ateliers d'ecriture adultes

Publié le 27 Novembre 2015

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;

De mes souliers blessés, un pied contre mon cœur !

J'étais ton féal;

Devenait idéal;

Amours splendides j'ai rêvé

un large trou

dans ma course

à la Grande-Ourse

Un doux frou-frou.

Samy d'après Ma bohème d'Arthur Rimbaud

Au bord du poème d'Arthur Rimbaud

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 27 Novembre 2015

Les cailloux

J'étais dans mon jardin

et c'est par un beau matin

bien que la faune me donne faim

que je fis disparaître mon chagrin

dans cette petite rivière qui enlaçait ces petits cailloux

qui ornait le paysage où je me tenais à genoux.

Entre fauve et végétation

je me retrouvais comme un petit garçon misérable

à la recherche de quelque chose d'agréable.

Comme un félin,

à qui subsiste la faim

qui ferait n'importe quoi

pour trouver une proie.

Samy

Mon chagrin disparaît dans la rivière

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 27 Novembre 2015

Sans toi on part au trot sous bois sur l'ibis adroit qui volait au ras du bois. Un truc arriva quand l'ibis tomba.

Lipogramme sans E

Sans aile, je pars, pressé, en bas de ces arbres vers ce rapace planant près des chênes: j'entends un pan ! Et le rapace se fracassé à terre.

Réécriture de l'histoire (Lipogramme sans i, sans o, sans u, sans y.)

Anonyme

L'ibis adroit volait

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 26 Novembre 2015

Un enfant placé au cœur d'une cuisine

voit un monde exotique, multicolore.

Une rivière formidable pour les papilles

Brille en cette journée bien agréable

une fois ce marché du terroir fini

un journée mémorable se termine

Tel un énorme câlin dans une fable.

Harmonie

Cuisine exotique

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 26 Novembre 2015

Un homme entre chez une fleuriste.

- Voulez-vous m'épouser ?

La fleuriste lui dit oui.

L'homme téléphone à sa femme pour lui dire:

- Je divorce, je me marie avec la fleuriste.

Puis raccroche le téléphone.

- Je vous dois combien ? dit l'homme.

La fleuriste dit:

- Les fleurs sont à 10 francs, monsieur.

En même temps l'homme donne les fleurs à la fleuriste.

Sa femme entre chez la fleuriste, lui dit toutes sortes de choses, à elle et à son mari. La fleuriste et l'homme quittent le magasin et le brûlent avec les fleurs, et l'argent de la caisse. Sa femme meurt brûlée vive. Un policier arrive avec sa brigade sur les lieux du meurtre de la femme.

Un policier parle à un homme et à une fleuriste sur le meurtre de son épouse. L'homme dit:

- Je n'ai pas tué ma femme.

Et la fleuriste dit

- Moi non plus, je n'ai pas tué cette femme.

Le policier les arrête pour le meurtre de la femme.

Guillaume d'après Chez la fleuriste, de Prévert

Parc de la tête d'or, Lyon

Parc de la tête d'or, Lyon

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 26 Novembre 2015

Habitant Panama, nous grignotons un ananas.

Maman fit un grand saut car nous croisons un sot sans pantalon.

Lipogramme sans E

Mangeant quatre bananes à Panama, maman sent le bêta sans falzar

Suite de l'histoire (Lipogramme sans i, sans o, sans u, sans y.)

Sylvaine

Bêta sans falzar

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 26 Novembre 2015

Un pauvre homme mangeait sa soupe, sur le goudron, elle était sans choux ni carotte ni pomme de terre. Ensuite il alla se cacher du soleil pour ne pas attraper d'insolation.

Et là il commença à demander des sous auprès des gens qui travaillent dans l'immeuble d'à-côté. La nuit venue il se fit un lit des choses récupérées.Insomniaque à cause des poux qui pèsent lourd, il se réveille, se lève avec une bronchite.

Les ennuis commencent...

Djamila

Jardin potager à Bédarieux

Jardin potager à Bédarieux

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 25 Novembre 2015

Le cœur de la cuisine cela peut être le terroir, pour ça il faut traîner ses guêtres dans les marchés exotiques qui riment souvent avec érotique. Ceux-ci peuvent en effet produire des sensations sur certaines zones érogènes de par le bien-être qu'elles procurent physiquement et visuellement avec toutes ces couleurs dignes des propriétaires de tableaux de grands maîtres. Ceux-ci, d'ailleurs, permettent l'exonération d'impôts, la situation est bien confortable à qui en possèdent, que dis-je, formidable pour ces diables affables souvent exécrables, vénérables leur situation ? OUI ! Pour celui qui croit aux fables infatigables de conneries. Voilà le globe qu'ils voudraient léguer aux enfants qui partageraient leurs sentiments.

Thierry

A table ! Cuisine exotique érotique

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 25 Novembre 2015

C'est ainsi que j'ai éteint la bougie

pour éclairer avec une lampe

J'ai vu des tableaux accrochés au mur

Un tableau où on voit des papillons grouillants d'une maison noire.

Une sorte de joie qui sort de la tristesse.

Un tableau qu'on aime bien voir le matin car il donne et affiche de l'espoir

Il nous fait penser que le jour sort de la nuit

qu'en traversant l'enfer et tous les obstacles

on trouve au bord du chemin le paradis et la belle vie

qu'au venin du scorpion on peut avoir des médicaments.

Dans un autre tableau, une femme nue qui joue de la flûte.

on entend bien la musique qui sort de ce tableau,

des chansons ressemblant aux sifflet des oiseaux venant de loin.

Tahar

(d'après un texte d'Abdallah Zrika : bougies noires)

Au bord du poème

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 25 Novembre 2015

Un matin d'été le soleil s'éclipse de la chambre. J'ouvre la fenêtre et je regarde le paysage. La fraîcheur du matin gagne la chambre.

Une dame âgée est derrière son paravent pour se coiffer. Ses souliers sont vernis.

Sur le seuil de la porte, s'inclinent des petits enfants venus tout droit du paradis.

Le paysage est magnifique.

Véronica

Le tour du poème : les enfants viennent du paradis

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Rédigé par Martine Silberstein

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