Publié le 25 Décembre 2018

Eden

Dans un coude de la rivière Fraîche, bordé de falaises abruptes, dominé par de hauts plateaux boisés s’étend Eden, le village qui, après avoir été longuement rêvé a enfin vu le jour.

Là, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, hommes mûrs et femmes épanouis, vieillards chenus et vieilles dames ridées vivent à l’écart du monde.

Ils ont eux-mêmes construit leur unique maison sur pilotis, ne contrariant ainsi pas les colères soudaines de la Fraîche quand, en été son cours se gorge de l’eau bouillonnante des orages ou de l’eau boueuse de la fonte des neiges de printemps.

Une terrasse fait le tour de cette longue bâtisse, protégeant ses habitants des intempéries ou du trop fort soleil perçant la canopée, leur permettant ainsi de continuer à vaquer à leurs occupations ou à paresser.

Préparer le repas avec les petits enfants, ce qu’aiment les vieilles personnes, transmettant ainsi leur savoir. Tourner un pot avec l’argile recueillie au fond de la grotte proche.  Observer une chenille grignotant une feuille ou une libellule aux ailes bleutées et aux gros yeux dorés. Les bébés mêlés aux adolescents apprennent à ramper. Les hommes cousent des vêtements tissés par les jeunes garçons et les fillettes. Une femme part en canoë se promener. Un petit garçon commence à travailler le bois sous l’œil attentif d’un autre, plus jeune qui sait déjà.

Un vieillard explique à un auditoire aux âges mêlés comment l’on pourrait utiliser la force de l’eau pour construire un nouveau moulin sur la Fraîche. Et tous, une fois ses schémas compris, les mesures assimilées, partent en bateau de l’autre côté à la quête de matériaux.

Ici, pas d’école. Ce que sait l’un, est enseigné aux autres.

Celui qui aime travailler la terre est relayée par celle qui préfère semer. Ce ne sont pas toujours les mêmes.

Ni cri, ni bataille, pas plus que de contrainte caractérise Eden.

Dans la bâtisse des unités de sommeil que chacun rejoint le soir, chacun sa couche qu’il déplace s’il veut raconter ou écouter des histoires. Les bébés dans les hamacs ou au sein de leur mère rampent parfois jusqu’à une vieille qui le berce.

Ils partent souvent à la recherche de nourriture ou de matériau, plus haut, sur le plateau. Restent alors ceux qui n’aiment pas marcher, les plus petits qui n’ont pas trouvé de bras pour les porter ou les plus vieux que tout cela ennuie.

Nul besoin d’argent.

La nourriture est fabriquée, cultivée. Pas de salle de sport, l’activité physique naturelle est quotidienne. Pas de musée ni de bibliothèque, la nature est un réservoir de découvertes et d’apprentissage. L’été, aucun vêtement, encombrant. L’hiver ou le soir, un poncho fait de plumes et de laine, un pantalon font l’affaire. La nuit, un duvet couvre chacun. 

   

Eden

Dans un monde entre ciel et terre, entre ciel et mer était une terre au milieu du désert.

Un désert de rocaille chaud et silencieux. 

Là, un groupe d'une centaine d'hommes, de femmes et d'enfants a élu domicile, fuyant les chasseurs de primes. Ils ont construit leurs maisons en pierre à l'épreuve de tous et de tous, elles se fondent dans le paysage.

Une oasis alimentée par une source magique. Pour qui boit de cette eau guérit de tous les maux. Elle se déverse dans de nombreux canaux, puisée par les norias, alimentant les champs où tout ce qui pousse est cultivé par tous, et donc gratuit. Chaque maison est orientée plein sud et est  naturellement chauffée par le soleil. Les pierre emmagasinant la chaleur la journée et la restituant la nuit. 

Les enfants sont libres, pas d'école, et apprennent des adultes. Les vieillards sont source de savoir et respectés. 

Quelques moutons, poules sont mangés les jours de fête. Des papillons bleus butinent les fleurs de lin qui les habillent.

L'après-midi chacun somnole à l'ombre des maisons confortablement installés sur des möelleuses nattes faites des joncs de l'oasis garnies des plus fins duvets. 

Eden

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0

Publié le 23 Décembre 2018

Dans la cour du château, se trouvait un labyrinthe démoniaque. Des ombres s’y baladaient souvent, surtout la nuit. Encore plus effrayant, certaines fois à Minuit, l’on entendait des battements de cœur qui résonnaient à l’intérieur du labyrinthe. Les sujets du Roi n’osaient pas entrer dans cette partie du jardin, de peur de se retrouver face à ce qu’ils avaient prénommé : la bête obscure. Un soir, alors que l’orage éclatait au-dessus de la bâtisse royale, un bruit fracassant se fît entendre dans la chambre du monarque !

 

Stupeur, frayeur et peur étaient les principaux sentiments qu’avait la famille et les amis du roi. Mais le valet décida de prendre son courage à deux mains et d’entrer dans la pièce, sans savoir ce qu’il y trouverait.

 

A son arrivé, il ne vit qu’une chose : la main du Roi derrière la fenêtre qui sombrait petit à petit, dans cette noirceur extérieure, aucun doute ! C’était la bête obscure et il l’emmenait dans le labyrinthe. Il fallait le sauver, mais il avait peur d’y aller seul. Il décida donc de prévenir les autres résidents du château afin que certains se dévouent et viennent avec lui pour aller sauver le bon souverain. Rien à faire, personne n’osa : alors il n’avait pas le choix, il devait y aller seul.

 

Sorti de la demeure, il avança à pas de loup dans la cour jusqu’au fond où se trouvait le fameux labyrinthe démoniaque. La panique monta d’un coup lorsque sa lampe s’éteignit à seulement 10 mètres de l’Antre de la Bête.

 

L’heure de l’affrontement allait sonner et bientôt, un seul être triomphera. J’ai beaucoup de rancœur et de colère envers le roi et plusieurs fois j’aurais voulu voir sa tête tombé, il m’a quand même pris ma femme ! J’hésitais encore mais je ne reculais pas, je devais prouver ma loyauté envers lui et qui sait, j’aurais peut-être enfin la reconnaissance que je mérite.

 

Je ne voyais pas encore la bête, mais j’entendais ces hurlements terrifiants se rapprocher, je continuais à marcher à tâtons, sans lumière. Je l’entendais, tantôt à droite, tantôt à gauche… Puis plus rien. La peur me paralysa et c’est là que j’avais compris, il était juste derrière moi. J’ai commencé à lui parler en lui disant que j’abandonnais, que je ne pouvais faire face à cette bête démoniaque, il m’a donc emmené vers le Roi. Mon plan avait marché, maintenant je n’avais plus qu’à libérer le monarque de la prison de la bête.

 

Au moment où le démon ouvrait la porte de la cage, le Roi se précipita vers l’ouverture et planta mortellement la bête. C’était fini, il était sauvé et le monstre fût tué. Sur le chemin du retour, je lui expliquai tout mon périple pour lui venir en aide, du début à la fin, tout en lui expliquant bien que personne n’a voulu venir avec moi pour le libérer.

 

De retour au château, le Roi décida de faire une offrande au valet qui l’avait sauvé. Il lui offrit un repas de prestige en tête à tête avec lui, mais pour les autres, ce sera le châtiment. En entendant ses paroles, le valet demanda au monarque de ne pas les tuer parce-que le Roi comptait malgré tout beaucoup pour tous les résidents du château. Après une minute de réflexion, sa majesté accepta sa requête. Les fidèles sont sauvés, le valet est devenu un ami proche du monarque, la bête est morte et le Roi est devenu plus humain.

William

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 22 Décembre 2018

A : altruisme

B : bienfaisance

C : calme

D : défenseur

E : élégant

F : fort

G : garant

H : hybride

I : information

J : joyeux

K : kilomètre

L : loyale

M : miséricorde

N : nénuphar  

O : optimiste

P : paradis

Q : questionnement

R : réaliste

S : séant

T : transfert

U : unité

V : visionnaire

W : walkyrie

X : xylophone

Y : Yémen

Z : zone

 

 

 

 

 

Cher père noël !

On m’a toujours dit que tu étais quelqu’un de très altruiste, de bienfaisant, défenseur des enfants enfin bref je n’ai toujours entendu que des superlatifs à votre encontre.

Mais voilà, j’ai un petit souci avec vous. Apparemment vous n’êtes pas ce que prétende les hommes.

Je vous explique quand j’étais, petit avec mes yeux d’enfant et mon petit cœur, j’attendais avec impatience les cadeaux que j’aurais dans le sapin que je n’avais pas.

Rachid

Alphabet de nos envies

Arbre généalogique. Anglais

Bûche de Noël

Cinéma

Danette

Entreprendre

Fourme d'Ambert (fromage)

Galette des rois

Hibou

Inde. Imagination

Joli 

Kiwi 

Loto

Maman

Nougat au caramel et au sel

Opéra.

Popcorn. Papa

Quinoa. Quiz

Ratatouille. Retraite

Sardine à l'huile

Trouver

Utile

Vernis à ongle

Week-end

Yann

Zélie. Zen

Cher papa Noël,

Cette année, ma famille et moi-même, vous invitons à partager notre repas. 

Nous profiterons pour vous présenter notre arbre généalogique, papa-maman et les autres. 

Au menu il y aura du : quinoa, de la ratatouille, des sardines à l'huile, de la fourme d'Ambert, des nougats au caramel et au sel, la galette des rois et une bûche au chocolat faite par maman.

Ensuite Yann vous présentera son joli hibou qui adore les kiwi.
Zélie à préparer des  pop corns pour vous remercier d'avoir accepté notre invitation car nous partons ce week-end en Inde.

Amenane

Alphabet de nos envies

Aimé

Bonheur

Courage

Bodo

Eternel

Fenêtre

Humour

Imagination

Joie

Kabuki

Limite

Magnifique

Nature

Orthodoxe

Passion

Quatre

Roi

Sage

Trident

Volonté

Watt

XXè Siècle

Yoan

Zébré

Aimé c'est le bonheur

Bien dormir tu seras courageux

Ta fenêtre sera éternellement grande

Ton humour vient de ton imagination

Ton kabuki sera joli

Tu sera limité car tu es trop magnifique

Ta nature sera orthodoxe

Tu auras quatre passion dans ta vie

Tu seras un roi très sage

Par ta volonté tu brandiras le trident

Watt c'est déjà le XXè siècle

Yoan, tu seras zébré

Monne

 

 

 

Alphabet de nos envies

Amitié

Bonbon

Chocolat

Danser

Energie

Fête

Groupe

Hilare

Investie

Joie

Koala

Lumineux

Méticuleux

Nouveauté

Ordonne

Paix

Question

Résistant

Sociable

Travail

Unité

Voyage

Wagon

Xérès

You tube

Zen

Cette année je souhaiterais garder l'amitié qui nous lie dans le groupe, et faire la fête que nous puissions danser dans la joie et la paix.

On donne du chocolat chaud pour ceux qui ne boivent pas d'alcool et pour les autres du xérès, en espérant que tout le monde reste zen ! Qu'on soit plein d'énergie. Qu'on ait tous un travail qui nous plaise et nous épanouisse !

David

 

 

Alphabet de nos envies

Argent

Bonheur

Charmante

Divertissement

Electrique

Fidèle

Géniale

Honnête

Innovatrice

Joviale

Karaté

Lumineuse

Minutieuse

Nostalgique

Ordonnée

Pétillante

Qiblas

Radieuse

Stratégique

Tumultueuse

Uni

Voyage

Week-end

Zoo

Je souhaiterais avoir beaucoup d'argent pour l'année 2019 et être rempli de bonheur. Que je sois le divertissement de mon enfant et qu'il soit aussi charmant que moi et son papa. Que la fidélité règne dans notre couple, qu'il n'y ait pas de tension électrique, que l'honnêteté reste tout au long de notre vie. Si je trouve un travail adapté ce serait innovant et pour moi génial, loin est le karaté des années de mon époque, hélas, oui, je suis nostalgique. Ce nouveau travail me permettra de prouver à quel point je suis minutieuse et ordonnée dans tout ce que je fais et surtout que je suis lumineuse et radieuse, et que je peux être stratégique dans ce domaine. Cela nous permettra de rester unis.

Le week-end arrive et je suis très pressée de voyager, ce sera tumultueux comme sortie.
Hager  

 

Alphabet de nos envies

Antilles

Bowling

Caca

Douille

Electricité

Fumigène

Gâteau

Hélicoptère

Idée

Joie

Kitkat

Lot

Monstre

Nouille

Occulte

Poulet

Quantité de Redbull

Rouler

Surfer

Tuning

Utopie

Vue sur la mer

Week-end

Xérès

Yaourt

Zoo

Calvin

Alphabet de nos envies

Aventure en

Ballon

Car

Désormais,

Enfin, j'ai

Fini de

Gérer sans 

Harmonie une

Infinité de

Jolis

Kasse pieds

Long et

Maintenant

Naître 

Ou

Paraître

Quand la 

Retraite

Survient, fini le

Travail 

Utile

Vive les

Watt, le

Xérès, le 

Yassa et

Zoé !

Cher 

Martine

Cher petit papa Noël,

Même si je suis grande j'aime encore à croire que tu existes. 

J'aimerais bien que tu m'apportes un joli voyage en ballon. J'ai toujours rêvé de faire de la montgolfière. Je partirai loin dans le ciel, en harmonie avec la nature, survolant de beaux paysages, d'époustouflantes montagnes.  J'imagine  que le temps y passe lentement, cela tombe bien puisque je rêve de prendre enfin ma retraite ! 

Renaître à la joie, loin des casse-pieds et de la recherche à tout va. Vivre de peu, vivre bien, en paix avec moi-même, avec les autres, loin des contraintes deu réveil, du travail alimentaire. 

Boire un verre de xérès, en Epaña comiendo paëlla, en mangeant une portion de yassa au Sénégal, une vraie pizza en Italie, en buvant un mojito à Cuba, des nems en Chine. 

Se laisser porter par le vent. Voilà ce dont je rêve pour 2019. 

Que la paix et la sérénité soit sur le monde. 

Martine

 

 

Alphabet de nos envies

Noël approche à grande vitesse, j'ai demandé au père Noël que la paix règne  dans le monde, que la famine ne soit plus présente dans cette vie. Il faudrait que le monde entier soit uni, sincère, heureux. Il y a un proverbe qui dit "L'argent ne fait pas le bonheur". Certes, mais il y contribue.

J'ai demandé au père Noël qu'il n'y ait plus de différence entre les nationalité et que cette guerre cesse. 

Fatima

Alphabet de nos envies

L'amour produit du bien-être, deviner la couleur des yeux de sa promise. Vivre ensemble permet de deviner la personne et de développer une certaine force qu'il va falloir gérer. 

Ensuite, il faut trouver une habitation, puis inventer la décoration intérieur, tout ça en restant joyeux, et déguster un kiwi pour prendre des vitamines qui nous donneront un teint lumineux.

En vivant avec sa moitié, cela nous rend plus mature.

Un nouveau jour se lève qui nous permet d'oublier certains souvenirs, sans nous perdre. 

Sans se plier en quatre on peut se réunir, savoir écouter les techniques, sans user les personnes.

Mon vœu c'est que Witney revienne à moi, sans que cela soit pollué par du xénon, et que ses yeux soient zébrés d'étoiles.

Pascal

Alphabet de nos envies

Ma chère mère Noël, ma chère Zézette, 

Mon imagination m'amène à vous écrire pour vous soumettre une lettre avec un peu de fantaisie. 

Tout d'abord, je voudrais une bonne soirée fait de joie. 

Au pied du sapin il y a des nains qui parlent avec les koalas. Dehors c'est l'hiver, il faut bien mettre ses gants et pas de Chantelle qui est trop fine.

Votre mari va arriver par la cheminée avec sa frontale xénon. Je lui ai préparé ses rillettes dans une belle vaisselle.

Cette année c'est bien de la TUNES qu'il me dépose en quantité suffisante jusqu'à l'année prochaine.

Je vous fais de grosses bises. 

Corinne

Alphabet de nos envies

Mon cher papa Noël,

Cette lettre est pour moi un rêve ...

Me faire kidnapper par amour, découvrir une histoire explosive de plaisir.

Un week-end sur un yacht, nous fêterons notre mariage rempli de rires, de sourires. Découvrir cette histoire pleine de joie où nous aurons le loisir d'inscrire la gaieté originale. 

Cette fête de Noël est un trésor.

Bisous papa Noël,

Nathalie

 

 

 

Alphabet de nos envies

Animation

Bande dessinée

Courir

DVD

Épée

Films

Imagination

Nature

Scott Pilgrim

Téléscope

Cher père Noël,

Chaque année, en ton nom, nous célébrons fêtes et repas copieux et finissons souvent malades et bourrés.

Donc, pourrais-tu, pour une fois te bouger un peu et  m'apporter des cadeaux dignes de ce nom.

Du genre, de l'imagination pour finir mon scénar de bande dessinée et qu'elle puisse être connue, voire même sur grand écran (en film d'animation ou en film, tout court).

En attendant je vais regarder les étoiles avec mon télescope et tout simplement rêver que je suis comme Scott Pilgrim, j'ai des pouvoirs. 

Gérald

 

 

Père Noël,

Je souhaiterai pour cette année, partir à New-York en yacht avec beaucoup d'argent et être accompagné de ma copine.

Romain

Alphabet de nos envies

PAPA NOEL

Je veux retrouver l'amour et la joie avec une femme et lui faire un joli cadeau sous un superbe sapin qui saura illuminer. Et ma maman nous regardera de là-haut, vers un ciel bien bleu. Quand on sera à table avec un verre de cerdon et un petit vin blanc avec le poisson, ce serais le plus riche cadeau de ma vie.

Joyeux Noël !

Jean-Yves

Alphabet de nos envies

Mon cher père Noël,

Le soleil brille en ce jour de Noël.

Une journée idéale pour effectuer ta tournée. Pour faire le tour de l'univers je t'ai trouvé plusieurs moyens de transport. Les wagons des trains sont prêts à la gare. Tu peux aussi utiliser l'hélicoptère. A quai il y a un yacht en bord de mer, mes parents l'ont garni de zinnias, d'un panier repas constitué d'olives et de gâteaux. Comme ça, tu pourras faire le tour de la terre. 

Chez moi, nous allons faire, mes parents et moi un karaoké en attendant ton arrivée en chantant l'amour et la joie. Les enfants attendent  leurs cadeaux.

Christine

Mon cher père Noël, 

Pour Noël je voudrai avoir beaucoup d'amour.

J'aime énormément les bagues, c'est pour ça que je souhaiterais avoir une bague comme cadeau de Noël. 

Et en reconnaissance je souhaiterai avec un drapeau car je suis fière d'être Française.

Avec le temps qu'il fait dehors je souhaiterais avoir une écharpe rouge et bleue en laine.

J'adore la neige et ses flocons, c'est pour ça que je souhaiterais avoir une boule en plastique avec un flocon à l'intérieur. 

J'adore les histoires de contes animés, c'est pour ça que je souhaiterais avoir un grimoire avec des recettes magiques à l'intérieur.

Et comme j'adore les animaux  je souhaiterais avoir un hibou en forme de peluche.

J'adore inventer, je suis joyeuse avec ma famille, dans ma famille la joie nous réunit tout le temps. 

Il pleut vers chez moi, je souhaiterais avoir un Kway comme cadeau, idéal par ces temps-là.

Et comme j'adore aller à la piscine,  je souhaiterais avoir des lunettes de plongée.

Et pour voir mieux l'heure  je souhaiterais avoir une montre en argent et aussi j'aime le chocolat, je voudrais avoir un gâteau en forme de nœud. 

Et comme j'adore dormir dans mon lit,  je souhaiterais avoir un bel oreiller avec des étoiles et des fleurs dessus.

Je voudrai avoir un nouveau peignoir bleu et violet.

Quand Noël sera là, déjà, ça passe si vite !

Il y a beaucoup de  rires avec mes amis et ma famille. Je voudrais avoir un nouveau sweat  pour la Noël avec des bonbons dessus et des petits cookies au chocolat.

J'adore les fleurs et en particulier les tulipes. Ramènes-en moi une.

Je suis une bonne utilité pour mes parents.

Je souhaiterais avoir un verre avec des dessins de Noël. Et comme j'adore les trains je voudrais avoir en miniature, un wagon rouge et noir et comme  j'adore la musique, je voudrais avoir un xylophone et pour les vacances je voudrais avoir un yacht pour partir en mer.

Je suis d'humeur zen.

Katya

Alphabet de nos envies

Argent

Besoin

Chute

Décisif

Été

Froid

Grandeur

Hésitation

Istanbul

Jeannette

Karote

Lanterne

Maman

Naissance

Obélisque/Obélix

Père

Quand

Roter

Ubiquité 

Vélocité

Western

Yves

Zézette

 

Mon bon vieux barbu de père Noël,

Je suis Yves. J'ai été gentil. J'ai besoin que tu m'excuses, mes vœux j'ai rêvé du flamboyant de Venise, cette belle lagune sur ciel bleuté. Pouvoir être riche et jouer dans des films de western.

Mon plus beau souhait : être auprès de ma maman  et pouvoir regarder son joli sourire et voyager le plus possible en oubliant le reste. 

Yves  

 

Alphabet de nos envies

Cher papa Noël,

Est-ce une utopie ou un désir réfléchit ? 

Vouloir passer du surréalisme lunaire à l'hypothèse Gaïa, qui me mène à ma réalité à moi.

Je souhaite, s'il te plaît, ne plus être farouche, éblouis-moi des tes yeux pour mieux enlever mon masque et atteindre mes objectifs.

Marlène

 

Alphabet de nos envies

Aventure Alsace 

Biographie Bonbon

Contrats Chocolat Cinéma

Divertissement

Enthousiasme Ecriture

Espoir

Force

Gentillesse

Humour

Imagination

Joie

Kid

Livre

Maman

Notoriété Nature 

Opéra Oisiveté

Partir Passion Paix

Quantité Qi Qong

Rire Retraite Réussite

Sous Selma

Tortue

Utopie

Vélo Vancances

Week-end Wagon

Xérès 

Yassa (plat de viande avec du citron)

Zoé

Cher petit papa Noël,

Pour l'année 2019, j'aimerai beaucoup partir en Alsace à vélo, à l'aventure sur les traces de mes ancêtres, poursuivant la biographie familiale. C'est avec joie et enthousiasme que j'appuierais sur les pédales.

La retraite n'est pas pour 2019, elle reste encore une utopie mais il n'est pas interdit de rêver !

Des rêves plus raisonnables ? Goûter du yassa au poulet, au printemps revoir Fleur, ma tortue d'Hermann, voir souvent Zoé et Selma, mes deux adorables petites-filles et peut-être, pourquoi pas, un troisième kid dans la famille ?

Avec un peu d'imagination et d'humour, j'aimerais plein de bonbons et de chocolat. Aller au cinéma une fois par semaine avec ma maman. J'aime aussi les divertissement comme l'opéra, la nature mais l'oisiveté n'est pas mal non plus.

Partir en vacances en wagon première classe, un bon livre à la main est un espoir facile à atteindre.

Le plus difficile, la paix dans le monde, la gentillesse de chacun avec tous, le rire de tous les enfants, des sous pour les gens, où qu'ils soient.

Martine 

 

 

Alphabet de nos envies

Argent

Beau temps

Chaleur

Demain

Écharpe

Femme

Gentillesse

Habits

Intelligence

Jeux vidéo

Kart

Lait

Mangas

Nourriture

Orange

Passer sans son composé

Qualité

Radiateur

Stop

Tablette

Utopie

Vacances

Wifi

Xiii

Youtube

Zénitude

 

Mon gros cul posé sur le canapé, je regarde la télé. Les pubs de Noël passent. Alors je décide de faire ma liste au père Noël. Wesh, papa Noël, donne moi plein de cadeaux, de l'argent évidemment, des femmes pour me vider le poireau, pendant que j'y suis, ce serait possible que tu me prête la mère Noël pour une journée, elle est trop bonne.

Bref, j'espère que tu recevras cette lettre. A bientôt, Poto.

Signé le gros lard dans le canapé.

Alexandre 

 

Alphabet de nos envies

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 15 Décembre 2018

 

L’année 3 000 a été une année de progrès. En effet, c’est l’année où la première Ville Utopique a été créé. Aujourd’hui en l’an 4 200, cette ville existe toujours et la Terre entière est recouverte de villes utopiques. La planète est devenu un havre de paix et de bienveillance, parfois même, nous recevons des êtres d’un autre monde venu profiter de leurs retraites éternelles.

Il n’y a pas de magasins ici, il n’y a pas non plus d’argent. Il fait bon toute l’année, les nuits sont agréables, les Utopistes se respectent. Il n’y a pas non plus de guerre et nous partageons tous le même dirigeant qui ne se sent pas supérieur à son peuple et qui est là pour maintenir le bonheur sur Terre.

Si les habitants des années 2000 voyait ce monde, ils en resteraient bouche-bée. A l’époque, il s’imaginait ce monde en pensant qu’il n’existerait jamais ou seulement dans leurs rêves et il le retranscrivait en écrivant. Je le sais puisque dans le musée de la lumière, nous retrouvons un texte où il est inscrit : La Ville Utopique – William 

La Ville Utopique 

Andora

Ce que j'avais vécu était si beau ! Nous étions trois, nous sommes aujourd'hui des millions, je vais vous expliquer.

L'idée était celle d'un monde en paix où tout le monde s'aime, rigole et j'en passe m'était devenu vitale.

Avec mes deux compères nous est venue l'idée d'aller sous l'eau. J'étais tellement enthousiasmé par cette idée que j'y plongeais la tête la première. Nous bâtissons brique par brique. Les plans s'entremêlaient. C'était beau. Les dauphins et autres espèces appréciaient fortement notre venue. 

En l'an 2000 ma femme apprenait le tissage à des dizaines de jeunes filles tandis que les garçons aidaient les hommes à bâtir des éoliennes aquatiques.

Il n'y avait ni guerre ni vol. Des voitures volantes à laser d'eau. Il faut avouer que cet havre de paix est incroyable. Les enfants apprenaient la nature et les adultes s'entraidaient. 

Les fleurs, il y poussaient même des fruits découverts sous terre et c'était un délice.

On avait même pensé à faire des coins où l'amour était de mise. C'était bruyant, chantant, on se serait cru dans une symphonie de dauphins.

On voyage, nous y avons même construit des chemins de fer, des trains, des bus.

Andora nous l'avons choisie de par cette féeriquisité.

Il ne faut pas mentir. Il y a eu bien sûr plusieurs drames comme la mort de plusieurs habitants et amis proches. La maladie fit rage car il n'y avait aucun remède. On dû regarder ces centaines de personnes. Les larmes coulaient, ce qui avait pu alimenter des champs.

Je ne cessais de pleurer mais bon, les années passèrent. Des personnages tous plus parfaits les uns que les autres ont vu l'arrivée d'innovations magnifiques. Aujourd'hui la nature fut Mère. Entre mammifère et être humain la cohabitation était harmonieuse. Je vous invite à y croire et à construire votre propre terre d'amour.

Yves     

La Ville Utopique 

Demain

Le nouveau départ est pour demain. Finie cette routine d'aujourd'hui. Demain je m'envole pour la savane. Pour moi une nouvelle vie commence. Je suis seul au milieu de cette forêt tropicale. 

Toute cette étendue est impressionnante. Je m'avance dans ce espace et découvre au fur et à mesure cette civilisation qui pour moi est inconnue mais qui me semble déjà vécue. Je vais me confronter à tous ces animaux sauvages, mais qui seront mes nouveaux compagnons. La cabane qui se trouve au loin le servira de logis. Je vais m'épanouir au fil du temps, par tous les temps.

Oui, une nouvelle vie s'annonce : plus d'horaire, plus de contrainte, plus de conflit, plus de galère, l'essentiel est là, devant moi...

La vraie vie sera simple et sans contrainte: le suite je ne la connais pas, mais je vous la laisse l'imaginer. 

Nathalie

La Ville Utopique 

Océa, voilà la ville dans le monde sous l'océan. Cette ville s'est construite après le déluge, de la pollution sur terre où tout a été détruit, par l'acharnement de l'humanité à souiller ce monde. 

Seule une partie au milieu du Pacifique reste pure. Les hommes y ont installé un immense globe qui permet d'y vivre, en grande tranquillité, de pouvoir y cultiver des légumes et toute chose qui reste nécessaire à la vie. Les paysages y sont fantastiques, le monde sous-marin apporte un apaisement et les hommes y travaillent en paix et sérénité.  

Christine

La Ville Utopique 

Il était une fois

Le ciel est bleu lagon, la température est constante toute l'année avec de temps à autres des pluies pour ne pas tarir la terre.

Nous sommes beaucoup sur ce lopin de terre cultivé par nos soins avec nos mains rugueuses mais que c'est bon... de pouvoir se nourrir avec tous nos produits ramassés fraîchement du jour.

Les jours passent mais pas un seul qui se ressemble. Nous avons de l'eau qui provient du ruisseau.

Tous ces êtres humains sont sans mauvais propos puisqu'il n'y a ni argent, ni religion, ni politique;  chacun croit en lui, chacun se dirige selon ses savoirs faire et ses savoirs être. Nos habitations sont faites avec des matériaux recyclé et recyclables. 

Nous possédons diverses faunes et flores.

Chacun se réfère à son humeur pour effectuer les tâches du quotidien.

Tout être humain est heureux, petits, grands, vieillards, animaux en tous genres... Mais oui, on est bien là

dans ce rêve... DRING dring DRING dring ! Je dois ouvrir les yeux, le réveil sonne.

Corinne 

 

La Ville Utopique 

Bullotopie

A pôle Nord, sous la banquise ou ce qu'il en reste, flotte entre deux eaux une bulle entièrement transparente. Aujourd'hui ici, dans six mois ailleurs, elle suit  les courants marins. Un système électronique la stabilise afin que cette bullotopie ne tournoie pas sans fin comme une toupie. Les habitants n'ont plus le mal de mer, cela fait bientôt mille ans que cette nouvelle civilisation s'est immergée du fait de la montée des eaux. L'eau de mer est dessalée grâce à l'énergie produite par le déplacement de la bulle, actionnant de nombreux moteurs hydroliens.   

Pas d'alternance de nuit ni de jour, à moins mille mètres tout est obscurité. Une lumière artificielle, seul inconvénient de ce monde, vient éclairer cette bullotopie.

Les êtres humains qui la peuple sont immortels, ne se reproduisant plus. Seuls quelques bébés viennent au monde quand l'en des êtres qui la peuple décide de partir ailleurs, sur la terre, la lune ou dans un autre monde. 

L'on se nourrit de ce que l'on pêche et de ce que l'on cultive hors sol, en humidité constante, la culture des fruits et des légumes est entièrement automatisé grâce à l'hygoponie.

La Ville Utopique 

(suite)

Chaque matin tout un chacun se lève et reste seul dans sa chambre s'il le souhaite et déjeune. Ou rejoint l'une des multiples cuisines pour partager le repas du matin. 

Lire, écrire, dessiner, travailler, chacun fait selon son bon vouloir. Personne ne dirige, une assemblée communautaire se réunit quand c'est nécessaire, et pour ainsi dire jamais.

Martine

La Ville Utopique 

Nous avions décidé de bannir de e monde toutes les créations de l'homme qui avaient amenées à la destruction de notre terre. 

Bous vivions toujours avec un peu de technologie. Nous ne nous sommes pas contenté de  redescendre à l'âge de pierre, mais nous avions gardé des postes où chacun pouvait vaquer à ses occupations.

Tout n'était plus que change, échange, troc ou gratuité. Plus de conspiration, plus de jugement, plus de jalousie, tout était si calme et si parfait.

Alexandre

La Ville Utopique 

Il était une fois, un bon soir de Noël. J'étais couchée dans mon lit, dans ma maison magnifique. J'attendais patiemment le bruit du grelot du Père Noël. Les touts premier flocons commençaient à tomber dans la rue où j'habitais.

Soudainement,je suis sortie de ma chambre et je commençais à descendre les escaliers. J'observais avec attention mon beau sapin de Noël, et d'un seul coup j'ai vu un étrange bonhomme vêtu d'un grand costume rouge et avec une barbe blanche, c'était le Père Noël. Il m'apportait les cadeaux que j'avais commandé dans ma ma lettre.

Puis je retournais dans mon lit, je commençais à fermer les yeux avec délicatesse, le matin était déjà là. Je me précipitais pour aller ouvrir tous mes cadeaux, mes parents et ma sœur me rejoignaient. J'ai vu sous mon sapin une petite enveloppe brillante. Je l'ouvris et il y avait un petit mot du Père Noël. Il était écrit : "Crois en tes rêve, et n'arrête jamais de croire, les rêves sont quelquefois réalisables".

Ce monde est imaginaire. Sur la mer ma maison est flottante, nous sommes en 2019. Je regarde le ciel étoilé et je vois une étoile filante et là, mon rêve se réalise. Je fais une plongeon dans la mer étoilée et brillante.

Katya

La Ville Utopique 

La ville s'appelle Précieuse, elle se trouve dans une île. C'est une ville où le soleil est présent 365 jours par an. Une belle année 2050 où tout le monde est égaux, où la nourriture est gratuite et offerte par des robots qui font tout pour nous sans qu'on se fatigue. Les voitures volent et les mots aussi. Toutes les personnes se ressemblent, tout le monde invite à des fêtes improvisées où tout le monde s'amuse en harmonie.

Bilel

La Ville Utopique 

   Si je devais habiter sur une île déserte, je m'imaginerais errer dans la flore sauvage, humer les différentes senteurs dégagées par celles-ci, écouter les bruissement des feuilles, admirer l'éclosion des nouvelles pousses d'arbres, de fleurs... absorber les énergies naturelles de la terre.

   Et à la fois j'observerais le comportement de cette faune sauvage qui sans doute me montrerait les diktats d'une vie simple et naturelle.  Je m’imprégnerais des cris, des chants, des animaux.

   Je me verrais bien vivre dans une cabane très succincte en bord de plage et nager parmi les cétacés. La nuit venant je me calerais au coin d'un feu de bois et j'observerais le défilement des astres; je m'imaginerais une vie après la vie qui, je l'espère, ne serait faite d'aucune superficialité...

Elisabeth

 

La Ville Utopique 

Journal de bord 1

En cette chaleur aride je chercher à survivre comme je peux après cette utopie. Tout est devenu poussière comme la savane. J'ai réussi à me lier à un smilodon. Il et devenu mon camarade et ma famille. Par dépit je suis devenu chasseur de têtes. Cela fait  quelques siècles que je traque  sur la piste une créature qui a tué les miens.

Je suis bientôt arrivé à mon but. 

Quand je le retrouverais je le dépècerais pour l'amener sur la tombe de ma femme qui est morte de ses crocs. A ma femme bien aimée, moi, Kraven, je tuerais cette bête pour toit, je t'aime et t'aimerais à jamais.

Maxime 

Crâne de smilodon 

Crâne de smilodon 

Journal N° 4

Cela fait déjà une semaine que je suis à Raptvre. Je n'aurai jamais imaginé qu'une ville pareil se trouve au beau milieu de l'océan Pacifique. Une ville où les artistes ne seraient pas atteints par la censure, une ville où les hommes seraient tous égaux, une ville où tout est possible. Voilà ce que Androw Rajon a promis.

Journal N° 32

Cela fait 6 mois que je suis là. La vue des milliers de poissons me fascine toujours autant. Tout est gratuit je n'aurais jamais imaginé qu'une ville puisse marcher sur ce type d'économie.

Journal N° 71

Thebenbaume, la chef du département scientifique a présenté au public l'adon. Une substance étrange extraite d'une sorte des limace qu'ils ont trouvé au fond des abysses. 

Je ne sais pas trop comment ça marche mais il paraît que si on se l'injecte directement dans le corps on acquière des pouvoirs. J'ai un mauvais pressentiment. 

Journal N° 79

L'adon est incroyable. En claquant des doigts on peut créer des flammes, avec des mots on contrôle l'esprit des gens, on crée de la glace avec les pieds, et PLUS encore mais j'ai l'impression que quelque chose commence à clocher en ville. 

Journal N° 99

Elaine m'a invité pour le bal de la nouvelle année. On arrive en 1940. J'ai hâte.

Journal N° 100

Tout a dégénéré à la fête. Une explosion a eu lieu, les détracteurs de Raison ont commencé à saccager la ville.

Journal N° 110

Les forces d'auto-défense ont perdu.La ville est devenue un véritable enfe. Je savais que l'adon était une mauvaise idée.

Journal N° 152

Trois jours qu'Elaine est morte. Les gens s’entre-tuent pour récupérer l'adon.

Journal N° 201

Je perds la tête. Je suis au bout de ma vie. Si vous lisez ces journaux, sachez que l'UTOPIE ne peut exister.

Alexandre.

L'adon. Une substance étrange extraite d'une sorte des limace qu'ils ont trouvé au fond des abysses

L'adon. Une substance étrange extraite d'une sorte des limace qu'ils ont trouvé au fond des abysses

Dans un monde entre ciel et terre, entre ciel et mer, était un terre au milieu du désert. Un chaud désert de rocailles où règne le silence. 

Là, un groupe d'une centaine d'hommes, de femmes et d'enfants a élu domicile, fuyant les chasseurs de primes. Ils ont construit leur maison, en pierres à l'épreuve de tous et de tout. Elles se fondent dans le paysage. 

Au cœur de ce village, une oasis, une étendue d'eau alimentée par une source magique. Pour qui boit de cette eau guérit de tous les maux. Elle se déverse dans de nombreux canaux, est puisée par les norias, abreuvant les champs où tout ce qui pousse est cultivé par tous, et donc gratuit.

Quelques moutons, poules, sont mangés les jours de fête. Plumes et laine sont employés par les hommes. Des papillons bleus butinent les fleurs de lin, utiles. 

Chaque maison est orientée plein sud et est naturellement chauffée par le soleil. Les pierres emmagasinent la chaleur la journée et la restitue la nuit. 

Les enfants sont libres, il n'y a pas d'école, ils apprennent des adultes. Les vieillards, respectés, sont source de savoir.

L'après-midi, chacun somnole à l'ombre des maisons. Confortablement installés sur de moelleuses nattes faites des joncs de l'oasis et garnies des plus fins duvets.

Martine

La Ville Utopique 

Je suis chez moi. Je regarde la TV, j'écoute de la musique, je regarde des films, je mange, je bois.

Je suis à Dubaï avec de belles filles, sublimes, je fume, je sirote une vodka pomme, je fais une partie de poker, je joue au billard, je vais à la chicha, je suis à la plage, je regarde le coucher de soleil, je fais un barbecue.

Calvin

La Ville Utopique 

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

Repost0

Publié le 12 Décembre 2018

Katya

Tu souris et ton regard tourné vers moi me fait oublier la petite pluie grise qui commence à tomber dans la forêt où se trouve un énorme animal, un ours blanc.

Il y avait un plat en plastique qui se trouvait dans un placard blanc avec un stick à lèvre en caoutchouc.

A l'aveugle

Claudie

L’enfant rose

Qui s’interpose

Pour faire de la prose

Noire la langue

S’enroule

S’écroule

Eructe volume d’écume

Comme le volume

Et le grondement

Comme avant

Titeuf

Tout neuf

Déboule

Et s’écroule

Avec un rhume

Et un agrume

Dans sa main une plume

S’exprimant

En criant

A l'aveugle

Jérémy

La pluie a cessé de tomber. J’étais sur le pont inférieur, je regardais ce beau dauphin bleu au milieu de cet océan se dérouler sans perception de l’horizon.

A l'aveugle

Quentin

Des chiens découpent la nuit

Les chiots ont la voix qui mue

Les leprechauns  osent faire du bruit   

Le trône du roi pue et gratte

L’eau roule sous le trône de la reine

Le drone absorbe l’air comme une Suze

A l'aveugle

Nathalie

Le rien nous attire vers le plein.

Le rien recèle des mines d’idées

De fils invisibles qui relient les beautés

Les beautés des vacances, la mer, le bleu, le feu, le jeu…

Ce voluptueux sac plastique bleu qui navigue dans cet océan pacifique

Les poissons deviennent élastiques

Pourquoi ce dauphin nage si bien parmi cette mer souillée ?

A l'aveugle

Yves

Oui je le veux

40 ans plus tard ce bonheur s’est perdu

Plouf ! Fit le bruit de mes filles dans l’eau

Claque, c’est ce que ma femme me donna

40 ans après je me dis que ces dégâts n’en étaient que bruitage

A l'aveugle

Martine

C’est l’histoire d’un métronome

Un drôle de métronome

Un métronome rond

La porte de ce métronome

S’ouvre avec une clé marron

La porte de ce métronome

Ouvre sur le secret d’un don

Il est létal, ce métronome

Il ouvre sur un couloir, long

Il contient de nombreuses larmes, ce métronome

Au bout du couloir, des joncs

Toute la tristesse est contenue dans ce métronome

Après un silence, profond

Voilà que sort une lame du métronome

Et un homme, courant, franchit le pont

Qui l’éloigne du métronome

Ce métronome fou !

Tony

A l'aveugle

Christine

Sur l’étendage rectangulaire  en plastique assez rustique le linge de la dernière lessive sèche avec des épingles à linge longues et jaunes où trône une libellule de nuit de Beaune avec une tique asthmatique. Ils regardent couler le Rhône et la Saône.

A l'aveugle

Corinne

Il est 7 heures et Lolita (une belle rousse avec des yeux bleus) rejoint le bus. Il fait froid dehors !!!

Elle est vêtue d’un gros manteau en laine. Lolita met la main dans une poche et s’aperçoit qu’elle a un objet… Elle l’analyse : doux, rond et mou. Mais qui a donc… Cette jeune fille qui est désormais montée dans le transport en commun sort cet objet, le regarde et s’aperçoit que c’est… la balle du chien qu’elle cherchait depuis longtemps !

A l'aveugle

Elisabeth

Il avait compris que dans la profondeur de son cœur se dissimulait des désirs troublants d’amour et de sentiments entraînant parfois des ires…

Au final, il en rit, et comprit que les dés jeté de son avenir étaient insondables.

A l'aveugle

Carole

Mais son cœur montrera toute son envergure

Une lueur d’espoir vient me voir mais son cœur ne parvient pas à m’atteindre. Sans la ? Une personne reste tranquille près du feu.

A l'aveugle

Amenan

Le destin

On ne retient que le parfum de ces femmes venues pour la fête foraine. Une foule typiquement féminine, joyeuse et bien décidées, elles se dirigent vers la basse-cour parées de vieux paniers ronds de couleur bleue. Cette fois-ci elles vivent un destin croisé, le Hasard qui ne les ménage guère mais nous épargne parfois à parts égales.

A l'aveugle

Quentin

Il était une fois des hobbies qui marchaient dans la montagne. Puis ils sont repartis (ils ont parcouru 443 kilomètres). Ils sont tombés sur un archer qui s’appelle Legolas. Les hobbies ont demandé leur chemin. Puis ils ont fait connaissance avec des chevaliers. Ils sont allés sur la terre du Milieu où il y avait des orques. Leur chef était Saroumani. Il y avait un magicien. Il s’appelle Gandale et l’équipe des orques est vaincue. Les noms des hobbies sont Frodon, Mery, Pipin, Sam, Aragorne, Boromire et Legolas.

A l'aveugle

Calvin

Une libellule de nuit

Se pose sur un trottoir

Elle voit une voiture

Elle se réfugie dans un manoir

Et s’amuse avec un sablier

A l'aveugle

Alexandre

Souviens-toi de mon savoir.

Dans la pureté du miroir

A présent le fou est sorti de lui-même

Dans mon manoir du crépuscule

Tu soufflerais sur mon âme

Je lève alors la tête

Pour voir ma mort

A l'aveugle

Rabiha

Nous n’avons plus de patience pour certaines choses. Non pas parce que nous sommes devenus arrogants mais tout simplement parce que nous sommes arrivés à un point dans nos vies où nous ne voulons plus perdre de temps avec ce qui nous blesse ou avec ce qui nous déplaît. Nous n’avons pas toujours le pouvoir d’influer sur les choses mais vous avez le choix de changer les choses.

Retraités, chômeurs, travailleurs, députés, jeunes, réveillez-vous !

A l'aveugle

Rabiha

L’oiseau rose

Un oiseau avec un long bec et de longues ailes roses squatta tous les matins, sur ma barque. Je n’ose sortir avec cette pluie battante. Donc je lui poserai un plat au bord de ma fenêtre. Et là, tout doucement, il s’en approcha avec une légère curiosité et il tomba dans une fosse… Je décidais de sortir malgré la pluie avec un seau sur la tête pour l’aider. Je vis qu’il y avait une marque sur sa peau, donc je le ramenais à la maison pour le soigner. Je le pose au pied de la cheminée, au chaud.

A l'aveugle

Fatima

Il pleut. Sur l’herbe des saisons. Rampent des vers de terre de toutes sortes. Le puits étant vide, il se remplit à vue d’œil. La faune se cache car un orage est prêt à éclater. Dans une maison, près du Pilat vit un menuisier, dans son habitat il a réservé une pièce spécialement pour son atelier, par temps de pluie, l’homme s’active sur sa gouge pour réaliser des sculptures et des moulures sur son morceau de bois.

A l'aveugle

 

Fatima

Il pleut. Sur l’herbe des saisons. Rampent des vers de terre de toutes sortes. Le puits étant vide, il se remplit à vue d’œil. La faune se cache car un orage est prêt à éclater. Dans une maison, près du Pilat vit un menuisier, dans son habitat il a réservé une pièce spécialement pour son atelier, par temps de pluie, l’homme s’active sur sa gouge pour réaliser des sculptures et des moulures sur son morceau de bois.

Cassandra

Le rouge-gorge comme le feu

Le rouge-gorge chante d’une voix mélodieuse qui me rappelle la boîte à musique de ma maman.

Le rouge-gorge a une robe rouge aussi rouge que le feu, le feu qui dévaste tout sur son passage.

Rouge est la jonquille qui fleurit dans la forêt, la forêt où est l’arbre où chantent les Le rouges-gorges.

Le renard touffu dort au pied de l’arbre où le rouge-gorge chante d’une forte et pleine voix, il chante un si joli chant que le renard s’endort.

La forêt se trouve en Suisse.

Tony

Le grand voyage

Du voyageur

Commença avec une idée de voyage.

Pour un lointain voyage

L’arrivée dans la forêt magique a attiré l’attention du nomade. Il a entendu des chants, non loin de lui. La nuit arrive à grande vitesse.  Il devrait trouver un lieu pour dormir. La forêt est dangereuse pour le nomade. Il retrouve le camp du succube qui demanda au nomade s’il était perdu. Il lui demandât  s’il voulait vivre ici avec lui. Il lui répondit que oui. Il dormit avec sa guitare et repartit à l’aube.

A l'aveugle

Christine

Sur l’étendage rectangulaire  en plastique assez rustique le linge de la dernière lessive sèche avec des épingles à linge longues et jaunes où trône une libellule de nuit de Beaune avec une tique asthmatique. Ils regardent couler le Rhône et la Saône.

A l'aveugle

Corinne

Il est 7 heures et Lolita (une belle rousse avec des yeux bleus) rejoint le bus. Il fait froid dehors !!!

Elle est vêtue d’un gros manteau en laine. Lolita met la main dans une poche et s’aperçoit qu’elle a un objet… Elle l’analyse : doux, rond et mou. Mais qui a donc… Cette jeune fille qui est désormais montée dans le transport en commun sort cet objet, le regarde et s’aperçoit que c’est… la balle du chien qu’elle cherchait depuis longtemps !

A l'aveugle

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 12 Décembre 2018

 

Nous étions à la gendarmerie, un groupe d’enfants de l’école primaire du bas des Vernes, l’animateur qui m’accompagnait pour encadrer sur le trajet ces gamins un peu turbulents et moi. Il était environ 17h. Nous étions tous assis autour de la grande table servant sans doute aux réunions.    

Les enfants dans le cadre de l’atelier « Petit journaliste dans ma ville » avaient bien bossé ! Ils s’étaient posé plein de questions, avaient bien préparé cette interview.

J’avais recopié à l’ordinateur, et imprimé toutes leurs questions, attribuant un prénom à chacune d’elle, histoire d’organiser leur tout de parole. J’avais laissé un blanc entre chaque afin que les enfants puissent noter les réponses.

Ils étaient extrêmement impressionnas par le cadre et un peu par la solennité de leur tâche. Interviewer un  gendarme et pas n’importe quel gendarme ! Le bonhomme assis parmi nous était Chef des brigades de Saint-Symphorien-sur-Coise jusqu’à Saint-Genis-Laval en passant par Mornant et Givors...

Sans se couper la parole, ou presque, à tour de rôle ils posaient la question qui leur était attribuée. Les autres, en fin de réponse complétaient. Ils étaient, je ne dirai pas « sage », ce n’était pas cela que j’attendais d’eux, mais pas indolents non plus. Ils riaient, s’interpellaient, tout en se respectant.

Une fois les questions épuisées le gendarme leur a dit : « Vous savez, on va aller visiter la gendarmerie maintenant ! ». Et quand il a ouvert la porte du gnouf, tous se sont exclamés : « AH ! Mais c’est dégueulasse ! ».  Le WC était en effet sur un côté, ouvert sur la cellule et plutôt sale et puant.

 

 

Petit journaliste dans ma ville 

Eden

Dans un coude de la rivière Fraîche, bordé de falaises abruptes, dominé par de hauts plateaux boisés s’étend Eden, le village qui, après avoir été longuement rêvé a enfin vu le jour.

Là, enfants, jeunes hommes et jeunes filles, hommes mûrs et femmes épanouis, vieillards chenus et vieilles dames ridées vivent à l’écart du monde.

Ils ont eux-mêmes construit leur unique maison sur pilotis, ne contrariant ainsi pas les colères soudaines de la Fraîche quand, en été son cours se gorge de l’eau bouillonnante des orages ou de l’eau boueuse de la fonte des neiges de printemps.

Une terrasse fait le tour de cette longue bâtisse, protégeant ses habitants des intempéries ou du trop fort soleil perçant la canopée, leur permettant ainsi de continuer à vaquer à leurs occupations ou à paresser.

Préparer le repas avec les petits enfants, ce qu’aiment les vieilles personnes, transmettant ainsi leur savoir. Tourner un pot avec l’argile recueillie au fond de la grotte proche.  Observer une chenille grignotant une feuille ou une libellule aux ailes bleutées et aux gros yeux dorés. Les bébés mêlés aux adolescents apprennent à ramper. Les hommes cousent des vêtements tissés par les jeunes garçons et les fillettes. Une femme part en canoë se promener. Un petit garçon commence à travailler le bois sous l’œil attentif d’un autre, plus jeune qui sait déjà.

Un vieillard explique à un auditoire aux âges mêlés comment l’on pourrait utiliser la force de l’eau pour construire un nouveau moulin sur la Fraîche. Et tous, une fois ses schémas compris, les mesures assimilées, partent en bateau de l’autre côté à la quête de matériaux.

Ici, pas d’école. Ce que sait l’un, est enseigné aux autres.

Celui qui aime travailler la terre est relayée par celle qui préfère semer. Ce ne sont pas toujours les mêmes.

Ni cri, ni bataille, pas plus que de contrainte caractérise Eden.

Dans la bâtisse des unités de sommeil que chacun rejoint le soir, chacun sa couche qu’il déplace s’il veut raconter ou écouter des histoires. Les bébés dans les hamacs ou au sein de leur mère rampent parfois jusqu’à une vieille qui le berce.

Ils partent souvent à la recherche de nourriture ou de matériau, plus haut, sur le plateau. Restent alors ceux qui n’aiment pas marcher, les plus petits qui n’ont pas trouvé de bras pour les porter ou les plus vieux que tout cela ennuie.

Nul besoin d’argent.

La nourriture est fabriquée, cultivée. Pas de salle de sport, l’activité physique naturelle est quotidienne. Pas de musée ni de bibliothèque, la nature est un réservoir de découvertes et d’apprentissage. L’été, aucun vêtement, encombrant. L’hiver ou le soir, un poncho fait de plumes et de laine, un pantalon font l’affaire. La nuit, un duvet couvre chacun. 

   

Petit journaliste dans ma ville 

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0

Publié le 7 Décembre 2018

Le fauteuil

J’habite un intérieur feutré. J’aime à m’installer dans un coin du salon. La lumière tamisée ne blesse pas mes yeux sensibles et clairs.

Je suis seul. Tout est calme, tranquille et silencieux. J’aime m’installer sur ce fauteuil en cuir. Ses accoudoirs usés. Sa couverture douce et soyeuse.

De petits bouquets égaillent l’atmosphère paisible de cet appartement cossu. Mais si la fenêtre était ouverte l’on entendrait des cris d’enfants monter jusqu’à l’étage.

La grande bibliothèque regorge de classiques russes. Tolstoï, Aïtmatov, Gogol, Dostoïevski, Tchekhov. Tant d’ouvrages écrits dans la langue de Pouchkine ! Mais aussi Hugo, Lafontaine, Pagnol ou même Prévert. Tous ces livres procurent une sensation de chaleur, bien davantage que le soleil qui peine à percer dans cette cour d’immeuble.

Dès que j’entendrai la clé tourner dans la serrure, je quitterai ce fauteuil douillet. J’irai à la cuisine m’installer sur une chaise en paille rugueuse. Et j’attendrai qu’il arrive.

Je le regarderai entrer, sa grande silhouette se découpant dans l’encadrement de la porte. Il baissera son regard vers moi. Il approchera sa main pour caresser ma fourrure sombre, je ronronnerai de plaisir, réchauffant ses doigts gourds malgré les gants.

Il repartira, non sans avoir vérifié que mes gamelles d’eau et de croquettes sont encore pleines.

Il s’installera alors sur le vieux fauteuil en cuir aux accoudoirs usés par ses coudes. Il appréciera la chaleur encore tiède de la couverture soyeuse et douce.  

Il est si âgé, il a tant besoin de se délasser ! Il a tant vécu, la Révolution, les guerres, la misère, il a tout vécu, la tristesse mais aussi la joie, la vie qu’il a bien le droit, maintenant, un peu de repos.  

Le fauteuil

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0

Publié le 2 Décembre 2018

Raymond Queneau a conçu son ouvrage Cent mille milliards de poèmes de telle sorte que chacune des quatorze pages soit découpée en dix bandes indépendantes, chaque bande portant un unique vers. Sur chaque page, on choisit un vers, il y a dix choix possibles. Ce choix fait, on passe à la page suivante, dix autres vers sont disponibles pour former le second vers du poème. Le processus se poursuivant, un petit calcul de dénombrement montre aisément que l'on peut former 10×...×10=1014 poèmes distincts. Maintenant, à vous, ou à l'ordinateur de jouer !

Raymond Queneau a conçu son ouvrage Cent mille milliards de poèmes de telle sorte que chacune des quatorze pages soit découpée en dix bandes indépendantes, chaque bande portant un unique vers. Sur chaque page, on choisit un vers, il y a dix choix possibles. Ce choix fait, on passe à la page suivante, dix autres vers sont disponibles pour former le second vers du poème. Le processus se poursuivant, un petit calcul de dénombrement montre aisément que l'on peut former 10×...×10=1014 poèmes distincts. Maintenant, à vous, ou à l'ordinateur de jouer !

L'auteur du jour

 

L'auteur du jour comme levé de soleil sur la plage

La plage où la douce voix de l'océan 

Murmure de très jolis sons de vagues

 

Le jour où l'auteur se lève

Comme la voix se réveille

Quand la nuit se couche

Naît le jour et la nuit

Où les voix se reconnaissent

Comme la voix des autres

 

La nuit où l'auteur va se coucher

La lumière scintille trop vite

Comme on éteint la lumière

Dans une chambre

 

Le jour, la nuit

La vie, la mort

Et l'amour, toujours

Nous guette  

Cassandra

Cent mille milliard de poèmes

   Il avait compris que dans les profondeurs de son cœur se dissimulait des désirs troublants d'amour et de sentiments entraînant parfois des ires...

   Au final, il en rit et comprit que les dés jeté de son avenir étaient insondable...

Elisabeth

 

Cent mille milliard de poèmes

Dans la cour du château, se trouvait un labyrinthe démoniaque. Des ombres s’y baladaient souvent, surtout la nuit. Encore plus effrayant, certaines fois à Minuit, l’on entendait des battements de cœur qui résonnaient à l’intérieur du labyrinthe. Les sujets du Roi n’osaient pas entrer dans cette partie du jardin, de peur de se retrouver face à ce qu’ils avaient prénommé : la bête obscure. Un soir, alors que l’orage éclatait au-dessus de la bâtisse royale, un bruit fracassant se fît entendre dans la chambre du monarque !

 

Stupeur, frayeur et peur étaient les principaux sentiments qu’avait la famille et les amis du roi. Mais le valet décida de prendre son courage à deux mains et d’entrer dans la pièce, sans savoir ce qu’il y trouverait.

 

A son arrivé, il ne vit qu’une chose : la main du Roi derrière la fenêtre qui sombrait petit à petit, dans cette noirceur extérieure, aucun doute ! C’était la bête obscure et il l’emmenait dans le labyrinthe. Il fallait le sauver, mais il avait peur d’y aller seul. Il décida donc de prévenir les autres résidents du château afin que certains se dévouent et viennent avec lui pour aller sauver le bon souverain. Rien à faire, personne n’osa : alors il n’avait pas le choix, il devait y aller seul.

 

Sorti de la demeure, il avança à pas de loup dans la cour jusqu’au fond où se trouvait le fameux labyrinthe démoniaque. La panique monta d’un coup lorsque sa lampe s’éteignit à seulement 10 mètres de l’Antre de la Bête.

 

L’heure de l’affrontement allait sonner et bientôt, un seul être triomphera. J’ai beaucoup de rancœur et de colère envers le roi et plusieurs fois j’aurais voulu voir sa tête tombé, il m’a quand même pris ma femme ! J’hésitais encore mais je ne reculais pas, je devais prouver ma loyauté envers lui et qui sait, j’aurais peut-être enfin la reconnaissance que je mérite.

 

Je ne voyais pas encore la bête, mais j’entendais ces hurlements terrifiants se rapprocher, je continuais à marcher à tâtons, sans lumière. Je l’entendais, tantôt à droite, tantôt à gauche… Puis plus rien. La peur me paralysa et c’est là que j’avais compris, il était juste derrière moi. J’ai commencé à lui parler en lui disant que j’abandonnais, que je ne pouvais faire face à cette bête démoniaque, il m’a donc emmené vers le Roi. Mon plan avait marché, maintenant je n’avais plus qu’à libérer le monarque de la prison de la bête.

 

Au moment où le démon ouvrait la porte de la cage, le Roi se précipita vers l’ouverture et planta mortellement la bête

William

Cent mille milliard de poèmes

L'année dernière nous étions deux, nous descendions le long du ruisseau, traversant un jardin d'arbres fruitiers tant désirés.

Ces sentiments d'amour nous troublaient, tant le mouvement était dense, cette vie de la nature, ces couleurs de pétales de fleurs colorées.

Aménane

Cent mille milliard de poèmes

20 juillet 2017, c'était l'été, il faisait très chaud.

Il y avait une personne qui s'appelait Louis. Et il se baladait avec une température de 33 degrés. Il n'y avait que lui dans la rue. Mais il est tombé sur une personne qui s'appelait Loki, qui l'a enlevé. Mais les militaires l'ont libéré et Loki était en prison. Mais il y avait un problème à la prison.

C'était son frère qui l'avait sorti de prison.

Quentin

Cent mille milliard de poèmes

Une lueur d'espoir vient me voir mais son cœur ne parvient pas à m'atteindre. Dans la demeure une personne reste tranquille près du feu.

Carole

Cent mille milliard de poèmes

Une vie au-delà des cieux est éblouissante. Tu me regardes de haut avec ton sourire narquois. Au-delà des nuages, la pluie reflète mon enfantillage. Le bleu de mon âme se fond dans ma mélancolie. Au travers de cette amour chatoyant, mon château énorme me rappelle mon UTOPIE.

Une vie au-delà des cieux est une poésie

Alexandre

Cent mille milliard de poèmes

Comme un pêcheur condamné à la fin de sa vie marchant sur son ombre dans un désert froid, et seul contre le monde, la lune pour compagnie. Ricanent les démons qui m'habitent. L'ombre sur mes épaules comme le camarade de bataille fredonne les mémoires sur notre passage frauduleux. 

Boule à la main pour noyer le chagrin car le temps de ma vie peut se perdre sous la beauté de l'hiver.

Maxime

Cent mille milliard de poèmes

Le geste le fait chuter très légèrement et puis son patron l'appelle pour un rendez-vous, pour lui apprendre les gestes pour le port de charges.

Quand il arrive au rendez-vous, il commence à communiquer avec ses bras et là, ses gestes le font chuter légèrement et son patron lui dit : "chut, il y a du monde qui travaille". Il est parti prendre l'air pour se calmer. Il se met à observer un terrier de souris et puis se calme.

Bilel   

Cent mille milliard de poèmes

La terre était si insondable que même la pente la plus profonde. Avec moi et mes collègues, on a fait une caisse à savon et puis on a cherché la pente la plus profonde pour avoir des sensations fortes mais les pentes sont insondables et on ne sait pas encore lesquelles on va chercher. 

Calvin

Cent mille milliard de poèmes

Notre travail n'est pas un travail comme les autres.

Il nous outrage.

Insondable chaque jour, otages de ce tour.

Tout ça pour de l'argent.

Travail ardent,

Fuir le chômage

Martine

Cent mille milliard de poèmes

La solitude est éblouissante de feu

Les étincelles du feu créées dans mon âme

Mon cœur abandonné

Vide

Au sommet de ma tristesse

De ma solitude,

Mon âme se perd dans les ombres

Et les traces de ceux qui me hantent

Mais quand j'ai besoin de toi

Tu es là, maman

Tony

 

Cent mille milliard de poèmes

Son cœur bat plus fort, avec des battements qui sont dans des profondeurs de couleur rouge.

Dans des profondeurs sombres, surgit par peur un dragon de cœur noir et rouge mesurant deux mètres; une odeur de sang se rapproche de mes gestes et sur ma peau.

Katya 

Cent mille milliard de poèmes

Sous les ombres nous prendrons la même pente vers le soleil qui abrita une maison avec un joli arbre tout doux.

Un loup courrait autour du trou de l'univers fantastique de la vie.

Le loup appela de toute voix sa muse

Son cœur est pris par cette amour lié par ses louveteaux.

Quentin   

Cent mille milliard de poèmes

Une vie tranquille et paisible, pleine de joie et d'aventure, puis une blessure vient de changer ma vie au plus profond de mon âme. 

Tout a basculé à l'ombre. C'était fondé sur une obscurité profonde.

Puis un rayon de soleil vient de morser ma vie et me donne de l'espoir et la santé.

Toufik 

Cent mille milliard de poèmes

Une ombre sous terre qui souhaite absolument avant tout vous voir tous unis, ce qui lui permet de veiller sur vous facilement.

Mordre ce cheval. Désir porter cette robe sobre.

Nous sommes unis sur cette table, c'est l'essentiel et surtout le désir de faire un atelier d'écriture, tel est mon désir le plus profond.

Marie Clodine 

Cent mille milliard de poèmes

En l'an 1 j'appris à combattre la vision de cette horreur. Tout autre n'était que l'égal à nul autre. Je du bâtir ce peuple au-delà des ombres et des cieux.

Déjà 357 années de passées et je  crois avoir voyagé déjà dans plusieurs corps. 

J'ai été frappé par des centaines d'âmes. Je n'aurai pu imaginer la beauté de cet être, l'inspiration de bleu me transperce. J'y vois les oiseaux, leurs chants s'entremêlent à ce désarroi.

Aujourd'hui, en y repensant, je suis en 2018 et plume n'étant que pleine.

Yves  

Cent mille milliard de poèmes

Ballade au bord de l'eau

Nous étions deux

Nous descendions le ruisseau

En suivant le bruit de l'eau

Au bout, la cascade

Splendide

Nous la franchissions à deux

Au de-là des mots

Se profile un instant de bien-être

Avec des rives où tout paraît plus beau

Et des parfums discrets de bois de hêtre

Mon ami candide

Est frileux

Aperçoit l'oiseau

Et aussitôt fait tout pour paraître heureux

Comme un agneau.

Claudie

Cent mille milliard de poèmes

Construire l'avenir...

L'avenir est une victoire...

La victoire est un gagnant...

Le gagnant est un vainqueur...

Le vainqueur se donne un défi...

Le défi est une envie...

L'envie est l'avenir à construire...

Corinne

Cent mille milliard de poèmes

Le voleur est funambule en période de pleine lune, il regarde le ciel, sous la pendule de la place. Un peu ridicule de rêver de planète et d'espace. Il voudrait se prendre pour Hercule, mais il reste dans sa bulle.

Christine

Cent mille milliard de poèmes

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0

Publié le 2 Décembre 2018

C'était il n'y a pas si longtemps que cela.
Enfin, si, mais j'ai l'impression que c'était hier.

Je suis distrait, c'est vrai, rêveur aussi, merde ! putain ! Je l'ai pas vue arriver cette bagnole ! Je ne suis pas passé au feu rouge. Non. Les flics peuvent raconter ce qu'ils veulent. C'est pas vrai. Mon avocat a défendu la légitimité. Il venait juste de passer à l'orange. Ma voiture a été heurtée de plein fouet, juste à l'arrière. L'arrière... et mon fils... notre fils... Les sirènes, les pompiers, l'hôpital. Claire est arrivée tout de suite. Heureusement, sinon je crois que... enfin... je ne sais pas.

Et puis je ne sais comment Jean-Félix a été prévenu. Il est venu nous voir à la maison. Je craquais, à bout. Et là, il nous a proposé, à Claire et à moi de nous embarquer dans l'une de ses aventures du bout du monde dès que nous nous sentirions prêts. Le banquier a bien un peu tiqué. C'est pas mes quelques papiers dans les journaux qui nous font vivre. Les deux bouquins que j'ai écrit ne se vendent pas trop. Mais Claire a su le convaincre. Le parfum qu'elle a créé avec Flo, lui, se vend bien. Et puis cette aventure... pourrait m'inspirer pour écrire, qui sait ? Ou au moins des articles.

Rencontre du 3è type

Mon père m'avait souvent raconté les voyages et péripéties de cet extraordinaire grand-oncle, le fameux Jean-Félix !

Il était allé, très jeune, faire le tour de la Méditerranée à vélo. A vélo ! fallait-il être fou ? ! Il faut dire qu'à l'époque, les conflits n'étaient pas (encore !) ce qu'ils sont.

Mais j'ai aussi compris pourquoi il n'avait toujours pas d'enfant le jour où nous avons perdu le notre dans ce terrible accident.

Toujours célibataire, je ne comprends pas, avec cette belle gueule d'aventurier! J'ai rencontré tous ses copains, au moment de la préparation de notre expédition. Ils m'ont raconté, à leur façon, son choix, cette perte.

Rencontre du 3è type

Pierre,

Si je t'écris aujourd'hui, après tant et tant d'années, c'est pour t'expliquer ce que ton père ne t'a jamais dit.

Il t'a parlé du choix que j'ai du faire, un jour, dans ma vie, il y a maintenant plus de vingt ans.

Je commence à me faire vieux et éprouve le besoin de me confier. Et à qui puis-je me confier ? Ton grand-père, mon frère, est mort il y a bien longtemps. Ton père est en maison de retraite et n'a plus toute sa tête. 

Il n'est pas tout à fait exact que j'ai fait le tour de la terre, comme le veut la légende familiale. J'étais toujours prêt à partir, avec ou sans argent. Je me débrouillais toujours. 

Un bateau à moteur ou à vapeur, un vélo, mes deux jambes, un train. Seul ou avec mes compagnons de toujours. Je suis et ai toujours été, comme toi, un poète. Toi à quai, moi sur la route, en l'air ou en mer. Evanescent, léger, je n'ai pas toujours été compris par la famille. Seuls, toi et Claire, lors de notre voyage avez pu toucher du bout du doigt ce qui me poussait à aller toujours plus loin dans la brume, la fureur et le fracas. Mais je ne suis pas un va-t-en-guerre. Je suis comme toi, comme ton père aussi, un homme pacifique. J'étais prêt à tout mais toujours pour la bonne cause.

Je peux te le dire, maintenant que je suis à la fin de ma Vie. J'étais un espion à la solde de la RDA, ça t'en bouche un coin, non ? J'aimerai que tu fasses de ma vie un roman, que tu écrives ma biographie. Je veux laisser une trace de mon passage sur cette terre. 

Je t'embrasse très fort.

Ton tonton. 

PS : Viens quand tu veux, la porte n'est jamais fermée. 

Rencontre du 3è type

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

Repost0