ateliers d'ecriture adultes

Publié le 1 Décembre 2021

Ah ! celui qui parle des « Sans-dent » d’un air si condescendant, est-il conscient qu’en descendant ainsi dans la rue, ce possédant méprisant rétrocédant ses excédents de cure-dents aux cent dents, et cédant son ascendant au Président précédent dont les antécédents plus que dissidents vu d’ici, de Saint-Denis, d’ici cent ans, on chantera encore ce refrain si obsédant ?

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 28 Novembre 2021

Les mots que j’aime / les mots que je hais : écrire une liste de mots. Faire passer sa liste au voisin de droite qui choisit trois mots dans la liste  « les mots que je hais ». Ecrire un texte pour convaincre l’autre qu’il peut/doit aimer ces mots.  Se servir des Connecteurs de l’argumentation. 

J'aime                                                                                              Je hais 

Dormir                                                                        Qu'on me mente

Glander                                                                Qu'on soit trop curieux à mon sujet

Jouer aux jeux vidéos                                          Serpent

Cuisiner (si je n'ai pas la flemme)                       Ne pas avoir de motivation

Regarder le ciel                                                   Manquer d'imagination

ou même des paysages            Les filles/femmes qui utilisent leur privilège féminin

Ecouter de la musique             quand elles le veulent.

Marcher

Twomad vidéos

Non signé

Qu'on soit trop curieux à mon sujet

D'abord, si l'on est curieux à votre sujet c'est parce que l'on s'intéresse à vous.

Ensuite, pourquoi "trop curieux" ? Que voulez-vous dire précisément ?

Une personne qui s'intéresse à vous peut être : un enseignant, un potentiel employeur ou un individu rencontré par hasard.

Leur motivation est forcément différente.

L'enseignant veut en savoir plus à votre égard afin de vous aider.

L'éventuel employeur, lui, par contre, a un autre but, il a besoin de savoir si vous correspondez au poste, quelles sont vos qualités et vos défauts.

Enfin cet individu qui tient tant à faire votre connaissance, a sans doute de bonnes raisons. Peut-être que, votre échange sera fructueux et que, vous aussi, vous serez content de voir que vous partagez des points communs. 

"Trop curieux", l'expression est forte mais je peux la comprendre. Vous tenez à préserver votre part d'intimité et votre vie ne regarde que vous.

Martine 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 27 Novembre 2021

2/ Faits divers

Objectif de cet atelier : réécrire un texte dont on n’est pas l’auteur, une histoire avec des personnages.

Exemple avec cet article Hôtels pourris à Sotchis. Lire le texte.

CQQCOQP ???????

Comment Qui Quoi Combien Où Quand Pourquoi 

Comment ? Grâce à Twiter

Qui ? Journalistes, des noms sont cités.

Quoi ? Jeux Olympiques

Combien ? 13 000 journalistes, 37 milliards d’euros investis

 ? Sotchi au Japon

Quand ? 2014

Pourquoi ? Malfaçons

Distribuer les rubriques faits divers.

D’abord, essayer de trouver Comment Qui Quoi Combien Où Quand Pourquoi. Les écrire. 

Puis les repérer les personnages, imaginer ceux qui se cachent dans le texte. Ici le personnel d’entretien, les sportifs ne sont pas cités. Décrire ces personnes.

Ne pas oublier le décor. A l’intérieur ou à l’extérieur ? Dans la rue ou une prairie ? Il fait chaud, froid ? Il pleut ? Quelle odeur ou quel parfum dans l’atmosphère ? L’ambiance est calme ? Il faut crier pour s’entendre ou entend t-on des chants d’oiseaux ?

Ecrire Les dialogues entre les personnages.

Imaginer une intrigue, un problème à résoudre, une rencontre imprévue.

Tout texte a une chute. Parfois inattendue. A vous de l’inventer.

Quelles sont les nouvelles ?

Salut Hermanita,

Comment tu vas ? J'espère que tout le monde va bien malgré la situation dans laquelle je me retrouve.

Maman doit encore m'en vouloir, je la connais depuis 20 ans, mais, je le répète encore, c'était vraiment involontaire, je n'ai fait que me défendre. Tu sais, seul dans ma cellule, je repense à son corps inanimé devant moi, avec ce couteau en plein coeur. Je sais très bien que c'était notre père mais je ne pouvais pas le laisser te faire du mal. 

En ce moment, ici, c'est beaucoup trop calme, il n'y a plus d'animation. Les détenus se tiennent tous à carreau. Les matons sont étonnamment préoccupés. Je pense que c'est dû au fait qu'ils manquent de coupe-tête.

Mais aujourd'hui l'ambiance est différente, il y a plus d'animation. C'est la première fois depuis les années 70 qu'on va pendre quelqu'un, alors tout le monde est excité et veut y assister.

D'ailleurs, je dois te laisser parce que j'ai le droit d'y aller grâ. ce à ma bonne conduite. Je te laisse et te fais de gros bisous.

Ton frère qui t'aime, Jojo.

EC  

D'après Colombo à la recherche de son bourreau 

Quelles sont les nouvelles ?

Ce jour-là, tout se passait plutôt bien dans le camp des Roms. Ils avaient de quoi manger grâce à des aides humanitaires et il ne faisait plus froid. Le printemps découvrait ses premières fleurs et le bourdonnement des insectes se faisait entendre. Une journée tout à fait normale jusqu'à ce que Jérôme, un jeune homme du camp sortit pour aller chercher un paquet de cigarettes. On ne le revit plus au camp. 

Dans les deux semaines qui suivirent sa disparition, il réapparut dans un musée ethnographique, derrière une vitre entourée d'objets du quotidien d'un Rom.

Une femme, la première à entrer dans le musée fit un scandale quand elle vit cet homme attaché derrière une vitre. 

- Non mais, quel est le fou qui a eu une idée pareille ! Après l'Exposition Universelle de Paris, c'est la plus folle des idées occidentales !

En fait, ce n'était qu'une blague d'un humour noir pour dénoncer le racisme encore présent dans nos sociétés. Quand le gardien lui expliqua cela, elle comprit, et sans un mot, elle quitta le musée.

Christian  

D'après l'article : Des Roms exposés au musée en Suède

Quelles sont les nouvelles ?

9 heures.

- Chic ! Mon téléphone n'a pas sonné ce matin ! Deux heures de sommeil en plus ! 

- Chérie ?! T'as vu l'heure, dis donc !? Tu ne travailles pas aujourd'hui ?

- Si, si, mais seulement cet après-midi. Et toi ?

- Moi, je fais ma semaine en quatre jours. Je t'en ai parlé dimanche.

- Oui, je me souviens; mais tu ne m'avais pas dit qu'aujourd'hui le matin.

- Descends, le café est prêt.

Dans la cuisine aux murs couleur framboise écrasée flotte un arôme de café fraîchement torréfié.  Marie et Joseph dégustent leur breuvage à petite lampée, appréciant ce temps retrouvé sans les enfants.

- ça te dirait une balade en forêt ?

- Excellente idée, tu as vu la couleur des feuilles ?

- J'adore cette saison. Il faut que l'on soit rentrés avant midi, je commence à treize heures.

Une fis chaudement habillés, les voilà parcourant les allées cavalières du bois de Vincennes. Shootant dans les tas de feuilles, Marie s'amuse beaucoup.

- Allez, on rentre ! Dommage, le ciel bleu, le soleil ... En tout cas, c'est vraiment chouette que la mairie ait proposé cette réduction du temps de travail !

D'après : A l'étranger, vers les 32 heures sans heurts, Libération 23 août 2021 

Martine

Quelles sont les nouvelles ?

Le diable aurait-il chié dans la tête des humains ?

Devons-nous systématiquement euthanasier les autres sous prétexte des différences par les lois, les regards, les paroles et quelquefois le mépris.

Homosexuels. Hétéros. Religions. Race. Vieux. Jeunes. Gros. Minces. Hommes. Femmes. etc ... 

Ce sont toutes différences qui font notre humanité.

Claudia Eliessa

D'après : discrimination : Le chef du métro de Madrid suspendu

Quelles sont les nouvelles ?

Ce matin un idiot, qui a certainement eu son permis dans un paquet de Kelloggs' a eu la bonne idée de se foutre en l'air u milieu de la route.

C'est sans surprise que je suis resté coincé une heure et demie dans les bouchons. Les conditions idéales pour bien commencer la journée. Mais ce n'est pas tout ! Il faut ensuite aller tous s'entasser dans le métro avec les gens qui ont le nez scotché à leur portable, ils me donnent envie de me défenestrer.

ça me saoule, trop de gens, vivement ce soir. 

Alexandre, d'après un fait qui lui est arrivé le jour même

Quelles sont les nouvelles ?

Il était une fois dans le film The grand Budapest Hôtel, dans une chambre d'hôtel de Budapest, Ralph Fiennes. Il se prépare car il a rendez-vous avec la personne qui l'a aidé à réaliser ce parfum. Alors il se parfume avec le parfum "Air de Panache". 

Il arrive au restaurant. Il dîne avec Amel Bent, ils tombent amoureux l'un de l'autre et ils vont s'unir et ils vont travailler ensemble et leur parfum, "Air de Panache" fait un carton auprès de grandes de marque de mode et de parfumeurs. 

Cécile

D'après :  L'essence de l'art  Wes-Andersonien 

Quelles sont les nouvelles ?

Il y a des graffeurs qui sont allés voir le maire pour lui demander de graffer dans leur quatier mais la réaction du maire était négative. Du coup les graffeurs l'ont mal pris, ils ont menacé le maire de nuire à sa carrière si le maire ne donnait pas les sous pour pouvoir graffer dans leur quartier pour s'occuper l'après-midi pendant l'été.

Sefora

D'après : A Perpignan, l'art du rebut

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 24 Novembre 2021

Cher Guillaume,

Il revient à ma mémoire, les images de mon enfance qui me donnent envie de te faire découvrir mon monde, celui de chez moi, dans lequel je puise mon inspiration.

J'ai à coeur de me balader avec dans les petits chemins boisés ou aller au lac pour pour prendre le soleil en compagnie des canards et des cygnes. Je te présenterai aussi un chien qui t'accueillera à grands coups de langue.

Mon monde est fait de simplicité, de nature et d'air frais. Si tu le veux bien, je te ferai visiter la maison de mes parents que j'affectionne particulièrement car elle regorge de souvenirs heureux. Elle est une partie de moi, un bout de mon histoire.

Raphaël 

Je te présente mon quartier

Je t'écris cette lettre de la place de Trion, poumon du quartier du Point du Jour, sur la colline de Fourvière. De mon banc de bois installé sous un platane centenaire, je profite de l'animation des rues cernant mon ilôt de verdure et sa fontaine centrale.

Les enfants de l'école primaire juste derrière moi font résonner leurs rires et leurs cris alors qu'à l'opposé, un groupe de lycéens attendent leur bus, les yeux rivés sur leur smartphone. En face de moi, les passants des toutes générations arpentent le large trottoir, les uns s'installent à la terrasse d'un café, les autres lorgnant avec gourmandise les vitrines de la boulangerie-pâtisserie qui vient de refaire sa devanture. Non loin, de jeunes couples discutent les yeux rivés sur le manège sur lequel ont pris place leurs progénitures.

En ce samedi matin automnal, un certain tintamarre, plus sympathique que dérangeant, occupe l'espace. Les rayons du soleil se reflétant dans l'eau qui s'écoule dans les caniveaux. A mes côtés, deux personnes au vécu certain, observent avec douceur et empathie la vie  qui les entoure.

Voilà un instant de cette place de Trion que je voulais te partager.

Prends soin de toi et à la revoyure !

Christian  

Bonjour à toi, Sandra

Cela fait longtemps que j'ai quitté Gennevilliers. Nous nous sommes souvent téléphoné, mais j'ai perdu ton numéro et tu es en liste rouge.

Ausso, je t'écris cette lettre pour, une dernière fois, t'inviter à la maison. 

Quand tu viendras, tu constateras que ma bille n'est pas que de vitres, de fumées et de poussière d'or. 

D'or, il n'y en n'a point, si ce n'est dans les bouton du colza. Ici, point de lavande non plus, mais le violet des chardons est presque le même.

Mon chien est mort. J'aimai me balader avec lui, aller donner du pissenlit aux chevaux. Mon chat nous suit pendant nos promenades.

Quand les arbres sont en fleur, j'aime à observer les abeilles butiner, les écouter bourdonner. Je connais un producteur de miel, je t'offrirai un pot, tu verras, il est aussi bon que celui que tu m'avais ramené de Provence.

Dans mon jardin, je n'ai pas de potager mais une vaste pelouse et, au fond, les fils d'étendage. Tu pourrai croire que j'habite la campagne et pourtant la ville est toute proche, il suffit de descendre la rue. 

Là, tu verras des parcs avec des jeux et des enfants, des écoles, des entrepôts et même un supermarché.

Je suis dans la banlieue sud de Lyon. Tu pourras arriver par le train en changeant à Perrache.

Je t'attends avec impatience. J'ai tellement de choses à te raconter, depuis le temps.

Je t'embrasse et te dis à bientôt,

Martine

Je te présente mon quartier

Chère amie,

Ma ville est bien tranquille

Située loin du Nil.

Ici, pas de tintamarre, 

Tu pourras larguer les amarres. 

J'y vois souvent, variée, la faune ; couleuvre, belette, escargot ou hérissons.

C'est pas la jungle, mais, passons.

Dans mon quartier, pas de potager

Mais plein de potes âgés.

Simplement des jeux pour enfants

mais pas pour les passants.

Des enfants qui gassouillent dans la terre

et y plantent des graines avec leur mère.

Les bois de chêne, les prés, les vignes sont proches

Des cailloux, des glands plein les poches

Les enfants reviennent moins agités

Et pour calmer leur faim, prennent un bon goûter. 

Aussi, viens, je t'invite

A venir très vite

Visiter mon quartier, ma ville

Ma maison, comme posée sur une île.

Martine

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 14 Novembre 2021

Revisiter 10 lieux

L’idée de cet atelier est de revisiter un lieu quotidien que vous avez traversé récemment, où vous avez séjourné pour un temps plus ou moins long, mais peut-être aussi un lieu insolite, un espace qui a joué un rôle à un moment de votre journée que vous allez approcher avec minutie avec vos cinq sens.

Pour démarrer des extraits des Notes de chevet de Sei Shonagon, dame d’honneur à la cour impériale dans le Japon du IXe siècle. C’est une collection de liste, de poésies et d’observations glanées tout au long de son séjour à la cour. Ces notes s’intéressaient avec minutie et précision à ce qui l’entourait. 

Choses qui font battre le cœur.

Des moineaux qui nourrissent leurs petits.

Une nuit où l'on attend quelqu'un. Tout à coup, on est surpris par le bruit de l'averse que le vent jette contre la maison.

Choses qui font naître un doux souvenir du passé.

Les roses trémières desséchées.

Un jour de pluie, où l'on s'ennuie, on retrouve les lettres d'un homme jadis aimé.

Choses élégantes

Dans un bol de métal neuf, on a mis du sirop de liane avec de la glace pilée.

De la neige tombée sur les fleurs des glycines et des pruniers.

Choses que l'on entend parfois avec plus d'émotion qu'à l'ordinaire.

Le bruit des voitures, au matin, le premier jour de l'an.

Le chant des oiseaux.

Choses qui gagnent à être peintes.

Un sentier dans la montagne.

Un paysage d'hiver, quand le froid est extrême.

Choses qui émeuvent profondément

Une poule étalée sur ses poussins, pour les protéger.

Tard en automne, les gouttes de rosée qui brillent comme des perlent de toutes sortes sur les roseaux du jardin.

 

 

Et des extraits de L’énigme du retour de Dany Laferrière. Ce roman a reçu le prix Médicis en 2009.

Dany Laferrière est né à Haïti, à Port-au-Prince. Son père est maire de cette ville, mais, poursuivi par les tontons Macoute (Haïti était sous la dictature féroce de Duvalier), il s’exile en 1957 au Québec. Son fils, Dany Laferrière s’exile à son tour en 1976 à Montréal. Il retourne régulièrement à Haïti. Il était dans son île le 12 janvier 2010 lors du tremblement de terre qui a fait plus de 220.000 morts. Il a écrit Tout bouge autour de moi pour relater ses émotions.

En 1999 il est accueilli à Grigny, dans le département du Rhône en tant qu’écrivain en résidence au manoir. Habitant cette ville, c’est là que je fais sa connaissance. Il anime/participe à des ateliers d’écriture dans le cadre de l’association Plume rencontre. Et, chaque vendredi soir il organisait un pique-nique, dans le parc entourant le manoir. Les habitants sont invités à y participer. C’est un homme simple et joyeux. 

Sans en avoir la nationalité, il est élu à l’académie française depuis 2015. Il est le deuxième étranger à y siéger et le deuxième noir aussi.

Ce livre, L’énigme du retour relate son retour en Haïti à la mort de son père dont le corps est rapatrié dans son pays.

 

Extraits :

 

J’ai pris la route tôt ce matin.

Sans destination.

Comme ma vie à partir de maintenant.

 

Je m’arrête en chemin pour déjeuner.

Des œufs au bacon, du pain grillé et un café brûlant.

M’assois près de la fenêtre.

Piquant soleil qui me réchauffe la joue droite.

Je regarde la serveuse circuler

entre les tables.

Tout affairée.

La nuque en sueur.

 

La radio passe cette chanson western

qui raconte l’histoire d’un cow-boy

malheureux en amour.

Je reprends l’autoroute 40. 

Petits villages engourdis

le long d’un lac gelé.

Où se sont-ils tous terrés ?

Le peuple invisible.

La glace brûle

plus profondément

que le feu

mais l’herbe se souvient

de la caresse du soleil.

 

 

 

Liste

Réfléchir, passer en revue une journée, un jour de semaine (aujourd’hui lundi) ou de week-end (hier ou avant-hier) et faire une liste de 10 lieux que vous avez traversé, où vous vous êtes arrêté, longtemps ou pas.

 

Le but est de regarder d’une autre manière votre journée écoulée et de la reparcourir.

 

Un lieu ce peut être un gymnase, votre cuisine, un escalier, la cour de l’école, mais aussi, plus insolite et important pour vous, votre bol de café/thé du matin, la boîte aux lettres, le fond du tiroir de votre table de nuit. L’idée est d’associer ce lieu à une idée, « le gymnase où j’ai fait un match de volley », « le jardin où j’ai couru avec mon chien », « « le lit où j’ai passé une bonne/mauvaise nuit ».

 

Pour vous aider, reprenez votre journée, chronologiquement, de l’heure à laquelle vous vous êtes réveillé, jusqu’à l’heure du coucher.

 

Les 5 sens

Dans cette liste de lieux vous allez en choisir un et le décrire avec 3 mots ou 3 expressions, avec votre vue, votre ouïe, votre odorat, votre toucher et votre goût.

Si je reprends l’exemple du bol de thé du matin. Pour la vue : la couleur du bol ou celle du thé. Pour l’ouïe, le bruit de l’eau chaude versée, ou celui du sachet de thé que l’on déchire. Pour l’odorat, odeur délicatement parfumée de la menthe. Pour le toucher, la tiédeur, la chaleur, le relief du bol. Et pour le goût, celui du sucre, de la vanille…

 

Écrire l’incipit (le début de votre texte)

Parmi ces 15 mots (3 mots/expression pour chacun des 5 sens) que vous avez recueillis, vous allez en choisir un qui représente le mieux le moment passé dans ce lieu, la sensation qui vous a le plus marqué.

 

Avec cette expression vous allez construire la première phrase de votre texte.

 

Par exemple si c’est la vue, ce que j’ai vue en premier c’est la couleur de mon bol préféré.

Si c’est l’ouïe, ce qui m’a frappé en premier quand je suis entré ce sont le bruit du rebond du ballon sur le sol.

Si c’est l’odorat, ce que j’ai senti tout de suite, c’est l’odeur de la terre mouillée du jardin

Si c’est le toucher, ce que j’aime quand je me lève, c’est sentir une dernière fois le doux tissu de mon oreiller.

 

 

Écriture du texte

Après toutes ces étapes vous avez emmagasiné assez de mots et d’expressions pour faire émerger un premier texte.

 

Vous avez déjà la première phrase.

 

Vous avez 14 mots ou expressions dans votre liste.

 

À vous maintenant de faire le lien entre les mots, les expressions, en ajoutant autant de mots, de verbes, d’adjectifs, d’expressions supplémentaires pour écrire un texte et faire ressentir au lecteur une atmosphère, l’émotion que vous avez ressenti dans ce lieu.

 

12 heures dans ma vie

Sur le fil métallique j'ai étendu les draps mouillés, les serviettes lourdes et molles et les mouchoirs, légers carrés de tissu.

Je n'ai pas vu les chauves-souris s'envoler, c'est l'automne, elles sont sans doute parties hiberner. J'aime leur vol furtif, rapide, zigzaguant entre les arbres.

En revenant, je marche sur le tapis vert de ce que l'on ne peut pas appeler la "pelouse". Je foule les feuilles couleur rouille et je remonte par la terrasse. Là, les dernières roses sont à peine ouvertes, aucun parfum ne s'exhale de leur corolle.

Et voilà Douchka qui se frotte en miaulant à mes mollets nus, douceur de sa fourrure noire.

Je rentre à la maison, une feuille de menthe entre les dents. J'en cueille un brin pour mon thé, demain matin.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 28 Octobre 2021

Dans ton beau sourire

Faisant monter mon courroux

Ton chagrin se lit

 

Emilie

Haïkus d'octobre

Je pique une colère

Quand tu vois rouge contre moi

J'explose en sanglots

 

Emilie

Haïkus d'octobre

Cette nuite dans mon rêve

Je te plantais un poignard

En plein dans le coeur

 

Emilie

Haïkus d'octobre

Je suis désolée

D'être celle que je suis sans toi

Je t'aimais pourtant

 

Emilie

Haïkus d'octobre

Il faut travailler

Pendant qu'il fait encore jour

Les nuits sont si courtes

Martine

Le soleil s'en va

La joie déserte nos cités

Quand reviendra t-elle ?

Martine

Ce soir les enfants

se déguisent en Dracula

Ils fêtent Halloween

Martine

Automne et tristesse

Solitude de fin d'été

Une feuille tombe au sol

Martine

Penser à nos morts

sous un rayon de soleil

Fleurisson leurs tombes 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Octobre 2021

Armelle, belle fille (je gèle, je me pèle, je lutte). Quelle belle tête !

La taré dans le train

Les revenentes

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Octobre 2021

Chroniques de l’oiseau à ressort

Haruki Murakami est un auteur japonais que j’aime beaucoup lire. On y découvre un monde étrange. Des mondes parallèles. Une civilisation, une culture et une mentalité surprenante. J’ai un ami japonais, artiste, Nobuaki Takekawa (http://la-martine-a-ecrire.over-blog.com/tag/biennale%20d%27art%20contemporain/) et aussi (http://2013.labiennaledelyon.com/accueil/pistes-pedagogiques/nobuaki-takekawa.html) à qui j’ai posé cette question : « Tous les Japonais sont-ils comme Haruki Murakami ? ». Il  m’a répondu «  Non, pas du tout ! ». Comme quoi…

 

Atelier d’écriture

Voici ce que j’attends de vous : avec les titres, tout ou partie de titres, inventez une histoire qui sera très certainement très mystérieuse, fantastique, bizarre, voire bizarroïde mais qui sera peut-être tout aussi bien très réaliste, autobiographique, collant à l’actualité ou à l’histoire ou à l’Histoire avec un grand H !  

Faites comme d’habitude, pour tous les ateliers que vous commencez maintenant à apprivoiser, vous interprétez, vous adaptez, vous suivez ou ne suivez pas mes consignes. Un seul principe : écrire ! Amusez-vous bien !

 

 

Auteur : Haruki Murakami

Titre du livre : Chroniques de l’oiseau à ressort

 

Table des matières

Première Partie : La pie voleuse

 

Le mardi de l’oiseau à ressort ; six doigts et quatre seins

Pleine lune et éclipse solaire ; les chevaux meurent dans les granges

Le chapeau de Malta Kano ; tons sorbet ; Allen Ginsberg et les croisés

La tour haute et le puits profond

Intoxiqué aux pastilles au citron ; l’oiseau incapable de voler et le puits à sec

Le pressing du bonheur 

Réflexion sur la souffrance

Conduits souterrains et manque d’électricité ; les théories de May Kasahara sur les perruques

Magic Touch ; mort dans une baignoire ; le distributeur de souvenirs

Ce qui émergea de la boue tiède ; l’eau de toilette

 

Deuxième partie : L’oiseau prophète

 

L’histoire des singes de l’île banale

Perte de la grâce divine

Paysages de villes lointaines ; la demi-lune éternelle ; l’échelle en place

Transmission de patrimoine ; réflexion sur les méduses

La racine du désir ; à travers le mur de la chambre 208

Le puits et les étoiles ; comment l’échelle disparut

Douloureuse sensation de faim ; l’oiseau prophète

Ce que j’ai découvert en me rasant ; et à mon réveil

Le nom adéquat ; brûlée à l’huile de salade un matin d’été

Le plus simple ; la chose dans un étui à guitare

Les bonnes nouvelles sont annoncées à mi-voix

 

Troisième Partie : L’oiseleur

L’énigme de la demeure des pendus

L’hiver de l’oiseau à ressort

Réveil d’hibernation ; encore une carte de visite ; l’anonymat de l’argent

Péripéties dans la nuit

Les chaussures neuves ; retour à la maison

L’endroit que l’on peut trouver en réfléchissant bien

Cannelle et muscade

L’attaque du zoo ou un massacre maladroit

Cette pelle est-elle réelle ? Incident au cœur de la nuit

L’homme qui attendait ; l’oisiveté est la mère de tous les vices

L’étrange langage des signes de Cannelle ; offrande de musique

C’est peut-être ici que tout s’arrête

L’épuisement et le fardeau du monde ; la lampe magique

Le salon d’essayage ; le successeur

La fille des crapauds sans cervelle

Labyrinthe souterrain ; les deux portes de Cannelle

Les méduses du monde entier ; la métamorphose

Compter les moutons ; ce qu’il y a au centre du cercle

Alerte rouge ; une longue main tentaculaire

Celui qui nuit ; le fruit mûr

Des oreilles triangulaires ; les clochettes du traineau

On ne peut pas faire confiance dans une maison

Naissance d’une maison vide ; changement de monture

La batte disparaît ; le retour de la pie voleuse

Faire travailler l’imagination d’autrui

Un endroit dangereux ; les téléspectateurs ; l’homme vide

La lueur d’une luciole ; rompre le sortilège

Le monde des réveils qui sonnent le matin

Rien qu’un couteau réel ; la fameuse prophétie

La famille canard ; l’ombre des larmes

Au revoir

 

Vous en saurez plus sur cet auteur et sur ce livre en allant sur mon site préféré 

https://www.babelio.com/auteur/Haruki-Murakami/3041

https://www.babelio.com/livres/Murakami-Chroniques-de-loiseau-a-ressort/4408

 

Pour en savoir encore plus sur le livre, un blog que je viens de découvrir : http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2015/03/haruki-murakami-chroniques-de-l-oiseau-a-ressorts.html

 

 

  http://2013.labiennaledelyon.com/accueil/pistes-pedagogiques/nobuaki-takekawa.html à qui j’ai posé cette question : « Tous les Japonais sont-ils comme Haruki Murakami ? ». Il  m’a répondu «  Non, pas du tout ! ». Comme quoi…

 

Atelier d’écriture

Voici ce que j’attends de vous : avec les titres, tout ou partie de titres, inventez une histoire qui sera très certainement très mystérieuse, fantastique, bizarre, voire bizarroïde mais qui sera peut-être tout aussi bien très réaliste, autobiographique, collant à l’actualité ou à l’histoire ou à l’Histoire avec un grand H !  

Faites comme d’habitude, pour tous les ateliers que vous commencez maintenant à apprivoiser, vous interprétez, vous adaptez, vous suivez ou ne suivez pas mes consignes. Un seul principe : écrire ! Amusez-vous bien !

 

 

Auteur : Haruki Murakami

Titre du livre : Chroniques de l’oiseau à ressort

 

Table des matières

Première Partie : La pie voleuse

 

Le mardi de l’oiseau à ressort ; six doigts et quatre seins

Pleine lune et éclipse solaire ; les chevaux meurent dans les granges

Le chapeau de Malta Kano ; tons sorbet ; Allen Ginsberg et les croisés

La tour haute et le puits profond

Intoxiqué aux pastilles au citron ; l’oiseau incapable de voler et le puits à sec

Le pressing du bonheur 

Réflexion sur la souffrance

Conduits souterrains et manque d’électricité ; les théories de May Kasahara sur les perruques

Magic Touch ; mort dans une baignoire ; le distributeur de souvenirs

Ce qui émergea de la boue tiède ; l’eau de toilette

 

Deuxième partie : L’oiseau prophète

 

L’histoire des singes de l’île banale

Perte de la grâce divine

Paysages de villes lointaines ; la demi-lune éternelle ; l’échelle en place

Transmission de patrimoine ; réflexion sur les méduses

La racine du désir ; à travers le mur de la chambre 208

Le puits et les étoiles ; comment l’échelle disparut

Douloureuse sensation de faim ; l’oiseau prophète

Ce que j’ai découvert en me rasant ; et à mon réveil

Le nom adéquat ; brûlée à l’huile de salade un matin d’été

Le plus simple ; la chose dans un étui à guitare

Les bonnes nouvelles sont annoncées à mi-voix

 

Troisième Partie : L’oiseleur

L’énigme de la demeure des pendus

L’hiver de l’oiseau à ressort

Réveil d’hibernation ; encore une carte de visite ; l’anonymat de l’argent

Péripéties dans la nuit

Les chaussures neuves ; retour à la maison

L’endroit que l’on peut trouver en réfléchissant bien

Cannelle et muscade

L’attaque du zoo ou un massacre maladroit

Cette pelle est-elle réelle ? Incident au cœur de la nuit

L’homme qui attendait ; l’oisiveté est la mère de tous les vices

L’étrange langage des signes de Cannelle ; offrande de musique

C’est peut-être ici que tout s’arrête

L’épuisement et le fardeau du monde ; la lampe magique

Le salon d’essayage ; le successeur

La fille des crapauds sans cervelle

Labyrinthe souterrain ; les deux portes de Cannelle

Les méduses du monde entier ; la métamorphose

Compter les moutons ; ce qu’il y a au centre du cercle

Alerte rouge ; une longue main tentaculaire

Celui qui nuit ; le fruit mûr

Des oreilles triangulaires ; les clochettes du traineau

On ne peut pas faire confiance dans une maison

Naissance d’une maison vide ; changement de monture

La batte disparaît ; le retour de la pie voleuse

Faire travailler l’imagination d’autrui

Un endroit dangereux ; les téléspectateurs ; l’homme vide

La lueur d’une luciole ; rompre le sortilège

Le monde des réveils qui sonnent le matin

Rien qu’un couteau réel ; la fameuse prophétie

La famille canard ; l’ombre des larmes

Au revoir

 

Vous en saurez plus sur cet auteur et sur ce livre en allant sur mon site préféré 

Il était une fois une fille qui s'appelait Lise qui était une musicienne qui jouait de la guitare. Elle faisait des concerts, à la fin des concerts une personne nommé Samuel vient la voir et lui dit qu'elle jouait très bien et qu'elle avait une belle voix et une très belle guitare.

Alors ils décident de se revoir et de faire et de faire connaissance. Alors ils tombent très amoureux l'un de l'autre et ils sortent ensemble. 

Quelques jours plus tard le concert de Lise arriva et une chose horrible arrriva : on lui a volé sa guitare. Elle la cherche partout mais en fin de compte, elle retrouve sa guitare grâce à Samuel. Du coup, elle se dit qu'elle va pouvoir jouer à son concert.    

A ce concert, il y avait Samuel et les parents de Lise. A la fin du concert Samuel va voir Lise et lui dit qu'il a quelque chose à lui dire. Il pose un genoux à terre ave un bouquet de fleurs à la main, il sort une boîte avec une bague et il la demanda en mariage.

Il décide de l'annoncer à ses parents qui sont très heureux aussi pour eux.

Et il se dit que le bonheur est là.

Cécile  

L'attaque du zoo Magic

Il était. une fois, un jeune homme Davida qui vivait en bord de mer dans un grand chalet. Il y vivait avec son grand-père. 

Davida : Bonjour grand-père.

Grand-père : Ah, bonjour mon petit-fils.

Davida : Moi je sors faire du surf à la plage

Grand-père : D'accord mais ne rentre pas trop tard pour le déjeuner. 

Il est huit heures du matin. Davida sort et prend sa plache de surf et va dans l'eau et se met à faire du surf. Son Grand-père regarde par la fenêtre son petit-fils et soudain une vague immense retomba sur son petit-fils.

Grand-père : Attentionnnn ! Hurla le Grand-père. Il sortit de la maison aussi vite qu'il put.

Grand-père : Davidaaa ! Davidaaa ! 

Davida : Oui grand-père, je suis là ! Ne t'inquiète pas, je vais bien. Son  Grand-père le voit et le rejoint. 

Grand-père : Mais tu ne peux pas faire attention, tu aurai pu mourir, et c'est quoi ce collier autour de ton cou ?

Davida : Quel collier ? Il regarde autour de son cou. Effectivement, il y avait un collier. Il essaie de l'enlever, mais impossible, ça ne marchait pas comme si ça s'était collé à sa peau.

Davida : Ahhn mais c'est quoi, ça ne s'nlève pas ! 

Grand-père : Hahaha ça t'apprendra à ne pas faire attention !

 Le grand-père rit car il savait ce qu'était ce collier mais ne disait rien, il voulait qu'il l'expérimente tout seul car il était magique.

Damla

 

L’énigme de la demeure du pendu

Il était une fois, Une tour haute et un puits profond, mais à sec.

Si l’on s’aventurait dans ce puits grâce à l’échelle suspendue dans la grange, juste à côté du cheval mort, on arrivait par un conduit souterrain sous une baignoire. Si elle était vide et le bouchon enlevé on arrivait dans la salle de bain de la chambre 208 de l’hôtel situé face à un zoo.

Celui-là même où des animaux avait été massacrés à la tronçonneuse. Vous rappelez-vous ce terrible fait divers ? Il s’était déroulé en 1Q84 et avait fait la une des journaux japonais !

Tous les oiseaux à ressorts, les oiseaux incapables de voler (émeu, autruche et autres kiwi), les singes de l’Île Banale, les méduses, les oiseaux prophètes étaient morts. Seuls avaient survécu les filles crapauds et la famille canard.

Bref.

Retournons à nos moutons.

Me voici dons dans la chambre 208. Je trouvais des pastilles au citron dans la poche d’un pendu. Le goût, excellent, cachait un violent poison dont l’effet immédiat fut une horrible souffrances aux niveau de mes six doigts et de mes quatre seins. Mais grâce à l’eau de toilette, je retrouvais la grâce divine en quelques heures seulement.

Dans cette chambre 208, je trouvais également un chapeau aux tons sorbet. Il m’allait … comme un gant !

Puis tout s’obscurcit tout à coup. C’était une panne d’électricité généralisée dans toute la ville. Je m’endormis.

À mon réveil je ressentais une douloureuse sensation de faim. Après m’être rasé, non sans me couper légèrement, je découvris un étui à guitare, vide de tout instrument à cordes. A la place, une carte de visite et un billet de cinquante euros.

J’enfilais mes chaussures neuves et voulus retourner chez moi.

C’est peut-être ici que tout pourrait s’arrêter.

Et si je me rendais chez ce mystérieux oiseleur ? J’étais épuisé malgré ces quelques heures de sommeil. De plus, j’avais perdu la lampe magique dans le labyrinthe souterrain. Comme alors, trouver cet homme ?

Arrivée au numéro 3 de la rue des Filles sans cervelle, j’hésitais à entrer. Finalement, malgré la main maigre et tentaculaire, « Alerte Rouge maximale », je poussais la porte. La maison était vide. Pas l’ombre d’une larme, ni même d’un couteau. Seul une pie voleuse perchée sur l’épaule d’un homme pendu par les bretelles m’accueillit en jacassant.

Déçu, je retournais chez moi et, aussitôt me mis à ma table de travail pour écrire cette histoire invraisemblable.  

Chroniques de l’oiseau à ressort

Dans ce monde où la nuit est éternelle, où le ciel brille, peuplé de la lueur des étoiles et où cette pleine lune est perpétuellement présente.   

Ce monde rempli des vices de l'Homme, qui prend racine au berceau de l'humanité dont la terre est brûlée et les océans sont des larmes.

Dans ce labyrinthe qu'est ce lieu, il existe une prophétie. Un homme dont le coeur est pur devra porter le fardeau de tous. Emergeant peu à peu ce prophète, successeur de l'Homme sera touché d'une grâce divine.

Grâce qui l'embrasa, telle une éclipse solaire pour sonner le réveil de ce monde. Les signes qui perdureront seront des braises, aussi énigmatiques que cette prophétie, elles sont pour autant réelles.

Alexandre     

Chroniques de l’oiseau à ressort

Où puiser la racine du désir ?

Et comment obtenir la grâce divine ?

Au creux de l'hiver, dans la nuit noire et profonde où nulle lune ne luit, écllipsée par les nuages, s'asseoir au entre du cercle, dans une clairière, loin des villes et de leurs hautres tours, dans une forêt touffue.

Attendre que viennent les lucioles, lampes magique.

Attendre que s'ouvre la porte de son esprit.

Attendre la venue d'un son, celui de la musique descendue des étoiles.

C'est peut-être ici que tout s'arrête ... ou commence. 

La faim viendra sans doute.

Attendre n'est pas que souffrance.

Attendre n'est pas que mort.

Attendre n'est pas être oisif.

Attendre peut, doit, être réflexion sur soi-même, médiatation, observation de ce qui nous entoure.

Attendre est la plus simple et la plus difficle des choses.

Attendre pour atteindre à la racine du désir, la grâce divine.

Martine

 

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 16 Septembre 2021

Je me souviens de ma première et ... dernière cigarette.  

J'étais en colonie de vacances avec d'autres adolescents. 
C'était une cigarette mentholée. La fumée sentait bon. J'ai essayé. En bouche, le goût de la menthe était agréable. Mais une fois terminée, la sensation qui restait était si désagréable, amère, que plus jamais je n'ai fumé. 
Je me souviens ... et autres excercices littéraires

 Je me souviens d'Atman.

Je l'avais appelé « Atman le Rêveur ». Nos relations avaient plutôt mal commencées.
Une grande cour. Des enfants, petits et grands. Nombreux. Des parents. Des moniteurs et des monitrices. Des autocars.
A l'heure de la séparation, certains enfants entraient joyeusement dans le car. 
Pour beaucoup d'entre eux c'était difficile. Ils sont petits.  Entre trois et six ans.
Pour certains c'était encore plus compliqué. 
Pour Atman se séparer de son papa est un drame. Les arracher l'un à l'autre, un crève-cœur. 
Quarante ans après, je n'ai pas oublié ce petit bonhomme aux joues rondes, hurlant, la morve au nez, pleurant toutes les larmes de son corps.  Le nez collé à la vitre, son père en contrebas.
Au début des vacances, il était fermé comme une huître. Puis, peu à peu, il s'est ouvert, il est devenu souriant.
Pourquoi « Atman le Rêveur » ? Parce qu'il passait de longs moments couché dans l'herbe, ou perché dans un arbre, pensif, calme, tranquille.
Le retour fut un second arrachement : il ne voulait pas me quitter ...
Martine
Je me souviens ... et autres excercices littéraires

ACROSTICHES

Émotions

Merci

Irréel

Longue amitié

Incroyable

Extraordinaire

Émilie

Je me souviens ... et autres excercices littéraires

Maintenant

Arrive la 

Réalisation d'un
 
travail d'
 
Informations. Je
 
Ne vais pas m'
 
Ennuyer  
 
Martine
Je me souviens ... et autres excercices littéraires

Amitié

Détermination

Étonnement

Lecture

Aventure

Identité

Douceur

Émerveillement

Emilia

 

 

 

 
Je me souviens ... et autres excercices littéraires

déMotivation

Assomer

Transports

Trajet

Entreprise

Oseille

Mattéo

Je me souviens ... et autres excercices littéraires

Expressions détournées

Comme le Messie de sa blanchisseuse (être attendu comme le Messie/ Porter le deuil de sa blanchisseuse)

Elle fait des miracles sur les taches, même les plus tenaces

 

Avec des Si, dix de retrouvés par quatre chemins et sortir par l'autre (Avec des SI, on pourrait mettre Paris en bouteille/ Un de perdu, dix de retrouvés/ Ne pas y aller par quatre chemins/ Entrer par une oreille et sortir par l'autre) 

Avec des si, toutes les hypothèses sont bonnes à prendre, y compris la plus farfelue 

 

Il faut aimer ce que l'on a dans le bénitier (Quand on n'a pas ce que l'on aime, Il faut aimer ce que l'on a. Comme un diable dans un bénitier)

Il faut savoir aimer ce que l'on nous offre

 

Il y aurait bien des alouettes prises sur le dos de quelqu'un (Si le ciel tombait, il y aurait bien des alouettes prises, casser du bois sur le dos de quelqu'un)

Les gens se précipitent tous pour critiquer quelqu'un

 

Beaucoup d'appelés volent un bœuf (Beaucoup d'appelés, peu d’élus.  Qui vole un œuf, vole un bœuf)

Il faut être plusieurs pour faire quelque chose de difficile 

 

Changer d'attelage au milieu du gué 

Changer de cheval au milieu d'une rivière peu profonde

 

Il faut aimer ce qu'on a comme un diable (Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce qu'on a. Comme un diable dans un bénitier)

Il faut tenir énormément à ses biens

Qui vole un œuf, dix de retrouvés (Qui vole un œuf, vole un bœuf. Un de perdu, dix de retrouvés)

Le voleur qui vole un œuf, se retrouve avec dix œufs, placer à la banque rapporte dix fois plus

 

Être attendu avec des SI (être attendu comme le Messie ; Avec des SI, on pourrait mettre Paris en bouteille)

Être attendu avec des reproches

 

Jeter le bébé au milieu du gué (Jeter le bébé avec l’eau du bain ; Changer d'attelage au milieu du gué)

 

C’est à dire, dire les choses crûment

 

 

 

Un de perdu et la vue baisse (Un de perdu, dix de retrouvés ; Avoir l’air con et la vue basse)

 

Douleur de perdre quelqu'un

 

 

 

Des bouches comme un cachet d'aspirine (De bouche à oreille ; être blanc comme un cachet d'aspirine)

 

Être malade

 

 

 

Je me souviens ... et autres excercices littéraires

Tautogramme

Miroir de mon mari

Mille montagnes m'ont mises à mal, moi la misérable Martine

Papa panse peu mes plaies

Dans le train de treize heure trente trois, le tintamarre timide du Tartare triche sur le texte  du tueur. Il trahit toutes les tribus tributairesd'un tribunal. Toutefois, sa trahison tourne mal, le titille et Trump le tue d'une trempe en pleine tête avec un tournevis. 

Je me souviens ... et autres excercices littéraires

Staflizu

ALEUVU

L'ALEVU est une grenouille qui se caratérise par sa couleur jaune fluo dans la nuit sombre. L'ALEVU est visible dans les zones arides du désert, elle n'est pas toxique mais sa peau provoque de l'eczéma.

Emilia

MOUBADA

Un  MOUBADA est un arbre qui ne pousse que dans le désert, en une seule nuit, quand il pleut. Parfois, en une nuit, pousse ainsi toute une forêt. Au bout de quelques jours, des fleurs apparaissent. Au bout de quelques heures, des fruits.  Au bout de quelques minutes, ils sont mûrs. Tous les animaux, et en particulier les ALEUVUS se précipitent pour les manger.

Martine

OBLAQUE

Cri du cœur qui vient d'une blague, d'une plaisanterie.

Emilie

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 8 Septembre 2021

Avec des mots découpés dans les journaux, et des vers choisis au hasard d'un livre

Avec des mots découpés dans les journaux, et des vers choisis au hasard d'un livre

La terre bascule devant un monde incertain, nauséabond

Les phénomènes se bousculent bouleversant nos consciences

C'est l'aube d'une nouvelle ère

Les catastrophes nous appellent à revenir à notre essence première

De même qu'une femme enceinte éprouve des douleurs

sait que son heure est arrivée.

Claudia

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

Le voyage permet de découvrir d'autres horizons, d'élargir notre cercle de connaissances et de culture.

Les périples et les expéditions nous aident à nous évader, à oublier nos soucis, de nous réunir dans un lieu neutre, de profiter de l'instant présent,  d'ouvrir son esprit et développer notre créativité, de se créer des souvenirs.

Parfois même de se créer son propre paradis.

Alexandre

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

Quel bien plus précieux, plus essentiel que la santé ?

"Mon souffle s'enfuit.

Ma tension chute.

Mon ossature se disloque.

Je suis fracassé.

Je ne sens plus rien."

Ce n'est vraiment pas drôle pour moi, le petit prince.

Mes idées même s'évaporent.

Je suis assis sur un tapis et ce n'est pas confortable.

Dans ma tête il y a des Couacs.

Je n'ai pas la lumières à tous les étages.

C'est une vraie catastrophe.

Ça craque sous toutes les coutures.

Une renaissance majestueuse viendra.

Des idées seront au rendez-vous, puissantes, infaillibles.

Quand je me sentirai à nouveau en sécurité.

Un jour viendra où je ne serai plus fatigué.

Martine

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

A mon "amie"

A toi "mon amie" que je connaissais depuis 6 ans 

A toi à qui j'ai donné toute ma confiance

A toi "mon amie" avec laquelle j'étais la plus proche

et avec laquelle je me sentais si bien quand nous étions ensemble 

A toi "mon amie" qui m'a fait croire que je n'étais rien sans toi

A toi "mon amie" avec qui toutes les questions et les dialogues ressemblaient à des critiques

A toi "mon amie" qui, à chacune de tes crises m'obligeais à revenir et à m'excuser et à me faire sentir comme une grosse merde

 A toi "mon amie", fière comme un lion, qui ne voyais que ses problèmes et ne voyais pas comme je souffrais avec qui je ne veux plus avoir à faire

je ne te dirais qu'une seule chose : on s'est trompées dans cette amitié

et c'est grâce à toi   "ma chère amie" que je l'ai découvert

Maintenant j'ai trouvé de superbes personnes avec qui, je l'espère je reprendrai confiance en moi et passerai à autre chose.

E.C

 

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

Il était une fois en cette belle saison d'été et les vacances qui touchent à leur fin.

Je vais vous raconter mes vacances. 

Les vacances se sont bien passées.

Nous avons bien rigolé et nous avons pris plein de photos.

Ça m'a bien détendue.

Nous sommes partis à Disneyland Paris. C'était toujours aussi magique que magnifique, surtout les photos avec les personnages de Mickey et Belle. C'était génial.

Puis nous sommes partis dans les Hautes-Alpes et nous avons pu voir les lacs, les rivières qui étaient parsemées de dentelle de soie de fleurs. C'était tellement beau.

En cette journée du 1er septembre, c'est la rentrée, c'est ma 1ère rentrée pour mon fils Dean qui rentre à l'école. J'espère qu'il se fera beaucoup de copains, copines.

Et moi dans tout ça j'ai repris l'ADAPT, j'ai la sensation et je l'espère que ça sera une belle année.

Cécile

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

Nouvelle année

C'est la rentrée, mettez ça en lumière, 

réconciliez-vous avec l'hiver !    

Vivre des moments inoubliables, 

d'inspiration, de phénomènes incroyables

Un expédition du bout du monde,

qui va durer quelques secondes

On pense à l'école, 

mais rien à voir avec l'alcool 

On se crée un réseau,

avec plein de zozos

C'est un monde intérieur, 

pour certains l'école rend meilleur   

On fait de la plongée, 

dans un espace habité    

Des grands, des petits, tout se mélange à l'infini 

On recommencera l'année prochaine, 

qu'à cela ne tienne

C'est la rentrée, 

au revoir cher été.   

Emilia White                  

                

  

                                                   

                                                                                       

                                                                                                 

                                                                                                 

                                                                                         

                                                                                                         

                                                                                                                                                         

                                                                                       

                                                                                                               

 

 

 

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

"Appeler un chat un chat"

La chaleur, le feu

Un glaçon, le froid

Mais photographier cette guitare verte, la belle électrique m'inspire. Je pense au printemps et comme je suis un peu paresseux, je me contente de quelques prises et je me dis que j'ai le temps, que j'ai du talent et que je n'ai pas besoin de figer mon chat sur une image, de toute façon, il bouge trop.

c'est comme le feu, toutes ces nuances de bleu, de rouge et d'orange sont bien trop complexes à saisir.

Quant à ce bloc de glace, froid et immobile, quel manque de savoir vivre !

Martine

Atelier du jeudi 2 septembre 2021

La nuit tremble,

vibre soudain

au bord du canal du midi

il me semble

que dans le lointain

la vie

que je perçois

sur la rive

près de cette barque

bouge et c'est toi

si vive qui m'embarques

toi la mante religieuse

bête fantastique et prodigieuse

insecte voyageuse

mangeuse de mari

tu me fascines.

Immobile et verte

tes deux longues mandibules

armées de féroces crochets.

Martine

 

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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