Publié le 30 Septembre 2014
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La pendule, tel un cœur, étincelle et bat, bat, bas, bas, là-bas tandis que mon heure bruisselle et va, va. Elle pirate la poussière et bat les cartes sans hâte, cartes du destin.
J'écoute le bruit de son doigt cherchant la suie de la soie qu'elle fait en marchant. Sa peau, dans l'ombre, passe dans le chant de mon oubli et le paysage se referme, tel un mur bas et sale derrière les montagnes assoupies, forêt houleuse.
Tout à coup, s'engouffrant dans la brèche d'un cri, la voie lactée latérale, voie sacrée bicéphale, survole les cyprès, si près de la citadelle pourpre et or, dentelle de pierre, toit du monde.