Publié le 3 Janvier 2025

J'ai trouvé cet objet sur la plage, il était dans une bouteille en verre. Je l'ai ramené pour le montrer aux autres, j'étais accompagné par Océane, Quentin, Jéadis, Donjeta, Urbinia et Camilla et d'autres personnes. Nous exposons au musée d'art contemporain ce chef-d'œuvre. Nous avons demandé l'aide d'un expert et il nous a conseillé de ne pas exposer ce chef-d'œuvre et de l'utiliser pour faire du théâtre. On a croisé Jamel Debbouze. On lui a demandé de nous conseiller, il nous a dit qu'on était cons car cet objet est un ustensile de cuisine. 

Non signé  

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Janvier 2025

Pour la première fois de ma vie j'ai gardé espoir.
Je suis heureux comme en partant en voyage.            J'avais la terre, le soleil et il y avait moi errant dans mes pas.                                                                      En cet instant ni combat ni liberté, ni femme bien que là-bas ça m'étonnerait qu'il soit loin de moi.

Quentin B.  

 

 

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Rédigé par Martine Silberstein

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Publié le 2 Janvier 2025

Sur la poussière rousse de la route, je chemine.

Le long de cette rivière, les galets roulent.

Là est mon jardin secret.

Mon jardin de gingembre et de cacao.

Là je suis libre de me rouler dans la terre brune du sol.

J'y respire des senteurs épicées.

Des senteurs poivrées et craquantes.

Dans ce jardin je hume les parfums de citron et de banane.

Mon chien me suit dans mes explorations  de cette jungle odorante, la truffe au sol, éternuant par instant. A la recherche du caillou magique, celui que je lancerai dans les buissons ou le ruisseau.

J'emporte avec moi la galette encore chaude confectionnée par ma mère grand. Je m'assieds, déplie avec soin le torchon à carreaux rouge et bleu qui la protège. 

Mon goûter, je le partage en deux parties égales. Une moitié pour mon chien, l'autre pour moi. 

Puis je rentre, suivant la rivière où je cherche les galets bien plats que je lance. Ricochets et ronds dans l'eau affolent mon chien.

Martine

Quand j'avais la dizaine, je me souviens, pour Pâques, avec mon frère, on cherchait les œufs chez notre mamie. C'était magique. Il faisait un beau soleil, tout le monde était content. Mon frère avait plus d'œufs que moi, j'étais jaloux de lui. Du coup, quand il avait le dos tourné, je prenais dans son sac et je disais à toute la famille : j'ai trouvé tout ça !

Maxence

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 2 Janvier 2025

En écoutant ces premières musiques, Je revois une partie de mon enfance, comme de vieux souvenirs ressurgissant d'un coup. 
J'ai l'impression  d'avoir déjà écouté ces musiques et en même temps j'en découvre alors que je ne les ai jamais entendues.

Des musiques que je ne comprends pas mais avec lesquelles j'arrive à m'ambiancer. 

Écouter ces musiques aléatoires me replonge comme si je dessinais. Un vrai passe-temps mais qui est très agréable, plus pour certaines que pour d'autres. 

De la plupart des musiques surgit beaucoup de nostalgie, avec mes parents, mon père qui me fait découvrir la musique et ma mère, des spectacles ou films.

Donc revoir ces souvenirs m'apaise, je dessine et je voyage.

Je suis partie dans plusieurs pays étrangers. Quelquefois j'ai dansé dans les rues car il y avait de belles musiques dansantes.

Candice

J'étais en ville pour aller à la plage. Mais le lendemain matin je devait aller à un enterrement, j'étais dégoûtée car il y avait pas trop d'ambiance.


Léa

Bronzer en silence

Mur de musique

Le ronronnement me fait sourire

Ton sourire amical

Le café soutient mon attention

Salade de fruit à travers un hublot

Alarme rouge

Vacances en autonomie

L'eau de 1929 était-elle moins polluée ?

Télévision sans limite

Martine

J'aime partager un instant de bonheur, qu'il reste unique avec la personne que j'aime. Arrêter de courir pendant les vacances en récupérant ma respiration en écoutant de la musique.

Nous parlons de l'eau qu'il y avait en 1929 parce qu'elle était moins polluée.
 

Yasmine

Sur la poussière rousse de la route, je chemine.

Le long de cette rivière, les galets roulent.

Là est mon jardin secret.

Mon jardin de gingembre et de cacao.

Là je suis libre de m  

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 2 Janvier 2025

La blonde, à droite : Simak Buthler. 30 ans. Ne  travaille pas. Paris. Parents pauvres. Vit seule. Se fait entretenir. Rebelle, jamais contente. Objet fétiche : sèche-cheveux.

Simak, viens ici, chérie.

Oui, quoi, encore ?

Je te dis de venir.

Mais j'ai pas envie, je suis fatiguée.

Viens ici, tout de suite !

Si tu le prends sur ce ton, c'est non ! Je reste couchée pour le reste de la journée. Fous-moi la paix, c'est clair ?

London, l'ami de Simak qui tentait de la réveiller en eut marre et alla chercher un verre d'eau à lui renverser dessus pour la forcer à bouger. 

Si tu ne te lèves pas tout de suite, tu vois ce verre d'eau ?

Simak ouvrit un œil.

MMhh ?

Et bien c'est dans ta gueule, qu'elle va se retrouver, l'eau !

Non, mais ça va pas, toi ? !

Si, très bien. Allez, hop, debout !

Mais pourquoi faire, je suis si bien, couchée ... Et puis on fait quoi aujourd'hui ? Rien ...

Ah parce qu'en plus tu as oublié ?

Quoi ? Et merde !

Simak se leva d'un bond, courut s'enfermer dans la salle de bain.

Eh bien c'est pas trop tôt !  Allô ? Francis ? On arrive dans une demi-heure.

Et en ressortie toute pomponnée, maquillée, parfumée.

J'ai une faim de loup ! Y'a du café ? Des croissants ?

Rien, viens, on trouvera ça en route. Et Francis nous offrira bien un café, non ?

Martine

Mon chéri, tu as tellement de beaux cheveux que les couper court est du gâchis. Entendu mon chéri, on les coupera quand tu le voudras.

Merci maman de comprendre que j'aime beaucoup mes cheveux et le foot. Je les couperai quand j'en aurai marre.

Allez, on mange la bonne soupe de légumes que j'ai faite, puis après tu iras dormir.

Merci, bon appétit.

SZAFRAN Maurice, 25 ans, cheveux noirs, yeux bleus, grande taille, colporteur, vit seul. 

Il retrouve une ancienne connaissance de l'école maternelle qu'il n'avait pas vue depuis dix ans. Ils ne s'étaient jamais quittés jusqu'au jour où son ami d'enfance a dû déménager et depuis, ils ne s'étaient jamais revus ni même parlé jusqu'au jour où son ami a emménagé à côté de chez lui.

Il ne s'en n'est pas aperçu tout de suite car il n'est pas encore revenu dans son village à cause de son travail de vendeur ambulant. 

Léa

Tout commence dans un petit village perdu dans la campagne où vit une petite famille, la mère et le père avaient donné la vie à une petite fille du nom de Mary. Aujourd'hui  elle a dix ans. Elle prend son petit-déjeuner pour aller ensuite en cours à son école et avant de partir elle prend toujours son doudou qui, apparemment lui porterait chance, mais personne n'y croit. 

Un soir en rentrant de son école ses parents lui ont demandé pourquoi elle emporte toujours n'importe où son doudou de naissance. Mary répond parce qu'il me protège et il a des pouvoirs magiques. Évidemment les parents ne comprennent pas  un mot de ce que Mary raconte. Pour en finir avec cette histoire, les parents décident de mettre ce doudou à la poubelle.

Le soir, la famille mange dans un silence pesant et va se coucher. Lorsque, d'un coup, ils entendent quelque chose tomber dans la chambre de Mary. Ils se précipitent pour voir ce que c'est et il s'agit du doudou que les parents de Mary avaient jeté et là, le doudou parle et dit : "Je vois et j'entends tous vos faits et gestes depuis la naissance de Mary. Mary vous avait dit que j'étais magique".

Kenza 

Françoise Dolto, 13 ans, rousse aux yeux verts, gentille, prête à aide, se défend et défend les autres. Accessoire fétiche : bandeau blanc pour ses cheveux.

A l'école Françoise et ses amis étaient en train de jouer ensemble comme d'habitude. Normalement tout le monde s'entend bien mais aujourd'hui un nouvel élève est arrivé et fait un croche-pattes à la voisine de table de Françoise. Ne pouvant supporter cette injustice Françoise s'est levée pour aider sa voisine de table qui s'est fait mal au pied, elle lui demande si elle va bien et si elle a besoin de l'infirmière.


Quand elle était bambine, la belle rousse aux yeux vert défendait souvent sa mère face à son père, elle a toujours grandi face à l'injustice et elle aimait sa mère de toute son âme. 

Un jour son père est allé bien trop loin, courageuse, elle appela la police et sauva sa mère qui, pour la remercier de son acte lui donna son bandeau blanc pour ses cheveux. Depuis ce jour, Françoise ne s'est jamais séparée de ce bandeau.

Suite à cette mésaventure de quand elle était plus jeune, sa mère a décidé que la famille resterait ensemble tous les dimanches.

Lara 

Je me rappelle être allé en vacances en Ardèche en 2017. J'ai adoré. On était dans une maison de pierres, avec des champs autour et des vaches devant la maison. 

On a fait beaucoup de visites, des musées, le Mont Gerbier, la grotte de Lascaux. Du kayak dans l'Ardèche avec l'arc en pierre, beaucoup de randonnées et de baignades.  

Un voyage de rêve.

Antonin

Devos, Raymond; 28 ans, grand, roux, beau, Duc de Normandie, marié, deux enfants, intelligent.

Dans son château de Normandie, le duc de Normandie se repose dans sa chambre. Mais il se fait attaquer par des Vikings.

Le duc Raymond de Normandie est dans sa salle d'armes et s'entraîne avec son valet.

En garde ! Encore une erreur de ce genre et je te passe par le fil de mon épée. Que t'arrive-t-il, maraud !? Non, je ris. Concentre toi, David ! L'heure est grave. J'ai reçu une missive qui me donne à penser que des troupes enemies s'approchent des côtes. Alors un peu de sérieux dans ton travail. 

Je suis désolé mon Maître, je n'ai pas touché d'épée depuis bien des années et vous savez tellement bien la manier, sire ! Répondit le valet.

Comment cela se fait-il que vous n'ayez pas touché d'épée depuis des lustres ?

Mon ancien maître ne m'a jamais fait combattre car je n'étais juste qu'un servant pour lui. 

Antony

C'est l'histoire de la jolie Gertrude qui était énorme et sèche comme Tibo InShape. Pour sa compétition de ski, elle a décider d'aller farter ses skis

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

D'abord, entamer une partie endiablée de scrabble. Puis afficher les mots du plateau au tableau. Puis proposr d'écrire un texte en utilisant le plus grand nombre de mots.

An, Lune, Fusée, En, Inox, Quartz, Branle, Soûle, Conne, Hep, Lourdeur, Le, Gin, Mythe, Vêlais, Manta, Nuées, Anus, Ruaient, Terre, Karma, Api, Riz, Voisine, Zinc, Yen, Joli, Sec, Farter, Tram, Loupe, Prend, belle, Bus, Mur . 

Ce jour-là, on était en mission avec mon équipe, mais pas sûr de pouvoir catégoriser ça comme une journée. On est dans l'espace depuis un an déjà. On a été envoyé étudier la mer de glace sur Titan, la plus grosse lune de Saturne, elle est principalement composée de roches et d'eau gelée, on y soupçonne un océan liquide sous toutes ses couches de glace. Avec la gravité légèrement plus faible que sur la lune de la Terre, notre fusée en inox et en quartz n'aurait jamais atterri, heureusement qu l'on avait des tonnes de litres d'hydrogène et d'oxygène, les deux gaz sont fusionnés pour produire de l'eau, c'est une fusion chimique tellement rapide que que la température devient extrêmement chaude. Ce qui crée les flammes et la fumée sortant des propulseurs.

Mais on a un problème, Cindy ne branle RIEN ! Elle est toujours soûle à force de boire du gin, avec l'équipe on a décidé de l'abandonner sur Titan, oui, c'est violent mais elle est tellement conne qu'elle a failli tous nous tuer, c'est pas une grande perte, hein, puis qui sera au courant ? Après avoir fini la mission, on l'a tous pris par un membre et hep ! ça dégage. A force d'avoir la tête dans la lune, on finit dessus. On a fui à la vitesse de la lumière.

Quelques années plus tard, me voilà ici en train de raconter cette anecdote. Tu le diras à personne, hein ? La lourdeur de cette fille était plus intense que la gravité d'un trou noir super massif; j'y pouvais rien, moi, on doit faire des sacrifices dans la vie.

Dalya

Un soir de pleine lune, je bu un litre de gin. Je me levais, évidemment, je chutais.

C'était pour le nouvel an chinois. Dans ma chute, je cassais ma montre à quartz offerte par ma mère. La conne ! Moi, pas ma mère, la pauvre, si gentille. Je me relevais, aidée par une fusée posée là, toute salie, dans la bouche un goût amer et dans les jambes une lourdeur infâme. L'ouïe en éveil,j'entendais le bruit d'un pot que l'on remplit dans une mare ou de l'urine qui tombe dans un urinoir, c'est au choix. 

Je me donnais un coup de peigne, ma raie était toute de travers. J'étais un mythe, je me devais d'être parfaite. Je montais dans la fusée et j'entendis un mouton qui bêlait, non,  c'était une vache qui vêlait. La faute au gin, sans doute. 

Je me retrouvais dans mon lit. Ma mère me dit : "T'as encore bu !". Je me rendormais et repartais dans des rêves fort agités, peuplés de raies manta, de nuées, de guerre, de paix et de trèves, d'anus et de chevaux qui ruaient

Martine

Dans le tram j'ai croqué dans une pomme d'api que m'avait donné une personne âgée parce qu'elle avait vu que j'avais faim et j'avais rien mangé depuis tout le matin et c'était tellement gentil de sa part que j'ai accepté et je l'ai remerciée et on a parlé pendant tout le trajet. Cela l'avait fait vraiment plaisir et je me suis dit il y a encore des personnes gentilles dans le monde ; en arrivant à l'arrêt on descend toutes les deux et je l'aide pour prendre le métro parce que moi aussi je devais le prendre et quand on arrive chez moi je vois que c'est ma nouvelle voisine et ça me fait plaisir. Pour la remercier à nouveau, je l'invite chez moi pour manger du riz.

Yasmine

Moi, j'ai un chien qui miaule. 

Il est couvert de plumes et adore se percher sur le mur qui sépare mon jardin de celui du voisin pour observer les jolies filles et les beaux loups qui passent dans la rue.

Chaque jour, que j'arrive en bus ou en tram, je l'aperçois et, domisilasirédo, je lui chante une petite chanson. Avec tact je l'appelle tout en croquant dans une pomme d'api bien rouge. 

Je le trouve un peu bizarre et niais, ce chien, mais il est comme il est et c'est ainsi que je l'aime.

Il mange du riz et de la rate au court-bouillon, et tout un fatras d'autres choses comme de la compote de pomme.

Je l'ai adopté l'an passé. Ma voisine voulait le jeter dans la mine de zinc voisine. C'est avec joie qu'il a volé jusqu'à moi. Je lui ai donné quelques yens pour la dédommager.

Depuis j'ai appris qu'il n'est ni un chat, ni un chien mais un perroquet. J'avoue que je suis un peu déçue. Mais je l'aime quand même mon Karma

Martine       

En l'an 2777 la paix est propagée partout dans la galaxie, à cette époque l'humanité existe sous un même drapeau, celui de la SUPERTERRE. Cependant, l'enjeu de cette paix durable est toujours mis en cause. Il existe un mythe qu'une guerre pourrait éclater du jour au lendemain. C'est pourquoi le gouvernement mondial de la SUPERTERRE recrute tous les jours de nouvelles recrues. Tous sont motivés pour protéger leur mode de vie. Bien sûr, tous ne sont pas d'accord avec ces idéaux mais se battent toujours pour leur planète natale. Hier était la fête nationale pour fêter tout ça avec les habitants. On put admirer les énormes feux d'artifice directement lancés depuis la lune. Un jour mémorable que beaucoup n'oublieront pas.   

MV  

Les 7 nains étaient partis dans la mine pour chercher des pierres précieuses et après ils ont mangé un pique-nique puis ils sont allés retrouver Blanche Neige et ils ont arraché la pomme des mains et un petit oiseau s'est posé sur la main de Dormeur.

Mathilde

C'est l'histoire de la jolie Gertrude qui était énorme et sèche comme Tibo InShape. Pour sa compétition de ski, elle a décidé d'aller farter ses skis. En attendant, elle décida d'aller prendre le tram pour aller à La Part-Dieu. Pendant le trajet elle décida de lire le dernier livre qu'elle avait acheté, un livre scientifique sur les bienfaits du zinc. Arrivée à La Part-Dieu elle décida de dépenser ses derniers yens pour acheter une loupe. Elle allant la chercher elle tombe sur un SDF et ne lui donna ni argent ni sourire et continua sa route. Mais arrivée devant le magasin, retour de Karma, le magasin est fermé. Elle prend donc la décision de prendre ses clics et ses clacs et de retourner chez le farteur de skis pour les récupérer. Mais, arrivée dans le magasin, l'employé qui s'occupait des skis était différent. En effet, celui-ci était comparable à un mur. Il était en train de farter les skis tout en mangeant une pomme de variété api. Elle décide alors d'y aller avec tact pour ne pas énerver ce géant. Arrivée à la caisse, elle a eu la belle surprise de payer seulement 6€ à la place de 60€. En effet, le géant s'était trompé d'un chiffre en tapant sur le TPE. Heureuse, elle décida de rentrer chez elle en bus pour profiter du paysage de la ville.

Non signé

Quand j'étais à la Réunion, mon couz me dit : "Viens, sur le bateau, et viens, on ira sur la mère, et du coup le bâteau n'avait plus d'essence au milieu de la mer. Du coup, nous décidons de plonger dans la mer avec un requin baleine et une reine manta. Nous sommes remontés dans le bateau et mon père est venu nous chercher avec mon couz.

Les Guardes de Mer

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

J'ai construit une fusée, c'était il y a très longtemps, quand j'étais petite. 

Je l'avais trouvée dans un journal appelé Pif Gadget. Et croyez-moi, il y avait toujours des gadgets incroyables dans cette revue. Cette fusée était à plat au milieu du journal. Il a fallu que je détache toutes les parties et que je la construise.  Quand soudain, mon père débarque à la cuisine et me dit que quand il était petit, lui aussi adorais les bricolages proposés par Pif Gadget. Et il commence à vouloir construire la fusée à ma place. Et là grrr, je me fâche. "Ah non, papa, pas encore, déjà la semaine dernière tu m'as fait le même coup ! Laisse-moi tranquille. Tu n'as rien à faire ? Non ? Tu peux me préparer mon goûter, alors ? J'aimerai bien une tartine de beurre salé à la confiture de fraise". Et là, il est parti un peu en colère.  J'ai eu peur qu'il ne mette n'importe quoi sur ma tartine pour se venger de l'avoir exclu de la construction de ma fusée. Coup de bol, il n'était pas trop fâché et il m'a fait la meilleure tartine du monde. Mhhh!

Donc, la construction terminée, il fallait mettre un cachet d'aspirine dans la partie du bas. Mon père me dit que pour l'envoyer dans le ciel je pouvais m'installer sur le balcon. Sauf qu'il s'est mis à pleuvoir des cordes ! Alors j'ai mangé ma deuxième tartine à la confiture de fraise et au beurre salé.

Je la lancerai demain, ma fusée !

Martine

Quand j'étais réparatrice de balai de sorcières, j'habitais dans le creux d'un arbre. J’en avais fait mon atelier. Pas très grand mais bien installé. Je connais quelqu'un, il me l'a prêté c'est une licorne. Elle aime bien les sorcières. Moi-même je ne suis ni sorcière ni licorne mais sirène et vous savez quoi ? je suis arrivé tout à fait par hasard ici. À mon avis, c'est Odin qui m'a envoyé ici. Donc, les balais... un métier difficile et technique appris avec les elfes. Certains sont électriques, de plus en plus c'est à la mode. Pour moi ce n'est pas un coup de bol car l'eau et l'électricité ne font pas bon ménage alors ce n'est pas moi qui les répare mais mon apprentie.  Tu veux mon avis ? Elle est très très douée et bientôt je vais enfin pouvoir lui passer le relais et prendre ma retraite. Je vais retourner vivre dans la mer auprès de mes amis les hippocampes et les tortues. Et là, grrrr, voilà mon apprentie qui se casse la jambe ! Je ne peux pas encore m'arrêter et je dois attendre qu'elle puisse à nouveau marcher. Et j'ai dû aussi embaucher un intérimaire pour me seconder. Comme dirait mon pépé, tu profiteras encore mieux de ta retraite après !

Je me suis faite virer de l'école de magiciens parce que je me battais tout le temps contre les autres. J’ai beaucoup de colère en moi, tout le temps. Je m'énerve aussi contre moi-même. Quand j'étais petit, c'était bien. J’étais fille unique et j'étais tranquille, j'avais mon papa et ma maman pour moi toute seule. Mais depuis que cette peste est née, mon monde s'est écroulé. Elle est meilleure que moi, en tout et ça me met les nerfs. Alors voilà, entre nous c'est la compétition. Je perds toujours et à l'école c'est pareil. Alors je me bats parce qu'en bagarre je suis la plus forte et sans magie en plus les autres ça les énerve je vais vous le prouver : regarde, sur Insta... ils n'arrêtent pas de m'insulter. Alors, même si je me suis fait virée, je m'en fiche, je vais les attendre à la sortie de l'école et je continue à les attaquer. Et figurez-vous qu'un jour j'ai perdu contre un plus petit que moi. Et là, nooon ! j'ai aussi perdu toute ma crédibilité à l'école. Alors je me suis enfuie loin de tout cela. Je m'en fiche je suis grande, maintenant j'ai 10 ans je peux me débrouiller toute seule, sauf que j'ai rencontré un garçon très sympa. Il est devenu mon ami et je me suis apaisée et tout va mieux.

 

J'ai construit une fusée avec mon père quand j'avais cinq ans à l'extérieur, dans l'herbe et crois-moi, c'était incroyable de faire des activités avec mon père. Quand soudain mon frère arrive aussi d'Italie et là, grrr, j'aurai voulu que le soleil ne disparaisse pas et qu'il n'y ait pas un coup de tonnerre. Et mon père m'a demandé : "T'as pas eu trop peur ? ". Moi je lui ai répondu non parce que il était à côté de moi  et, coup de bol, le soleil arrive avec un bel arc-en-ciel sauf que c'était trop tard parce qu'on était déjà rentrés à la maison.

Yasmine 

J'ai construit une fusée pendant dix ans pour aller dans une autre galaxie.

Quand j'étais petite j'en avais déjà construit une avec du bois et de la colle. 

Et croyez-moi, ça avait marché et je suis allée jusque sur la lune. 

Quand soudain je suis tombée en panne d'électricité pour aller sur mars, donc je suis resté sur la lune. 

Et là, grr, j'ai entendu des bruits venir de dehors, je pouvais égalemment voir des bonhommes en forme de donuts. 

T'as pas eur trop peur ? Au début, oui, mais j'ai eu le courage de les rencontrer et d'apprendre à les connaître et on est devenus bons amis.

Coup de bol, ils parlaient notre langue donc j'ai pu dialoguer plus facilement avec eux.

Sauf que dans notre langue "merci" était une insulte dans la leur. Donc je suis remontée dans la fusée et je suis rentrée sur la planète Terre. 

Non signé

 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

Maintenant

Amoureuse

Retraitée, bientôt

Tant mieux

Imaginative, toujours

N'oublie jamais de lire

Et d'écrire

Martine

Mais oui, j'aime lire

Autant qu'écrire

Réunir mes amis

Travailler mais trop 

Intelligence du coeur

N'oublie pas de pédaler

Et de voyager

Martine

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2025

Je t'aime, où t’envoles-tu, ma chérie ? 

Je ne sais pas, c'est le vent, il me pousse, il souffle sur moi.

D'accord je te suis

C'est ainsi qu'ils arrivèrent de l'autre côté du monde. Ils étaient complètement perdus. Dans une poche de son vieux pull, le jeune homme se souvint qu'il avait une boussole. Tout à coup il se mit à pleuvoir très fort puis le vent se calma et ils chutèrent brusquement sur une île. Était-elle déserte ? C'était une île très riche en fruits de toutes sortes. Aussi décidèrent-ils d’y fonder une famille.

Martine

Berthe avait maintenant 75 ans. Elle avait hérité de la maison de sa mère. Celle-ci était morte l'an passé mais elle avait tant de choses à faire qu'elle n'avait pas encore eu le temps de monter au grenier.

En ce 11 novembre 2024, elle poussa la porte qui grinça. Munie de gants, de balai, de chiffons, d'une grande poubelle, de cartons et d'un tablier elle entreprit de nettoyer le grenier. Elle ouvrit toutes les boîtes. Des photos en vrac des albums. Elle les rangea précieusement dans le premier carton. 

Quand elle ouvrit la deuxième boîte, elle tomba en arrêt devant son contenu et les larmes coulèrent sur ses joues ridées. Ses ballerines ! sa mère les avait gardés ! Tel un tourbillon d'émotions, toute sa vie remonta à la surface. Petit rat d'opéra dès l'âge de 8 ans, elle avait travaillé ensuite d'arrache-pied pour monter dans la hiérarchie. Elle était parvenue au sommet de son art et avait atteint le grade de danseuse étoile. Elle avait voyagé dans le monde entier, répondu à des dizaines d'interviews. On ne peut pas dire qu'elle soit devenue riche, mais elle gagnait bien sa vie. Le temps a passé et la voilà, assise sur ce vieux sofa de velours vert tout défraîchi, dans la pénombre du grenier de son enfance. La lumière du jour baissait, la lune se leva. Tout à coup, du museau, Malou son chat poussa la porte du grenier. Elle s'ouvrit en grinçant. 

Alors, Malo ! Il miaula. Tu as faim ? 

Miaou !

Excuse-moi, je t'avais complètement oublié ma pauvre ! Oh ! La nuit est déjà tombée ! 

Le chat sauta sur ses genoux en ronronnant. 

Oh là là toutes ces vieilles histoires... cela ne me rajeunit pas ! Cette maison de poupée ! c'est mon grand-père qui me l'avait fabriqué.

Miaou !

Oui tu as faim. Pour l'occasion je vais te préparer un festin de roi. viens, descendons.

Elle cuisina deux bonnes cuisses de poulet aux champignons et des pâtes de riz chinoises. La chatte eut droit à un morceau de gâteau à la crème. 

Chut ! Tu ne diras rien au vétérinaire, Malo, c'est un secret entre nous ! 

Miaou ! 

Après le repas Berthe alla se coucher. 

Malo s'installa à côté d'elle sur la couette. Elle fit des rêves bizarres, de souris jouant d'une flûte vivante se tortillant comme un serpent. Berthe, quant à elle, rêva au prince charmant de son enfance venant assister au balai des petits rats d'opéra sur son magnifique cheval blanc.

Martine

 

Le ciel rosit, ce soir, c'est l'heure, je vais aller me coucher.

Oh là là, que c'est haut, il faut encore que je grimpe, que je grimpe, encore et encore ! Quel idée d'avoir choisi un hôtel aussi élevé. C'est que je suis fatigué, moi, après une journée à voyager. Depuis ce matin, j'ai dû faire au moins, je ne sais pas, moi, au moins deux kilomètres ! J'en peux plus, mais bon, comme l'on dit, quand faut y aller, faut y aller ! Ouf ... Ouf ... Ouf ... ! Je n'en vois pas le bout.

Mais que je suis bête ... "Bête à cornes" comme disait ma maman, pourquoi que je dormirai pas dans ma maison ambulante, hein ?

Ah tiens, voilà un palier, miracle, je n'avais pas vu cette porte. SALON. Pourquoi pas ? Je pourrai entrer et me repose un peu, et même, s'il y a un fauteuil confortable faire un petit somme.

Ah, tiens, "Bonjour M'sieur Dame! Excusez le dérangement !". Ah ben, ils ne m'ont même pas entendu. Sont p't'être sourds? Ah, non, je vois, l'Amour. Voilà, c'est ça, ils sont amoureux. Ah ! L'Amour ! Que c'est beau ... Ils ne regardent même pas leur échiquier ... Le blanc des yeux, ils se regardent dans le blanc des yeux.

Bon, si c'est comme ça, ben moi j'vais faire un p'tit somme. Bonne nuit M'sieur Dame 

Martine

 Un jour, ou plutôt une nuit, je me suis réveillé en sursaut à cause d'un cauchemar. Je me suis levé et il n'y avait plus d'électricité, alors j'ai allumé une bougie pour mon chandelier. J'ai marché pendant une heure et je me suis retrouvée coincée dans une ampoule. 

Je pensais être coincé pour toujours mais une lumière est arrivée et a allumé toute la pièce.

Je me suis retrouvé sur une plage magnifique avec, devant moi, un énorme coquillage, avec beaucoup de perles dedans, j'y suis resté cinq heures à le contempler.

Je suis parti dans un monde imaginaire et j'ai commencé à voler comme des pensées positives pour une personne. 

Mais au début j'étais à nouveau dans le noir avec mon chandelier et la bougie. Une clé a ouvert la porte et j'ai découvert un autre univers qui m'a fait monter dans un ciel couleur or. Des oiseaux chantaient de très belles mélodies. 

Puis je suis redescendu sur Terre avec un escalier, enfin la terre ferme. En vrai, je ne l'ai pas vraiment fait car c'était un rêve. Je me suis rendormi deux secondes après m'être réveillé.

Candice

Il m'a tuée, je suis morte sous les coups de mon propre marteau. Il m'a enduit de ciment et a taillé mon beau visage à nouveau : personne ne viendra me chercher, personne.

J'existe toujours, enfermée dans mes os, ma chair et ce ciment.

J'existe, moi, tailleuse de pierre, j'ai fini de la même manière que mes œuvres pour la gloire de cet homme.

J'existe et je peux le faire, oui, j'existe et je me vengerais. Je le tuerais.

Je vais vous raconter ce qui me peine le plus dans ma mort. C'est moi, moi Françoise, qui l'ai fabriqué de mes propres mains, ce marteau. Mon marteau qui visiblement n'a aucune reconnaissance, m'a agressé, puis m'a tué. Je me suis fait trahir par ma propre conception. 

Bon, ayant reçu plusieurs coups sur la tête, j'ai pu croire que mon marteau était mon tueur. Mais c'était mon meilleur ami. Je suis devenue telle une statue d'ange pleureur. Devant lui je suis apparue, il a regardé mon beau visage, qu'il a lui-même taillé, plus précisément mes yeux.

Soudainement son visage se décomposa, il était terrifié et détourna le regard. J'en profitais pour lui tordre le cou. 

Moi, je suis morte de mon marteau, lui est mort de son œuvre d'art. J'existe et je me suis vengée. Françoise existait et elle s'est vengée.

Dalya 

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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