Publié le 11 Juin 2016

Mon grand-père a perdu les clés de sa voiture.Il ne les retrouve pas et va devoir modifier ses plans car il va arriver en retard. Du coup, il part à pied, va au magasin et le malheur, il n'y a plus de pantalon à sa taille.

Samuel

La voiture de mon grand-père

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 10 Juin 2016

Si j'aperçois quelqu'un voler le pauvre mendiant, cela me pousse à tourner le dos à la méchanceté, PRENDRE sur SOI et rester à l'écoute de la gentillesse ainsi que de l'honnêteté sans méchanceté d'une subtile présence faussement timide.

Samy

Voler un mendiant

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 9 Juin 2016

Aucun fardeau ne sera trop lourd tout prendra la légèreté gracieuse de la libellule.

Le temps calme, sans vent, laissera s'envoler moucherons et coccinelles loin des trains qui arrivent en retard. Là est la clé du bonheur.

Après viendra sans crier gare, la pluie, violente, torrentielle, inondant le linge mis à sécher dehors sur le fil.

La pluie ruisselant sur l'homme à vélo, la femme qui marche, courbée, vers son destin. Cette pluie fera déborder le ruisseau.

Puis le calme reviendra, apaisant. Le soleil luira, haut dans le ciel. Le linge séchera. La femme arrivera à bon port, jusqu'au quai ouvrant sur l'horizon.

Martine

La pluie ruisselle

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 8 Juin 2016

Ce soir elle se sentait inspirée. Les jambes croisées, assise devant son bureau, elle cherchait dans sa mémoire le portait d'un étranger, un pauvre jeune qu'elle avait rencontré lors d'un voyage en Chine.

Elle écoutait ses souvenirs,s se concentrait sur ses pensées pour faire revivre en poésie l'enfant joueur qui malgré sa vie ordinaire lui avait laissé une trace indélébile.

Elisabeth

L'enfant joueur

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 7 Juin 2016

Sur mon bateau près du vieux port, le soir, je suis concentré sur ma carte et je m'apprête à déferler sur ma vieille rivale et j'espère de tout cœur de ne pas croiser Némo.

Samuel

Némo

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 6 Juin 2016

Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Photos de Tags

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Publié le 6 Juin 2016

Il y a deux semaines je suis partie au musée contemporain en Suède avec mon papa. Le guide nous parlait de la possibilité de réserver ses places sur internet. Nous nous dirigeâmes dans une salle à côté et nous vîmes un film d'horreur. Mon papa a fait connaissance avec une charmante dame car mon papa et ma maman sont divorcés. Mon papa fût charmé car elle avait ses jambes croisées et ce fut le coup de foudre. Je laissais mon père très absorbé par cette dame.

Je vis plusieurs parties du musée, il était tellement grand. Mais la partie que j'ai le plus aimé était sur la croyance. Et cela m'a pris une bonne partie de l'après-midi.

Le soir arrivant, je décidais de rentrer à la maison car je voulais manger un morceau, j'avais faim.

Je laissais mon père tout seul. Il était tellement absorbé par cette dame...

Deux semaines après, je me remémorais ma sortie qui était très enrichissante.

Samia

Amour naissant au musée contemporain suédois

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 5 Juin 2016

Ma très chère Rose,

Un été de plus loin de toi..

Je t'écris de la terrasse de ma chambre d'hôtel où je fume une cigarette en regardant le Nil scintiller. La chambre est étouffante. Mon mari et mon fils sont sortis. J'en profite pour respirer. J'en profite pour t'écrire [... }

Où es-tu ? Comment en est-on arrivées là ? Pourquoi suis-je partie ?

Je me souviens de tout. De tes manières de New-yorkaise, de ton terrifiant talent, de ta dégaine complètement décalée. Je crois que tu me manques. Que tout me manque. Notre vie était un long métrage et, putain, tu en étais la cinéaste.

Mon enfance, mon passé, New-York dans les années 90, tes allures de poète en perdition, ta voix quand tu chantais du Billie Holiday, dans ce bar de la 5ème avenue, la rose tatouée sur ton épaule, ton calme et ta passion.

Ma tête est lourde.. Seule sur cette terrasse, casquette vissée sur le crâne, lunettes noire pour cacher ma sale gueule, clope au bec, je me sens ordinaire. Extrêmement ordinaire. Dans cet auto portrait, je n'ai plus rien de la jeune prodige d'antan.

Je traîne ma peine de petites villes en villes un peu plus grandes, et rien, ni mon mari, ni mon gamin ne parviennent à me faire oublier New-York et ton visage.

Je ne suis plus qu'une parfaite inconnue, niaise et stupide, intriguée par tout ce que je ne suis plus, cachée derrière un masque fait d'or et d'argent.

J'ai un coup de blues, Rose et ce n'est pas de ta faute, ça ne l'a jamais été.

Le soleil se couche sur le Nil, et moi je ne reviendrai jamais.

Avec tout mon amour et mon affection

Elisabeth

(Alias Emilie)

Coup de blues

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 4 Juin 2016

Hier Marie, divorcée, s'installa devant le poste de télévision. Attentive et concentrée devant le poste immobile, elle regardait ce pauvre chien d'aveugle pour lequel elle commençait à avoir des sentiments.Lassée de cette histoire horrible, elle prit sa canne à pêche et partit au petit lac se détendre auprès des bateaux. Une petite cigarette ?

Catherine

Pauvre chien

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Juin 2016

En allant à Madrid, j'ai pris le métro. Le chef de sécurité du métro a été suspendu devant tout le monde. Personne n'a bougé ou parlé. A côté de moi un homme avec un gros bide prenait toute la place en regardant les musiciens jouant un air de jazz devant le public qui était calme et concentré.

En rentrant chez moi, j'ai ouvert mon frigo, j'ai pris une bonne boisson fraîche.

Salima

Le chef du métro de Madrid

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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