Publié le 31 Mars 2024

Ma peau, mon pote, pas si âgé peaufinée de poésie, habillée de tes paumes, polie par tes paupières, la lumière de tes yeux si bleus, amoureux par qui cette vie nouvelle commence.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 31 Mars 2024

Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 30 Mars 2024

Problème rencontré au ski

Un jour, des jeunes et moi sommes allés au ski avec notre éducatrice du foyer. En arrivant là-bas la vendeuse nous raconte qu’elle a dû oublier notre réservation, qu’il ne reste plus de ski.

Du coup, avec notre éduc on essaie de trouver d’autres solutions en essayant de prendre contact avec leurs partenaires. Nous sommes déçus.

Quelques-uns essaient de fabriquer des skis avec des branches d’arbre. Cela ne fonctionne pas.

Un moment plus tard notre éducatrice nous dit qu’il n’y a plus de ski et que l’on doit retourner au foyer. En marchant vers notre voiture la vendeuse avec sa voix haute : « Il y aune famille qui vient de terminer leur séjour !!! ».

À la fin on a pu profiter de notre séjour.

Océane

Textes libres

Aujourd’hui lundi 11 mars, pour nous les musulmans, commence le Ramadan.

Cette année le Ramadan est simple parce que l’on mange à 18h44. Il augmente chaque jour de quelques minutes et c’est bien car je passe toute la journée à LADAPT et ne sens ni faim ni soif. Le temps est court, il fait froid et donc ça va, on ne le sent pas.

Le Ramadan passe tellement vite qu’aujourd’hui on est déjà au 4° jour, on mange tôt, mais, à la fin, le 30 mars, il y aura le changement d’heure et donc on commencera à manger à 19h/20h. C’est bien parce qu’en rentrant à la maison même si je me sentirai fatiguée je récupèrerai les heures de prière que je n’ai pas pu faire dans la journée. Mais dès que j’aurai fini, je n’aurai même pas envie d’aider maman, je serai trop fatiguée et je n’aurai plus d’énergie. J’aurai seulement envie de dormir peut-être parce que je ne dors pas beaucoup, vu que l’on se réveille presqu’avant 5 heures pour manger. Même si j’arrive à me rendormir, après je me réveille à 7 heures. Je me prépare et j’attends le taxi, ensuite nous partons chercher quelqu’un d’autre. Ensuite nous arrivons à LADAPT et nous faisons les activités à l’EAM.

Yasmine

Textes libres

Un éternel recommencement

De mauvaise personne à quelqu’un de bien, quel a été le déclic ? Que s’est-il passé ?

Quand on veut réellement quelque chose on peut l’obtenir alors bats-toi et crois en toi et ne doute pas, j’y suis arrivé, alors pourquoi pas toi ? Pourquoi pas nous.

J’ai toujours voulu être ce que je suis devenu, c’est-à-dire être quelqu’un de bien qui fait le bien autour de lui et qui ne cesse jamais de s’améliorer et d’évoluer tout en faisant profiter les autres de mon expérience pour les aider à s’améliorer.

Un recommencement avec cette peur de retourner dans ces travers. J’ai constamment cette boule au ventre mais quand on veut, on peut et je vais y arriver.

C’est finalement moi la meilleure version de moi-même. Je reviens de loin et j’en suis fier.

Quentin G

 

Textes libres

La musique poussiéreuse apparaît

au-delà des murs immenses

Elle danse et jamais ne s’arrête

Elle lance ses trilles, joyeuses

La poussière alors s’envole

comme mille étoiles

Lueurs projetées, parois obscures

soudain illuminées

qui retombent, lourd rideau

de notes et de particules

Silence et obscurité

Textes libres

Le poisson écoute le vrombissement que font les rideaux de la maison agités par le vent

De joie il saute dans le cerceau

Les loupiots qui préfèrent le silence s’échappent par les escaliers

Ce bruit n’est pas leur univers

Ils sortent de leur maison pour aller chercher le trésor au pied de l’arc-en-ciel

Mais plus ils approchent des lueurs, plus l’arc recule

Puis disparait

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 30 Mars 2024

Cette coccinelle se fait-elle faire une piqûre

Bête à Bon Dieu

Petite mais utile

Attention danger

Elle passera par ici, elle repassera par là

Rouge et noire

Comme le chante si bien Natacha Atlas, une rose est belle mais sa beauté est éphémère. En se fanant elle nous laisse un goût du bonheur qui ne s’oublie pas. Elle est si fragile qu’une coccinelle qui se pose sur elle, la fait vaciller rudement et elle peut même tomber à terre.

Danièle.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2024

Métro

Quelle belle eau

Je me lance avec mon radeau

Direction la montagne

Me bras remplis de force et d’amour

Je croise des gens qui jouent du violon.

Kévin

Métro Bus Tramway

J’adore habiter dans une chambre à Champvert. Il y a un endroit spécial, super et calme où les forêts et les oiseaux chantent tous les matins et tous les soirs.

Destiny

Métro Bus Tramway

Madeleine, charmante enfant,

En tête à tête sous la charmille

Aimait tant sa mère et son frère.

Lumière de ses parents

Pas peu fier de leur frêle fille

Rose comme fraise,

L’enfance, comme une danse.

Martine

Métro Bus Tramway

Je sors de chez moi. Autour, il y a des champs à perte de vue quand soudain le cadre tombe, un esprit est-il là ? Je bois du champagne. Je me rappelle que j’étais au sein d’un groupe et Olivier est tombé d’une falaise. J’ai essayé de lui tenir la main mais c’était trop tard.

Une nuit je dormais quand soudain une voix parvint à mes oreilles, me toucha la nuque et m’étrangla. Je me réveille., une feuille à la main. Il y était écrit : « Va sur Lyon, tu trouveras ce que tu cherches ». Je trouve ce parc à cette adresse, quai de Saône.

Et je trouve un autre indice. Il y est écrit : « Va vers cette statue, tu trouveras ce que tu cherches. » Je passe à Bellecour. Il y a un souterrain et à Cuire je dois trouver un indice.

Mon temps est compté et je me rappelle que j’ai atterri dans ce jeu et mon ami Olivier est mort, donc je suis mort ; la mort c’est trop mal. Après tout je meurs à Gorge de Loup.

Lina

Métro Bus Tramway

Oups, j’ai cassé mes œufs, plus de yaourt pour faire mon gâteau au yaourt, plus d’outil, et hop, plein de soucis.

Ça me rappelle une anecdote : j’avais rencontré un ours à Bel Air Les Brosses et il s’appelait Bonnevay, il était brave, bon, beau, brute et un peu Balou et il a aimé mes gâteaux au yaourt.

Métro Bus Tramway

On me le disait souvent : « Regarde les gens ».

Mais je ne savais qu’observer l’ombre de mes pieds.

Mais un jour, dans le métro, une dame aux larmes abondantes s’appuya contre moi : « Ma fille ne m’aime plus » disait-elle. Le souffle de de ses paroles sentait l’ivresse et ces pleurs amers noyaient mes pauvres souliers.

« Maman, ne dit pas n’importe quoi ». Cette voix plus claire et plus rassurante ôta les mains de cette pauvre mère et mon regard se posa sur leurs doigts entremêlés. Des bouts de peau arrachée, laissant place à des traces rouges en vagues irrégulières et courtes. Cette peau grise de vieille mère était fripée et triste. Comment pouvait-elle serrer son opposé, peau blanche et brillante de crème, des ongles longs et charmants qui semblaient se révéler en un arc en ciel de couleur.

 

Je ne le savais pas encore mais j’avais appris à regarder les gens. Les jolies filles confiantes avaient des mains coquettes, les travailleurs, avaient la rudesse et la poussière, les stressés quant à eux, leurs mains semblaient disparaître et souffrir, les amoureux ont les mains liées ou ornées d’une fiançailles.

Je n’ai pas besoin de relever plus la tête.

Vous n’avez qu’à observer les mains d’autrui, elles ne mentent jamais.

Camila

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2024

Là où j’habite

J’habite à Villeurbanne à la sortie du métro Cusset. Vers chez moi, à côté de chez moi, il y a un Vival, une boulangerie. 69100 Villeurbanne.

De mon balcon/terrasse je vois la belle vue, surtout le soir les étoiles et le haut de la Part-Dieu.

La grande tour, c’est-à-dire le crayon.

De ma terrasse le soir on voit les nuages, plutôt la journée et fin de journée.

Le Vival est en bas de chez moi et la boulangerie aussi.

Dans ma chambre, j’ai un joli dressing.

Dans mon salon il y a une table avec des chaises.

Vue sur beaucoup de choses depuis ma terrasse.

Océane

Océane

Océane

 J’habite à Lentilly, j’ai une belle cour avec les fleurs de ma voisine, et je vois l’église depuis ma terrasse. Ma chambre avec ma télé où j’adore regarder des films. J’ai aussi une penderie où j’aime mettre mes vêtements et une étagère où je mets ma montre et mes chaussures.

Quentin G

 

Quentin G

Quentin G

Je porte des lunettes et je suis une personne originale et en même temps simple. Car, oui, j’aime la simplicité. Certains pensent que je suis modeste comme personne, bon. J’apprécie le fait de me poser un moment, juste comme ça, respirer un bon coup pour contempler le paysage de ma fenêtre. Il y a une maison à côté des arbres. Waouh qu’est-ce qu’il fait beau. Ohlala mais qu’est-ce que j’ai envie de me baigner, le soleil tape, y fait chaud.

Enfin près de chez moi il y a une plage, une maison avec une cheminée, des plantes sur le balcon du voisin, des arbres à côté de la maison voisine.

Un peu plus loin du côté de la ville il y a une boulangerie, des appartements et des nuages dus à la pollution de l’air et oui, vous l’avez compris, la ville dont je parle est Lyon.

Bienvenu dans le 69.

Iman

Iman

Iman

Endroit que je vais vous présenter : La Roue. C’est un endroit tranquille. C’est un espace ouvert où il y a une église où toutes les personnes vont.

A travers ma fenêtre je vois plusieurs garages, plusieurs voitures autour. Si vous faites le tour de l’allée, il y a une salle de sport et une salle de danse.

Devant les garages il y a des champs à perte de vue. Il y a un talus.

Il samedi il y a le marché. J’ai un arrêt de bus qui se nomme Paul Chevalier.

Lina

Lina

Lina

Je ne viens pas de New York car dans les immeubles et dans les immeubles vers chez moi il y a du trafic de drogue. Je ne vis pas dans un château.

Quentin B    

Quentin B.

Quentin B.

Martine

Martine

Oui, ici à Saint-Priest, j’habite dans un appartement et à côté j’ai beaucoup d’immeubles et à côté de chez moi j’ai un arrêt de bus et si on regarde par la fenêtre et sur le balcon du salon on peut voir la route. Et à côté un magasin Aldi et Carrefour mais aussi des marchés mardi, vendredi et dimanche. Des fois quand j’ai envie je sors à 7even et au marché aussi et il y a aussi beaucoup de restaurants.

Yasmine

Yasmine

Yasmine

Vienne, mon amour

 

Je ne suis pas arrivée à Vienne par hasard. C‘est par hasard que j’ai choisi l’immeuble où j’habite aujourd’hui mais ce n’est par hasard que j’ai décidé d’habiter cet appartement.

Creo reconocer este lugar, como si hubiera vivido siempre aquí.

Immédiatement l’environnement m’a tapé dans l’œil. Un balcon où cultiver mon petit jardin : azalées, primevères, thym et persil, plus tard coriandre et ciboulette quand viendrait le printemps. Je grandis, je croîs. Je crois en moi. J’élargis mon horizon, galvanisée par tant de beauté.

Vue du ciel ma ville est belle. Le Rhône coule à flot comme le bonheur. Quelques tourbillons m’entrainent parfois vers le passé que je n’ai pas oublié.

Le festival de jazz, connu ci, là, plus loin encore. Une musique vivante comme je le suis.

La nature est proche, dans cette ville, face à mes fenêtres, la colline boisée, habitée et peuplée d’êtres que, d’ici, je ne vois pas.

Prendre soin de moi. Béatitude, nouvelle attitude et gratitude envers cette vie qui me procure tant de joie. Douceur de vivre. Zénitude, loin des zèbres et du zef. 

Martine

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2024

Consigne de l'atelier VOYAGE

Chaque personne écrit deux mots sur le thème du voyage sur deux petits papiers différents. Elle les plie en 4 et le pose dans un chapeau.

La  première personne pioche un papier, le lit à haute voix et tout le monde commence à écrire en incluant ce mot dans son texte. 

Puis, après un temps d'écriture, à tour de rôle chacun pioche un papier, le lit et tous poursuivent l'écriture de son texte.

Bien sûr, à la fin tout le monde partage son texte en le lisant à haute voix. 

  

Voyage

La relaxation : lors d’un voyage les personnes sont à la recherche de changement en commençant par changer le lieu d’abord pour pouvoir y découvrir de nouvelles choses pour s’y relaxer à travers des loisirs pour se divertir. Ils y retrouvent différents divertissements qu’ils ne trouvent pas souvent chez eux … C’est le plaisir que procure le voyage.

Allez, partons à l’aventure, souvent à plusieurs afin de partager ces moments uniques avec ses proches, amis, famille mais si l’on veut on peut se prendre de petites vacances, seul à la plage sur le sable blanc à bronzer tranquillement sur un transat et siroter sa pina colada, loin de la pression du travail et de la routine.

Oh ! que c’est un plaisir, rien que d’y penser. Tiens, c’est bientôt l’été, vous pouvez aussi penser à offrir un voyage pour les vacances d’été avec un de vos proches s’il ou elle est née en mai, juin, juillet. Vous pouvez même passer du temps à faire du jet ski dans le sud. Les voyages permettent aussi de faire de nouvelles rencontres, vu que l’on sort du rythme du quotidien qui, lui, ne laisse pas le temps, malheureusement, d’en faire.

On peut découvrir des lieux magnifiques selon la destination que l’on choisit avec toutes les belles vues panoramiques qu’offre cette terre, chez nous, ma terre, dont, malheureusement, aujourd’hui, nous, humains ne prenons même pas le temps d’en prendre soin et par-dessus tout ça … nous détruisons …

C’est triste mais c’est comme ça, l’être humain est égoïste et ne pense même pas à demain. Certains d’entre eux rêvent d’un monde meilleur. Personnellement je pense que ces gens-là vivent dans une utopie. Parce que le temps passe plus vite que le sable qui coule dans un sablier. Toutefois, l’on peut tout de même s’évader dans un moment de détente, loin de tous les travaux de la vie parce qu’on est humain aussi, finalement.

Iman

Voyage

Pour moi, grâce aux vacances je peux me relaxer de la routine, me divertir avec les gens de ma famille en sortant ensemble et aller aussi à la plage en voyant les enfants jouer sur le sable. On va à la mer, on découvre de nouveaux lieux, où l’on prend des photos pour les partager avec des amis sur les réseaux sociaux, on prend aussi le soleil, allongés sur les transats.

Quand on part en vacances, on prend aussi du plaisir en s’achetant de nouveaux habits. Moi, pendant les vacances, je ne fais pas de nouvelles rencontres mais quand je sors, je rencontre de nouvelles personnes, même sans leur parler. C’est magnifique quand je vois ma famille que je ne vois pas tout le temps. Mon rêve c’est d’aller un jour en Espagne ou en Amérique parce que je n’y suis jamais allée et j’aimerai bien y aller un jour.

J’aimerai bien m’évader d’ici pour partir en vacances en me relaxant et me reposer de la routine de tous les jours

Yasmine

Voyage

En vacances en croisière on peut voir des vagues géantes mais il ne faut pas avoir le mal de mer.

En avion on peut voir au-dessus des nuages mais gare au vertigineux décollage.

La météo change à chaque voyage mais encore faut-il ne pas avoir peur des orages.

Les souvenirs s’accumuleront. Ils sont synonymes de peur et de trahison, ils te hanteront.

Le soleil, quant à lui, pointera le bout de son nez pour mieux te consumer.

Sur cette plage, de nombreuses personnes s’y trouveront pour te faire sentir en cage.

Et quand bien même tu observeras cette splendide tour de Pise, tu ne pourras t’empêcher d’avoir envie d’y faire ta valise.

Prend garde lorsque tu croiseras cette oasis non loin, elle ne voudra que tu te plonges dans le vice.

Crois-tu pouvoir vraiment t’échapper de ce four par l’hiver ? Découvrir la glace amère et y avoir gagné la guerre.           

Et lorsque tu lèveras les yeux vers le ciel, tu te demanderas « partir loin, est-ce vraiment un rêve du commun des mortels ? ».

Recherche l’horizon, une solution pourrait peut-être, enfin te tendre sa perche ?

Un semblant de gastronomie tentante et différente éveillera ta gourmandise lorsque ce plateau de nourriture se présentera sous ton nez.

Mais la randonnée t’appellera et abîmera tes pieds.

Tu marcheras alors jusqu’à chez toi car on ne se sent jamais mieux ailleurs que sous son toit.

Camila

Voyage

 

J’aime les vacances, synonyme pour moi de liberté, de grand air, de renouveau, de bonheur.

De repos aussi, mais pas toujours car j’aime beaucoup bouger.

J’aime aussi lire, mais à l’ombre, pas au soleil.

Parfois je pars en avion, même si ce n’est pas bon pour mon bilan carbone, ni très écologique. Selon la météo, il y a des trous d’air. Il faut attacher sa ceinture. J’ai parfois le mal de l’air. Mais si la météo est clémente, le ciel est bleu et nous voyageons sur une mer de nuages.

Quand je pars en voyage, je déteste les magasins de souvenirs, souvent de mauvais goût et fabriqués en Chine, quelque soit l’endroit de l’hexagone ou de la planète sur lequel on se trouve. Je préfère ramener des bonnes choses à manger. J’aime aussi rapporter des souvenirs visuels, m’en mettre plein les mirettes. Souvenirs gratuits et bien plus beaux.

Souvenirs aussi de rencontres ensoleillées. Car voyager c’est partager, un sourire, un mot, un moment, un repas. Voyager c’est aller vers l’autre, différent.

Pour beaucoup, voyage, vacances et plage sont synonymes. Moi, ce que j’aime ce sont les cours d’eau, sources de vie, ils se jettent les uns dans les autres. De la source au ru, du ru au ruisseau ou au torrent, du ruisseau à la rivière, de la rivière au fleuve, du fleuve à la mer. À la plage du littorale, bien trop fréquentée, moi, ce que je préfère, c’est la plage de rivière. L’Ardèche, le Tarn ont ma préférence. Et ce n’est pas avec une valise que je débarque mais avec les sacoches de mon vélo. Planter ma tente dans cette oasis de fraîcheur est un vrai bonheur. La satisfaction d’être arrivée est puissante. Après m’être installée, assister au coucher du soleil, un délice. Pas de bruit, seul le clapotis de l’eau et la chouette qui hulule. Loin de tout, tranquille.

Et quand l’hiver sera arrivé, je me souviendrai de tous ces moments de bonheur. J’écrirai mon journal de voyage, je l’illustrerai de photos et de petits sacs de sable récoltés ça et là.  Il me permettra de me souvenir, des années après de cette lessive faite sur les rochers de la petite rivière de la Drôme, et rincée à l’eau vive et scintillante, ou encore de ces poissons fuyant à notre approche. Ou de ce lac dans lequel se mirait la lune, tel un gros ballon et les arbres, doublés de leur reflet, l’admiraient.

Je recherchais alors comment, la nature si belle ici pouvait être si horriblement détruite ailleurs. Alors qu’il est si facile de cultiver un potager et de partir en randonnée avec ses légumes.

Martine            

Voyage

 

J’aime partir à l’aventure pour la découverte de nouveaux mondes, de nouveaux lieux, de nouvelles personnes.

Oh, parfois pas bien loin, de l’autre côté de la rue. Pour cela la marche est le mode de locomotion le plus simple et le plus économique aussi. Aller à son rythme, à son pas, mettre un pied devant l’autre et s’arrêter dès qu’une chose intéressante est en vue.

Cette itinérance me conduit parfois loin de chez moi, mais pas toujours. Pendant le confinement, à moins de deux kilomètres (j’aime transgresser les règles), j’ai découvert des sentes inconnues et fait des rencontres fortuites. Mais jamais ne suis tombée nez à nez avec les pandores. Non. Mais chaque fois que je tournais dans un chemin, là, toujours dans le même angle de ce champ, je guettais la fuite de ce lièvre effrayé par mon arrivée. Et tout à coup le paysage s’animait. Sur le sol, ce lièvre, dans les airs, de nombreux oiseaux. Parfois aussi des voisins ou de parfaits inconnus. Quelle langue parlent-ils ? Quelle langue étrangère à mon oreille ? Nous nous saluons et je m’aperçois qu’ils parlent français, parfois avec un petit accent. Arabe ou turc, espagnol ou portugais, qui sait.

Mais pour un dépaysement plus puissant, il me faut laisser mon environnement familier et partir plus loin. À pied ou à vélo.

Martine

Voyage

Partir en voyage, ce n’est pas toujours relaxant, ce peut être très fatigant ou divertissant.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours partir très loin, ce peut être partir à pied sur le chemin qui passe devant chez moi.

Partir en voyage, ce n’est pas bien difficile, ce peut être partir à l’aventure à quelques kilomètres de chez moi et y poser ma tente.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours partir seule, ce peut être partager la route avec un compagnon ou une compagne et converser

Partir en voyage, ce n’est pas toujours rester affalé sur un transat, ce peut être monter sur un transatlantique en partance pour les Amériques.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours du plaisir, ce peut être beaucoup d’emmerdements, de vols ratés, voire de vols planés dans une douche, face à la mer, tête fracassée.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours des vacances, ce peut être extrêmement fatigant, surtout s’il faut s’occuper des enfants.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours se prélasser sur une plage, ce peut être nager dans la mer ou lire dans un hamac.

Partir en voyage, ce ne sont pas toujours de belles rencontres, ce peut être de sales types qui vous parlent mal.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours une idée magnifique, ce peut être ne pas partir et rester chez soi, tranquille, se reposer, ne rien faire.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours faire d’incroyable découverte, ce peut être trouver un joli petit caillou, une branche tortueuse et belle.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours partir en famille, ce peut être marcher ou rouler enfin seule avec ses pensées calmes et sereines.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours rêver, ce peut être extrêmement concret : lire les cartes, préparer les sacs, acheter les billets.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours rapporter un sac de sable à une amie collectionneuse, ce peut être lui envoyer une carte postale pour son autre collection.

Partir en voyage, ce n’est pas toujours une évasion réelle, ce peut être une évasion dans l’imaginaire grâce à la lecture.

Martine

Voyage

Découverte

J’aime partir à l’aventure pour la découverte de nouveaux mondes, de nouveaux lieux, de nouvelles personnes.

Oh, parfois pas bien loin, de l’autre côté de la rue. Pour cela la marche est le mode de locomotion le plus simple et le plus économique aussi. Aller à son rythme, à son pas, mettre un pied devant l’autre et s’arrêter dès qu’une chose intéressante est en vue.

Cette itinérance me conduit parfois loin de chez moi, mais pas toujours. Pendant le confinement, à moins de deux kilomètres (j’aime transgresser les règles), j’ai découvert des sentes inconnues et fait des rencontres fortuites. Mais jamais ne suis tombée nez à nez avec les pandores. Non. Mais chaque fois que je tournais dans un chemin, là, toujours dans le même angle de ce champ, je guettais la fuite de ce lièvre effrayé par mon arrivée. Et tout à coup le paysage s’animait. Sur le sol, ce lièvre, dans les airs, de nombreux oiseaux. Parfois aussi des voisins ou de parfaits inconnus. Quelle langue parlent-ils ? Quelle langue étrangère à mon oreille ? Nous nous saluons et je m’aperçois qu’ils parlent français, parfois avec un petit accent. Arabe ou turc, espagnol ou portugais, qui sait.

Mais pour un dépaysement plus puissant, il me faut laisser mon environnement familier et partir plus loin. À pied ou à vélo.       

Martine

Voyage

Relaxation dans l’avion avant d’atterrir en regardant les nuages et en musique.


Divertissement à l’autre bout du monde sur la plage en train de bronzer sur le transat accompagné d’un cocktail. L’aventure dans la forêt amazonienne en randonnée sous le soleil. Tou en partageant des souvenirs inoubliables. C’est toujours un plaisir de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture et des nouveaux paysages. Les vacances sont un moyen de se ressourcer et se reposer au bord de plage devant ce beau coucher de soleil. Ça permet de faire de nouvelles rencontres. Quel magnifique paysage. J’ai pu découvrir de nouvelles spécialités . C’est le rêve de voyager à travers le monde.

Quentin 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 29 Mars 2024

Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 17 Mars 2024

Adèle était une jeune fille rangée, bien comme il faut ; sage et belle, elle était plutôt adepte du peace and love. Robe longue, petits nœuds et ruban, toute de rose et de fuchsia vêtue, cheveux longs et blonds, les yeux délicatement et mignonnement maquillés, elle plaisait beaucoup aux garçons. Mais, prude et timide, délicate et très croyante, elle avait décidé de rester vierge jusqu’au mariage.

Sa sœur, un peu sauvage et impertinente, plutôt rock and roll et Métal Hurlant. Même si elle portait parfois, comme sa sœur, une robe longue, elle préférait mettre des jeans déchirés et un peu crasseux. La nuit, adepte de l’urbex, elle s’éclipsait dans des lieux under ground.

Leur maman, marchande de fruits et légumes qui tenait son étal devant le palais du Prince de Monaco, souriait à tous les passants, son commerce était prospère. Spécialisée en tomates (Marmande, cœur de bœuf, Rose de Berne, Fandango, Supersteack, tomates anciennes et autres Miel du Mexique), elle avait du succès auprès de tous les bobos du coin, y compris Stéphanie, la plus jolie (!). Elle ignorait bien sûr les frasques nocturnes de sa fille aînée.

Et voilà qu’un jour la sœur d’Adèle annonce qu’elle est invitée à Paris par son petit ami, un jeune homme bien propre sur lui que leur mère a déjà rencontré. Elle sait présenter les choses, arrondir les angles et elle annonce si bien les choses à sa mère...

   - "Les examens seront finis, c’est juste avant de partir tous en vacances, ça ne dure que le temps d’un week-end".

... que la mère accepte bien volontiers que ses deux filles aillent faire un peu de tourisme à la capitale.

 

   - "Ça vous fera du bien, vous avez beaucoup et bien travaillé cette année, surtout toi, Adèle ! Vous l’avez bien mérité".  

Une fois les examens terminés (et brillamment réussis !), tout particulièrement Adèle, bien sûr, les voilà parties à l’aventure. D’abord le sage TGV. Arrivées à Paris, M. qui les attendait sur le quai les emmène immédiatement sur leur terrain de jeu, station Balard. Il est un peu tôt et les voyageurs du métro parisien sont encore assez nombreux à se presser dans les rames dont ils sortent et entrent sans cesse. Le trio attend assis sur un banc. Vingt-trois heures trente, plus personne. Ils descendent les quelques marches qui rejoignent les voies en contrebas du quai et, immédiatement à droite s’engouffrent dans un couloir étroit, sombre et bas de plafond.

Puis, peu à peu un vague jour apparaît tamisé à travers une verrière couverte de poussière. Des tags, serpent vert, masque de citrouille d’Halloween, bulbes verts et même, incongrues dans ce décor complètement glauque, une jolie tomate bien rouge (qui leur fait penser à leur gentille maman).    

M. s’arrête, pose son sac et en sort un cutter et une puissante lampe torche.

   - "Alors comme ça, tu es la petite Adèle, si mignonne et si sage ? Toujours identique à toi-même, rien de changé depuis la dernière fois à ce que je vois !?"        

À ces paroles de M. Le Maudit, le regard de la sœur aînée se charge de cruauté, Cruella se réveille en elle.

   - "Alors tu n’as pas peur ?"

Il siffle et trois garçons et une fille jusqu’alors tapis dans le noir, face au mur, vêtus de survêtements noirs à capuche, baskets noires se retournent et apparaissent. Leurs visages sont démoniaques. Piercings sur tout le visage, tatouages noirs et rouges du front au menton, les yeux injectés de sang, les veines saturées d’une drogue propre à rendre agressive la moindre petite limace. Tous sont armés d’un immense cutter.

M. Le Maudit actionne son briquet et enflamme le contenu de trois barillets posés au sol. Une odeur écœurante de chair brûlée se dégage, une fumée âcre et noire obscurcit encore, autant que cela soit possible, l’atmosphère confinée de la pièce.

La jolie et gentille Adèle a compris depuis bien longtemps que c’en était définitivement fini pour sa vie. Elle allait mourir ici, c’est sûr !

M. Le Maudit, chef de cette bande immonde et petit ami de sa sœur, Cruella, s’approcha d’’elle. Elle prit soudain son courage à deux mains et ses jambes à son cou. Las, … Les quatre lascars la saisirent, la ramenèrent et la plaquèrent contre le mur.

M. Le Maudit lui annonça :

- "Ah, tu aimes la langue française, la bonne littérature, Victor Hugo est ton héros !? Tu connais donc L’homme qui rit ?! "           

Et d’un coup de cutter à chaque coin de la bouche il entama la chair tendre et blanche.

   - Et voilà La femme qui rit ! hurla sa sœur en transe. Ah, putain, c’est réussi ! Elle saigne comme un goret. La vache, notre mère va être triste si tu meurs. Et si tu vis elle ne te reconnaîtra pas… Achevons le travail !

D’un coup de machette sortie du sac de M. Le Maudit elle lui trancha la main droite. Adèle était évanouie depuis longtemps.

  • Allez les gars, on sort de ce trou à rats !

Une fois posée sans connaissance sur l’escalator, la bande s’égailla dans les rues de Paris comme une volée de corbeaux et disparut.

Arrivées en haut Cruella tira sa sœur sur le trottoir et hurla

  • AU SECOURS ! Aidez-moi ! Vite, une ambulance …

Un passant, qui passait, rare à cette heure tardive dégaina aussitôt son téléphone portable et forma le numéro des pompiers.      

Quand Adèle, après plusieurs jours de coma, se réveilla, elle avait comme un sale regard satanique … 

MARTINE

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 14 Mars 2024

 

Jusqu'où iras-tu par amour ? 

Demande Oscar 

Jusqu'au sud, à vélo, jusqu'en Espagne même, retrouver celui que j'aime. 

Mon beau don Quijoté adoré

qui chaque jour combat les dragons,

mon bel amant si charmant,

si gentil et si joli;

guitariste à ses heures, un artiste,

cavalier hors pair, ma lumière

Qui pourtant chaque jour, mon amour,

à l'usine d'acier va travailler

Martine

 

Textes libres

 

On me le disait souvent « Regarde les gens ». Mais je ne savais qu'observer l'ombre de mes pieds. Mais un jour, dans le métro, une dame aux larmes abondantes, s’appuyait contre moi. 

« Ma fille ne m'aime plus » disait-elle. Le souffle de ses paroles sentait l'ivresse et ses pleurs amers noyaient mes pauvres souliers.

 « Maman, ne dis pas n'importe quoi ».

Cette voix plus claire et rassurante ôta les mains de cette pauvre mère et mon regard se posa sur leurs doigts entremêlés.

Des bouts de peau arrachés, laissant place à des traces rouges et des ongles en vagues irrégulières et courtes. Cette peau grise de vieille mère était fripée et triste. Comment pouvait-elle serrer son opposé, peau blanche et brillante de crème, des ongles longs et charmants qui semblaient se révéler en un arc-en-ciel de couleur.

Je ne le savais pas encore mais j'avais appris à regarder les gens. Les jolies filles confiantes avaient des mains coquettes, les travailleurs avaient la rudesse et la poussière, les stressés quant à eux leurs mains semblaient disparaître et souffrir, les amoureux ont les mains liées ou ornées d'une fiançaille. Je n'ai pas besoin de relever plus la tête. 

Vous n'avez qu'à observer les mains d'autrui, elle ne mentent jamais.

Camilla

 

Textes libres

 

Un jour, des jeunes et moi sommes allés au ski avec notre éducatrice du foyer. En arrivant là-bas la vendeuse nous raconte qu'elle a dû oublier notre réservation, qu'il ne reste plus de ski. Du coup avec notre éduc on essayait de trouver d'autres solutions en essayant de prendre contact avec leur partenaire. Nous avons été déçus, quelqu'un a essayé de fabriquer des skis avec des branches d'arbres et cela ne fonctionnait pas. Un moment plus tard notre éducatrice vient nous dire qu'il n'y a plus de ski et que nous devons retourner au foyer. En marchant vers notre voiture la vendeuse crie avec sa voix haute :  “Il y a une famille qui vient de terminer ses vacances !”. A la fin on a pu profiter de ce jour !!

Destiny

 

Textes libres

Lundi 11 mars pour nous les musulmans commence le ramadan. Cette année le ramadan est simple parce qu'on mange à 18h44. Il augmente chaque jour de quelques minutes et c'est bien parce que je passe toute la journée à l'ADAPT et je ne sens ni faim ni soif parce que le temps est court et il fait froid, et donc ça va on ne le sent pas. Le ramadan passe tellement vite qu'aujourd'hui on est déjà au 4e jour et on mange tôt. A la fin, je pense le 30 mars, il y aura le changement d'heure et donc on commencera à manger à 19h ou 20h et c'est bien parce que quand je rentre à la maison je me sens fatiguée parce que je récupère les heures de prière que je n'ai pas pu faire. Mais dès que j'ai fini je n'ai même pas envie d'aider maman parce que je suis fatiguée et je n'ai même pas d'énergie parce que je suis toujours fatiguée et j'ai envie seulement de dormir peut-être parce que je ne dors pas beaucoup parce qu'on se réveille avant, presque à 5h pour manger, et j'arrive à m'endormir. Mais après je me réveille à 7h pour me préparer et j'attends le taxi et après on va chercher quelqu'un d'autre et on arrive après à l'ADAPT et je fais les activités à l’EAM.

Yasmine

Textes libres

 

Un éternel recommencement

 

 De mauvaise personne à quelqu'un de bien quel a été le déclic ? Que s'est-il passé ?

 Quand on veut réellement quelque chose, on peut l'obtenir, alors bats-toi, et crois en toi et ne doute pas, j'y suis arrivé alors pourquoi pas toi ? Pourquoi pas nous ? 

J'ai toujours voulu être ce que je suis devenu, c'est-à-dire être quelqu'un de bien qui fait le bien autour de lui et ne cesse jamais de s'améliorer  et d'évoluer tout en faisant profiter les autres de mon expérience pour aider les autres à s'améliorer.

 

 Un recommencement avec cette peur de retourner dans ces travers. j'ai constamment cette boule au ventre mais quand on veut on peut et je vais y arriver. C'est finalement moi la meilleure version de moi-même. je reviens de loin et j'en suis fier 

Quentin G.

 

Textes libres

 

Hier, à Marseille, en attendant mon train, je me suis attablée à la terrasse d'un café-PMU-bureau de tabac et j'ai commandé un thé. Il ne servait que des thé à la menthe, à la vraie menthe !

 

 En face, une boulangerie orientale. je demande au patron de me garder mon gros sac, le temps que j'aille m'acheter un gâteau. Mais il me dit qu'il en a dans son armoire réfrigérée. Je choisis un gâteau à la semoule et au miel.  J'ai oublié de lui demander de m'apporter un grand verre d'eau.

 

Ma commande arrive. A l'ombre parce qu'il fait chaud je bois ce thé et je mange ce gâteau, très sucré tous les deux. Je regarde les passants … passer. J'écoute les conversations.

 

 Un homme arrive, bien connu semble-t-il des consommateurs attablés et du patron. il raconte ses frasques amoureuses. Voilà (avé l’assent de Marseille bien sûr!): 

 

«J'étais avec mon copain et nous avons rencontré deux japonaises. On a discuté tous les quatre et on est allé au cinéma. Celle à côté de qui j'étais assis est venu dans mes bras et c'était vraiment bie,n elle était vraiment très câline. Après on s'est séparé.

 

 Elles sont reparties ?

 

 Ah non, chacun est parti avec une japonaise. Celle de mon copain n'est restée que le soir mais la mienne est restée une semaine ! Tous les soirs elle me faisait des massages, vous savez comme savent faire les Japonais.

 

 C'est vrai ce que l'on raconte ? Elles sont aussi fermées en haut (il montre ses yeux fermés en amande) qu'en bas (il montre son sexe) ?

 

 N'importe quoi, c'est pas vrai du tout, elle était faite comme toutes les femmes qu'est-ce que tu racontes ?

 

Textes libres

 

La musique poussiéreuse apparaît

 au-delà des murs immenses

Elle danse et jamais ne s'arrête

 elle lance ses trilles, joyeuses

 la poussière, alors s'envole

 comme mille étoiles

 lueur projetée, parois obscures

 soudain illuminées

 qui soudain retombent,  lourd rideau

 de notes et de particules

 silence et obscurité


 

Textes libres

 

Le poisson écoute le vrombissement que font les rideaux de la maisonnette agités par le vent.

 de joie il saute dans les cerceaux. Les loupiots qui préfèrent le silence s'échappent par les escaliers.

 ce bruit n'est pas leur univers.

 Ils sortent de leur maisonnette pour aller chercher le trésor au pied de l'arc-en-ciel.

 mais, plus ils s'approchent de ses lumières, plus l'arc-en-ciel recule …  puis disparaît.

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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