Publié le 4 Janvier 2017

Texte écrit en atelier par Jean-François

Je suis rentré dans l'atelier et j'ai vu le métier à tisser. Le soleil brillait derrière le rideau rouge qui ressemblait au linceul du vieux monde. Un air léger entrait par la fenêtre et c'était comme une caresse sur le visage. Il y avait de la fibre sur le sol. Un torchon et un pantalon carcan séchaient sur le garde-fou. Un amoncellement de vêtements formaient comme une toile de tente au fond de la pièce.

Soudain Amandine apparut dans sa jupe noire et son chemisier de soie. Je n'avais encore jamais vue cette souris sans son manteau de fourrure argenté. Le lapin au fond de sa cage observait la scène.

La lapin observait la scène

La lapin observait la scène

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 4 Janvier 2017

Texte écrit en atelier par Samir

La première chose de la journée ? Dire bonjour à l'équipe. Préparer les colis, entrer dans l'ordinateur les produits à réparer triés par nom et modèle et date d'envoi puis résoudre la panne.

Un bon boulot ? Un travaille qui nécessite pas de port de charge.

Les choses qui vous ont surpris ? Le nombre de chose à voir dans cette entreprise

Le truc qui ne marche pas ? JSP

Le truc que j'aime faire ? Réparer

Un moment agréable ? Le petit déjeuner avec l'équipe

 

Dire le travail : les bons moments

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Janvier 2017

Texte écrit en atelier par Nadia

Chaque matin, je lève le rideau de ma chambre pour admirer le soleil. J'arrose mes fleurs blanches. Une odeur de jasmin envahit ma chambre. Une vague de vent léger fait bouger les voiles au fil rouge de fibre de soie. Je repasse mes vêtements qui ressemblent à un torchon et avant de mettre ma jupe carcan, je prends mon petit café doux vanillé et je rejoins mon amie qui travaille dans le métier à tisser. 

Fil rouge

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Janvier 2017

Texte écrit en atelier par Damien

Lors de mon ancien travail j'adorais intervenir chez les clients pour poser des charpentes ou des menuiseries diverses.

Ce que j'aimais c'était voir les clients contents de ce que l'on avait pu faire, voir leur sourire devant un travail bien fait ou tout simplement les voir heureux de concrétiser leur projet car certains chantiers peuvent être longs.

Pour ma part ces sourires étaient le meilleur remerciement que l'on pouvait avoir après une journée ou plusieurs jours de travail.

Autre texte écrit par Damien

Le métier de brancardier que j'ai pu exercer quelques années.

J'aimais prendre du temps avec les patients, parler avec eux (de leurs soucis, leur état de santé ou tout simplement de bons moments). Je trouve très important dans le secteur de la santé de prendre son temps pour les patients pour qu'ils se sentent bien et qu'ils ne soient pas traités à la va vite comme du bétail. De les voir avec un sourire malgré qu'ils passent des moments difficiles, d'apprendre à la connaître pour mieux les aider.  

 

Dire le travail : menuiserie charpente

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 3 Janvier 2017

Texte écrit en atelier par C.

Mon premier boulot, je l'ai eu à 21 ans. C'était pendant l'été 93, dans le Béarn. Moi le citadin qui n'a jamais vu la campagne, ou la brousse de mon Afrique natale, j'allais travailler dans un champ et bizarrement j'étais heureux à l'idée de faire cela.

Il faut dire qu'à cause d'un début de guerre civile dans mon pays d'origine, Djibouti, cela faisait dix mois que nous n'avions pas eu de bourse.

Je m'étais préparé. J'avais même acheté les outils du parfait campeur. Eh oui, j'allais dormir sous une tente.

Le travail en soi n'était pas difficile. Si je me souviens bien c'était la castration du maïs.Mais il faisait chaud. N'allez pas croire que comme je viens d'un pays chaud c'était du gâteau pour moi. La chaleur de l'été en Europe est suffocante et ne fait pas transpirer. 30° ici équivaut à 40 là-bas. 

J'ai quand même réussi à finir mes deux semaines.

Dire le travail : travail aux champs

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 2 Janvier 2017

 

Le train-train quotidien m'a donné envie de partir.

Partir, oui, mais où ? Et pourquoi faire ? Pourquoi vouloir partir ? Pourquoi toujours aller plus vite, plus haut, plus loin ?

Il suffit parfois de traverser le pont pour se retrouver ailleurs. Le champ du voisin est peut-être plus vert que le mien.

Il est parfois inutile de prendre le train, inutile de prendre un risque considérable.

Souvent, le voyage est long, coûteux, en temps, en énergie et en argent.

Souvent, ce voyage en train est promis d'avance. Et il est si facile de rater un train, question d'horaire, de correspondance, d'embouteillage, de réservation oubliée.

Les chemins de traverse ne sont-ils pas plus joyeux que les traverses de chemin de fer, ces rails rectilignes, froid, en métal ?

Les chemins de traverse ne seraient-ils pas plus emballants que le brinquebalement  qui vous berce, vous hypnotise et vous fait oublier votre destinée ?

Ne vaut-il pas mieux être maître de son destin en menant son train de sénateur ?

Le train-train quotidien m'a donné envie de partir. Partir, oui, mais comment ?

Je le sais maintenant ; ce ne sera pas en train, ce ne sera pas en vain.

Partir, oui, mais quand ? Aujourd'hui, maintenant, immédiatement, là, tout de suite, à l'instant présent ? Pourquoi toujours aller plus vite ?

J'attends. J'attends l'instant propice, j'attends qu'il glisse, qu'il s'immisce.

J'attends l'instant qui viendra bien un jour prochain, bientôt, peut-être, demain, qui sait ?

J'attends de sauter le pas, sans sauter dans le train, j'attends.

Arrêter le temps, peut-être partir dans le passé, faire surgir les souvenirs. Faire surgir les souvenirs de voyage, de voyages lointains, de voyages en train.

Plonger dans mes souvenirs, plonger dans l'imaginaire, plonger dans un livre de Gulliver, un livre de voyages imaginaires. Un livre d'un auteur inconnu. Plonger dans l'inconnu.

Ecouter les bruits. Ecouter ce qui surgit. Etre à l'écoute. J'entends un train. Par la fenêtre je le vois. Son corps fume.

GFEN Echirolles 21 octobre 2016

Sortir de la routine ou comment procrastiner

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 2 Janvier 2017

Texte écrit en atelier par F.

Quand j'arrive au travail je dis bonjour aux collègues de boulot. Je me change. Je bois un café et je vais sur mon poste de travail. Je charge le camion. Avec mon collègue on a les plans pour monter la porte automatique et on part sur le chantier. On décharge le matériel du camion et on commence à travailler. J'ai appris à monter une porte automatique. Moi mon poste était de monter des chariots avec des roulettes. C'était une porte en kit. C'était très intéressant pour moi mais l'inconvénient pour moi c'était trop des charges lourdes et pour moi c'était agréable parce que je travaillais dehors et on rigolait bien avec mon collègue.   

 

Dire le travail : monter une poste automatique

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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Publié le 1 Janvier 2017

Le roi gorgé de bière a fait tomber un balle colorée dans un trou. Sans bruit elle dégringole, libre, nue, en équilibre telle une bulle. Elle fait un tour sur la route sans tomber dans les trous noirs du soir, ni se rompe le cou. Dans la nuit, en mauvaise posture, elle tombe dans l'eau. Elle cherche à remonter. Un poisson la gobe.

A l'intérieur, tout est en paix.

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Textes personnels

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Publié le 1 Janvier 2017

Le chat noir est tombé dans la cuvette verte. Comme chacun sait, les chats n'aiment pas l'eau. Le chat est sorti tout mouillé, tout ébouriffé, comme une furie. Puis il s'est ébroué et il est parti en courant dans la maison. 

Dans la prairie il y avait un mur. Un cheval galope.

Le soleil est au zénith. Les chats ont cessé de miauler depuis longtemps et dans le parc des demoiselles et des garçons attirants font du sport.

Le chat noir est tombé dans la cuvette verte

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Rédigé par Martine Silberstein

Publié dans #Ateliers d'écriture adultes

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