ateliers d'ecriture adultes

Publié le 3 Janvier 2025

J'ai trouvé cet objet sur la plage, il était dans une bouteille en verre. Je l'ai ramené pour le montrer aux autres, j'étais accompagné par Océane, Quentin, Jéadis, Donjeta, Urbinia et Camilla et d'autres personnes. Nous exposons au musée d'art contemporain ce chef-d'œuvre. Nous avons demandé l'aide d'un expert et il nous a conseillé de ne pas exposer ce chef-d'œuvre et de l'utiliser pour faire du théâtre. On a croisé Jamel Debbouze. On lui a demandé de nous conseiller, il nous a dit qu'on était cons car cet objet est un ustensile de cuisine. 

Non signé  

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 2 Janvier 2025

En écoutant ces premières musiques, Je revois une partie de mon enfance, comme de vieux souvenirs ressurgissant d'un coup. 
J'ai l'impression  d'avoir déjà écouté ces musiques et en même temps j'en découvre alors que je ne les ai jamais entendues.

Des musiques que je ne comprends pas mais avec lesquelles j'arrive à m'ambiancer. 

Écouter ces musiques aléatoires me replonge comme si je dessinais. Un vrai passe-temps mais qui est très agréable, plus pour certaines que pour d'autres. 

De la plupart des musiques surgit beaucoup de nostalgie, avec mes parents, mon père qui me fait découvrir la musique et ma mère, des spectacles ou films.

Donc revoir ces souvenirs m'apaise, je dessine et je voyage.

Je suis partie dans plusieurs pays étrangers. Quelquefois j'ai dansé dans les rues car il y avait de belles musiques dansantes.

Candice

J'étais en ville pour aller à la plage. Mais le lendemain matin je devait aller à un enterrement, j'étais dégoûtée car il y avait pas trop d'ambiance.


Léa

Bronzer en silence

Mur de musique

Le ronronnement me fait sourire

Ton sourire amical

Le café soutient mon attention

Salade de fruit à travers un hublot

Alarme rouge

Vacances en autonomie

L'eau de 1929 était-elle moins polluée ?

Télévision sans limite

Martine

J'aime partager un instant de bonheur, qu'il reste unique avec la personne que j'aime. Arrêter de courir pendant les vacances en récupérant ma respiration en écoutant de la musique.

Nous parlons de l'eau qu'il y avait en 1929 parce qu'elle était moins polluée.
 

Yasmine

Sur la poussière rousse de la route, je chemine.

Le long de cette rivière, les galets roulent.

Là est mon jardin secret.

Mon jardin de gingembre et de cacao.

Là je suis libre de m  

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 2 Janvier 2025

La blonde, à droite : Simak Buthler. 30 ans. Ne  travaille pas. Paris. Parents pauvres. Vit seule. Se fait entretenir. Rebelle, jamais contente. Objet fétiche : sèche-cheveux.

Simak, viens ici, chérie.

Oui, quoi, encore ?

Je te dis de venir.

Mais j'ai pas envie, je suis fatiguée.

Viens ici, tout de suite !

Si tu le prends sur ce ton, c'est non ! Je reste couchée pour le reste de la journée. Fous-moi la paix, c'est clair ?

London, l'ami de Simak qui tentait de la réveiller en eut marre et alla chercher un verre d'eau à lui renverser dessus pour la forcer à bouger. 

Si tu ne te lèves pas tout de suite, tu vois ce verre d'eau ?

Simak ouvrit un œil.

MMhh ?

Et bien c'est dans ta gueule, qu'elle va se retrouver, l'eau !

Non, mais ça va pas, toi ? !

Si, très bien. Allez, hop, debout !

Mais pourquoi faire, je suis si bien, couchée ... Et puis on fait quoi aujourd'hui ? Rien ...

Ah parce qu'en plus tu as oublié ?

Quoi ? Et merde !

Simak se leva d'un bond, courut s'enfermer dans la salle de bain.

Eh bien c'est pas trop tôt !  Allô ? Francis ? On arrive dans une demi-heure.

Et en ressortie toute pomponnée, maquillée, parfumée.

J'ai une faim de loup ! Y'a du café ? Des croissants ?

Rien, viens, on trouvera ça en route. Et Francis nous offrira bien un café, non ?

Martine

Mon chéri, tu as tellement de beaux cheveux que les couper court est du gâchis. Entendu mon chéri, on les coupera quand tu le voudras.

Merci maman de comprendre que j'aime beaucoup mes cheveux et le foot. Je les couperai quand j'en aurai marre.

Allez, on mange la bonne soupe de légumes que j'ai faite, puis après tu iras dormir.

Merci, bon appétit.

SZAFRAN Maurice, 25 ans, cheveux noirs, yeux bleus, grande taille, colporteur, vit seul. 

Il retrouve une ancienne connaissance de l'école maternelle qu'il n'avait pas vue depuis dix ans. Ils ne s'étaient jamais quittés jusqu'au jour où son ami d'enfance a dû déménager et depuis, ils ne s'étaient jamais revus ni même parlé jusqu'au jour où son ami a emménagé à côté de chez lui.

Il ne s'en n'est pas aperçu tout de suite car il n'est pas encore revenu dans son village à cause de son travail de vendeur ambulant. 

Léa

Tout commence dans un petit village perdu dans la campagne où vit une petite famille, la mère et le père avaient donné la vie à une petite fille du nom de Mary. Aujourd'hui  elle a dix ans. Elle prend son petit-déjeuner pour aller ensuite en cours à son école et avant de partir elle prend toujours son doudou qui, apparemment lui porterait chance, mais personne n'y croit. 

Un soir en rentrant de son école ses parents lui ont demandé pourquoi elle emporte toujours n'importe où son doudou de naissance. Mary répond parce qu'il me protège et il a des pouvoirs magiques. Évidemment les parents ne comprennent pas  un mot de ce que Mary raconte. Pour en finir avec cette histoire, les parents décident de mettre ce doudou à la poubelle.

Le soir, la famille mange dans un silence pesant et va se coucher. Lorsque, d'un coup, ils entendent quelque chose tomber dans la chambre de Mary. Ils se précipitent pour voir ce que c'est et il s'agit du doudou que les parents de Mary avaient jeté et là, le doudou parle et dit : "Je vois et j'entends tous vos faits et gestes depuis la naissance de Mary. Mary vous avait dit que j'étais magique".

Kenza 

Françoise Dolto, 13 ans, rousse aux yeux verts, gentille, prête à aide, se défend et défend les autres. Accessoire fétiche : bandeau blanc pour ses cheveux.

A l'école Françoise et ses amis étaient en train de jouer ensemble comme d'habitude. Normalement tout le monde s'entend bien mais aujourd'hui un nouvel élève est arrivé et fait un croche-pattes à la voisine de table de Françoise. Ne pouvant supporter cette injustice Françoise s'est levée pour aider sa voisine de table qui s'est fait mal au pied, elle lui demande si elle va bien et si elle a besoin de l'infirmière.


Quand elle était bambine, la belle rousse aux yeux vert défendait souvent sa mère face à son père, elle a toujours grandi face à l'injustice et elle aimait sa mère de toute son âme. 

Un jour son père est allé bien trop loin, courageuse, elle appela la police et sauva sa mère qui, pour la remercier de son acte lui donna son bandeau blanc pour ses cheveux. Depuis ce jour, Françoise ne s'est jamais séparée de ce bandeau.

Suite à cette mésaventure de quand elle était plus jeune, sa mère a décidé que la famille resterait ensemble tous les dimanches.

Lara 

Je me rappelle être allé en vacances en Ardèche en 2017. J'ai adoré. On était dans une maison de pierres, avec des champs autour et des vaches devant la maison. 

On a fait beaucoup de visites, des musées, le Mont Gerbier, la grotte de Lascaux. Du kayak dans l'Ardèche avec l'arc en pierre, beaucoup de randonnées et de baignades.  

Un voyage de rêve.

Antonin

Devos, Raymond; 28 ans, grand, roux, beau, Duc de Normandie, marié, deux enfants, intelligent.

Dans son château de Normandie, le duc de Normandie se repose dans sa chambre. Mais il se fait attaquer par des Vikings.

Le duc Raymond de Normandie est dans sa salle d'armes et s'entraîne avec son valet.

En garde ! Encore une erreur de ce genre et je te passe par le fil de mon épée. Que t'arrive-t-il, maraud !? Non, je ris. Concentre toi, David ! L'heure est grave. J'ai reçu une missive qui me donne à penser que des troupes enemies s'approchent des côtes. Alors un peu de sérieux dans ton travail. 

Je suis désolé mon Maître, je n'ai pas touché d'épée depuis bien des années et vous savez tellement bien la manier, sire ! Répondit le valet.

Comment cela se fait-il que vous n'ayez pas touché d'épée depuis des lustres ?

Mon ancien maître ne m'a jamais fait combattre car je n'étais juste qu'un servant pour lui. 

Antony

C'est l'histoire de la jolie Gertrude qui était énorme et sèche comme Tibo InShape. Pour sa compétition de ski, elle a décider d'aller farter ses skis

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

D'abord, entamer une partie endiablée de scrabble. Puis afficher les mots du plateau au tableau. Puis proposr d'écrire un texte en utilisant le plus grand nombre de mots.

An, Lune, Fusée, En, Inox, Quartz, Branle, Soûle, Conne, Hep, Lourdeur, Le, Gin, Mythe, Vêlais, Manta, Nuées, Anus, Ruaient, Terre, Karma, Api, Riz, Voisine, Zinc, Yen, Joli, Sec, Farter, Tram, Loupe, Prend, belle, Bus, Mur . 

Ce jour-là, on était en mission avec mon équipe, mais pas sûr de pouvoir catégoriser ça comme une journée. On est dans l'espace depuis un an déjà. On a été envoyé étudier la mer de glace sur Titan, la plus grosse lune de Saturne, elle est principalement composée de roches et d'eau gelée, on y soupçonne un océan liquide sous toutes ses couches de glace. Avec la gravité légèrement plus faible que sur la lune de la Terre, notre fusée en inox et en quartz n'aurait jamais atterri, heureusement qu l'on avait des tonnes de litres d'hydrogène et d'oxygène, les deux gaz sont fusionnés pour produire de l'eau, c'est une fusion chimique tellement rapide que que la température devient extrêmement chaude. Ce qui crée les flammes et la fumée sortant des propulseurs.

Mais on a un problème, Cindy ne branle RIEN ! Elle est toujours soûle à force de boire du gin, avec l'équipe on a décidé de l'abandonner sur Titan, oui, c'est violent mais elle est tellement conne qu'elle a failli tous nous tuer, c'est pas une grande perte, hein, puis qui sera au courant ? Après avoir fini la mission, on l'a tous pris par un membre et hep ! ça dégage. A force d'avoir la tête dans la lune, on finit dessus. On a fui à la vitesse de la lumière.

Quelques années plus tard, me voilà ici en train de raconter cette anecdote. Tu le diras à personne, hein ? La lourdeur de cette fille était plus intense que la gravité d'un trou noir super massif; j'y pouvais rien, moi, on doit faire des sacrifices dans la vie.

Dalya

Un soir de pleine lune, je bu un litre de gin. Je me levais, évidemment, je chutais.

C'était pour le nouvel an chinois. Dans ma chute, je cassais ma montre à quartz offerte par ma mère. La conne ! Moi, pas ma mère, la pauvre, si gentille. Je me relevais, aidée par une fusée posée là, toute salie, dans la bouche un goût amer et dans les jambes une lourdeur infâme. L'ouïe en éveil,j'entendais le bruit d'un pot que l'on remplit dans une mare ou de l'urine qui tombe dans un urinoir, c'est au choix. 

Je me donnais un coup de peigne, ma raie était toute de travers. J'étais un mythe, je me devais d'être parfaite. Je montais dans la fusée et j'entendis un mouton qui bêlait, non,  c'était une vache qui vêlait. La faute au gin, sans doute. 

Je me retrouvais dans mon lit. Ma mère me dit : "T'as encore bu !". Je me rendormais et repartais dans des rêves fort agités, peuplés de raies manta, de nuées, de guerre, de paix et de trèves, d'anus et de chevaux qui ruaient

Martine

Dans le tram j'ai croqué dans une pomme d'api que m'avait donné une personne âgée parce qu'elle avait vu que j'avais faim et j'avais rien mangé depuis tout le matin et c'était tellement gentil de sa part que j'ai accepté et je l'ai remerciée et on a parlé pendant tout le trajet. Cela l'avait fait vraiment plaisir et je me suis dit il y a encore des personnes gentilles dans le monde ; en arrivant à l'arrêt on descend toutes les deux et je l'aide pour prendre le métro parce que moi aussi je devais le prendre et quand on arrive chez moi je vois que c'est ma nouvelle voisine et ça me fait plaisir. Pour la remercier à nouveau, je l'invite chez moi pour manger du riz.

Yasmine

Moi, j'ai un chien qui miaule. 

Il est couvert de plumes et adore se percher sur le mur qui sépare mon jardin de celui du voisin pour observer les jolies filles et les beaux loups qui passent dans la rue.

Chaque jour, que j'arrive en bus ou en tram, je l'aperçois et, domisilasirédo, je lui chante une petite chanson. Avec tact je l'appelle tout en croquant dans une pomme d'api bien rouge. 

Je le trouve un peu bizarre et niais, ce chien, mais il est comme il est et c'est ainsi que je l'aime.

Il mange du riz et de la rate au court-bouillon, et tout un fatras d'autres choses comme de la compote de pomme.

Je l'ai adopté l'an passé. Ma voisine voulait le jeter dans la mine de zinc voisine. C'est avec joie qu'il a volé jusqu'à moi. Je lui ai donné quelques yens pour la dédommager.

Depuis j'ai appris qu'il n'est ni un chat, ni un chien mais un perroquet. J'avoue que je suis un peu déçue. Mais je l'aime quand même mon Karma

Martine       

En l'an 2777 la paix est propagée partout dans la galaxie, à cette époque l'humanité existe sous un même drapeau, celui de la SUPERTERRE. Cependant, l'enjeu de cette paix durable est toujours mis en cause. Il existe un mythe qu'une guerre pourrait éclater du jour au lendemain. C'est pourquoi le gouvernement mondial de la SUPERTERRE recrute tous les jours de nouvelles recrues. Tous sont motivés pour protéger leur mode de vie. Bien sûr, tous ne sont pas d'accord avec ces idéaux mais se battent toujours pour leur planète natale. Hier était la fête nationale pour fêter tout ça avec les habitants. On put admirer les énormes feux d'artifice directement lancés depuis la lune. Un jour mémorable que beaucoup n'oublieront pas.   

MV  

Les 7 nains étaient partis dans la mine pour chercher des pierres précieuses et après ils ont mangé un pique-nique puis ils sont allés retrouver Blanche Neige et ils ont arraché la pomme des mains et un petit oiseau s'est posé sur la main de Dormeur.

Mathilde

C'est l'histoire de la jolie Gertrude qui était énorme et sèche comme Tibo InShape. Pour sa compétition de ski, elle a décidé d'aller farter ses skis. En attendant, elle décida d'aller prendre le tram pour aller à La Part-Dieu. Pendant le trajet elle décida de lire le dernier livre qu'elle avait acheté, un livre scientifique sur les bienfaits du zinc. Arrivée à La Part-Dieu elle décida de dépenser ses derniers yens pour acheter une loupe. Elle allant la chercher elle tombe sur un SDF et ne lui donna ni argent ni sourire et continua sa route. Mais arrivée devant le magasin, retour de Karma, le magasin est fermé. Elle prend donc la décision de prendre ses clics et ses clacs et de retourner chez le farteur de skis pour les récupérer. Mais, arrivée dans le magasin, l'employé qui s'occupait des skis était différent. En effet, celui-ci était comparable à un mur. Il était en train de farter les skis tout en mangeant une pomme de variété api. Elle décide alors d'y aller avec tact pour ne pas énerver ce géant. Arrivée à la caisse, elle a eu la belle surprise de payer seulement 6€ à la place de 60€. En effet, le géant s'était trompé d'un chiffre en tapant sur le TPE. Heureuse, elle décida de rentrer chez elle en bus pour profiter du paysage de la ville.

Non signé

Quand j'étais à la Réunion, mon couz me dit : "Viens, sur le bateau, et viens, on ira sur la mère, et du coup le bâteau n'avait plus d'essence au milieu de la mer. Du coup, nous décidons de plonger dans la mer avec un requin baleine et une reine manta. Nous sommes remontés dans le bateau et mon père est venu nous chercher avec mon couz.

Les Guardes de Mer

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

J'ai construit une fusée, c'était il y a très longtemps, quand j'étais petite. 

Je l'avais trouvée dans un journal appelé Pif Gadget. Et croyez-moi, il y avait toujours des gadgets incroyables dans cette revue. Cette fusée était à plat au milieu du journal. Il a fallu que je détache toutes les parties et que je la construise.  Quand soudain, mon père débarque à la cuisine et me dit que quand il était petit, lui aussi adorais les bricolages proposés par Pif Gadget. Et il commence à vouloir construire la fusée à ma place. Et là grrr, je me fâche. "Ah non, papa, pas encore, déjà la semaine dernière tu m'as fait le même coup ! Laisse-moi tranquille. Tu n'as rien à faire ? Non ? Tu peux me préparer mon goûter, alors ? J'aimerai bien une tartine de beurre salé à la confiture de fraise". Et là, il est parti un peu en colère.  J'ai eu peur qu'il ne mette n'importe quoi sur ma tartine pour se venger de l'avoir exclu de la construction de ma fusée. Coup de bol, il n'était pas trop fâché et il m'a fait la meilleure tartine du monde. Mhhh!

Donc, la construction terminée, il fallait mettre un cachet d'aspirine dans la partie du bas. Mon père me dit que pour l'envoyer dans le ciel je pouvais m'installer sur le balcon. Sauf qu'il s'est mis à pleuvoir des cordes ! Alors j'ai mangé ma deuxième tartine à la confiture de fraise et au beurre salé.

Je la lancerai demain, ma fusée !

Martine

Quand j'étais réparatrice de balai de sorcières, j'habitais dans le creux d'un arbre. J’en avais fait mon atelier. Pas très grand mais bien installé. Je connais quelqu'un, il me l'a prêté c'est une licorne. Elle aime bien les sorcières. Moi-même je ne suis ni sorcière ni licorne mais sirène et vous savez quoi ? je suis arrivé tout à fait par hasard ici. À mon avis, c'est Odin qui m'a envoyé ici. Donc, les balais... un métier difficile et technique appris avec les elfes. Certains sont électriques, de plus en plus c'est à la mode. Pour moi ce n'est pas un coup de bol car l'eau et l'électricité ne font pas bon ménage alors ce n'est pas moi qui les répare mais mon apprentie.  Tu veux mon avis ? Elle est très très douée et bientôt je vais enfin pouvoir lui passer le relais et prendre ma retraite. Je vais retourner vivre dans la mer auprès de mes amis les hippocampes et les tortues. Et là, grrrr, voilà mon apprentie qui se casse la jambe ! Je ne peux pas encore m'arrêter et je dois attendre qu'elle puisse à nouveau marcher. Et j'ai dû aussi embaucher un intérimaire pour me seconder. Comme dirait mon pépé, tu profiteras encore mieux de ta retraite après !

Je me suis faite virer de l'école de magiciens parce que je me battais tout le temps contre les autres. J’ai beaucoup de colère en moi, tout le temps. Je m'énerve aussi contre moi-même. Quand j'étais petit, c'était bien. J’étais fille unique et j'étais tranquille, j'avais mon papa et ma maman pour moi toute seule. Mais depuis que cette peste est née, mon monde s'est écroulé. Elle est meilleure que moi, en tout et ça me met les nerfs. Alors voilà, entre nous c'est la compétition. Je perds toujours et à l'école c'est pareil. Alors je me bats parce qu'en bagarre je suis la plus forte et sans magie en plus les autres ça les énerve je vais vous le prouver : regarde, sur Insta... ils n'arrêtent pas de m'insulter. Alors, même si je me suis fait virée, je m'en fiche, je vais les attendre à la sortie de l'école et je continue à les attaquer. Et figurez-vous qu'un jour j'ai perdu contre un plus petit que moi. Et là, nooon ! j'ai aussi perdu toute ma crédibilité à l'école. Alors je me suis enfuie loin de tout cela. Je m'en fiche je suis grande, maintenant j'ai 10 ans je peux me débrouiller toute seule, sauf que j'ai rencontré un garçon très sympa. Il est devenu mon ami et je me suis apaisée et tout va mieux.

 

J'ai construit une fusée avec mon père quand j'avais cinq ans à l'extérieur, dans l'herbe et crois-moi, c'était incroyable de faire des activités avec mon père. Quand soudain mon frère arrive aussi d'Italie et là, grrr, j'aurai voulu que le soleil ne disparaisse pas et qu'il n'y ait pas un coup de tonnerre. Et mon père m'a demandé : "T'as pas eu trop peur ? ". Moi je lui ai répondu non parce que il était à côté de moi  et, coup de bol, le soleil arrive avec un bel arc-en-ciel sauf que c'était trop tard parce qu'on était déjà rentrés à la maison.

Yasmine 

J'ai construit une fusée pendant dix ans pour aller dans une autre galaxie.

Quand j'étais petite j'en avais déjà construit une avec du bois et de la colle. 

Et croyez-moi, ça avait marché et je suis allée jusque sur la lune. 

Quand soudain je suis tombée en panne d'électricité pour aller sur mars, donc je suis resté sur la lune. 

Et là, grr, j'ai entendu des bruits venir de dehors, je pouvais égalemment voir des bonhommes en forme de donuts. 

T'as pas eur trop peur ? Au début, oui, mais j'ai eu le courage de les rencontrer et d'apprendre à les connaître et on est devenus bons amis.

Coup de bol, ils parlaient notre langue donc j'ai pu dialoguer plus facilement avec eux.

Sauf que dans notre langue "merci" était une insulte dans la leur. Donc je suis remontée dans la fusée et je suis rentrée sur la planète Terre. 

Non signé

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 1 Janvier 2025

Maintenant

Amoureuse

Retraitée, bientôt

Tant mieux

Imaginative, toujours

N'oublie jamais de lire

Et d'écrire

Martine

Mais oui, j'aime lire

Autant qu'écrire

Réunir mes amis

Travailler mais trop 

Intelligence du coeur

N'oublie pas de pédaler

Et de voyager

Martine

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

Je t'aime, où t’envoles-tu, ma chérie ? 

Je ne sais pas, c'est le vent, il me pousse, il souffle sur moi.

D'accord je te suis

C'est ainsi qu'ils arrivèrent de l'autre côté du monde. Ils étaient complètement perdus. Dans une poche de son vieux pull, le jeune homme se souvint qu'il avait une boussole. Tout à coup il se mit à pleuvoir très fort puis le vent se calma et ils chutèrent brusquement sur une île. Était-elle déserte ? C'était une île très riche en fruits de toutes sortes. Aussi décidèrent-ils d’y fonder une famille.

Martine

Berthe avait maintenant 75 ans. Elle avait hérité de la maison de sa mère. Celle-ci était morte l'an passé mais elle avait tant de choses à faire qu'elle n'avait pas encore eu le temps de monter au grenier.

En ce 11 novembre 2024, elle poussa la porte qui grinça. Munie de gants, de balai, de chiffons, d'une grande poubelle, de cartons et d'un tablier elle entreprit de nettoyer le grenier. Elle ouvrit toutes les boîtes. Des photos en vrac des albums. Elle les rangea précieusement dans le premier carton. 

Quand elle ouvrit la deuxième boîte, elle tomba en arrêt devant son contenu et les larmes coulèrent sur ses joues ridées. Ses ballerines ! sa mère les avait gardés ! Tel un tourbillon d'émotions, toute sa vie remonta à la surface. Petit rat d'opéra dès l'âge de 8 ans, elle avait travaillé ensuite d'arrache-pied pour monter dans la hiérarchie. Elle était parvenue au sommet de son art et avait atteint le grade de danseuse étoile. Elle avait voyagé dans le monde entier, répondu à des dizaines d'interviews. On ne peut pas dire qu'elle soit devenue riche, mais elle gagnait bien sa vie. Le temps a passé et la voilà, assise sur ce vieux sofa de velours vert tout défraîchi, dans la pénombre du grenier de son enfance. La lumière du jour baissait, la lune se leva. Tout à coup, du museau, Malou son chat poussa la porte du grenier. Elle s'ouvrit en grinçant. 

Alors, Malo ! Il miaula. Tu as faim ? 

Miaou !

Excuse-moi, je t'avais complètement oublié ma pauvre ! Oh ! La nuit est déjà tombée ! 

Le chat sauta sur ses genoux en ronronnant. 

Oh là là toutes ces vieilles histoires... cela ne me rajeunit pas ! Cette maison de poupée ! c'est mon grand-père qui me l'avait fabriqué.

Miaou !

Oui tu as faim. Pour l'occasion je vais te préparer un festin de roi. viens, descendons.

Elle cuisina deux bonnes cuisses de poulet aux champignons et des pâtes de riz chinoises. La chatte eut droit à un morceau de gâteau à la crème. 

Chut ! Tu ne diras rien au vétérinaire, Malo, c'est un secret entre nous ! 

Miaou ! 

Après le repas Berthe alla se coucher. 

Malo s'installa à côté d'elle sur la couette. Elle fit des rêves bizarres, de souris jouant d'une flûte vivante se tortillant comme un serpent. Berthe, quant à elle, rêva au prince charmant de son enfance venant assister au balai des petits rats d'opéra sur son magnifique cheval blanc.

Martine

 

Le ciel rosit, ce soir, c'est l'heure, je vais aller me coucher.

Oh là là, que c'est haut, il faut encore que je grimpe, que je grimpe, encore et encore ! Quel idée d'avoir choisi un hôtel aussi élevé. C'est que je suis fatigué, moi, après une journée à voyager. Depuis ce matin, j'ai dû faire au moins, je ne sais pas, moi, au moins deux kilomètres ! J'en peux plus, mais bon, comme l'on dit, quand faut y aller, faut y aller ! Ouf ... Ouf ... Ouf ... ! Je n'en vois pas le bout.

Mais que je suis bête ... "Bête à cornes" comme disait ma maman, pourquoi que je dormirai pas dans ma maison ambulante, hein ?

Ah tiens, voilà un palier, miracle, je n'avais pas vu cette porte. SALON. Pourquoi pas ? Je pourrai entrer et me repose un peu, et même, s'il y a un fauteuil confortable faire un petit somme.

Ah, tiens, "Bonjour M'sieur Dame! Excusez le dérangement !". Ah ben, ils ne m'ont même pas entendu. Sont p't'être sourds? Ah, non, je vois, l'Amour. Voilà, c'est ça, ils sont amoureux. Ah ! L'Amour ! Que c'est beau ... Ils ne regardent même pas leur échiquier ... Le blanc des yeux, ils se regardent dans le blanc des yeux.

Bon, si c'est comme ça, ben moi j'vais faire un p'tit somme. Bonne nuit M'sieur Dame 

Martine

 Un jour, ou plutôt une nuit, je me suis réveillé en sursaut à cause d'un cauchemar. Je me suis levé et il n'y avait plus d'électricité, alors j'ai allumé une bougie pour mon chandelier. J'ai marché pendant une heure et je me suis retrouvée coincée dans une ampoule. 

Je pensais être coincé pour toujours mais une lumière est arrivée et a allumé toute la pièce.

Je me suis retrouvé sur une plage magnifique avec, devant moi, un énorme coquillage, avec beaucoup de perles dedans, j'y suis resté cinq heures à le contempler.

Je suis parti dans un monde imaginaire et j'ai commencé à voler comme des pensées positives pour une personne. 

Mais au début j'étais à nouveau dans le noir avec mon chandelier et la bougie. Une clé a ouvert la porte et j'ai découvert un autre univers qui m'a fait monter dans un ciel couleur or. Des oiseaux chantaient de très belles mélodies. 

Puis je suis redescendu sur Terre avec un escalier, enfin la terre ferme. En vrai, je ne l'ai pas vraiment fait car c'était un rêve. Je me suis rendormi deux secondes après m'être réveillé.

Candice

Il m'a tuée, je suis morte sous les coups de mon propre marteau. Il m'a enduit de ciment et a taillé mon beau visage à nouveau : personne ne viendra me chercher, personne.

J'existe toujours, enfermée dans mes os, ma chair et ce ciment.

J'existe, moi, tailleuse de pierre, j'ai fini de la même manière que mes œuvres pour la gloire de cet homme.

J'existe et je peux le faire, oui, j'existe et je me vengerais. Je le tuerais.

Je vais vous raconter ce qui me peine le plus dans ma mort. C'est moi, moi Françoise, qui l'ai fabriqué de mes propres mains, ce marteau. Mon marteau qui visiblement n'a aucune reconnaissance, m'a agressé, puis m'a tué. Je me suis fait trahir par ma propre conception. 

Bon, ayant reçu plusieurs coups sur la tête, j'ai pu croire que mon marteau était mon tueur. Mais c'était mon meilleur ami. Je suis devenue telle une statue d'ange pleureur. Devant lui je suis apparue, il a regardé mon beau visage, qu'il a lui-même taillé, plus précisément mes yeux.

Soudainement son visage se décomposa, il était terrifié et détourna le regard. J'en profitais pour lui tordre le cou. 

Moi, je suis morte de mon marteau, lui est mort de son œuvre d'art. J'existe et je me suis vengée. Françoise existait et elle s'est vengée.

Dalya 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 25 Septembre 2024


la fin de cette histoire nous saurons si le jeu en valait la chandelle. Bien sûr, il nous faut venir au commencement. Clairement tout démarre un lundi matin à la fraîche. Draisienne et bicyclette voyageaient de concert. Ephémère paysage qui se déroule sous nos yeux. Fatigués, déjà, d'avoir tant pédalé. Gentiment, gaiement, ils descendent de leur monture, s'allongent sur l'herbe et le nuages valsent au-dessus d'eux. Heureux d'être là après tant d'années sans s'être rencontrés. Inventifs, créatifs, à la plage. Jeux de sable, courses sur le rivage et, suprême bonheur, se jeter dans les rouleaux. Kangourous, sautez par-dessus les vagues. Laissons-nous surprendre par les caresses du vent et la chaleur des rayons du soleil. Mystère de ces retrouvailles à la fois sportives et surprenantes. Nouilles à tronches en biais vertes et veloutées. On n'intellectualise pas. Benêt trouvera bien son bonheur. Peut-être de se connaître facilite les choses. Qu'importe l'amitié s'installera et les nuages voltigeront au-dessus des échoués. Rares seront ceux qui trouveront une issue à cette histoire rocambolesque. Satrape, en avant. Troupes suivez moi sur ce chemin sinueux. Une histoire bien sinueuse qui n'en finit pas. 

FIN

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 20 Septembre 2024

 

Je suis dompteur de puces, pensant que c’est une bonne idée mais, vous savez, quoi ? Aujourd‘hui je suis envahi et je ne peux maîtriser l’expansion de celles-ci. Donc, sans hésiter, un professionnel va venir régler ce problème avec son matériel. Coup de bol, c’est mon voisin, il ne veut pas se faire envahir aussi. Donc il va venir gratuitement me débarrasser de ces puces.

Il commence à me demander si je suis allergique au chien. Ne comprenant pas la question, je lui dis « Qu’est-ce que ton chien vient faire dans tout ça ? ». Il me dit qu’il chasse les puces grâce à son odorat, sauf que je suis très allergique au chien. Je suis toujours dans la merde. Mon problème va être réglé, sauf que, du coup …

Florent

« J’ai adopté un dragon »

L’époque où j’étais dompteur de puces

Je connais quelqu’un qui n’y croyait pas. Ne croyait pas quoi ? Ben que je domptais des puces. À une époque de ma vie, j’étais hyper connu chez moi. Enfants comme adultes venaient me voir faire « l’impossible ». J’avais l’intention d’être connu dans le monde entier.

Mais vous savez quoi ? Dans la vie il y a des occasions à ne pas rater. Et quand j’ai vu la grande affiche de la géante soirée DOCMV, sans hésiter, je m’inscris.

Au fait je ne vous ai pas dit mon nom de scène. Je me nomme Fléa Ducien. Bon, revenons à la foire. J’avais la meilleure place, une foule entière venait. Coup de bol, les gens parlaient de moi et invitaient leur voisin, j’étais RICHE, RICHE.

« Et ton chien dans tout ça ? » … cette phrase de mon compagnon me coupa dans mon écriture sauf que je n’ai pas de compagnon.

Bruno

Je connais quelqu’un qui un jour m’a dit « Je suis dompteur de puces ». Mais vous savez quoi ? Je lui demandais de me faire une démonstration de son art.

Donc, sans hésiter il sort tout son attirail de cirque miniature. Dés, planchettes, fils tenus entre deux échelles très mignonnes, le tout fait visiblement à la main. Et de sa poche il sort une boîte d’allumettes.

Coup de bol, au lieu d’être deux, comme prévu, elles s’étaient reproduites. Et dans la boîte ça sautait dans tous les sens. Et mon chien qui me suit tout le temps s’est mis à se gratter comme un fou ! Et il a tué toutes les puces.

Le dompteur de puces élève maintenant des crapauds.

Martine

« J’ai adopté un dragon »
« J’ai adopté un dragon »

La petite marchande de rêves

Quand j’étais petit j’adorais jouer au foot. J’ai pu réaliser un rêve : être invité avec un ami par Grégory Coupet. Pour moi il était une star mais avec la vision d’un enfant d’être réellement dans un autre monde. En plus de cela j’ai pu tirer des pénaltys contre Grégory Coupet, j’en ai marqué un. Il a évidemment fait exprès mais je croyais de mon côté que j’avais été meilleur que lui.

Quand soudain, après l’entrainement, mon ami et moi sommes allés au vestiaire avec les joueurs. Quand soudain on nous a donné des bonbons. Ce fut un autre rêve étant donné que mes parents me les interdisaient.

À la fin, comme par hasard, Grégory Coupet m’offrit ses gants que je garde aujourd’hui.
 

Moralité, bien que ça va être bateau, les rêves peuvent se réaliser. J’ai encore les gants.

Florent

Quand j’étais petit ma maman m’a parlé d’une petite marchande de rêves. Quand on est petit, on croit tout ce qu’on nous dit, surtout si c’est notre maman.

En plus, ma maman est très gentille. Quand soudain, Elle me dit : « Viens Martine, on va aller chez la petite marchande de rêves ». Comme par hasard, c’était notre voisine. Bien sûr que je peux le prouver, regardez : j’ai retrouvé cette vieille carte de visite au décès de ma maman, bien rangée dans son portefeuille.

Moralité : dorénavant, il faudra croire tout ce que je dis !

Martine

« J’ai adopté un dragon »
« J’ai adopté un dragon »

La petite marchande de rêves

Quand j’étais petit j’ai fait la rencontre d’une d’une drôle de petite femme aux cheveux rose bonbon. En plus d’être une vraie pipelette, elle était marchande mais d’un étal absolument vide.

Quand soudain une petite boule de crystal apparut devant moi : à l’intérieur qui rangeait ses livres dans la grande bibliothèque du pays ?

Comme par hasard, cette image c’était mon rêve depuis que je sais lire. Elle me dit que c’est mon rêve. Comment le prouver ? Qu’il se réaliserait. Regarde bien, dit-elle et sur l’image je voyais : l’âge que j’ai maintenant.

Mort-alité : une de ces bibliothécaires laissa une place vacante que je pris une semaine plus tard.

Je ne revis plus cette petite femme mais ça veut dire que j’ai accompli mon rêve ?

Bruno

 

« J’ai adopté un dragon »

La petite marchande de rêves

Quand j’étais petit, lorsque j’allais me coucher et que ma mère venait me border, il fut toujours un étrange instant où de minuscules poussières lumineuses envahissaient ma chambre.

Elles étaient semblables à des étoiles, en plus du fait que ma chambre était également envahie d’obscurité, je me serais cru dans l’espace, hors de ce monde et de ses horizons.

Je me rendais systématiquement compte que seuls mes yeux étaient disposés à observer ce phénomène, ma mère ne remarquait aucun changement notable.

Ce phénomène s’est produit durant toute mon enfance et j’ai toujours eu cette question à l’esprit qui n’a cessé de me tarabuster : était-ce le fruit de mon imagination, une chimère née de ma pensée ?

Il aura fallu attendre jusqu’à ce que je sois adulte pour que je puisse obtenir la réponse. En effet, la nuit dernière je m’apprêtais à aller dormir quand soudain une petite fille vêtue d’un long manteau noir et brillant de lumière apparue devant moi.

Comme par hasard, c’était à la date à laquelle le phénomène des étoiles s’était produit pour la dernière fois il y a presque onze ans.

Elle ne me laissa même pas un millième de seconde pour lui adresser une question qu’elle me confia qu’elle était l’instigatrice de cela.

Koceïla

« J’ai adopté un dragon »

Prisonnière de la tribu des Grosbisous

Quand j’étais petite, j’ai vu en vrai une prisonnière de la tribu des Grosbisous en Inde. Et j’ai appris à la connaître, alors moi j’ai trouvé que c’était injuste qu’ils l’aient emprisonnée. Alors voilà qu’elle aussi a appris à me connaître et on est devenues copines, en acceptant les différences de chacune. Et c’est pour ça que je l’ai invitée chez moi. Elle m’a raconté qu’elle avait un chien. Elle est partie de chez elle sans jamais revenir. Je lui dis « Et là, noooon, vraiment ? » parce que je ne la croyais pas.

J’ai dit ni une, ni deux, je lui achète un nouveau chien. Comme dirait mon pépé : « Allez, un nouveau chien ! ». Elle était tellement contente avec le nouveau chien qu’elle a oublié pourquoi elle était triste.

Yasmine 

« J’ai adopté un dragon »

Quand j’étais petite mes parents et moi nous promenions au Far-West à cheval. Et tout à coup, une tribu de GrosBisous nous a encerclés et fait prisonniers. Ils nous ont emmenés dans leur campement.

Ils étaient très pénibles à toujours vouloir nous embrasser. Et que je te fasse un baise-main, et que je te claque un gros bisou sur la joue, et que je te dérobe un petit bisou sur le genou. Alors moi je me débattais, je donnais des coups de pied, des claques. Mais eux ne se mettaient même pas en colère, ils riaient et revenaient pour encore et encore nous embrasser !

Alors voilà, mes parents ont décidé que nous allions nous enfuir de cette tribu.

 

C’est pas qu’entre nous on ne se fait pas de bisous, non, mais trop, c’est trop. Et en plus, on ne les connait même pas, eux ! Donc moi j’étais d’accord avec mes parents, même s’il y avait un truc que j’aimais bien, c’est qu’on mangeait plein de bonbons … Mon chien dans tout ça avait l’air très triste car il adorait qu’on le papouille partout. En retour, on recevait plein de léchouilles et les GrosBisous, pensez comme ils étaient contents ! Et là, noooon ! Voilà qu’il se met à parler ! Il me dit qu’il veut vivre pour toujours dans la tribu des GrosBisous, en plein air car il y est plus heureux que chez nous dans notre petit logement tout riquiqui. En plus, comme, lui aussi aime les sucreries…

Ni une ni deux nous voilà en train de pleurer parce qu’on ne veut pas laisser notre brave Tobby. Mais finalement, on s’est quand même échappés et il est resté.

Comme dirait mon pépé, mieux vaut être libre que prisonnier et mieux vaut donner et recevoir des bisous que quand on veut.

Mais quand même, je regretterai bien Tobby et les bonbons à gogo.

Martine

« J’ai adopté un dragon »

J'ai des dons de guérisseuse.

Un beau jour, je me suis rendue compte que j'avais des dons de guérisseuse. En effet, en visite chez Chantal, ma voisine, je vois son chat qui arrive. Pauvre chat ! Tout couvert de pelade !

Et vous savez quoi ? Il vient se frotter à mes jambes. Je n'aime pas les chats, j'y suis allergique mais là, horreur et damnation, il était tout vilain. 

Tu veux mon avis ? Cette fois-ci, il m'a fait plus pitié que d'habitude. Alors j'ai approché ma main de sa tête.

Et là, GRRR ! Il se mit à feuler comme un fou. Comme s'il allait m'attaquer puis, patatrac, il est tombé tout raide, comme mort !

Pas de bol, qu'avais-je donc fait ? Ma voisine se mit à crier, à me demander ce que j'avais bien pu lui faire, et ci, et ça ... ! Elle prend le minou sur ses genoux, puis le couche dans son panier. Il respirait encore, il n'était pas mort. Elle qui voulait me ficher dehors.

Coup de bol, elle m'appelle le lendemain. Incroyable, non seulement son minou était encore vivant, mais en plus il était guéri ! Finie la pelade.

Sauf que maintenant, l'information s'est répandue comme un feu de poudre dans tout le quartier, Chantal est bavarde comme une pie. 

Maintenant on me surnomme "La sorcière" et j'ai de nombreux cas à résoudre ...

Martine

« J’ai adopté un dragon »

La révolte des nains de jardins

La semaine dernière, en lisant le journal j'ai lu une drôle d'information. La révolte des nains de jardins avait commencée en Belgique, à Namur.

En plus, la révolte commençait à s'internationaliser. Après Namur, Lille avait été contaminée, puis Lucerne, Tolède et même Taghazout ! Les nains sortaient de leur réserve et partaient manifester sur les grandes avenues.

Tu veux mon avis ? C'est encore un coup des Marxo-écololo-drogués ... Ils ont une théorie là-dessus. Tu la connais ? Je t'explique. 

Et là, COUIC ! Ou plutôt BOUM ! Je reçois un coup de marteau derrière la tête. Toute ma mémoire s'est envolée. Les nains ? La révolte ? Les Marxo-écololo-drogués ? 

Pas de bol, j'ai appris qu'ils continuaient mais j'avais le cerveau en marmelade, un traumatisme crânien bien embêtant.

Comme par hasard, à moi, le Ministre Mondial des Nains de Jardin. Ils avaient bien choisi leur victime ... ! Il fallait vite organiser une élection démocratique.

C'est ainsi que les nains de jardin ont réussi leur coup et ont voté en masse (très peu d'abstention ce jour-là!) pour une ministresse aux supers pouvoirs, une naine géante, toute blonde et très puissante.

Tous les nains s'aplatissent et se prosternent devant elle quand elle passe.

Martine 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 19 Juillet 2024

Je voudrai avoir de l'assurance, de la confiance et du courage sans avoir peur d'aller parler avec des gens mais aussi pour avoir des amis que j'ai croisé en vacances, mais aussi faire une mise à jour pour en trouver de nouveaux.

Pendant mes vacances je me relaxe et je mange sans penser à la balance mais je sais qu'il ne faudrait pas seulement manger et dormir. Je n'aimerais pas du tout courir mais me faire bronzer, allongée sur le sable.

Moi je ne savais pas qu'était Guérande mais Martine m'a expliqué que les gens laisse l'eau s'évaporer pour récolter le sel.

J'aime moins l'été que le printemps parce qu'il fait trop chaud mais j'aime bien l'été seulement parce qu'il y a des mariages tranquilles sans orage et sans rock.

Je voudrai aller avec ma mère à la mer pour me baigner parce que je suis sa deuxième fille après mon frère et c'est mon coeur. 

Yasmine 

Chemin de vie

Mon amour,

J'ai trouvé l'Amour grâce à toi, mon troubadour.

Dans ton coeur, tout est joyeux, pour autant ne parlons pas mariage. Ce peut être un vrai naufrage.

Faisons simplement la fête, fais-moi encore tendrement la cour, que cet amour grandisse en nous.

Ma maman est confiante de ce lien qui nous unit maintenant.

La roue tourne, je vais bientôt rencontrer ta famille, tout comme tu as rencontré la mienne. Nous partageront le lait de l'amitié avec tes petits-enfants et leurs parents sous le toit de ta maison tout en bois. Puis prendrons un repos bien mérité.

Peut-être irons-nous en vacances à vélo ou en bateau à Strasbourg en Alsace, en France ou en Espagne. Nous voyagerons léger, emportant peu de bagages et peu importe la couleur du bronzage sur nos visages. 

Au cours de nos visites nous croiserons des groupes de filles aux têtes bien faites, mais un peu folles et nous serons heureux. 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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