Assis sur une chaise mon esprit s'est libéré. Coupé de l'extérieur par un paravent je sentis la chaleur du toit pénétrer en moi. Grâce à la terrasse je sentis une sensation de détente, jusqu'à ce que la chipie hurle de la gare après Jacqueline. La douce chaleur disparut comme une étoile filante. Le tableau des râleuses par la fenêtre réveilla en moi le souvenir d'un ciel gris que dégage le pot d'échappement d'une voiture.

Alors, pour récupérer la chaleur du soleil dans un ciel bleu où les oiseaux chantent, je déviais mon regard sur le rouge à lèvres de cette fille, Samira. Le bien-être rouvrit sa porte et le sourire me revint. Ce fut une cathédrale de bonheur.

J'entrais dans cette cathédrale et je vis Jacqueline, mon premier amour. Elle était craquante, belle. Je crus que j'étais en plein rêve.

​​​​​​​Texte écrit en atelier par Samira et Zamarow   

Texte écrit en atelier par Laïd

Lola est une lionne qui pèse très lourd. Elle ne fait que des bêtises. On l'appellerai Lucifer, mais malgré ses bêtises on l'appellerai Luciole, et quand je lis un livre elle est là comme une lampe qui éclaire ma page, quand on est avec elle on se sent libre.

J'aimerai que Samira et moi on puisse jouer ensemble mais sans cette maudite chaleur qui nous empêche de se plaire. On pourrait imaginer à l'eau.

Texte écrit en atelier par Romain

Le roi nocif adore faire des rimes. C'est le mari d'une merveille mais cette "merveille" est maudite. Elle a le caractère d'une mite.

Il aime jouer au rami avec sa femme mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'elle triche. 

Le roi aime rire. Il a beaucoup d'amis, à peu près mille.

Et quand elle se met à rigoler, sa femme est ridicule, son humour est noir.

Au niveau de son humour, elle est vraiment molle. Ses blagues ridicules font des ricochets, c'est à dire que la première n'est certainement pas la dernière.

Texte écrit en atelier par Gilbert

Ce porte-clé en forme  d'ourson je l'emmènerai avec moi au bout du monde. Il sent le miel, le nectar des oursons car il est magique, il voyage dans mon blouson à bord de jet, il connaît tous mes secrets et il me ramène toujours à la maison.  

Texte écrit en atelier par Isabelle

Cette clé je l'emmènerai avec moi au bout du monde. Elle est belle, ma clé, elle est argentée. Elle achemine mon âme qui avait l'intention de détaler. Je boirai un thé vert dans une tasse argent et je penserai que ma clé m'ouvrira la porte du paradis: elle me susurrera que je serai bien heureuse d'avoir trouvé la force d'affronter le dur monde qui m'entoure.

Texte écrit en atelier par Nathalie

Cette cuillère à touiller je l'emmènerai avec moi au bout du monde car elle est jolie, mimi, riquiqui. Hier j'ai cru la perdre en la faisant tomber sur le sol, car c'est un carrelage assez abîmé avec quelques petits trous, qui fait parti d'un gîte où j'aime me ressourcer et me vider la tête au son de la musique avec pour seule lumière la lueur d'une bougie.

Pour un bon travail

Se lever tôt le matin

prendre son courage à deux mains

empoigner sa caisse à outil

poser la caisse à outil dans la camionnette

arriver à l'heure à la boîte

dire bonjour au patron

boire un café

partir chez le client

dire bonjour au client

réparer le lave-vaisselle en panne

encaisser l'argent

donner la facture

dire au revoir au client

reprendre le volant de sa camionnette

arriver chez un nouveau client...

manger un bout pour reprendre des forces

repartir chez un client...

rentrer chez soi épuisé

dormir tôt pour

se lever tôt le matin

Rebelle et agile, tel un aigle

Je suis libre

je survole l'île à la recherche de mes frères, les bêtes

L'oie se tait, posée sur une pierre

Malade, couverte de tache, elle a la gale 

La chat, fraternel, tente de la soigner

Lui passe du gel

Il veut jouer aux billes

mais l'oie sur son oreiller de soie

Replie ses ailes.

Le chat, sur son  banc

Tâche de recoiffer sa raie.

Love, chère oie

Dans la vallée coule une rivière où j'aime nager. C'est un endroit calme. J'y vais avec maman et ma minette nattée. Ici, pas un chat ni même un rat, ce n'est pas comme à la mer. C'est comme un rite, nous emportons nos valises pleines de textes que nous aimons relire, et vogue l'imagination !

Puis nous mangeons car la natation a brûlé toutes nos calories. A voir les mirettes de ma minette, je me marre.

Et

 Samira est un être merveilleux. Elle est l'espoir de tout musicien. Enfant, déjà,  elle jouait de la flûte. Elle était l'espoir de ses parents. Elle seule pouvait rompre le cercle maudit de ses ancêtres. Son imagination était sans borne. Ensemble, avec ses amis, elle a formé l'orchestre le plus joyeux au monde.

Je me sens lourde et ensommeillée. En regardant le plafond j'imagine des cathédrales, la Tour Eiffel. ça y est le moment arrive, je regarde le soleil et m'endors. La porte s'ouvre, une nouille de fille rentre et raconte des bêtises. Elle me donne envie de rire et soudain rien ne va plus. Boum !!! Elle tombe. Tous solidaires nous la relevons, elle se réveille et recommence, assise sur sa chaise, elle penche. 

Voilà, on reprend, sur le tableau on écrit des mots. Ces mots en fouillis me ravagent la tête. Vite, que ça s'arrête, et enfin c'est l'heure. Chacun reprend ses affaires et part. Oui, c'était un cauchemar. 

Ecrit en atelier par Mathilde