Publié le 10 Février 2017

Un peu de poésie et de grâce pour ensoleiller notre monde. Une silhouette se découpe dans le ciel clair du matin. Un chat joue à cache-cache avec un loup aux longs cils de femmes.

Une flamme réduit en cendre une échelle et la balancelle.

Noeud papillon, joue et nez rouges, le clown.

Un beau chapeau de peau pour Rachelle montée non à cru mais sur une selle.

Et si nous arrêtions tout ?

Tout arrêter et recommencer à zéro !

Rachelle mettrait un chapeau de paille et non de peau. Elle ne monterait pas sur le mulet mais marcherait à côté. C'est la silhouette des palmiers qui se détacherait sur le bleu du ciel. Le chat serait parti, le loup aussi, poursuivis à grands cris par le clown en furie.

Seules la grâce et la poésie resteraient, illuminant notre monde.

Une silhouette se découpe dans le ciel clair du matin

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 9 Février 2017

Texte écrit en atelier par Jean-François

Au petit jour on quittait l'Irlande et derrière nous s'éclairait la lande. Nous avions tous l'impression d'être ici depuis les calendes grecques. Nous longions le lac, nos lourds sacs sur les épaules. Au loin les montagnes se dessinaient dans le ciel pâle. L'île était sauvage à cet endroit. On apercevait deux bateaux. au loin sur la mer. Qui y avait-il sur ces bateaux ? Des touristes ? Des curistes ? Soudain nous sommes arrivés à une sorte de plateau. On entendait le roucoulement de quelques tourterelles dans les arbres. 

Je repensais à la castagne d'hier soir. Quel contraste avec le calme de ce pays ! Je ne pu dissimuler mon plaisir d'être là, à ce moment, à cet endroit.

Et si nous arrêtions tout ? Si nous arrêtions ce voyage perpétuel ? Si nous achetions une vieille ferme dans ce Connemara ? Il y aurait des poules dans la cour. Une vieille échelle  le long du mur de la grange. Les gens de passage nous regarderaient étonnés. Mais moi, mon chapeau vissé sur la tête, mes mains dans mes poches, je les laisserai passer sans dire un mot.

Touristes et curistes dans un bateau

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 8 Février 2017

Texte écrit en atelier par Guillaume

Je prends un apéro, boire du thé frais dans la rue.

Ma dent me fait très très très très mal, alors je vais me faire opérer ma dent.

Le matin je bois du lait en regardant la chaîne Téva à la télé et je mange une tarte à la praline. Je suis nase, je me sens pas bien, j'avale un nouvel apéro.

La lumière qui est sur mon lustre s'allume. je regarde la télé sur la chaîne téva théâtre, d'une valeur très chère.

Une ruse arrive à Anse, vers moi une hêtre très cher, elle a un très grand talent d'opéra, elle danse très très bien.

Un âne arrive vers moi, il va être tué dans la soirée. Un valet qui a tué un âne, il est fou.

Un ara erra dans la rue pour chanter du rap. 

Je pars à la montagne pour faire du ski avec ma danseuse et mon valet aussi, Cet après-midi après une averse torrentielle, le soleil arrive au massif du Mont-Blanc en Haute-Savoie. L'eau s'évacue dans la rivière salée. 

En montagne il y a une église qui nous sert pour une pièce de théâtre. Le soir venu on va danser jusqu'au bout de la nuit.

Le soir on va dormir dans un hôtel quatre étoiles.

Une église, comme un théâtre

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 8 Février 2017

Le roi, d'un pyjama rayé était habillé.

A sa main gauche, une bague, sur sa tête, une couronne.

Avec son page, la montagne ils traversaient.

Dans les sous-bois, la terre ils respiraient, parfum salé.

Un ruisseau ils enjambaient, remontant à sa source. Le roi a soif. Le page sort un gobelet d'argent, de cette eau pure le remplit.

Tiens ! Elle est sucrée dit le roi.

Il a bu jusqu'à la dernière goutte, comme un dessert.

Alors, page, mon page, où est cet arbre à chocolat ?

Là, mon roi, là où coule cette source d'eau sucrée !

 Le page cueille une cabosse, l'ouvre et le roi une fève croque.

Leur chemin ils reprennent, chargés de fruits du cacaoyer. Ils montent, contournent un roc.

Au château ils arrivent après plusieurs jours de marche.

Toute la cour les attend. 

ALORS, CETTE FORET MAGIQUE ?

La forêt magique

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 8 Février 2017

Texte écrit en atelier par Richard

Je suis allé samedi matin avec mes enfants pour acheter des bonbons chez un confiseur. On entre dans le magasin et on sent une odeur très sucrée et agréable. Elle était tellement forte, cette odeur dans le magasin que ça cachait  ma mauvaise odeur sous les aisselle parce que j'avais oublié de mettre le  déodorant après la douche !

On voit un monsieur qui était en train de préparer des bonbons dans son atelier. Quand il avait fini cette préparation, il était remplacé par un autre confiseur.

Il neutralisait l'odeur et après il enlevait aussi son tablier.

J'ai demandé à ce monsieur s'il avait des réglisses parce qu'on aime beaucoup ça en Suède, mais non ! Cependant il a sorti une liste d'attente pour commander des bonbons !

Mes enfants ont acheté leurs bonbons et on est sortis du magasin pour aller à la voiture.

J'ai proposé qu'on court jusqu'à la voiture, c'est bien de faire un peu de sport ! On s'installe dans la voiture et j'ai démarré. Quand j'ai voulu changer de  vitesse, elle est restée bloquée au point mort ! Après quelques minutes elle s'est débloquée et on est rentré à la maison.

Avec mes enfants chez le confiseur

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 7 Février 2017

Texte écrit en atelier par Martine

Le père de Pierre priait pour être riche. Il priait auprès d’un torrent, (ou était-ce le Rhône ?) où roulaient bruyamment de nombreuses pierres. Sa voix couvrait le tumulte du torrent (ou était-ce le Rhône ?). Le courant était si fort que la mousse n’avait pas le temps de se former sur les rochers.

Le père de Pierre erra ainsi de nombreuses semaines le long de ce torrent (ou était-ce le Rhône).

Mais la chance lui sourit car, un jour, dans ce torrent (ou était-ce le Rhône ?), il découvrit une pierre d’argent. Une vraie Pierre, Bénite, au milieu de l’écume ! Il fut si heureux qu’il en rit à gorge déployée ! Il se mit alors à en chercher d’autres, saisi de la fièvre de l’argent.

Au-dessus de lui s’agitait un oiseau. Il lançait des trilles de désespoir, tant la peur que le père de Pierre ne se fasse plumer l’étreignait. Le volume de son chant allait croissant, ce qui alerta ce brave homme.

Il enveloppa les quelques pépites qu’il avait trouvé dans un tissu et les chargea sur sa mule.

Puis il prit sa plus belle plume pour écrire une lettre à chacun de ses enfant afin d’en faire ses émules. Depuis, on appelle cette nouvelle famille SILBERSTEIN*.

*Pierre d’argent en alsacien (et en allemand)

 

 

 

Une vraie Pierre, Bénite, au milieu de l’écume !

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 7 Février 2017

Texte écrit en atelier par Nadia

C'est un pays qui a un magnifique paysage, les palmiers verts cachent la beauté du ciel.

Les habitants, tous portent leurs marchandises sur le dos de leur mules, dans leurs paniers se cachent épices, pain, miel et des nappes brodées. 

Les femmes sages cachent leur visage pâle, marchent dans les champs, dansent et chantent la beauté de la lune. 

Un pas devant, un pas derrière, les femmes continuent la danse. Les couleurs de leurs vêtements ressemble à des stars de bal sous un soleil.

Epices, pain, miel et nappes brodées

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 6 Février 2017

Texte écrit en atelier par Yann 

Papi roule une cigarette avant le repas. Pierre lui prend un papier et se met à l’écriture. Papi ne trouvant pas de papier à rouler se fait une pipe. Isabelle est aux toilettes. Antoine dessine sur du papier calque. Après ils partiront tous à la plage en passant par le petit chemin sous les pins. Antoine se baignera dans la mer parce qu’il adore ça. J’ai oublié ton prénom, pardonne-moi. Moi c’est Léon. Ok je vais essayer de m’en souvenir. Après la plage je pris une scie et je coupais les roseaux au fond du jardin. Malheureusement je me suis coupé donc j’ai mis un pansement. Isabelle prépare le dîner « du poulet aux champignons noirs ». J’ai osé habiter une petite case à 5 km de là. Je vais écrire une lettre à EDF pour essayer d’avoir de l’électricité.

Le soir nous avons vu la pleine lune. On était tous émus. Le lendemain malheureusement j’ai pris un rhume. Les oiseaux chantaient, j’ai même récupéré une plume qui était tombée. c’était doux et léger. La journée devrait être chaude. Nous allons cuisiner poulet et légumes pour le repas.

J’ai même récupéré une plume c’était doux et léger.

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 5 Février 2017

Texte écrit en atelier par Michel

Je me caresse avec une plume d’oiseau un soir de pleine lune, je me sens léger, au chaud et ému.

Malgré avoir mangé une bonne soupe de légume cela ne fait pas passer mon doux rhume.

Je me suis coupé avec une scie, alors j’ai mis un pansement.

J’ai reçu une lettre scellée avec un sceau, qui disait d’aller oser manger un poulet dans une case.

Hier, un homme qui portait le prénom de Pierre, me dit mort de rire, de suivre un chemin, qui mène à la mer pour admirer la pire plage, afin de faire une prière.

Après mon repas, je suis allé aux toilettes. J’ai pris du papier calque et une pipe pour faire une page d’écriture à mon papy Pierre.

Je me caresse avec une plume d’oiseau un soir de pleine lune

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 4 Février 2017

Texte écrit en atelier par Olivier

Cette image valait cent discours. Il aurait voulu rire de son erreur. Ce n'était pourtant qu'une étape vers son long parcours initiatique qui devait l'emmener sur les pas de ce révolutionnaire célèbre, Ernesto Guevarra. Il en rêvait depuis si longtemps,

C'est pourquoi prit d'un sentiment d'angoisse mais en commençant à visiter ce pays magnifique et en partageant la vie de cette population pleine de rêves et d'espoir. Il reprit coniance en lui. Il fut maintenant en route pour Santa Clara, lieux de cette bataille célèbre où Ernesto écrivit son histoire et ses heures de gloire. Dans cette vielle voiture américaine il est maintenant proche de ce lieu temps de fois imaginé et l'excitation l'envahit.

Une vieille voiture américaine

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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