés

Les tavaillons sont grippés

Inaudible
Inaudible

Inaudible

Miroir
Miroir

Miroir

Clin d'oeil
Clin d'oeil
Clin d'oeil
Clin d'oeil

Clin d'oeil

Oeuvre de la nature

Oeuvre de la nature

Lunaire
Lunaire
Lunaire

Lunaire

A l'origine
A l'origine
A l'origine

A l'origine

Une de mes oeuvres préférées
Une de mes oeuvres préférées
Une de mes oeuvres préférées
Une de mes oeuvres préférées
Une de mes oeuvres préférées

Une de mes oeuvres préférées

Herbier de verre
Herbier de verre
Herbier de verre
Herbier de verre

Herbier de verre

Masculin/féminin
Masculin/féminin
Masculin/féminin

Masculin/féminin

L'art est politique
L'art est politique
L'art est politique

L'art est politique

Pêcheur ou lavandière
Pêcheur ou lavandière

Pêcheur ou lavandière

Ferrailler

Ferrailler

Géométrie

Géométrie

Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
De l'eau en veux-tu, en voilà
De l'eau en veux-tu, en voilà
De l'eau en veux-tu, en voilà
De l'eau en veux-tu, en voilà
De l'eau en veux-tu, en voilà
De l'eau en veux-tu, en voilà

De l'eau en veux-tu, en voilà

Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Du plastique en pleine montagne, une aberration
Du plastique en pleine montagne, une aberration
Du plastique en pleine montagne, une aberration
Du plastique en pleine montagne, une aberration
Du plastique en pleine montagne, une aberration
Du plastique en pleine montagne, une aberration
Du plastique en pleine montagne, une aberration

Du plastique en pleine montagne, une aberration

Humour
Humour

Humour

Voyage intérieur
Voyage intérieur
Voyage intérieur

Voyage intérieur

La deuxième photo a été prise à Bormes-les-Mimosas
La deuxième photo a été prise à Bormes-les-Mimosas
La deuxième photo a été prise à Bormes-les-Mimosas

La deuxième photo a été prise à Bormes-les-Mimosas

accordé
accordé

accordé

Arachnidée
Arachnidée
Arachnidée

Arachnidée

Grimper

Grimper

La mer n'est pas si loin
La mer n'est pas si loin
La mer n'est pas si loin
La mer n'est pas si loin

La mer n'est pas si loin

Câlin
Câlin
Câlin

Câlin

Vertige

Vertige

Encore du plastique
Encore du plastique
Encore du plastique
Encore du plastique
Encore du plastique
Encore du plastique

Encore du plastique

Equilibre
Equilibre

Equilibre

Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Le chemin des fées, Vallée du Crevoux
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes
Belles plantes

Belles plantes

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 12 Juin 2023

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 7 Juin 2023

Chaque soir, je me pose la même question : qu'est-ce que le sommeil ? 

Quand je tombe de sommeil, j'ai l'impression de partir dans un univers magique, intergalactique. Le vent m'emporte vers la Sagrada Familia, mais je sais que c'est un mensonge que la pluie effacera. Je vole ou bien je nage entre rêve et réalité. Je revis des événements de la journée, je revois des personnes aimées, mortes aujourd'hui. Dans mon rêve, elles rayonnent comme des soleils, elles sont pleines de vie. 

Mais je me réveille parfois en sursaut, en sueur, et même les yeux ouverts, mon cauchemar me poursuit. Je dois alors me lever, boire un verre et je n'arrive pas à me recoucher de peur de retomber dans le même rêve.

Quand arrive le matin, je me souviens rarement de mes rêves mais presque toujours de mes cauchemars. Certains reviennent, lancinants, toujours les mêmes.

Mais je m'aperçois que je n'ai pas répondu à la question : qu'est-ce que le sommeil ?

Le sommeil est une nécessité, est-ce une perte de temps ? 

Martine

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0

Publié le 6 Juin 2023

De l'autre côté de ces maisons, l'on voit de grands bateaux. Longs et immobiles, ils semblent plongés dans un sommeil lourd et profond. Certains sont amarrés depuis un an mais depuis hier, une colonie de méchantes souris a envahi les cales et les ponts et elles ont commencé à ronger les cordages. 

De leurs souliers ferrés ou à l'aide de bâtons, les marins tentent de les chasser, en vain. A la fête du village, depuis une semaine, le vin coule à flot et certains marins semblent encore sous l'emprise de l'alcool, leurs gestes sont hésitants.

L'un d'entre eux a alors l'idée de déposer de petites soucoupes remplies de vin sucré. Une souris y goûte et toutes à sa suite lapent avec avidité cette boisson nouvelle. Le résultat ne se fait pas attendre. Enivrées, elles titubent. Il ne reste plus aux marins qu'à les jeter dans les eaux sombres du port. 

Le sommeil a les avantages de la mort sans son petit inconvénient mais cela, les rongeurs ne le savent pas. Elles passent immédiatement de vie à trépas, du sommeil d'ivrogne à la mort.

Maintenant, il faut agir, contrôler chaque amarre, chaque élingue et remplacer celles qui sont endommagées. Puis, pas un instant à perdre. Ils doivent reprendre le cours du temps, le cours de leur voyage. 

En riant, heureux, ils larguent les amarres, hissent les voiles et quittent ce village.

La nuit arrive. La capitaine prend ses repères, l'étoile polaire, la grande ourse le guident dans son voyage.

Et vogue la galère  !

Martine

Face au mur

La nuit qui précéda sa naissance, l'enfant savait déjà tous les rêves.

Puis, une fois né, vint le temps du lent émerveillement, ce temps fantastique qui, tel une ombre, avance lentement, au rythme de la lune et des étoiles.

Il fit mine d'ignorer le gong de l'éternité qui, pour lui, un jour sonnerait. Le diable, évidemment, était le seul à le croire. 

Il faut un temps pour tout. Un temps pour manger, un temps pour jouer et bien sûr, un temps pour rêver.

En grandissant, le temps des rêves grandissait avec lui. Il abolissait même tous les autres temps. Puis, jamais, aucune autre temporalité ne le maintint autant éveillé que celle qu'il passait à rêver. 

Il se mit à grandir avec tant de lenteur qui, finalement, il s'arrêta et resta tel qu'il était, petit, beau, les cheveux aux vents et les yeux dans le vague. 

La révolution technologique n'eut aucune prise sur lui. Le sport ne l'intéressait pas non plus.

Seule la course du soleil et des étoiles, l'envol des graines de pissenlit ou les friselis sur l'eau parvenaient à captiver son attention.

"Cet enfant est toujours dans les nuages" disait sa mère qui ne croyait pas si bien dire !

Martine

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0

Publié le 6 Juin 2023

https://pourquoiseleverlematin.org/2023/06/05/quand-ils-entrent-dans-le-batiment-les-gens-nen-reviennent-pas/

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 3 Juin 2023

Quelques cheveux blancs et voilà l'ancêtre qui s'avance. Deux générations nous séparent. Il est vieux, je suis jeune. Il me dépasse de deux têtes au moins.

Deux point communs nous rapprochent. Il aime faire la sieste, je la déteste mais ma mère, chaque après-midi m'oblige à m'allonger sur mon lit. Et le pire, c'est que j'arrive à m'endormir pendant que lui ronfle sur le fauteuil.

l'autre point commun, c'est la fête. Hors de toute convenance, nous faisons les fous sur l'herbe au borde la rivière. Les parents nous grondent comme des enfants, enfin surtout moi, mais gourmandent aussi "le vieux", comme ils l'appellent affectueusement. Allez, me dit mon père, ayez un peu de tenue, tout de même ! Il tire sur ma tresse, je monte sur mon dos et m'accroche à sa veste et hue ! Dada ! c'est la liesse. Nous allons nager dans l'eau fraîche pour calmer nos ardeurs.

Martine

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0

Publié le 2 Juin 2023

Atelier d’écriture

Ecrire les mots,  images, et sentimentsqui vous viennent quand vous écoutez ces musiques, 

Dvorak : Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde » (Orchestre philharmonique de Radio France / Marzena...

Zap Mama- Take Me Coco
Nirvana - Come As You Are (Lyrics)
Pavarotti - Caruso (english subtitles)
DJURDJURA "asirem" (espoir)
serge gainsbourg- Elisa- 1969
Albanais :
Mollë e ndaluar – Fisnikët

Pygmées (Yelli – Baka women Yodellers)

Quilapayún 1973 - Vamos mujer [VIDEO PLAYBACK]
Violons Barbares : chant diphonique mongol (Un autre Orient au Lieu Unique)
Auu ketè akapela Canala (poulpe et le rat) Canaque Nouvel Caledonie
Concert de musique traditionnelle de l'Inde du Nord

 

Vocabulaire  

Baisser le son puis rechercher ensemble le vocabulaire au tableau : aigüe, grave ; allegro, harmonie, batterie,voix à capella (chapelle), accord, note, chœur, orchestre, solo, portée, juste, faux, oreille, écouter, jouer, âme (violon).

Associations d’idées au tableau

Associations d’idées avec les mots écrit au fil de l’écoute de la musique et ceux du vocabulaire (jouer/enfant ; oreille/bouche).      

 

Avec les cailloux de la rivière, hop, hop, hop, trois ricochets !

Courant tumultueux.

Suis le courant, jeune feuille d'érable

Arrive à ce lac majestueux calme et tranquille entouré des très hautes montagnes du Djurdjura

Sur ses bords je retrouve la feuille entourée de joncs, friselis sur l'eau.

Je suis un chemin qui mène à la fontaine 

Des femmes lavent leur linge au lavoir, groupes de lavandières

Un enfant s'est perdu, les femmes partent à sa recherche : "Elisa ! Elisa !".  

Un homme l'a trouvé, regard, coup de foudre

Les battoirs reprennent leur rythme, les enfants sautent dans l'eau, s'écclaboussent

Retour au village, le linge sur la tête, gorgé d'eau.

Moment de repos avant le repas partagé.

 

Courant d'air

chants d'oiseaux

orages

lever de soleil

chants d'hirondelles

bücheron

trompe d'éléphant

Chant de volaille

Il est 6 heures du matin, dès l'aube j'ouvre les volets de ma maison de campagne et me laisse baigner par le courant d'air frais de la rosée du matin.

J'écoute les premiers cris des oiseaux entrecoupés d'éclairs et d'orages laissant apparaître un lever de soleil somptueux.

Arrive le vol des hirondelles et j'entends au loin les premiers coups de hache des bucherons avant la symphonie des volailles.

Non signé  

Tranquillité et pressé

L'amour

Une séparation

tristesse ou larme

Joyeuse, fleur et printemps

danser en couple

danse africaine et tous ensemble

sérénade pour une fille en bas de chez elle

la mort 

chorale

Il y avait un jour une fille tranquille mais aussi parfois pressée quand elle voit le garçon qui lui plaît parce que, même s'ils sont séparés, elle l'aime encore. Tous les soirs elle est triste, elle a les larmes aux yeux mais un jour, au printemps, ils décident de se remettre ensemble.

Avant de se remettre ensemble il lui a acheté des fleurs. Ils mangent ensemble et après le dîner les musiciens jouent une chanson romantique pour eux, alors ils décident de danser. Après la danse ils décident de rentrer chez eux. Le jour d'après leurs familles ils décident de danser tous ensemble pour fêter leur réconciliation. Pour se faire pardonner il chante en bas de chez elle. 

Et un jour, devenus vieux, ils meurent, et leurs familles chantent en choeur pour se souvenir d'eux.

Yasmine

cavalcade, chevaux

harmonie, rythme

danser

mélancolie, tristesse, amour, tendresse

oiseaux, légèreté

fête, forêt tropicale

force résilience

terre, air, feu, éléments

Il filait sur son cheval à travers la plaine. Le bruit du vent et des sabots se mélangent dans ses oreilles, s'harmonisant en un rythme endiablé. Son tonitruant noyait la mélancolie et la tristesse et lui tenait compagnie dans sa fuite. 

Morgane

Bercé par le rythme un coup doux et plus intense, je me laisse porter dans les pensées qui partent hors de ma tête.

Ce rythme répétitif me fatigue

ça me fait penser à mon enfance rebelle envers tout

j'aime la puissance de sa voix

ce rythme me fait voyager loin dans un pays de douceur et de calme

je la vois bien en haut d'une montagne

Non signé

la symphonie de Dvorak

réveil de la nature

événement perturbateur, un chasseur poursuit un cerf, il tire. Le cerf parvient à éviter les balles, il s'enfuit.Course poursuite. Le cerf est pris au piège. Le fusil s'enraye. il finit par réussir à lui échapper. Il retrouve son faon et le chasseur abandonne sa poursuite.

Nirvana

Quelqu'un marche  dans la rue d'un pas décidé sans faire attention aux passants autour de lui, il heurte des personnes en restant impassible

Botticelli

amour tristesse

chants berbères 

une fête : les gens dansent, festoient dans un village; les enfants jouent et chantent

invocation spirituelle  

un couple qui voyage, ils rient, s'engueulent, etc; ils se boudent puis se rapprochent, se rabibochent doucement puis repartent dans leur périple.

Non signé

 

1- Chérie, moi au clair de lune, dis-toi que la terre représente une lumière comme jamais on l'avait vue

2- Un sentiment me disant je t'aime, emmène vers toi je me dirige au sens de la gloire

3- Tous les soirs c'est la fête, on s'amuse. Jusqu'au bout de la nuit fais-moi danser comme on n'a jamais dansé.

4- Tes yeux sont mes yeux, ton corps éternel est à moi, l'écrivant touche une des plus belle histoire.

5- Des petits enfants chantant des fleurs des bois, que de l'inspiration.

6- Je me disais : je me régale d'une belle dame chantant mon prénom dans mon oreille.

7- Je me dirige vers toi mon amour, je t'aimerai à la folie ma femme.

8- Viens danser, amuse-toi mon enfant

9- Ma guitare est une musique, je chanterai à mon dernier chant.

10- Je criais l'indien au son de ma vie éternelle, je citerai les dernières paroles.

11- Je chanterai, je danserai, je serai tout à toi, rien que pour te voir sans les étoiles.

12- Cherche les trésors pour conquérir la quête.

Non signé

 

Liberté, gaité, joie, mélancolie, puissance

répétitif, tribal, amour

Héloïse, suicide, cheveux longs

chant, coffre

chanson française, carrousel

percussion, tradition,

chants diphoniques, incantation, mantra

Non signé

La vie est un bateau au milieu d'un océan. Parfois il est calme, tranquille et il nous laisse le temps de la rélexion. 

Parfois il s'agite et c'est la tempête. Il là, il faut faire face.

Je préfère la tempête mais en ce moment c'est le calme.

La vie c'est aussi l'amour. L'amour de soi, l'amour des autres.

La vie nous offre tout un tas d'émotions à explorer.

Toutes se valent, toutes sont importantes car c'est le corps qui nous envoie un message à travers elles.

Il faut donc s'écouter.

Il n'y a pas de mal à explorer la tristesse ou la colère par exemple, tant que c'est de manière raisonnable.

La vie c'est aussi l'art, car on peut explorer ses émotions à travers l'art.

La vie c'est le partage. Partage de connaissances, partage de traditions ou simple échange.  

Non signé

 

Extraire une phrase ou une idée de son texte. La recopier sur une feuille. faire passer à son voisin. Puis de feuille en feuille continuer le texte commencé.

 

 

Extraire une phrase ou une idée de son texte. La recopier sur une feuille. faire passer à son voisin. Puis de feuille en feuille continuer le texte commencé.

Je veux sentir ta chaleur, j'ai si froid. J'ai peur du regard des autres. 

Il ne faut pas, il faut passer son chemin, ignore-les. Crois en toi, aime toi ! Et tu verras la chaleur reviendra. Et tu t'habilleras comme tu veux parce que ton corps, c'est le tiens. 

Et je m'accepte enfin grâce à toi.

La vie est un bateau au milieu de l'océan. Cet océan de mystère sur lequel je navigue sans fin. Je suis sur le point de me noyer. Attention ! Je t'envoie une bouée. Je viens pour te sauver, compte sur moi, je ne te laisserai pas tomber. Et je me mis à tirer pour te sortir de l'eau.

 

Mes doigts s'écartent pour laisser passer la pluie. J'ai le visage trempé par les larmes, qui viendra me les essayer ? Personne ne répond à mes appels. C'est horrible ! Je commence donc à m'inquiéter, le poids de la solitude me désespère. Mais à un moment je vois le sourire de cette enfant. Et je me dis que le futur sera radieux.

 

Kurt Cobain aurait pu chanter ce chant tribal et puis un jour il se demande pourquoi ! Toujours rebelle, il ne voulait pas se conformer aux autres, être rebelle lui allait si bien. Il ignorait le regard des autres, il marche fièrement en montrant ses abdos et ses biscotos et en levant la tête avant, malheureusement, de finir avec une balle dans la tête.   

 

Viens danser, amuse toi mon enfant, on va rire et partager des bons moments sur ce rythme endiablé. Ils m'entraînent au bout de la nuit. Je ne peux plus m'arrêter de danser mais mes pieds me font de plus en plus mal. J'ai soif, vite, un verre. Je sors de la piste de danse. "Barman ! à boire!". J'ai tellement soif.  

 

La plaine en Mongolie, des cavaliers, des faucons qui volent, le soleil couchant. La nature se réveille paisiblement et toute en douceur, je sors de mon lit. Je suis en retard mais j'ai bien dormi. Je me lève en un bond. Je stresse intense, mais tout à coup, je réalise que nous sommes dimanche et que je dois aller à l'église. Je mets donc mes vêtements du dimanche et je commence à partir. Il fait beau, la journée ne s'annonce finalement pas si mal. 

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 24 Mai 2023

Un très bon copain, sociologue, écrit un livre passionnant qui lance une réflexion de fond sur la difficile période que nous venons de traverser. Il s’adresse aux cadres responsables d’équipes, aux militants syndicaux mais aussi à toute personne amenée à « travailler à distance ».

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 20 Mai 2023

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus. D’Anne Kovalevsky, conteuse lyonnaise, illustré par Gaël Dod, Croix-Roussienne, autrement dit originaire de la colline de la Croix-Rousse, à Lyon. Livre édité chez Jacques André Éditeur en 2008.

Pris dans l'engrenage du quotidien, vous n'osez rêver à un autre métier, une autre activité ? Gardien de nuages, Effeuilleur de marguerite, ou Berceur de marmotte sont des professions hautement poétiques. Si l’on entre dans le monde de ces deux enthousiastes conseillères d’orientation plutôt originales, tous ces métiers, rarement rémunérateurs, sont accessibles à condition d’une bonne endurance physique, de capacité à la rêverie ou d’une solide formation. Bien sûr, ils ne sont pas très connus des patrons du CAC 40 ni des journalistes des Échos, ils méritent pourtant d’être popularisés auprès des élèves de 3ème ou même de Terminale. D’ailleurs, pour les personnes intéressée un catalogue des centres de formation figue à la fin du fascicule.

Ce livre m’a inspiré un charmant atelier d’écriture. Chaque mois, entre trois et sept personnes se retrouvent à Grigny, non loin du Rhône, dans l’arrière-salle d’un petit café joliment intitulé L’heure du Goût-Thé.

Après avoir lu quelques extrait du livre, nous avons cherché ensemble d’autres métiers tout aussi poétiques. Nous avons trouvé : Éducateur de Doudous, Arpenteur de rues en impasse, verdoyeur de nature, Polisseur de galet, Contrôleur de râleurs et même Gardien de mouche !

Chacun et chacune a raconté le métier qu’il a choisi en entrant dans les détails. Ils devaient, si possible, utiliser le plus possible les cinq sens ; dire où s’exerce cette profession ; avec qui ces ouvriers travaillent ; quels sont leurs outils de travail ; les avantages et inconvénients de ce métier ; les conditions de travail ; salaire et avancement, hiérarchie, et pour finir, formation et transmission des tours de main.

Voici les récits hautement improbables et incontrôlables de quelques-uns de ces raconteurs à l’imagination fertile.

Polisseur de galet

Le Polisseur de galet, toujours né au bord d’un torrent, hérite son tour de main de son grand-père, de sa grand-mère, voire d’un grand-oncle ou d’une grand-tante.

L’outil est très important, tout comme la présence de l’eau, c’est ce que nous allons voir.

En effet, le polissoir à galet contient du sable fin mêlé de particules de mica noir et d’eau afin que le galet ne s’échauffe point trop. En effet, il n’est pas rare que du quartz ou du silex provoque des étincelles quand la quantité d’eau est insuffisante. Et qui dit étincelle, dit flamme, puis incendie. C’est là le deuxième avantage de travailler au bord de l’eau. L’allié du Polisseur de galet, en cas d’embrasement peut être, outre le torrent, le Gardien de nuages.

Exercer ce métier de plein air n’est pas de tout repos. Les conditions de travail avec le vent, la chaleur extrême ou même la neige sont souvent ardues.

La qualité du Polisseur doit être la patience, chaque galet demande des heures pour être bien polis, d’où sa rareté sur les plages, mais, faut-il le préciser, pas autant que les trèfles à quatre feuilles. Je vous raconterai une autre fois le dur labeur des brodeurs de trèfles à quatre feuilles.

L’œil du polisseur est affûté et toujours sur le métier remet son galet jusqu’à ce qu’il soit parfait. Si vous trouvez un galet légèrement irrégulier, ou même complètement raté, ne vous méprenez pas, c’est que de piètres amateurs se sont essayé à imiter ce noble métier.

En début de carrière, le Polisseur de galet n’est jamais seul, toujours accompagné de son aïeul. À sa mort, si elle est prématurée, un autre ancêtre du village prend sa place. Une fois sa formation terminée, le polisseur doit s’engager à transmettre son savoir à son petit-fils ou à sa petite-fille. Par ailleurs, il doit jurer sur son plus beau galets de toujours respecter le code d’honneur du Polisseur. Malheureusement, ce métier est en voie de disparition. Les jeunes partent à la ville où les quais remplacent les plages.     

Pour seul traitement le Polisseur de galet a parfois l’infime chance de trouver une paillette d’or dans le sable blanc au milieu des poussières de mica noir. L’on raconte, mais est-ce vrai, qu’un Polisseur a trouvé, un jour, une fort grosse pépite d’or sous un amas de vulgaire cailloux. Mais la récompense du Polisseur de galet, plus que l’or, ce sont les yeux brillants des lanceurs de galet quand ils réussissent un magnifique ricochet !  

Martine

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Arpenteur de rues en impasse

Pour être Arpenteur de rues en impasse, une bonne condition physique est exigée. L’Arpenteur de rues en impasse a toujours de très grandes jambes et un bob vert sur la tête. C’est d’ailleurs à cela qu’on le reconnait.

L’Arpenteur de rues en impasse doit avoir une excellente mémoire et n’a pas besoin de plan.  En effet, la première chose que l’on apprend à l’école des Arpenteurs de rues en impasse c’est la ritournelle de tous les noms de rues en impasse et leur localisation. Ce métier existait en effet bien avant l’invention du GPS. Aussi, la formation multiséculaire se poursuit sans internet. Dans le cas de la création d’une nouvelle rue en impasse chaque Arpenteur de rues en impasse reçoit un feuillet mobile qu’il range soigneusement dans son catalogue des rues en impasse.

Pour arpenter une rue en impasse, l’instrument de mesure est l’Enjambée. D’ailleurs, l’Enjambée de chaque Arpenteur de rues en impasse est mesurée à son arrivé à la prestigieuse école des Arpenteurs de rues en impasse.

De leur ancienneté dépend leur catégorie. Les fonctionnaire de catégorie A sont recrutés par l’État, au ministère des Ponts et Chaussées et sont très bien payés. En catégorie B, c’est le Président du Conseil Général en personne qui les embauche et ils travaillent au service de la Voirie, quant aux catégories C, ils sont rémunérés par les Villes et exercent au sein des services techniques, leurs salaires sont plutôt chiches.

Le rôle de l’Arpenteur de rues en impasse est de recenser les trous, les grilles d’égout mal scellées et pour cela de dialoguer avec les habitants. Une rue en impasse peut n’avoir que quelques numéros mais d’autres sont très longues et certaines, même, tournent en rond pour revenir à leur point de départ. Il s’agit donc, pour l’Arpenteur de rues en impasse d’avoir un bon sens de l’orientation s’il ne veut pas se perdre. Il est donc toujours muni d’un plan, d’une boussole et d’un anémomètre, le vent ayant son importance dans ce métier assez peu connu.    

 Martine

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Contrôleur de râleurs

 

L’entreprise « Positive » recrute des contrôleurs de râleurs. Postes à pourvoir immédiatement, sans expérience préalable. Formations assurées en interne.

Descriptif du poste : Au sein d’une équipe dynamique et souriante, le contrôleur assure l’équilibre et le bien-être du pays, sur demande du gouvernement. Le taux de râlerie ayant fortement augmenté ces dernières années, le contrôleur sait, grâce à un savoir-faire précis, repérer et verbaliser les individus les plus nuisibles au bonheur collectif.

Pour cela, le contrôleur suit un entraînement intensif pour développer ses capacités à entendre, mais aussi sentir le début d’une râlerie. Il possède aussi des outils de travail innovants, tel que le râlomètre, qui mesure l’ambiance d’un lieu et permet de prévenir tout débordement négatif.

Afin de garantir un travail de qualité, notre entreprise offre des conditions et un environnement positifs et chaleureux. Nos petits rituels du matin : yoga du rire, concours de blagues, grand choix de tisanes, sauront vous mettre dans les meilleures conditions pour démarrer la journée du bon pied.

Vous travaillerez seul ou en équipe, dans des zones définies : transports en commun, files d’attente, comptoirs de bars. Vous pourrez aussi intervenir en entreprise, pendant les pauses café.

Des coachs de vie assureront le suivi de votre travail et évalueront à la fin de chaque semaine votre degré de bien-être et de bonheur.

Salaire minimum.

N’hésitez plus, rejoignez « Positive » !

Fanny Rey

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

L’arpenteur de rues en impasse. 

 

Le plus ardu était de choisir la direction vers laquelle il fallait commencer la marche dont la durée pourrait varier selon la météo parfois coléreuse.  Et puis, quelle qu’ait été la rémunération, Joseph  recherchait la régularité de son pas :  un mètre par enjambée,  pas plus, pas moins, il était assigné à la mesure,  c’était cela qu’il aimait, cette assurance,  cette certitude, presque, par laquelle toute fantaisie prenait sens,  vous le savez, cet infime écart,  cette déclinaison de Démocrite qui permet un  jour, de former une concrétion d’atomes ;  c’était cela, ce pas de coté parce qu’arpenter une rue dont on connaît la fin n’était guère susceptible d’aventure, de chaos même discret source d’angoisse . Ses galoches cloutées le portaient encore, ses mollets encore charnus pour l’âge avancé dont il se prévalait au cours de dialogues depuis longtemps entrepris et interminables avec Florence avaient quelques tendances à la tendinite,  cruelle, qui, la nuit se transformait en crampes,  motifs d’insomnies.

La rue qu’il avait choisie lorsque l’ingénieur de la Drire lui avait présenté sur plan de quartiers excentrés avait l’avantage de ne comporter que quelques masures en voie de relégation, à l’exception de caravanes dont les roues se dissimulaient par de  hautes graminées courbées par les rafales de tramontane hurlante.  D’ailleurs les jours de tempête tels que celle qu’on avait connu, vous vous rappelez, Juliette, le châtaignier n’avait pas résisté au point que la rue avait  été barrée un bon moment et l’itinéraire accompli avait été rétréci.  A force de fouler un sol à peine revêtu de graviers, de galets sortis du fleuve, de pavés en rebut, d’écailles de goudron désormais lacéré et crevassé, des trous en formation parsemaient l’itinéraire qui devait s’exercer de l’entrée à la terminaison évidente :  outre le tronc,  un amoncellement de branchages, une accumulation de terres et autres tas avaient considérablement réduit la longueur et, en dépit de l’aller et retour, la brièveté de l’arpentage n’autorisait plus de parler affectueusement aux êtres qui avaient disparu par effacement progressif de récits que les habitants provoquaient en tricotant. Mais un jour, et Joseph le sentait bien, il ne reconnaîtrait plus celle dont il était tombé amoureux et qui ne saluait plus.  C’est ainsi que s’éteignit le sens de son arpentage ardent.

 

Alain Dianoux.

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Voleur de feu

Odeur de feu, différents vocabulaires de crépitement, douceur de la chaleur et les croquis, des scènes de danse, flamme de feu.

Les invités sont Mr Briquet, Mme Essence et Mr Gaz. 

La scène se passe au pied du volcan Vittel.

Un binôme de mauvais garçons pourchassé par les gendarmes du vent on volé le petit feu que l'on possédait pour le compte de la secte Les Extincteurs qui laissent la nuit et le froid derrière eux pour ensuite vendre des bougies afin de payer l'armée de glaçons qu'ils ont constitué pour lancer une attaque au coeur du désert.

Hocine  

L’astiqueur de flaques d'eau et autres métiers incongrus.

Les lecteurs de pensées secrètes

On voit les gens et on arrive à penser ce qu'ils pensent, que ces pensées soient positives ou négatives. Après, si elle le voit, elle arrive à ce qu'ils pensent.

Mais parfois connaître ces pensées  ce n'est pas bien quand on connait la personne et qu'elle a pensé des choses négatives sur nous et après l'on commence à détester la personne.    

Une chose positive : je peux savoir ce que pense la personne que j'aime.

Je trouve que c'est un travail que tout le monde peut faire et on n'est pas payé, mais il nous fait sortir de la maison pour voir les gens et savoir ce qu'ils pensent. Et donc c'est positif parce qu'il nous permet de sortir de chez nous et prendre l'air, le soleil et marcher aussi.

Yasmine

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0