Le monde de Victor qui vit dans une grotte. Autoportrait. Il plante un poirier en forme de C. L'ange et le maître de la nuit vont vers l'étoile, aucun fardeau, comme Victor, fugitif à lui-même. Cet homme va connaître son sort, il va se transformer en une bête sauvage comme un chien loup dès que le miroir magique arrive sur lui, sans dessus dessous. Le poirier est empoisonné par le miroir magique. Un petit sauvage, sage comme une image, une bête très sauvage, des ennemis pour la vie. Une femme nue arrive vers la bête sauvage, l'embrasse, elle redeviens un homme et le petit fut peut-être adopté par la femme et l'homme qui vont se marier.

Guillaume

Aucun fardeau ne sera trop lourd pour l'ange. Sa main, pleine de tendresse caresse la tête de l'enfant, ébouriffe ses cheveux. Dans la nuit luit l'étoile, seule constellation. Il la fixe sans la voir de ses yeux grands ouverts. Derrière le rideau l'enfant dort. Sa peau laiteuse, fugitive oeuvre d'art sur les draps trop blancs. L'ombre du foulard orange posé sur la chaise, calligraphie portée au sol, encre si rare devenu prendra la légèreté gracieuse de la libellule. La porte est close, tout comme ses paupières, sur des rêves d'oiseaux survolant le Gange. Cet enfant roux et cet ange un peu fou quittèrent cette chambre à pas de loup sortant, non par la porte mais par la fenêtre, foulant la terre, pieds nus dans la nuit noire.

Martine

Dans un parc imaginaire son nom sur un marbre est gravé en ce début de matinée.

Sur un tableau un poète écrit des poèmes dont le thème est l'hiver.

En ce milieu de matinée, le poème est ici dans la perfection silencieuse de l'Etre, de ce qu'il touche et ressent.

Crever le mur, là, devant soi, fermer les yeux et s'évader au milieu des tumultes, en marge des routes et des lieux communs.

Achille

Pour la première fois de ma vie j'assistais à un mariage, une union mêlée de folie. Les mariés arrivèrent sur le parvis de l'hôtel de ville. Le couple qu'ils formaient était incohérent car monsieur était petit et madame était bien grande.

La mariée était une vraie beauté et joliment habillée. Le monsieur, un peu artiste était élégant car il travaille dans la mode et son costume est sa propre création.

Finalement ce couple paraissait logique mais ne pas se fier aux apparences, car au moment de la montée des marches, nous avons constaté que la mariée était chaussée de sabots, c'était un rêve pour elle. Une vie à deux qui commence sur les chapeaux de roues.

La remise des anneaux a été aussi un fiasco car le témoin les avait oublié. Le maire malgré tout, prononce la phrase finale. Vous pouvez embrasser la mariée. Mais au lieu de s'exécuter la mariée s'est mise à chanter.

Rose

Elsa, belle et calme vit dans une ville plongée dans la nuit éternelle. Le monde pollué, pris dans une bataille où le sang coule à flot, le tailleur parie sur la paix. Le bruit, les morts qui crient et qui gémissent sans cesse perturbent le roi qui s'ennuie. Le tracas d'Elsa l'empêche de rire et d'être heureuse. Le tailleur devenu peureux évite la promiscuité qui pourrait troubler son repos journalier. Tom le Rom sort avec les os du reste de son repas.

Patrick

L'aurore se lève sur le port donnant aux choses des couleurs, une émotion nomade, reflet de peinture aux couleurs changeantes, extinction d'une nuit morose, réflexion...

Teint, pure, tri des couleurs prêtes à s'embraser pour une nouvelle journée.

David

Avoir des idées, c'est apercevoir ou voir les autres sans leur crier dessus ni leur cirer les pompes.

Ce peut être écrire ses idées en riant de leur méchanceté, avoir de la gentillesse pour ces gens indifférents en s'imaginant que seule la paix vaincra la méchanceté; que l'injustice et l'inattention finiront bien par être rangés au placard de l'oubli éternel.

Et qu'enfin la guerre, elle aussi disparaîtra dans les oubliettes de l'humanité.

Le partage du temps est un bouquet de saveur, lorsque je me me mets en auto-hypnose, le manque de tolérance et d'amour, la haine se transforme en amour du prochain. Quand mon ordinateur est en panne, plutôt que d'être asocial, je vais boire un verre et discuter avec mes voisins. Puis, quand je tombe de sommeil j'utilise mon ancrage pour me faire une auto-hypnose d'un petit quart d'heure car un quart d'heure hypnose remplace 3h de sommeil.

Lorsque je rate mon show lors d'une sortie de street hypnose, je ne peux pas me réfugier dans mon auto-hypnose, il fut rebondir, aler de l'avant et attendre patiemment d'aller manger un bout au restaurant avec mon chéri qui a déjà divorcé deux fois.

Quand je manque de sommeil pour faire une sieste Paf ! Auto- hypnose, et adieu les insomnies malgré mes 12 cafés.

Enfin, face à la jalousie, plutôt que le violence, privilégier la tendresse et une petite auto-hypnose

HUgo

Au fonds d'un jardin un puits a été bâti qui se trouvait dans la cour d'un château dans la forêt nommée Nightmare Moon (la cauchemar de la lune). L es légendes disaient qu'il y avait une femme très belle qui habitait dans ce château en ruine.

Et les légendes disaient aussi qu'une personne qui s'était aventurée là-bas n'était jamais revenue.

Une jeune fille nommée Misery s'aventura dans la sombre forêt malgré les interdictions des ses parents. Elle tomba nez à nez avec une et une licorne noire, Elle se cacha derrière un arbre pour leur échapper. Ces dernières se dispersèrent pour la chercher. Misery couru vers le château et referma la porte derrière elle. La jeune fille trouva sur le sol une page blanche, elle écrivit un mot à ses parents au cas où elle ne sortirait pas de là vivante. Elle se promena dans le château et rencontra la jeune femme qui avait l'air assez fantomatique et d'une très grande beauté. Elle était grande, mince, avait les yeux rouges, les cheveux noirs d'ébène. L'ambiance était assez malsaine et lugubre. Alors un combat entre la succube et Misery commença. Il était intense et fatigant pour les deux personnages. Mais Misery n'était pas à la hauteur et se fit tuer par Lilith le succube.

Laura alias Lilith

Et n'allez pas croire que de telles inondations arrivent exclusivement dans les rêves, ça peut aussi arriver sans pour autant y avoir pensé.

Lino