Publié le 31 Octobre 2015

Trop de guerres.

Trop de violence. La terre est dans le brouillard.

Mon nez, mon chat, l'amour et moi. C'est idiot, où est Cabana ?

Je me souviens de mémé Marie, de la vie à la campagne, le silence: j'étais alors une enfant qui oubliait de fermer les portes. Ça faisait des courants d'airs... le bruit de la porte qui claque.

Bilou le terrier qui gratte avec ses pattes.

Je me souviens de toi, de ta frimousse blonde et de tes "arcuis".

Evelyne

Comment va le monde ?

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 30 Octobre 2015

L’appartement de ma grand-mère

Je me souviens de sa luminosité

ouvert sur la mer, l’immensité

L’espace, le temps

La liberté s’aller, seule, me baigner

Un luxe, pour moi. Et puis

le sol en marbre, le lustre en cristal

un très grand lit

Et l’odeur des mimosas

Le port, tout en bas

La gare, le train

Ce voyage lointain

Les films de mon grand-père

La musique qu’il jouait

Tout un monde,

loin du mien

Nice

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 29 Octobre 2015

Imaginer ce texte en forme de calligramme : UNE MAIN

J’attrape ta jambe, la main glacée glisse dans ce gant en caoutchouc bicolore, puis ma main ruisselle sur la surface délavée de ta jupe plissée, j’ai peur de la blancheur lactée de ta peau, ton odeur de javel m’écœure, je plonge dans le rugueux qui te sert de protection

Calligramme

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 28 Octobre 2015

Vigousse je vibre, je tremble, je m’agite, je fébrile, je hoquète, je sursaute, vite, Vite, VIte, VITe, VITE, de plus en plus VITE. Je désynchronise, je m’énergise, j’accélère, j’halète, je m’excite, je m’affole.

Puis je baisse la cadence, je décélère, je ralentis, je me calme, je m’apaise.

Et là, tout à coup je stoppe, je cesse, mon corps enfin au repos.

Et je sens tout ce fluide déployé qui continue à circuler dans mes mains, dans mes poignets, dans mes bras, dans mes épaules, dans ma poitrine, dans mon ventre, dans mes reins, dans mes cuisses, dans mes pieds et même dans mes fesses, dans mes mollets, dans mon sang, dans mes nerfs, dans mes muscles, dans mes os. Ça fourmille, ça frémit, ça s’agite.

Puis ce fluide ralentit, se calme, s’apaise, s’arrête.

Danser

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 27 Octobre 2015

Le paysage de New-York et le soleil qui, lié à la banlieue, la joie, le rire, des gosses beaux crée une amitié douloureuse à briquer sur la terre et la danse en discothèque. Il les unit dans la douleur des roquettes. Et les sages de Lourdes prie leur univers douloureuses. Mais Henri en oublie le terme et le thème.

Lisci

Contrastes

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 26 Octobre 2015

Oscar, un fada du village portant un pot sur sa tête sort de la cabine de bronzage. Il croise des enfants Haïtiens. Ils ont peur. « Attention, un animal méchant ! ». Ils courent, ils sautent dans les flaques pour le semer.

Un des enfants prend la parole et dit : « Cool, je suis vivant mais le problème, je suis mouillé, j’ai couru sans mes bottes ; mes bonbons et chocolat suisse ont fondus. Mes collègues, vous auriez pu me prévenir, sacré monde, j’ai plus la force ».

Sébastien

Mouillé

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 25 Octobre 2015

Albert fixé sur sa feuille prend les mots comme ils viennent. Il a l'air énervé. Il pense à autre chose. On dirait qu'il a du mal à se tenir devant cette lecture. Il fait mine de s'interroger sur le sens de cette lecture, mais toutefois, question de réputation, ses affaires sur la table sont rangées au cordeau.

C'est carré, tout le contraire de ce qui se passe dans son cerveau et surtout dans la vie qu'il a choisit malgré les conseils de ses proches. Mais qui sont-ils ceux-ci pour le juger ?

Des cloportes pense t-il, des grenouilles de bénitier pour une partie d'entre eux. En un mot des empêcheurs de penser en rond.

Si seulement il avait pu s'épanouir dans son travail, même là il subissait une discrimination de la part de son chef, suspendu H24 à ses "couilles" l'invitant à en faire plus mais Albert lui-même se sentait au-dessus de cette mêlée d'allongés, d’aplatis, de pousse-cailloux et de Moi-Je.

Pour lui, le temps ce n'était pas de l'argent depuis le drame qu'il avait subit à mi-chemin entre sa mère et son ciel.

Sa mère ! Parlons-en de la Olga, enfin, pour le coup elle avait fait de lui un fils de pute de par sa profession, il fallait bien faire bouffer le troupeau par rapport à la photo du père dans la cuisine en tenue de pêcheur avec une truite d'au moins 200 grammes dans les mains. Ce père natif d'on ne sait où, toujours en quête d'une famille qu'il n'avait jamais connu.

Thierry

La vie d'Albert

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 24 Octobre 2015

L'Argent ne fait pas le Bonheur.

Parfois juste un Caramel au beurre salé

offert par Zoé,

une fille d'Italie

mangé avec Elégance suffit,

à faire ma Joie.

Ce n'est pas une nouveauté

mais j'ai besoin d'Originalité.

Une Promenade dans un Musée

de Qualité

peut parfois me faire Rire.

Tout comme, en toute Tranquillité, Lire

au Soleil

me convient aussi tout à fait.

Et aussi rire après avoir bu du Xérès

en écoutant de la musique

à pleins Watts,

même si c'est de la Folie

De A à Z

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 23 Octobre 2015

Dans le braillard d'un matin

Déflagration et éclairage soudain

Mutilation d'un laotien

La chair, tissus perméable

Manque d'oxygène au contact

Laisse une trace sans fin

Atrocité inspirée, objet détourné

Obus bijoux de guerre

Valeur créatrice originale

Une bague pansement de plaies ineffables.

Perrine

Bijoux

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 22 Octobre 2015

Je ferme les yeux sur tes atours,

Qu'autant de larmes demande bravoure

Mon esprit, lors, se libère de ton amour.

Aussi pénible soit ma sentence,

Plus fidèle sera ma délivrance

Qu'envers toi se déverse ma violence.

L'On s'éprend

L'On s'attend

L'On se ressent

L'On se ment

Amour

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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