Publié le 1 Mars 2019

Voyage en train.

Je suis abonnée aux voyages en train depuis maintenant 20 mois.

Tous les week-ends, je monte dans un train, les destinations sont  différentes. Le budget est très important. J’ai le plaisir de monter dans les trains. Peu importe la destination que je prends. Si je monte dans le train pour Montélimar, je vais rejoindre mon compagnon et le week-end s’annonce agréable car je vais retrouver la Drôme provençale et les balades en plein air ainsi que les chèvres de mon compagnon.

Ou si je prends le train pour la destination d’Orléans, c’est tout d’abord la TGV et la paysage qui défile à grande vitesse. Il y a les vaches qui regardent le train, eh oui, ce n’est pas une légende.     

Puis j’arrive à Paris, gare de Lyon et le mouvement de foule. Puis je traverse la Seine sur le pont de l’Alma et ensuite, deuxième gare, Paris Austerlitz, destination, Orléans.

Encore 1 heure de train, souvent le temps est gris, couvert, mais c’est l’habitude. Les personnes dans ce train sont tristes et sombres.

Puis j’arrive à Orléans dans mon appartement qui est au bord de la Loire. Je m’y sens bien. Ensuite le week-end marathon commence, ce sont les retrouvailles : mes amies, ma maman, et puis mes filles et enfin mes petits-enfants, mes amours.

Nathalie

Voyages en train

Le jour où je partais avec mon amie prendre le train, je suis passé prendre les titres de transport puis nous sommes partis prendre le train pour aller à Toulouse.

Je me sentais si bien dans  ce train, les odeurs étaient si agréables, et que dire sur la vue de ma  fenêtre !? Un champ immense de roses comme les roses que je donne à ma maman. Les gens sont si gentils et je me sentais si bien, je voudrai tellement trouver un lieu où vivre comme dans ce train, heureux de voir que les gens peuvent être aussi gentils que ça.

Nous sommes arrivés à Toulouse avec mon amie, elle voulait dormir à l’hôtel.

Tony

Voyages en train

Le train

Il y a plusieurs  années, étant encore étudiant à Bordeaux, je me rendais à Paris prendre des cours de violon avec un grand professeur.

Le TGV Atlantique n’existait pas, non, loin de là : il fallait voyager en « Corail » de Bordeaux à la gare d’Austerlitz et cela durait 5 heures, me souvient-il !

Non loin de l’arrivée, vers Orléans/Saint-Pierre-des-Corps, une étrange construction en béton dans le paysage m’intriguait… J’appris par la suite qu’il s’agissait d’un prototype de rail pour l’aérotrain ! A cette époque on pouvait encore rêver à un avenir futuristique ce à quoi les enfants d'aujourd’hui sont dépourvus. Un ingénieur génial, Jean Bertin, avait développé la technique du coussin d’air en l’adaptant au bateau (aéroglisseur) et au train (aérotrain). Ce système avait plusieurs avantages pour l’aérotrain avec, notamment, plus aucun contact entre les rails et les roues. Les rails en acier étaient remplacés par un rail unique en béton en forme de T inversé, donc très facile et très bon marché à entretenir et à réparer !

Malheureusement des décisions prises au début des années 70 mis fin au rêve futuriste pour privilégier le TGV d’Alstom … et le génial Jean Bertin ne se  remit jamais de ce coup de poignard entre les omoplates.  

Evidemment nous circulons en TGV, les Japonais possèdent le Shinkansen et le Maglev à lévitation magnétique ! Nous vivons dans le futur et Internet nous offre la possibilité de nous renseigner via sa bibliothèque inouïe !

Quel dommage pour l’Aérotrain !

Frédéric

Ma valise prête me voilà à la gare de la Part-Dieu devant le tableau d’affichage, en attente de savoir quel quai je devais prendre. Je suis si heureuse de pouvoir m’évader de Lyon. Cela faisait si longtemps que je n’étais pas retournée chez moi, à Vannes.


Ce trajet, je l’ai fait tellement de fois

Dans ce TGV, il y a beaucoup de retraités qui sont ravis, et sur le départ de vacances. Je les entends discuter de la Bretagne, comme s’ils allaient découvrir un pays sauvage.

Et puis autour de moi, quelques personnes, surtout des hommes costume-cravate, penchés sur leurs ordinateurs, sans doute des commerciaux, qui partent pour le travail.

Je m’amuse à  regarder à la fenêtre, les paysages pour voir s’il y a un changement, une maison en construction que j’ai vue se monter, et oui, le temps a passé ! A présent des enfants jouent dans la piscine.

Avec ce voyage je me rends compte combien la vie défile comme le train.

Christine

 

 

 

Poitiers. Notre dame la grande

Poitiers. Notre dame la grande

Voyage mouvementé

Train intercités Poitiers-Paris. Poitiers où se déroule le Festival du film de travail. J’y présente les ouvrages de ma coopérative, Dire Le Travail.

Comme d’habitude, j’arrive en avance à la gare. Il fait beau, Pas une once d’air, le soleil brille sur le quai.

Je lis un livre acheté la veille chez un bouquiniste : Zola, Travail, Quatre évangiles. Pour rester dans le thème du travail !

Le train arrive. Je monte. Il part. Tout se déroule à merveille. Le livre est prenant. Arrivée au milieu de nulle part, Massy TGV, une gare dans la banlieue parisienne, changement. Je descends. Un bon chocolat chaud me réconforte, je suis fatiguée.

Le TGV est à l’heure. Je m’installe. Boisson = besoin d’évacuer, je me rends aux toilettes du haut. D’en bas, des cris de joie d’un groupe d’enfants montent. Devant les toilettes une accompagnatrice SNCF et deux enfants qui passent chacun leur tour. « Ne fermez pas la porte à clé ! ». A mon tour. L’affaire terminée, je me lave les mains et déverrouille l’espagnolette. Tire la porte coulissante... qui ne s’ouvre pas. Je réitère la manœuvre, sans plus de succès !

Je suis depuis environ 30 minutes dans le train. Bon, philosophe, je me dis que j’ai encore 1H30 avant l’arrêt à Lyon Part-Dieu, là où j’ai prévu de descendre. J’essaye trois ou quatre fois, rien n’y fait ! Inutile de crier, le fond sonore d’un TGV est si important que nul ne m’entendra. Alors je commence à  tambouriner régulièrement. Et si je faisais le 18 ? Inutile, les pompiers ne peuvent intervenir dans un train en marche !

Ah ! Enfin ! Au bout de dix minutes, un jeune homme me délivre ! Mon sauveur ! Visiblement il n’a pas du tout compris mon problème. Il semble se dire « Pas douée, cette vieille ! ».

Retour, soulagée, à ma place. Passent deux contrôleurs. Je les interpelle et leur raconte ma mésaventure. Ils compatissent. Je les accompagne et brutalement, je comprends ! Un morceau de la poignée, cassée, est sur l’évier ! Je n’aurai jamais pu sortir seule… Ils condamnent le sanitaire.

Un peu plus et je me retrouvais à Marseille !

Martine

  

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Martine Silberstein

Repost0